Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Volonté Christ
Le Feu Sacré du corps de la volonté a maintenant pénétré dans la troisième chambre spinale.
Une trompette étrange retentit.
À présent, sors, ô Bouddha ! Sors avec ton Guru.
Reçois dans le temple, mon frère, la Rune Hagal, l’étoile à six pointes, le souffle divin de la musique sacrée de Dieu.
L’étoile sacrée resplendit avec un éclat ineffable.
Tu es entré dans le royaume de la musique.
Des mélodies délicieuses et ineffables résonnent dans les espaces divins du monde causal.
Des symphonies exquises, impossibles à décrire avec des paroles humaines.
Tu as pénétré à présent, mon frère, dans le Collège de la Musique du monde causal, ou monde de la volonté.
Un grand professeur de musique dirige ce Sacré Collège.
Ce maestro de la musique t’offre la bienvenue.
Ce professeur est un génie de l’art divin, officiant dans le temple de la musique.
Sa longue chevelure blanche, son visage qui semble un éclair, révèlent clairement la majesté de Dieu.
Tous les disciples de ce Sacré Collège de la Musique sont des Bouddhas.
À présent, le vieux professeur te serre la main affectueusement, et il t’enseigne un salut secret, par lequel les adeptes se reconnaissent.
La Volonté-Christ est une musique ineffable.
Le monde de la volonté est celui de la musique.
La musique donne à la volonté l’harmonie ineffable des Dieux.
La musique et la volonté forment un mariage d’amour impossible à décrire avec des paroles humaines.
La musique donne à la volonté le sceau incomparable de la beauté.
La musique donne à la volonté l’harmonie du grand diapason cosmique.
Les actes volitifs de la musique sont aussi harmonieux et solennels que le mouvement des étoiles dans l’espace.
Tant que le cinquième degré de pouvoir du Feu n’a pas pénétré dans la troisième chambre spinale du corps de la volonté, les actes volitifs ne seront pas en accord avec les vibrantes harmonies des solennelles symphonies cosmiques.
La volonté, loin de la musique, est rude et brute, comme la caresse d’une bête féline.
Mais, lorsque le Feu Sacré a pénétré dans la troisième chambre spinale du corps de la volonté, les actions volitives sont de véritables symphonies vivantes.
La Volonté-Christ a la majesté de la tempête et l’amour de l’astre du matin.
La musique donne à la volonté cette eurythmie d’un Apollon et cette beauté de la Vénus de Milo.
La volonté de la musique, c’est le Phallus des Dieux.
Les Maîtres de la musique sont les colonnes du temple du Dieu vivant.
La musique engendre des actions aussi parfaites que les harmonies du diapason cosmique.
Tout l’univers est le temple de la musique.
Arthur Schopenhauer, dans son livre intitulé « Le Monde comme volonté et représentation », conçoit la nature comme une représentation de la volonté.
Mais il a oublié que la volonté est musique.
Chaque fleur vivante, le sifflement de chaque oiseau, et l’amour caché dans le sein de la terre, sont l’incarnation vivante de la musique.
Toute chose dans la nature a sa note-clé, et l’ensemble de toutes ces notes constitue cette intonation superbe de la Grande Mère, qui retentit au milieu de l’espace ardent à la façon du gong chinois.
Lorsque Josué joua de la trompette, les murs de Jéricho s’écroulèrent, parce qu’il fit retentir la note-clé de ces murs invaincus.
Une douce parole apaise la colère et les paroles discordantes rompent l’harmonie du diapason cosmique et engendrent des désordres.
Les orchestres ineffables de la ceinture zodiacale résonnent dans le monde de la volonté, nous conduisant jusqu’aux cimes les plus sublimes du Samadhi.
Les grands rythmes du Feu produisent les danses des étoiles dans les espaces incommensurables.
La volonté de la musique soutient le flux et le reflux de la vie et met en mouvement le pendule des existences infinies durant tout le Mahamanvantara.
Le Verbe est incarné dans le coeur de chaque lotus et dans la pulsation de toute vie.
« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu.
« Il était au commencement avec Dieu.
« Toutes choses ont été faites par lui, et sans lui rien de ce qui a été fait n’aurait été fait.
« En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
« Et la lumière resplendit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas comprise.
« Il y eut un homme envoyé de Dieu ; il s’appelait Jean.
« Il vint comme témoin, pour rendre témoignage à la lumière.
« Il n’était pas la lumière mais le témoin de la lumière.
« Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme venant en ce monde.
« Il était dans le monde, et le monde a été fait par lui, et le monde ne l’a pas connu.
