Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Volonté Christ
Ton Feu Sacré a maintenant pénétré dans la vingt-septième chambre, qui correspond à l’Arcane Vingt-Sept du Tarot : l’Inespéré.
Cette chambre et d’un pouvoir explosif formidable.
En atteignant cette chambre, le Feu Sacré s’est revêtu d’un pouvoir terrible qui fait tressaillir l’univers.
Tu as vu, mon frère, que tu peux soulever ton lourd véhicule sans grand effort.
Le moteur de ton véhicule rugit et flambe terriblement lorsque tu vocalises la lettre O.
Cette voyelle te donne pouvoir pour dominer tes quatre corps de péché.
Avec cette voyelle nous nous faisons obéir des quatre corps de péché.
Avec cette voyelle nous dominons l’homme terrestre.
Avec cette voyelle nous dominons l’âne. Tu le sais.
Un groupe d’hommes s’apprête à faire éclater une mine explosive.
La terre tremble, un nuage de fumée se lève. C’est l’Inespéré.
Le scorpion exhale le Feu.
L’explosion fait trembler le monde.
Des flammes brûlantes t’enveloppent et l’on entend le sifflement doux et paisible de la Parole Perdue.
Le Feu Sacré pénètre dans la chambre Vingt-Sept de la colonne vertébrale du corps de ta volonté.
Tu travailleras désormais avec les réincarnations humaines.
Il t’incombe de collaborer avec la grande vague évolutive dans les processus en relation avec la loi de la réincarnation et du karma.
Cela implique une terrible responsabilité, ô Bouddha !
Il y a deux sortes de réincarnations.
La première est celle des animaux qui s’individualisent, afin d’entrer pour la première fois dans des organismes humains.
L’autre est celle des êtres humains qui abandonnent leur corps humain, pour entrer par les portes de la réincarnation dans un nouvel organisme humain.
Dans ce labeur tu ne devras pas avoir de préférences, ô Bouddha !
Tu ne devras pas non plus faire d’essais dangereux.
Tu ne devras pas mêler des courants opposés.
Le corps qui revient de droit à une âme récemment sortie de l’état animal, on ne doit pas le donner à une âme humaine réincarnante, parce que les préférences de cette sorte violent la Loi.
L’animal qui s’incarne pour la première fois dans un corps humain a son véhicule spécial, que tu devras respecter.
Mais si tu préfères une âme humaine réincarnante et si tu lui donnes le véhicule destiné à une âme récemment individualisée provenant du règne animal, tu commettras une infraction contre la Loi et tu amèneras sur toi une grave dette karmique.
C’est pour cela que tu ne dois pas avoir de préférences.
Je dis à tous mes Bouddhas de ne pas faire d’essais dangereux ni d’avoir de préférences pour personne.
Je dis à mes Arhats qu’ils comprendront peu à peu ces notions au fur et à mesure qu’ils se prépareront pour l’état de Bouddhas.
Je dis à mes Arhats que ces lois de la Bienheureuse Déesse Mère du Monde sont terribles.
Je dis à mes Bouddhas que nous ne devons pas faire de tentatives dangereuses, parce que la violation de toute loi nous attire du karma.
Il se produit la même chose avec ces organismes animaux prêts pour les élémentaux végétaux qui atteignent l’état animal.
Nous ne devons pas tenter des choses dangereuses.
Nous ne devons pas livrer à un élémental végétal récemment animalisé l’organisme animal préparé par la nature pour un autre élémental provenant du règne animal lui-même, ou du règne végétal.
Nous devons respecter toute matrice.
La matrice destinée à un être déterminé, il faut la respecter et ne pas la livrer capricieusement à d’autres êtres.
Le Bouddha qui viole ces lois de la nature devra payer du karma.
Ainsi donc, nous, les Bouddhas, nous travaillons avec la Bienheureuse Mère du Monde.
Mais nous devons respecter ses lois.
Ce chapitre est tiré de la Volonté Christ (1959) par Samael Aun Weor.