Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Vierge du Carmel
Il y avait dans le Temple de Jérusalem, trente-trois Hommes-prêtres de la tribu de Levi.
Joseph, le père de Jésus de Nazareth, était un des trente-trois anciens du Temple de Salomon.
Après l’Annonciation, le Grand Prêtre ordonna que les trente-trois prêtres du temple déposent leurs bâtons derrière l’autel. Il fut convenu que le bâton qui aurait fleuri à l’aube, serait celui de l’époux de Marie.
Les prêtres un par un, placèrent leur bâton derrière l’autel.
Le dernier à déposer le sien fut Joseph, mais celui-ci hésitait à répondre à l’ordre du Grand Prêtre, protestant de son âge avancé.
Il dut cependant obéir à l’ordre et il déposa son bâton sacerdotal derrière l’autel.
Le lendemain au point du jour, les prêtres vinrent reprendre leurs bâtons et qu’elle ne fut pas la surprise de voir celui de Joseph tout fleuri.
Ce fut ainsi que l’on désigna Joseph comme époux de Marie.
L’on fit sortir la Vierge du Carmel du temple et on l’emmena chez un honorable citoyen de Jérusalem, pour attendre l’heure de la conception.
L’ange Gabriel choisit le jour et l’heure où les époux réalisèrent l’acte sexuel comme un sacrifice sur l’autel du mariage, pour donner un corps au Divin Rédempteur du Monde.
Marie fut Vierge avant l’accouchement, pendant l’accouchement et après l’accouchement, parce qu’elle était vierge dans l’Âme et parce que la conception fut consommée par l’œuvre, c’est-à-dire par l’ordre et la grâce du Saint-Esprit.
Pour les purs, l’acte sexuel est pur, pour les impurs, il est impur.
Si nous regardons l’acte sexuel avec des yeux d’ange, il est angélique, si nous le regardons avec les yeux pleins de malice, il est démoniaque.
Lorsque l’acte sexuel se vérifie sous les ordres d’un ange, il est saint.
Mais lorsqu’il se consomme sous les ordres du diable, il est satanique.
Marie n’eut pas de douleur à l’accouchement parce qu’elle conçut son fils par l’ordre et la grâce du Saint-Esprit, et tous les époux et épouses du monde qui peuvent imiter Marie et Joseph, concevront leurs fils sous l’ordre et la grâce du Saint-Esprit, « sans forniquer ».
C’est la merveilleuse clef qui permettra que naissent des enfants intelligents et pleins de beauté.
L’important est de savoir s’abstenir et de prier le Saint-Esprit et son ange quotidiennement pour qu’ils nous fassent participants de l’Annonciation.
Alors, l’Ange du Seigneur révélera en rêve, le jour et l’heure propice pour que les époux puissent vérifier l’acte sacré de la fécondation.
Cette conception du Saint-Esprit convertira chaque foyer en un Paradis, les désenchantements amoureux disparaîtront et il y aura la félicité.
Chaque oraison à l’ange Gabriel se fera ainsi :
« Seigneur tout-puissant ! Si tu daignes regarder la misère de ta servante, te souvenir de moi, ne pas m’oublier, et me donner un fils, je le donnerai au Seigneur pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera pas sur sa tête. » (1 Sam. 1, 11)
Ce chapitre est tiré de La Vierge du Carmel (1952) de Samael Aun Weor.