« Il est venu parmi les siens, et les siens ne l’ont pas reçu.
« Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom.
« Eux que ni sang, ni volonté de chair, ni volonté d’homme n’a engendrés, mais que Dieu a engendrés.
« Et ce Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, gloire qu’il a comme fils unique du Père, rempli de grâce et de vérité. » (Évangile selon saint Jean, I, 1-14).
La musique est la volonté de Dieu.
La musique est la Volonté-Christ.
La musique classique engendre des univers et soutient les soleils pendant le grand Jour Cosmique.
On se sent dans un état de ravissement en écoutant certaines compositions, comme les neuf symphonies de Beethoven.
On se sent anéanti, comme extasié, devant les morceaux de Mozart, de Chopin et de Liszt.
Toute action droite est une musique de lumière.
Toute action erronée est une musique fatale.
La musique négative, comme le mambo, la guaracha, la cumbia, le rock’n roll, etc., est une musique infernale, est une musique de l’abîme, qui n’engendre que des fornications adultères, des haines, des partouzes, de l’ivrognerie, des crimes de toutes sortes, etc.
Cela nous montre que la volonté est musique et que toute action est fille de la musique.
Les marches militaires échauffent les hommes et les mènent à la violence.
Les marches funèbres remplissent les yeux de larmes, donnent des mines chiffonnées et engendrent de l’amertume.
Les paroles humaines sont de la musique articulée, parfois douce et paisible, comme des mélodies ineffables, parfois sataniques et discordantes, comme des notes infernales.
La parole articulée est une arme terrible, tant pour le bien que pour le mal.
Lorsque l’humanité n’était pas encore sortie de l’Éden, elle parlait uniquement le Verbe de la lumière, qui, comme une rivière d’or, glissait doucement sous les épaisses forêts du Soleil.
Ce Verbe ineffable des Dieux, qui imprègne la nature toute entière, manifeste la profondeur indicible de la musique.
Le Verbe des Dieux est une musique sacrée.
Ce Verbe divin a son alphabet sacré, et cet alphabet sacré, ce sont les Runes divines (Voir le Traité de Magie Runique, du même auteur).
Le larynx créateur est l’organe sexuel de la Volonté-Christ.
Le Verbe des Dieux amène les mondes à l’existence.
Le Verbe des Dieux est la Volonté-Christ.
Les mantras sacrés : Chis, Chés, Chos, Chus, Chas, éveillent et développent totalement les chakras du corps astral. Chis sert à éveiller la clairvoyance ; Chés sert à éveiller l’ouïe occulte ; Chos éveille le chakra du coeur ; Chus (prononcer Chous) éveille le chakra du plexus solaire ; Chas éveille les chakras pulmonaires.
Nos disciples vocaliseront ces mantras pendant une heure, tous les jours, pour développer les chakras de leur corps astral et pouvoir percevoir les mondes internes.
Il faut savoir prononcer les voyelles de ces chakras, afin qu’elles produisent un résultat positif.
Nous devons les vocaliser en prolongeant le son aussi longtemps que possible.
Il faut prononcer le S comme un son sibilant et aigu semblable à celui que produisent les freins à air comprimé, un son prolongé, sifflant.
Voici la façon de prononcer ces mantras : Chiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiissssssssss – Cheeeeeeeeeeeessssssssss – Choooooooooossssssssss – Chuuuuuuuuuussssssssss – Chaaaaaaaaaassssssssss
Par ces précisions, nous voulons indiquer qu’il faut prolonger le son de chacun des mantras : Chis, Chés, Chos, Chus, Chas.
Nous devons comprendre que l’on prolonge le son de ces mantras en allongeant le son des voyelles et le sifflement du S.
Ces très puissants mantras du grand Verbe de la lumière développent totalement les chakras du corps astral de nos disciples.
Le Verbe d’or résonne dans toute la création.
Le Verbe d’or est la Volonté-Christ.
Réjouis-toi, ô Bouddha, car tu as maintenant pénétré dans le temple de la musique !
Étudie avec patience l’art divin de la musique.
À partir de cet instant, le professeur de ce Collège Sacré t’enseignera la musique-volonté.
La musique-volonté est la Volonté-Christ. La Volonté-Christ est le Verbe. La Volonté-Christ est musique. Le Christ fut l’incarnation du Verbe.
Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous.
Il est venu parmi les siens, mais les siens ne l’ont pas reçu.
« Et la lumière resplendit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas comprise. »
Ce chapitre est tiré de la Volonté Christ (1959) par Samael Aun Weor.