Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Rose Ignée
1 La méditation est la discipline ésotérique des Gnostiques.
2 La méditation comporte trois phases : Concentration, Méditation et Samadhi.
3 Concentration, signifie : fixer le mental sur une seule chose. Méditation, signifie : « réfléchir » sur le contenu substantiel de cette même chose. Samadhi, c’est l’extase, ou le ravissement mystique.
4 Un maître du Samadhi pénètre dans tous les plans de conscience et, avec l’oeil de Dagma, il scrute tous les secrets de la Sagesse du Feu.
5 Il est indispensable que nos disciples gnostiques apprennent à fonctionner sans véhicules matériels d’aucune espèce, afin qu’ils perçoivent avec l’oeil de Dagma toutes les merveilles de l’univers.
6 C’est ainsi que nos disciples deviendront des maîtres du Samadhi.
7 Allongé sur son lit et les mains croisées sur la poitrine, le disciple méditera profondément sur son corps physique, en se disant à lui-même : « Je ne suis pas ce corps physique ».
8 Le disciple méditera ensuite profondément sur son corps éthérique, en se disant à lui-même : « Je ne suis pas ce corps éthérique ».
9 Puis, plongé en profonde méditation intérieure, le disciple réfléchira sur son corps astral et dira : « Je ne suis pas le corps astral ».
10 Le disciple méditera maintenant sur son corps mental, et se dira à lui-même : « Je ne suis pas non plus ce mental, avec lequel je suis en train de penser ».
11 Le disciple réfléchira ensuite sur sa force de volonté et se dira à lui-même : « Je ne suis pas non plus le corps de la volonté. »
12 Maintenant, le disciple méditera sur sa conscience et se dira à lui-même : « Je ne suis pas non plus la conscience ».
13 Finalement, toujours plongé en profonde méditation, le disciple s’exclamera, avec son coeur : Je Suis l’Intime !, Je Suis l’Intime !, Je Suis l’Intime !.
14 En dehors de tous ses véhicules, le disciple sera alors devenu une Majesté de l’Infini.
15 Il verra alors qu’il n’a plus besoin de penser parce que la sagesse de l’Intime est : Oui, oui, oui !.
16 Le disciple se rendra compte, à ce moment, que l’action de l’Intime est : Oui, oui, oui !.
17 A ce moment-là, le disciple comprendra que la nature de l’Intime est félicité absolue, existence absolue et omniscience absolue.
18 En ces instants de suprême félicité, le passé et le futur fraternisent dans un éternel maintenant, et les grands Jours cosmiques et les grandes Nuits cosmiques se succèdent à l’intérieur d’un instant éternel.
19 Dans cette plénitude de la félicité, nos disciples peuvent étudier toute la Sagesse du Feu au sein des flammes ardentes de l’univers.
20 C’est ainsi que nos disciples apprennent à fonctionner sans véhicules matériels d’aucune espèce, afin d’étudier tous les secrets de la magie élémentale de la nature.
21 Il est nécessaire que l’Intime apprenne à se dévêtir pour fonctionner sans véhicules dans le grand Alaya du monde.
22 Concentration, Méditation et Samadhi sont les trois chemins obligatoires de l’Initiation.
23 D’abord, on fixe l’attention sur le corps avec lequel nous voulons pratiquer, puis on médite sur sa constitution interne et, remplis de béatitude, nous disons : « Je ne suis pas ce corps ».
24 Concentration, Méditation et Samadhi, doivent être pratiqués sur chaque corps.
25 Concentration, Méditation et Samadhi : les trois ensemble, appliqués à chacun de nos véhicules, sont appelés, en Orient, un Samyama.
26 Afin de pouvoir nous dépouiller de chacun de nos véhicules inférieurs, nous pratiquerons un Samyama sur chacun de nos véhicules.
27 Les grands Ascètes de la Méditation sont les grands Sannyasin de l’entendement cosmique, dont les flammes flamboient parmi la Rose Ignée de l’univers.
28 Pour être un Sannyasin de la pensée, il est indispensable d’avoir acquis la chasteté absolue, la ténacité, la sérénité et la patience.
29 Après quelque temps de pratique, nos disciples pourront se libérer de leurs six véhicules pour fonctionner dans le grand Alaya de l’univers sans véhicules d’aucune espèce.
30 Le disciple remarquera que ses rêves deviennent chaque jour plus clairs, et il comprendra alors que lorsque le corps physique dort, l’homme intérieur voyage, agit et travaille à l’intérieur des mondes suprasensibles.
