Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Lumière venant des Ténèbres
Dans le nirvana, les sens de famille, tribu et clan, ont disparu parce que tous les êtres s’autoconsidèrent comme les membres d’une grande famille. La variété est l’unité.
Cependant, à travers l’observation et l’expérience, nous, les frères, avons pu vérifier qu’il existe quelque chose comme un semblant de famille dans chacun des groupes d’Élohim ou Prajapatis qui gouvernent les différents systèmes solaires de cette galaxie dans laquelle nous vivons.
Ce sens d’association cosmique dans chaque groupe d’Élohim fait d’eux quelque chose de semblable à des familles ineffables, divines, sublimes.
La famille cosmique qui gouverne le système solaire d’Ors dans lequel nous vivons, nous nous déplaçons et nous avons notre Être, compte parmi ses membres les plus distingués Gabriel, Raphaël, Uriel, Michaël, Samaël, Zachariel et Orifiel.
Chacun de ces frères mentionnés est le chef de légions angéliques, chacun de ces frères doit travailler intensément dans le Grand-Œuvre du Père.
Gabriel est le régent de la Lune, Raphaël est le régent de Mercure, Uriel gouverne Vénus, Michaël est le Roi du Soleil, Samaël est le régent de Mars, Zachariel est le recteur de Jupiter, et Orifiel dirige les destins du vieux Saturne, l’ancien des Cieux.
Au centre de chaque sphère, de chaque planète, se trouve toujours le temple cosmique, le temple planétaire, la demeure du génie régent.
Tout maître de la Loge blanche peut visiter en Corps astral le temple cœur de la planète Terre. Le génie de la Terre est ce Melchisédech dont parle La Bible, Chamgam, le Roi du Monde.
On nous a dit que le génie de la Terre a un corps physique semblable au nôtre, mais éternel, immortel ; quelques Lamas du Tibet ont eu la grande joie de connaître personnellement Chamgam.
Le génie de la Terre vit dans l’Agartha, le royaume souterrain, en compagnie des Initiés survivants de la Lémurie et de l’Atlantide.
La race de l’Agartha attend seulement que la race Aryenne dégénérée qui vit actuellement à la surface de la Terre périsse par le feu. Quand nous tous, les pervers de cette race, aurons péri, alors eux, les survivants de la Lémurie et de l’Atlantide, repeupleront la Terre et, en se mélangeant avec quelques survivants sélectionnés de notre actuelle race Aryenne, ils produiront la future sixième race.
À l’intérieur de la Terre existe une race avec des corps physiques Lémures et Atlantes. Ces races possèdent toutes les inventions atomiques scientifiques des temps antiques.
Le Roi du Monde travaille intensément et il est aidé dans son travail par les Coros, ces Grands Êtres qui gouvernent la vie et la mort dans tous les plans de la conscience cosmique.
La Terre est un organisme vivant qui tourne autour du Soleil. Le génie planétaire la maintient constante dans sa marche.
La Terre est un des membres de la Grande Famille cosmique du système solaire d’Ors.
Tous les corps sidéraux proches de cette Terre gouvernée par Melchisédech, Roi du Feu, font partie de cette famille compliquée.
Le système Solaire d’Ors inclut en son sein de nombreux objets variés. Autour du Soleil tournent en orbite neuf planètes gouvernées par des Êtres ineffables, trente et un satellites connus, des milliers d’astéroïdes, des comètes et de nombreux millions de particules météoriques.
Malgré leur nombre et l’énorme masse cosmique que tous ces corps représentent, bien que cela paraisse incroyable, plus de 99 % de la matière du système solaire d’Ors est totalement concentrée dans le Soleil.
Réellement, l’Astre-Roi est le cœur du système solaire d’Ors. Dans le Temple-Cœur du Soleil, situé au centre de la radiante sphère, vivent et travaillent les sept Choans qui dirigent les sept grands rayons cosmiques. Peu sont les êtres humains de la planète Terre qui peuvent visiter en Corps Astral le Temple-Cœur du Soleil.
Un terrible et épouvantable précipice conduit l’Initié jusqu’au vestibule de la sagesse.
Toute personne qui arrive jusqu’au vestibule sacré doit se prosterner révérencieusement devant le gardien du temple.
Un étroit chemin conduira le visiteur jusqu’au Temple-Cœur où demeurent, terribles, les sept Choans.
Au cœur du Soleil palpite intensément toute la vie du système solaire d’Ors.
La force de gravitation du Soleil maintient dans leurs orbites mécaniques toute la famille solaire.
