Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie
Il est impossible de connaître la cause fondamentale de tout déséquilibre mental sans la psychiatrie enrichie par la Théosophie, le Rosicrucisme, le Yoga et le haut Esotérisme gnostique. Ainsi élargie, la psychiatrie pourra découvrir et soigner les aliénés.
Nous avons connu le cas d’une jeune fille qui est tombée dans un état de folie furieuse. Cette jeune fille fut internée pendant six mois dans une maison de santé. Elle y fut soumise aux traitements médicaux classiques, avec les fameux chocs électriques, la diète, etc. Tout cela aboutit à un échec complet.
Cette jeune fille se tordait comme un serpent, la bouche écumante, et prononçait des paroles incohérentes… Nous – les étudiants de la psychiatrie élargie – nous nous sommes proposés d’étudier ce cas en profondeur. Nous avons relevé tout d’abord le symptôme du délire. Elle avait réellement des idées « anormales » : il s’agissait d’un délire psychopatique particulier, d’un délire de persécution ; elle se croyait recherchée par la police et condamnée à mort. Elle se pensait aussi accusée de vol, etc.
En explorant le psychisme de la malade, nous avons décelé une grande angoisse pendant le délire. Sa physionomie revêtait parfois l’expression de la colère et à d’autres moments était empreinte de terreur ou de mélancolie.
Dans les antécédents de son évolution sociale, il semble que son enfance, son adolescence, de même que sa jeunesse se sont déroulés normalement, à la maison et à l’école, sans que rien de singulier ne soit survenu.
Elle ne présentait aucun signe de lésion ou de blessure. Sa personnalité psychopatique était de type totalement schizoïde ; elle était introvertie d’une manière anormale. Les grands Sages et les grands savants sont introvertis, mais non schizoïdes ; ce sont des introvertis normaux. La schizoïdie de la patiente appartenait à la forme hypersensible et hyperémotive.
Le type de personnalité schizoïde décrit par les psychiatres est d’exploration difficile pour la psychanalyse. La vie intérieure de ces sujets est un mystère permanent. Le type schizoïde est hermétique, contradictoire, quelquefois très sensible, charitable et tendre, et d’autres fois cruel, indifférent et très froid.
La malade manifestait aussi une certaine auto-agressivité, avec un complexe suicidaire. La constitution schizoïde, la tendance dépressive et le complexe suicidaire, avec délire de persécution et angoisse, tout cela conduisait à un diagnostic très complexe. Devant ce cas, la science médicale finit par capituler, les savants, avec toute leur science, avaient échoué.
Nous, les étudiants de la psychiatrie élargie, nous n’avons pas voulu nous tenir pour battus et nous nous sommes résolus à étudier le cas. Nous avons investigué sur les antécédents héréditaires et n’avons trouvé chez les ancêtres aucun « fou » ni – encore moins – aucun dément schizoïde. L’étude sur le cerveau et l’analyse clinique générale ne présentaient aucune singularité, aucune anomalie significative.
Le problème était très épineux. Tout était énigmatique. La famille de la malade dut la retirer de la clinique. La science avait échoué avec ce cas.
Le plus étrange dans le comportement de la malade, c’est que pendant ses crises de délire où elle se sentait condamnée à mort, elle essayait de se libérer de liens imaginaires. Elle se croyait attachée avec des cordes, elle saisissait avec ses mains ces cordes imaginaires et luttait pour s’en délivrer afin d’échapper à la mort.
La science matérialiste ne fut pas capable de guérir ce cas ; la malade est devenue une énigme pour les médecins.
