Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Les Trois Montagnes
L’extraordinaire développement, la révolution et l’ascension du Quatrième Serpent Vénuste vers l’intérieur et vers le haut, par le canal médullaire du corps mental, me permit d’éprouver tout le cruel réalisme évangélique de l’entrée magistrale du Grand Kabire Jésus à Jérusalem.
Je pus alors vérifier par moi-même et de façon directe les aspects inférieurs (l’Enfer) et supérieurs (le Ciel) du monde mental.
Cette Entraîneuse de toutes les fatalités ou Grande Prostituée apocalyptique dont le nombre est 666 involue incontestablement de façon horripilante dans les enfers mentaux.
Je ne suis certainement pas de ces traîtres iconoclastes acharnés à détruire, comme un vandale intellectuel, des idéaux chéris ; mais je dois confesser sincèrement et sans ambages tout ce que j’ai vu dans les Régions manasiques de la nature.
La raison des sans-raisons apparaît normale, naturelle et sans aucun fard dans la région inférieure de l’esprit concret planétaire.
Ce que j’ai perçu avec le sens spatial des enfers mentaux a déjà été décrit par Saint-Jean dans l’Apocalypse.
Cargaison d’or, et d’argent, et de pierres précieuses, et de perles, et de lin fin, et de pourpre, et de soie, et d’écarlate ; et tout bois odorant, et tout objet d’ivoire, et tout objet de bois très précieux, et de bronze, et de fer, et de marbre ; et cannelle, et amome, et parfums, et essences, et encens, et vin, et huile, et fleur de farine, et blé, et bestiaux, et brebis ; avec des chevaux, et des chariots, et des esclaves, et des âmes humaines. Apoc 18, 12-13.
D’horribles édifices et des lits de Procuste où fornique sans cesse la Grande Prostituée.
D’abominables maisons de tolérance, des rues dégoûtantes, des cinémas où l’on montre des films pornographiques, etc.
Il est indispensable d’aller au-delà du corps, des sentiments et du mental quand on désire l’entrée triomphale dans la Jérusalem d’En-Haut (le Ciel de Mercure et ensuite le monde de l’Esprit).
Voyons maintenant le chapitre 21 de Matthieu (1-20) :
Et lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem et qu’ils furent venus à Bethphagué, au Mont des Oliviers, alors Jésus envoya deux disciples, en leur disant : « Rendez-vous au village qui est en face de vous, et aussitôt vous trouverez une ânesse attachée et un ânon avec elle ; après les avoir déliés, amenez-les-moi. Et si quelqu’un vous dit quelque chose, vous direz que le Seigneur en a besoin, et aussitôt il les renverra ». Cela arriva pour que s’accomplit ce qui avait été annoncé par le prophète, quand il dit :
« Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, doux et monté sur un ânon (symbole du mental), et sur le petit d’une bête de somme ».
Les disciples allèrent donc et, ayant fait selon ce que leur avait prescrit Jésus, ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, posèrent sur eux leurs manteaux, et il s’assit dessus. La foule, très nombreuse, étendit ses manteaux sur le chemin (ésotérique) ; d’autres coupaient des branches aux arbres et les précédaient (sur le sentier du fil du rasoir) et ceux qui le suivaient (sur le sentier ésotérique) criaient :
« Hosanna au Fils de David ! ».
« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! ».
« Hosanna au plus haut des cieux ! ».
Et quand il entra à Jérusalem, toute la ville fut secouée ; on disait : « Qui est celui-là ? ». Les foules disaient : « C’est le prophète Jésus, celui de Nazareth en Galilée ».
Et Jésus entra dans le Temple de Dieu (le temple que chacun de nous porte en lui), et il chassa tous ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple (les marchands, les moi, qui personnifient nos défauts de type psychologique) ; et les tables des changeurs (les démons qui adultèrent tout ce qui est bon), il les culbuta, ainsi que les sièges de ceux qui vendaient les colombes (les diables, qui vendent le Troisième Logos, qui font du commerce, en profanant l’Esprit-Saint : les fornicateurs, les prostituées, les lesbiennes, les homosexuels). Et il leur dit : « Il est écrit : Ma maison sera appelée maison de prière, mais vous, vous en faites une caverne de brigands (ainsi le Mental de chacun est un repère de perversité) ».