31 Le disciple comprendra alors que ce qu’on appelle les « rêves » sont des expériences vécues dans les mondes internes.
32 Notre tête est une tour avec deux grandes salles, ces deux salles sont le cerveau et le cervelet.
33 Le cervelet est la salle du subconscient. Le cerveau est la salle de la conscience.
34 La Sagesse des mondes internes appartient au monde du subconscient ; les choses de notre monde physique appartiennent à la salle de la conscience.
35 Lorsque la conscience et le subconscient s’unissent, l’homme peut alors étudier toutes les merveilles des mondes internes et les faire passer au cerveau physique.
36 Il est indispensable que nos disciples réunissent les deux pièces de cette tour merveilleuse de notre tête.
37 La clé pour y parvenir est l’exercice de rétrospection.
38 Aussitôt réveillés de notre sommeil nocturne, nous pratiquerons un exercice rétrospectif pour nous rappeler toutes ces choses que nous avons vues et entendues, et tous ces travaux que nous avons effectués lorsque nous étions au dehors, loin de notre corps.
39 C’est ainsi que les deux salles, de la conscience et du subconscient, s’unissent pour nous donner la grande illumination.
40 Il n’y a pas de faux rêves, tout rêve est une expérience vécue dans les mondes internes.
41 Les cauchemars eux-mêmes sont des expériences réelles, car les monstres des cauchemars existent réellement dans les mondes submergés.
42 Une indigestion peut mettre en activité certains chakras du bas-ventre et nous pénétrons alors dans les propres enfers atomiques de l’homme, où vivent réellement les êtres les plus monstrueux de l’univers : voilà ce que l’on nomme cauchemars.
43 Les images des mondes suprasensibles sont totalement symboliques et il faut apprendre à les interpréter, en nous basant sur la loi des analogies philosophiques, sur la loi de l’analogie des contraires, sur la loi des correspondances et la loi de la numérologie.
44 Même les songes apparemment les plus absurdes, s’ils sont interprétés intelligemment, renferment les plus grandes révélations.
45 Au moment où ils se réveillent, nos disciples ne doivent pas bouger, car en bougeant ils agitent le corps astral et perdent leurs souvenirs.
46 La première chose que doit faire le disciple aussitôt qu’il se réveille dans son lit, c’est de pratiquer son exercice rétrospectif afin de se rappeler avec précision toutes ses expériences internes. C’est ainsi que les deux salles du conscient et du subconscient s’unissent et que vient la Sagesse interne.
47 Les Sannyasin de la pensée acquièrent la conscience permanente dans la Rose ignée de l’univers.
48 Il est nécessaire d’acquérir la plus profonde sérénité, il est urgent de développer la patience et la ténacité.
49 Il faut rester indifférent devant la louange et le blâme, devant la victoire et la défaite.
50 Il est nécessaire d’échanger le processus du raisonnement par la beauté de la compréhension.
51 Il est indispensable de faire un inventaire de tous nos défauts, et de consacrer deux mois à chaque défaut, jusqu’à ce qu’on en ait fini avec tous les défauts.
52 Celui qui essaie d’en finir avec tous les défauts en même temps ressemble au chasseur qui veut chasser dix lièvres à la fois, il n’en prend alors aucun.
53 Pour arriver à être un maître du Samadhi, il est indispensable de cultiver une riche vie intérieure.
54 Le Gnostique qui ne sait pas sourire a aussi peu de contrôle que celui qui connaît seulement l’éclat de rire d’Aristophane.
55 Il faut acquérir un complet contrôle de soi-même. Un initié peut ressentir de la joie, mais jamais il ne tombera dans la frénésie furieuse. Un initié peut ressentir de la tristesse, mais il ne sombrera jamais dans le désespoir.
56 Celui qui est désespéré à cause de la mort d’un être cher n’est pas encore prêt pour être un initié. Car la mort est le tribut de tous.
57 Durant ces pratiques de méditation, les chakras du corps astral de nos disciples entrent en activité et le disciple commence alors à percevoir les images des mondes suprasensibles.
58 Au début, le disciple ne perçoit que des images fugaces. Plus tard le disciple perçoit totalement toutes les images des mondes suprasensibles.