Les investigations scientifiques des savants, les études matérialistes, l’examen rigoureux des divers phénomènes chimiques, physiques, biochimiques, physiologiques, etc., sont incomplets parce que les savants n’ont pas étudié la Gnose, ils ne connaissent pas le Kundalini Yoga de Sivananda, ils ne savent rien du Jnana Yoga de Vivekananda, ils n’ont pas étudié les Lois subtiles de la Nature du grand savant hindou Rama Prasad. Ils n’ont pas travaillé avec les pouvoirs tattviques, ils ne connaissent pas l’Anthropogénèse, ni la Cosmogénèse ésotérique et endotérique, ils ne savent rien de l’anatomie occulte, ni de la loi du karma… Bref, la science matérialiste est incomplète, inconsistante, elle est un édifice sans fondations. Il suffit d’une petite poussée pour la réduire en miettes !
Le plus grave, ce n’est pas la science matérialiste, mais le fanatisme sectaire des partisans du matérialisme dialectique.
Ces fanatiques n’acceptent rien qui ne vienne de leurs pontifes et prêtres matérialistes – les fripouilles de la science. Ces fanatiques sectaires ne veulent reconnaître aucune autre méthode d’investigation et de vérification scientifique que celles de leurs pontifes autoritaires. Ils croient posséder le dernier mot du savoir ; ils croient que personne n’en sait davantage qu’eux. En somme, l’Orient géographique et culturel – le Tibet, la grande Tartarie, la Chine, le Siam, la Mongolie, etc. – n’existent pas pour eux, parce qu’ils se considèrent comme le centre de l’Univers. Personne n’a plus de savoir qu’eux, ce qui vient des autres ne vaut rien, l’unique chose valable est ce qui provient d’eux, ils se pensent savants, puissants, omnipotents…
Le plus ridicule, avec ces sectaires du matérialisme dialectique, c’est qu’ils ne veulent pas voir plus loin que le bout de leur nez ; avec le soupçon d’intelligence qu’ils possèdent, ils veulent imposer des limites à la vie. Ils ressemblent aux gens du Moyen Age qui croyaient qu’au-delà du cap Finisterre (= « fin de la terre ») il n’y avait plus de terre. Quand Christophe Colomb leur parla de l’aventure qu’il projetait, ils le crurent fou, et si la Reine Isabelle la Catholique ne l’avait pas aidé dans sa téméraire entreprise, jamais les Espagnols n’auraient découvert l’Amérique – d’autres les auraient devancés.
Le sectaire matérialiste qui ne voit pas plus loin que ses procédés dogmatiques est semblable à la chenille qui croit que la feuille sur laquelle elle vit est la seule et unique feuille au monde. Elle ignore qu’au-dessus et en dessous il y a beaucoup d’autres feuilles dans l’arbre où elle vit ; de même, au-dessus et en dessous des limites de la perception sensorielle externe, il existe des mondes que le matérialiste sectaire ne connaît pas. Le pire, c’est que ces sectaires non seulement ignorent, mais en outre ils ignorent qu’ils ignorent : ils sont doublement ignorants !
Nous n’allons pas, nous gnostiques, jusqu’à affirmer que l’investigation scientifique matérialiste ne sert à rien, ce que nous condamnons, c’est le fanatisme de la secte matérialiste.
Il est indéniable que l’investigation scientifique sur les phénomènes de la matière est utile à l’homme, mais la science matérialiste n’est pas toute la science, et les méthodes rigoureuses d’investigation et de vérification scientifique du monde occidental et des savants matérialistes ne sont pas non plus les seules. A chaque domaine, son instrument et ses méthodes : nous ne pouvons étudier l’astronomie avec un microscope, ni étudier les microbes au moyen du télescope.
Les savants gnostiques rose-croix connaissent les techniques d’investigation de l’Orient et de l’Occident.
Les mondes de la quatrième dimension et du corps astral de l’homme existent, et sont une formidable réalité, tout comme le monde physique matériel existe et est aussi une formidable réalité. Nous pouvons investiguer dans les mondes de l’Ultra et du corps astral à l’aide des techniques et méthodes des yogis hindous, alors que nous étudions le monde physique avec les méthodes d’investigation occidentale. Les deux méthodes se complètent harmonieusement et nous donneront dans le futur une nouvelle culture et une nouvelle civilisation hautement mystique et extraordinairement technique et scientifique.