Toute la mécanique du système solaire d’Ors marche en accord avec la grande loi ; les orbites concentriques des planètes qui tournent en dansant autour du Soleil, parmi les grandes symphonies du diapason cosmique, sont sagement proportionnées en accord avec la Loi de Bode.
En prenant la suite géométrique 0, 3, 6, 12, 24, 48, 96, 192, et en ajoutant 4 à chaque nombre, nous obtenons une série qui représente plus ou moins les distances entre les orbites planétaires et le Soleil.
Mercure, le seigneur de la science, le messager des dieux, se déplace autour du Soleil à une vitesse vertigineuse. Vénus, l’astre de la musique, de l’amour et de la beauté, en second rang par rapport au Soleil, se déplace un peu plus lentement, et la Terre, notre pauvre Terre affligée et martyre, qui vient en troisième rang, se déplace sous la sage direction de Chamgam ou Melchisédech de façon encore plus lente.
Notre cher système solaire d’Ors a comme voisin le système solaire appelé Baléoto.
La fameuse comète Solni a l’habitude de se rapprocher de temps en temps de façon extrêmement dangereuse du resplendissant soleil Baléoto ; alors ce dernier s’est vu obligé de nombreuses fois de développer une très forte tension électrique pour pouvoir maintenir avec fermeté son sentier cosmique habituel.
Cette tension, comme il est très naturel et logique, provoque une tension identique dans tous les soleils voisins parmi lesquels se trouve notre Soleil appelé Ors.
Ceci est la loi du Solionensius qui affecte également les planètes qui tournent autour de leurs soleils correspondants.
La Terre ne peut pas être une exception à cette loi du Solionensius. La terrible tension électrique provoque des révolutions sanglantes et d’épouvantables catastrophes.
Deux fois s’est manifesté le Solionensius dans l’ancienne Égypte des pharaons. La première fois, le peuple, dans une révolution sanglante, élit de nouveaux gouvernants au moyen du sang et de la mort. On enleva les yeux de tous les gouvernants de la classe sortante.
Lors de la deuxième manifestation de cette loi cosmique, le peuple égyptien épouvantablement furieux se souleva contre ses gouvernants et les tua en traversant le corps de chacun d’eux avec un câble sacré, qui fut ensuite jeté dans le Nil. Ce câble paraissait bien un gigantesque collier macabre.
La révolution bolchevique fut aussi le résultat de Solionensius. Dans le passé, chaque fois que s’est manifestée la loi du Solionensius, il y eut de grandes catastrophes sociales.
Les hommes compréhensifs profitent des lois du Solionensius pour entrer sur le chemin de la réalisation intime.
Le système solaire d’Ors, vu de loin, semble être un homme cheminant à travers l’inaltérable infini.
Rappelons que le moment de perception d’un être comparable qui regarderait vers le Soleil, est de quatre-vingts ans.
Les astronomes assurent que notre système solaire d’Ors se dirige vers l’étoile Véga à raison de vingt kilomètres par seconde.
Le fait concret est qu’en quatre-vingts ans, laissant derrière lui toute la brillante radiation de son merveilleux système, le Soleil avance victorieux, dans l’espace sacré, d’approximativement 50 000 000 000 de km (cinquante mille millions de kilomètres).
La sphère de radiation, la bande de feu, ou le corps large et resplendissant de notre système solaire, en quatre-vingts ans, est une figure cinq fois plus longue que large et formidablement proportionnée comme le corps humain debout.
L’attraction exercée par le Soleil dirige tous les mouvements de la famille solaire, et victorieusement quand les différentes planètes sont plus proches de lui, il est clair que leur vitesse doit être plus grande pour contrecarrer énergiquement la terrible force d’action solaire.
Les planètes qui composent la famille cosmique solaire varient de taille entre elles, en croissant en général depuis la plus petite, le rapide Mercure, le messager des Dieux, qui est le plus près du centre, jusqu’au puissant Jupiter Tonnant, le Père des Dieux, à mi-chemin entre le centre et la circonférence, puis en diminuant ensuite jusqu’à la planète la plus externe connue, Pluton, qui est un peu plus grand que le rapide Mercure.
Après de nombreuses années d’observation et d’expérience, on a pu vérifier que plus les planètes sont lointaines, plus lentes sont assurément leurs vitesses autour du Christ-Soleil ; en réalité, ces vitesses diminuent depuis les cinquante kilomètres par seconde de Mercure, jusqu’aux cinq de Neptune, le seigneur de la Sagesse occulte, le roi de la mer.
L’axe du système solaire d’Ors, c’est-à-dire, le Soleil lui-même, fait sa rotation autour d’un centre magnétique interstellaire ou chakra cosmique. Cette rotation se réalise en un mois.