59 Cette première étape de la connaissance appartient à la connaissance « imaginative ».
60 Le disciple contemple alors beaucoup d’images qui sont pour lui énigmatiques, car il ne les comprend pas.
61 Mais au fur et à mesure qu’il persévère dans ses pratiques de méditation interne, il sent progressivement que ces images suprasensibles produisent en lui certains sentiments de joie ou de douleur.
62 Le disciple se sent alors inspiré en présence de ces images intérieures, et il comprend la relation qui existe entre différentes images ; il s’élève alors à la connaissance inspirée.
63 Plus tard, en voyant n’importe quelle image intérieure on connaît instantanément sa signification et le pourquoi de chaque chose ; c’est le troisième échelon de la connaissance, connu sous le nom de connaissance intuitive.
64 Imagination, Inspiration et Intuition sont les trois chemins obligatoires de l’Initiation.
66 On parvient à ces trois cimes ineffables par les moyens de la Concentration, de la Méditation et du Samadhi.
66 Celui qui a atteint les cimes ineffables de l’Intuition s’est converti en un maître du Samadhi.
67 Dans la pratique de la Sagesse orientale, il y a une progression ordonnée : 1 Asana (posture du corps), 2 Pratyara (ne penser à rien),3 Dharana (concentration sur une seule chose), 4 Dhyana (méditation profonde), 5 Samadhi (extase).
68 Il est nécessaire de mettre le corps dans la position la plus confortable (Asana) ; il est indispensable de « blanchir » le mental avant la concentration (Pratyara). Il faut savoir fixer le mental sur une seule chose (Dharana), c’est ainsi que nous parvenons à méditer profondément sur le contenu de cette même chose (Dhyana) ; au terme de ce chemin nous arrivons à l’extase (Samadhi).
69 Cette discipline ésotérique du mental doit imprégner totalement notre vie quotidienne.
70 En présence de n’importe quelle personne surgiront dans notre intérieur beaucoup d’images qui correspondent à la vie interne de la personne avec laquelle nous sommes entrés en contact ; on nomme ceci clairvoyance.
71 Plus tard, ces images produisent en nous divers sentiments d’inspiration, le disciple est alors parvenu à la connaissance inspirée.
72 Enfin, le disciple, en présence de n’importe quelle personne, connaît instantanément la vie de l’interlocuteur ; c’est la connaissance intuitive.
73 Ceux qui veulent pénétrer dans la Sagesse du Feu doivent en finir avec le processus du raisonnement et cultiver les facultés ardentes du mental.
74 De la raison, nous ne devons extraire que son fruit d’or.
75 Le fruit d’or de la raison est la compréhension.
76 La compréhension et l’imagination doivent remplacer la raison.
77 Imagination et compréhension sont les deux fondements des facultés supérieures de l’entendement.
78 Pour avoir accès à la connaissance des mondes supérieurs, il est nécessaire d’acquérir les facultés supérieures du mental.
79 Ceux qui lisent ces enseignements de la Rose Ignée et qui, néanmoins, continuent obstinément à s’enfermer à l’intérieur du processus du raisonnement, ne sont pas bons pour les études supérieures de l’Esprit. Ils ne sont pas encore mûrs.
80 La clairvoyance et l’imagination sont la même chose : la clairvoyance est imagination et l’imagination est clairvoyance ; la clairvoyance existe toujours.
81 Quand dans notre intérieur surgit une image quelconque, il faut l’examiner sereinement, afin de connaître son contenu.
82 Lorsque la rose ignée du corps astral située dans l’espace entre les sourcils s’éveille à une nouvelle activité, alors les images qui se présentent intérieurement à notre imagination viennent accompagnées de lumière et de couleur.
83 Il faut apprendre, par notre propre expérience, à faire une différenciation entre les images qui sont reçues et les images que, consciemment ou inconsciemment, nous créons et projetons.
84 Il faut faire une différence entre nos propres images et les images étrangères qui se présentent à nous.
85 L’imagination a deux pôles : l’un récepteur, et l’autre émetteur.
86 Recevoir une image est une chose, projeter une image créée par notre entendement en est une autre.
87 Le pôle contraire de l’imagination est l’imaginaire.
88 L’imagination est clairvoyance.
89 L’imaginaire est fait des images absurdes créées par un mental plein d’aberrations.
90 Les instructeurs doivent non seulement livrer aux disciples des pratiques pour l’éveil du chakra frontal, mais aussi leur enseigner à manier la clairvoyance.