L’homme du futur mettra la matière à son service et la machine existera pour servir la collectivité ; l’homme ne sera plus victime de la machine. La science médicale, l’astronomie, la technique, l’aviation, l’industrie, etc., libéreront l’esprit de la servitude du travail matériel.
L’homme du futur jouira de l’intellection illuminée. Il jouira du pouvoir de la clairvoyance et il accomplira de gigantesques progrès scientifiques et techniques. Il sera hautement spirituel et merveilleusement intellectuel.
Le sectarisme fanatique des partisans du matérialisme dialectique est conservateur, retardataire, antirévolutionnaire.
Le nombre d’aliénés augmente de jour en jour et les médecins ne peuvent les soigner car ils ne connaissent pas le corps mental. Si les savants matérialistes étudiaient le Yoga oriental, ils pourraient alors connaître le corps mental.
Si les savants matérialistes étaient gnostiques, ils étudieraient l’ultraphysiologie, l’ultrapathologie et la symptomatologie des maladies du corps mental. Ils guériraient alors des milliers de fous actuellement incurables.
Nous nous sommes donc proposés, nous, les investigateurs de la psychiatrie élargie, d’enquêter sur la réincarnation passée de la jeune aliénée qui avait été déclarée inguérissable par les matérialistes. Le résultat de ces recherches nous a enfin donné la clef : les valeurs qui se sont réincarnées dans cette jeune femme avaient été celles d’un bandit de grand chemin. Ce brigand avait été pourchassé par la police et fusillé à l’époque de Don Porfirio Diaz. Le bandit fut attaché à un arbre, puis fusillé. Nous tenions dès lors la clef de la maladie. Nous avons pu alors comprendre le pourquoi des liens imaginaires et du délire de persécution. L’angoisse, l’obsession de la mort de la jeune aliénée n’était plus pour nous une énigme. Tout le problème était résolu. Les impressions ressenties au moment de sa mort étaient restées gravées dans le subconscient de l’Ego réincarnant. Les valeurs du bandit fusillé s’étaient déposées dans le subconscient de la jeune femme et celle-ci revivait ces souvenirs dans sa concience de veille avec toute la terrible angoisse déclenchée par cet horrible drame. Le résultat fut la folie, que les savants matérialistes furent incapables de soigner.
La commotion fut si terrible pour la jeune femme qu’elle disloqua son corps mental. A travers les déchirures du corps mental pénétrèrent un grand nombre d’atomes malins qui infectèrent le cerveau, amenant la patiente à faire des choses absurdes.
Bien que nos méthodes dérangent les savants matérialistes, il est indéniable que nous avons dû avoir recours à la Thaumaturgie pour soigner la malade. Après six mois de traitement avec la Médecine occulte, la malade reprit ses esprits : elle était complètement guérie !
Ce fut une grande victoire pour la Thaumaturgie et la psychiatrie élargie.
Les hôpitaux psychiatriques sont remplis de fous furieux ou passifs. La maladie de ces aliénés provient généralement du corps mental. Le corps mental a ses maladies et sa symptomatologie. Il faut étudier le corps mental et ses maladies.
Le Troisième Logos (l’Esprit Saint) avait refermé les plaies du corps mental de la jeune fille qui fut ainsi guérie radicalement.
Les prisons regorgent de criminels aliénés. Beaucoup de délinquants normaux ont eu des troubles passagers et ont commis un délit pendant ce moment de terrible surexcitation.
Les fièvres paludéennes produisent parfois du délire furieux qui peut aboutir ultimement au crime. Les prétendues hallucinations qu’engendrent les états fébriles sont d’authentiques perceptions de l’au-delà. On observe communément du délire chez les personnes atteintes de scarlatine, de variole, de malaria, de fièvre jaune, etc.