Et des aveugles et des boiteux s’avancèrent vers lui dans le Temple, et il les guérit (des personnes incapables de voir la vérité et des sujets qui ne pouvaient pas parcourir le chemin).
En voyant les choses merveilleuses qu’il avait faites et les enfants qui criaient dans le Temple et disaient : « Hosanna au Fils de David ! », les grands prêtres et les scribes (ou intellectuels) s’indignèrent et lui dirent : « Tu entends ce qu’ils disent ? ». Jésus leur dit : « Oui ; ne l’avez-vous jamais lu : De la bouche des enfants et des nourrissons tu t’es formé une louange ? ».
Et, les quittant, il sortit hors de la ville pour Béthanie, où il passa la nuit.
Le matin, en revenant à la ville, il eut faim.
Et, voyant un figuier (symbole de la Force sexuelle) près du chemin, il y vint et n’y trouva que des feuilles. Et il lui dit : « Que jamais plus, de toi, ne naisse de fruit, désormais ! ». Et le figuier se dessécha instantanément. Mt 21, 1-20.
Ceci est écrit avec des charbons ardents dans le Livre des Splendeurs : l’arbre qui ne donne pas de fruit est coupé et jeté au Feu.
Quand Adam et Ève (l’humanité paradisiaque) mangèrent le fruit défendu, les yeux des deux s’ouvrirent et ils surent qu’ils étaient nus ; ils cousirent des feuilles de Figuier et se firent un tablier.
Le Bouddha Gautama resta assis quatre jours et quatre nuits en méditation à l’ombre d’un Figuier où il atteignit l’illumination finale.
Dans l’ancienne Égypte des Pharaons, le figuier a toujours été vénéré comme le symbole vivant de l’énergie créatrice du Troisième Logos.
Les créatures involuantes des mondes infernaux sont certainement des figuiers qui n’ont jamais donné de fruit.
On pourrait écrire une étrange épigraphe sur ce figuier toujours vert, car un des détails les plus typiques, en concordance avec certaines voyances astrales, est celui de la plante toujours verte et qui tourne vertigineusement.
Un bon ami de Jumilla me dit : « À l’extrémité de ce village il y a une grotte assez vaste et haute où pousse un Figuier qui jamais ne perd ses feuilles ni ne laisse tomber ses fruits ; et il est de notoriété générale, appuyée par plusieurs témoignages qui disent l’avoir vu, que le jour de la Saint-Jean, au lever du jour, une grande cohorte militaire de spectres, avec des chevaux de guerre richement caparaçonnés, sort de cette grotte, des guerriers qui, précédés de fantastiques étendards, se dirigent vers le Sud, disparaissent dans le lointain, comme s’ils évoquaient quelque fait historique éloigné (ceci est textuel de l’Arbre des Hespérides) ».
Jésus, le Grand Prêtre Gnostique, dit :
« La Pierre (la pierre philosophale, le sexe), que rejetèrent les bâtisseurs (les gens de nombreuses religions), celle-ci fut la pierre d’angle ».
« C’est par le Seigneur que ceci fut fait, et n’est-ce pas une chose merveilleuse devant nos yeux ? ».
« Pour cela, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera retiré, et il sera donné à des gens qui le feront fructifier (des personnes capables de pratiquer la Magie sexuelle, de dissoudre l’Ego et de se sacrifier pour leurs semblables) ».
Et celui qui tombera sur cette pierre (le sexe) sera brisé ; et celui sur qui elle tombera sera réduit en miettes.
C’est incontestablement par le moyen du Feu sexuel qu’il est possible d’incinérer tous les agrégats psychiques pervers que nous portons en nous pour entrer dans la Jérusalem céleste, le Dimanche des Rameaux (Voir mon livre intitulé Le Mystère de la Fleuraison d’Or).
Ce chapitre est tiré de Les Trois Montagnes (1972) par Samael Aun Weor.