Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie
La glande thyroïde est d’un beau rouge foncé. Cette glande a deux lobes bien connus des endocrinologues. Le biologiste apprécie les proportions harmonieuses de ces deux beaux lobes réunis judicieusement par un isthme (nous avons là encore un triangle parfait).
Les deux lobes de la thyroïde se trouvent situés exactement de chaque côté de la pomme d’Adam.
La glande thyroïde est exposée principalement à deux maladies : l’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie. La première est caractérisée par une sécrétion hormonale excessive et la seconde par une sécrétion insuffisante. On peut remédier à l’hyperthyroïdie par la chirurgie. La chirurgie ne peut absolument pas remédier à l’hypothyroïdie. On ne peut guérir l’hypothyroïdie qu’en administrant au patient de la thyroxine (élément essentiel de l’hormone sécrétée par la thyroïde). En fait la thyroxine est un composé iodé très important en médecine. La thyroxine se trouve en relation étroite avec tout le métabolisme du corps physique de l’être humain. Lorsque le patient souffre d’hyper-thyroïdie, l’excès de thyroxine accélère et intensifie la combustion des aliments. La surproduction de thyroxine a également pour conséquence un accroissement du rythme normal de la respiration et du coeur.
Dans l’hypothyroïdie le métabolisme devient plus lent. Si un enfant est atteint d’hypothyroïdie, tout le développement du corps et du cerveau de l’enfant accuse un terrible retard. Lorsque l’hypothyroïdie frappe un adulte, son activité mentale devient ralentie, ses ongles et ses cheveux croissent de façon anormalement lente, tout effort physique le fatigue horriblement, sa peau devient sèche, squameuse et un peu grasse.
L’iode biologique produit par la thyroïde désinfecte tout l’organisme. Sans l’iode biologique notre organisme humain ne pourrait pas vivre. Les médecins rose-croix affirment que la glande thyroïde est influencée par Vénus et que les glandes para-thyroïdes sont influencées par Mars. Le célèbre médecin Arnold Krumm-Heller, professeur de médecine à l’Université de Berlin, soutient qu’entre Vénus et Mars il y a une lutte terrible qui se répète entre la thyroïde et les parathyroïdes.
Un jour, un vieux paysan qui ne savait ni lire ni écrire nous certifia avoir guéri de la maladie du goitre grâce à l’application sur son cou d’une plaquette de plomb ; cet homme nous raconta que dans une petite plaque quadrangulaire de plomb, il a pratiqué deux petits trous pour y passer un fil ou une corde. A l’aide de cette corde, il a attaché la plaque de plomb contre sa gorge, la fixant à la base du goitre. Le paysan nous précisa qu’il a porté cette plaquette sur son cou durant trois mois et qu’il fut ainsi complètement guéri. Il nous raconta que des membres de sa famille se sont également guéris au moyen de cette même plaquette de plomb.
La métallothérapie est encore pratiquement à l’état embryonnaire. Les immenses possibilités de la métallothérapie sont pourtant incontestables.
Nous avons connu des paysans sud-américains qui utilisaient du sel et de la salive prélevée à jeun comme seul et unique remède contre le goitre. Ils mélangeaient ces deux ingrédients en lune décroissante, puis ils appliquaient leur remède ; c’est ainsi, disaient-ils, qu’ils guérissaient de cette affreuse maladie. La biologie doit se mettre à étudier en profondeur toutes ces méthodes thérapeutiques des paysans car nous sommes persuadés que beaucoup de ces formules de nos grand-mères ont sauvé en plusieurs occasions la vie d’hommes illustres.
Les yogis de l’Inde affirment que le chakra laryngien a sa racine dans la glande thyroïde. Sivananda, le grand médecin hindou, assure que ce chakra a seize pétales de lotus. Les scientifiques occidentaux se moquent de ce qu’ils ne connaissent pas ; il vaudrait mieux étudier ce que nous ne connaissons pas. Les savants orientaux admettent la réalité d’une « hyper-ouïe » capable d’enregistrer les ondes de l’au-delà. Cette ouïe ultrasensible est appelée clairaudience.
Le chakra laryngien est le centre de la clairaudience. L’hypothyroïdie engourdit le mental des adultes, ce qui démontre l’intime relation de la glande thyroïde avec le mental. Les Sages de l’Inde disent qu’en développant le chakra laryngien on acquiert le « synthétisme conceptuel ». Si la thyroïde et le mental se trouvent aussi étroitement interreliés, pourquoi ne pas admettre la thèse orientale du lien entre le chakra de la thyroïde et le synthétisme conceptuel ?
La physique admet aujourd’hui l’existence de l’Ether. Les hindous disent que l’Ether n’est que la condensation du tattva Akasha (ou Akash). Plus exactement, les grands yogis asiatiques affirment que la matière est une condensation de l’Ether et que l’Ether, à son tour, est une condensation du tattva Akasha dans lequel se trouve, en dernière analyse, la racine fondamentale de la matière. Les hindous considèrent que l’Akasha est le son primordial et que son instrument chez l’homme est le larynx créateur.
Le médecin Sivananda assure que le développement du chakra thyroïdien nous permet de contrôler l’Akasha et de vivre même pendant les nuits profondes du grand Pralaya.
Eminent endocrinologue et yogi hindou, Sivananda certifie qu’en éveillant le chakra de la glande thyroïde nous acquérons la clairaudience. Si un yogi s’absorbe tous les jours en méditation avec l’intention d’entendre à distance les paroles d’un ami, alors, au moment où il s’assoupira il pourra entendre ce que dit son ami. La méditation intérieure nous permet d’éveiller la clairaudience.
Les sécrétions des glandes endocrines sont en relation intime avec toute l’organisation et le contrôle du système nerveux autonome et des muscles dits involontaires.
Les sécrétions glandulaires gouvernent avec une suprême sagesse physiologico-cosmique tout le merveilleux métabolisme de notre organisme physique. Les sécrétions endocrines contrôlent la croissance et le développement de toute la grande communauté cellulaire.
Les sécrétions des glandes endocrines régissent aussi totalement les caractéristiques de la sexualité.
La glande thyroïde possède une radiation aurique vraiment merveilleuse.
Ce chapitre est tiré de Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie (1968) par Samael Aun Weor.