N’importe quelle altération, n’importe quel trouble mental transitoire, n’importe quelle perturbation des fonctions psychiques, de même que les répercussions biologiques des délires infectieux, peuvent conduire au délit. Les impressions sensorielles subjectives durant la somnolence ou l’assoupissement, ou au cours des processus pathologiques, ne sont pas une illusion. Ces impressions sont de véritables perceptions ultrasensibles qui renferment la clef de la maladie.
La psychiatrie doit étudier ces perceptions pour trouver la clef qui permettra de guérir le malade.
Au cours d’une réaction situationnelle avec trouble mental transitoire, on peut commettre un vol, un homicide, etc. L’anthropométrie ne peut nous donner d’explication sur les causes profondes d’une réaction situationnelle avec trouble mental transitoire et sur les causes du délit qui en résulte. Les caractères somatoscopiques et somatométriques ne peuvent, ni les uns ni les autres, fournir avec une entière exactitude logique les clefs les plus secrètes d’une réaction situationnelle avec trouble mental transitoire et délit.
Chez des citoyens normaux qui ne comptent pas d’antécédents judiciaires, on rencontre souvent des caractères somatoscopiques et somatométriques de voleurs et d’assassins.
Ce n’est qu’en fouillant minutieusement dans les tréfonds du mental que nous pouvons découvrir les origines secrètes d’une réaction émotionnelle avec dérangement mental transitoire et délit. Des facteurs secrets de l’infraconscient, du subconscient et de l’inconscient peuvent être la cause de ces troubles mentaux transitoires et de ce type de réactions situationnelles qui conduisent l’homme ou la femme au délit.
Les microbes ultrasensibles envahissent le mental et peuvent produire ces réactions situationnelles avec perturbation mentale transitoire et délit commun.
Nos affirmations sembleront absurdes aux matérialistes. Quand donc nos assertions ne leur ont-elles pas paru absurdes ? Ne seraient-ce pas les mêmes qui se sont moqués de Pasteur et des microbes ? Qu’y a-t-il alors d’étrange à ce qu’ils se moquent aujourd’hui de nos microbes ultrasensibles et hypersensibles ? Ces microbes sont déjà classifiés : ce sont les incubes, succubes, basilics, dragons, élémentaires, larves, entités tantriques, etc.
Si vous voulez les voir et les analyser, commencez par vous procurer une lentille spéciale. Cette lentille, c’est la clairvoyance. Les « pressentiments » de la clairvoyance vous dérangent-ils ? On voit bien que vous êtes fanatisés ! Au fond, vous avez un traumatisme psychologique. Tout ce qui sent la spiritualité provoque une résistance dans votre mental, car vous souffrez d’un traumatisme psychologique. Vous êtes de véritable psychopathes, des gens malades.
Avec une culture intégrale profonde, spirituelle, sociale et scientifique à la fois, nous pourrions changer radicalement la situation actuelle du monde. L’Agla (Action Gnostique Libératrice d’Amérique), avec ses trois puissants mouvements (le Mouvement gnostique international, l’Action libératrice d’Amérique du Sud et le Sivananda Aryavaria Ashram), est le puissant levier culturel intégral avec lequel nous pourrons révolutionner le monde et apporter un changement total.
Le Mouvement gnostique international nous offre la Sagesse ésotérique christique. L’Action libératrice d’Amérique du Sud nous offre une puissante culture intellectuelle socialiste et révolutionnaire. Le Sivananda Aryavarta Ashram nous enseigne le Yoga de façon rigoureusement analytique et hautement scientifique.
Notre Sagesse ésotérique résiste aux plus rigoureuses analyses inductives et déductives. De nos jours, le problème des aliénés est extrêmement grave et ce n’est qu’au moyen d’une psychiatrie élargie que nous pourrons le résoudre.
Il faut avant tout libérer notre mental des idées conservatrices du matérialisme et nous consacrer à fond aux études de l’Agla.
Ce chapitre est tiré de Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie (1968) par Samael Aun Weor.