Le rapide Mercure, le messager céleste, réalise sa rotation autour de l’Astre-Roi en trois mois.
La danse merveilleuse de Neptune le roi de la mer, autour du Soleil, est de cent soixante-quatre ans.
La figure cosmique du système solaire d’Ors est extraordinairement complexe et belle.
Les passages planétaires convertis en multiples spirales de tensions et de diamètres variés, semblent une série resplendissante d’enveloppes divines qui obscurcissent le long filament chaud et blanc du Soleil d’Ors. Chacun d’eux irradiant avec splendeur sa chaleur et son brillant propre caractéristique, le merveilleux ensemble combiné est comme une roue mystérieuse et sublime de toile d’araignée, tissée de façon splendide par les multiples trajectoires excentriques de milliers d’astéroïdes et de comètes à la longue chevelure, resplendissant avec des souffles de feu et tintant avec une musique incroyablement subtile et harmonieuse, totalement basée sur les trois mesures du Mahavan et du Chotavan qui maintiennent l’univers constant dans sa marche.
Réellement, le système solaire d’Ors est une créature cosmique vivante qui est née voici de très nombreux millions d’années dans la neuvième sphère (le sexe).
Tous les hommes sont semblables en dessin et constitution, la même chose se passe avec tous les soleils de l’espace infini.
Ce qui distingue les hommes les uns des autres, c’est leur degré de conscience ; ce qui distingue les soleils, c’est leur degré de radiation.
Lumière et Conscience sont dans le fond un même phénomène. Lumière et Conscience obéissent aux mêmes lois, croissant ou diminuant exactement de la même façon.
Dans le Chaos, dans le Sperme universel, se trouve le dessin cosmique de l’homme et des soleils.
L’autodéveloppement du Cosmos-Homme, ou du système solaire, l’illumination et l’irradiation graduelle de l’un ou de l’autre, est le degré de conscience autogénérée de n’importe quel cosmos solaire, ou de n’importe quel Cosmos-Homme. Il dépend totalement de ce même être individuel.
Pour qu’un homme soit pleinement conscient de lui-même, toutes ses parties doivent devenir pleinement conscientes.
Pour qu’un soleil devienne pleinement rayonnant, toutes ses planètes, ses organes cosmiques, doivent être pleinement rayonnantes.
La tâche de tout univers et de tout Être, depuis le soleil le plus gigantesque jusqu’à la plus insignifiante cellule, c’est d’éveiller la conscience.
Le système solaire d’Ors deviendra plus resplendissant à mesure que chacun de ses mondes, à mesure que chaque personne, chaque cellule vivante, éveillera sa conscience.
Tous les êtres humains de la planète Terre ont la conscience endormie. Il est impossible d’expérimenter ce qu’est la Vérité tant que la conscience est totalement endormie.
Il existe quatre états de conscience.
Premièrement : le sommeil durant l’état de veille.
Deuxièmement : le sommeil durant ces moments où le corps physique dort.
Troisièmement : l’autoconscience.
Quatrièmement : la conscience objective éveillée.
Normalement, les gens vivent dans les deux premiers états de conscience. Les gens non seulement dorment quand le corps physique est au repos, mais ils continuent encore à dormir dans ce qu’on appelle l’état de veille.
Il est très rare de trouver un être humain conscient, mais les gens croient fermement qu’ils ont déjà la conscience éveillée.
Il est impossible d’arriver à la connaissance objective tant qu’on n’aura pas obtenu l’autoconscience.
Les gens vivent en rêvant, travaillent en rêvant, et cependant ils croient faussement qu’ils sont éveillés.
Durant le sommeil normal du corps physique, l’ego, enveloppé dans son corps de désirs, se promène dans la région moléculaire comme un somnambule, en rêvant, et en retournant au corps physique, en revenant à l’état de veille, les rêves continuent à l’intérieur de l’individu.
Celui qui éveille sa conscience ne dort plus, il vit éveillé dans les mondes internes tant que son corps physique dort.
Au fur et à mesure que les gens éveilleront la conscience, le système solaire d’Ors deviendra de plus en plus resplendissant.
Le système solaire d’Ors est l’Adam Kadmon, l’Homme céleste né de l’eau et du feu dans la neuvième sphère (le sexe).
Le système solaire d’Ors, l’Homme cosmique, a besoin de s’autoéveiller totalement, dans la cellule et dans l’homme, pour devenir chaque fois de plus en plus resplendissant.
Ce chapitre est tiré de Lumière venant des Ténèbres (Message de Noël 1966-1967, nommé par les élèves « Le Collier du Bouddha ») par Samael Aun Weor.