91 La clairvoyance est l’imagination, dont le chakra réside dans l’espace entre les sourcils.
92 L’imagination est la translucidité : pour le sage, imaginer c’est voir.
93 L’ère de la raison a commencé avec Aristote ; elle culmina avec Emmanuel Kant et elle arrive maintenant à son terme avec la naissance de la nouvelle ère du Verseau.
94 La nouvelle ère du Verseau sera l’ère de l’humanité « intuitive ».
95 Nous devons apprendre à faire la différence entre ce qu’est créer une image avec l’entendement, et ce qu’est capter une image qui flotte dans les mondes suprasensibles.
96 Beaucoup diront : « Comment est-il possible que je puisse capter une image sans être clairvoyant ? ».
97 Nous pourrons leur répondre que l’imagination est la clairvoyance même, et que tout être humain est plus ou moins imaginatif, c’est-à-dire, plus ou moins clairvoyant.
98 Ce qui a causé le plus de dommage aux étudiants en occultisme, c’est la fausse conception que l’on a de la clairvoyance.
99 Les auteurs de cette fausse conception sont les « intellectuels », qui ont regardé avec le plus profond mépris les facultés de l’imagination.
100 Les occultistes, en voulant se défendre du mépris intellectuel, ont donné une teinte scientifique très marquée à l’imagination, et l’ont baptisée du nom de clairvoyance ou sixième sens.
101 Cette attitude des occultistes leur fit beaucoup de tort, car ils devinrent confus.
102 A présent, les occultistes (victimes des intellectuels) ont creusé un abîme terrible entre la clairvoyance et l’imagination.
103 Beaucoup s’interrogent eux-mêmes : « Mais comment puis-je percevoir des images sans être clairvoyant ? ».
104 Pauvres gens !, ils ne connaissent pas le trésor qu’ils possèdent, ils ignorent que l’imagination est la clairvoyance même, et que tout être humain est plus ou moins clairvoyant.
105 Les occultistes ont voulu convertir la belle faculté de la clairvoyance en quelque chose d’artificiel, de technique et de difficile.
106 La clairvoyance est l’imagination. La clairvoyance est la fleur la plus belle, la plus simple et la plus pure de la spiritualité.
107 Lorsque nous reconquérons l’enfance perdue, toutes les images qui se présentent alors à notre imagination, viennent accompagnées de très vives couleurs astrales.
108 L’intellectuel qui méprise l’imagination commet une très grave absurdité, car tout ce qui existe dans la nature est fils de l’imagination.
109 L’artiste qui peint un tableau est un grand clairvoyant.
110 On reste interdit devant le « Christ » de Léonard de Vinci ou devant la « Madone » de Michel-Ange.
111 L’artiste perçoit avec son imagination (clairvoyance) de sublimes images qu’il fait ensuite passer dans ses aquarelles ou ses sculptures.
112 La Flûte Enchantée de Mozart nous rappelle une Initiation égyptienne (La Flûte enchantée est plus précisément la transposition lyrique du rituel d’initiation maçonnique, lequel a l’intérêt particulier d’accorder au couple un rôle de premier plan dans l’Initiation, conformément à la Tradition ésotérique universelle. Ainsi est-il écrit dans le Zohar que « le Saint, béni soit-il, ne descend que là où l’homme et la femme sont réunis ». D’ailleurs, selon le kabbaliste A D Grad, derrière Schikaneder et Giesecke, les signataires du livret de La Flûte enchantée, se profilent les hauts dignitaires de la franc-maçonnerie autrichienne. Ceux-ci seraient donc les véritables auteurs de ce livret et ils répondaient par là à la fermeture des Loges maçonniques par l’empereur d’Autriche Léopold II. On sait en outre que Mozart fit lui-même partie de la franc-maçonnerie (Voir A D Grad, Initiation à la kabbale hébraïque, Monaco, 1982, p 58).
113 Lorsque la Déesse Mère du Monde veut livrer aux hommes quelque jouet pour les divertir, elle le dépose alors dans l’imagination des inventeurs. C’est ainsi que nous avons la radio, l’avion, les automobiles, etc.
114 Les images ténébreuses des mondes submergés, lorsqu’elles sont captées par les scientifiques, sont converties en canons, mitrailleuses, bombes, etc.
115 Ainsi donc, tout le monde est plus ou moins clairvoyant, et l’on ne doit pas déprécier l’imagination, car toutes les choses sont filles de l’imagination.
116 Il faut faire la différence entre les hommes qui n’ont pas reçu d’éducation ésotérique et ceux qui se sont déjà soumis aux grandes disciplines ésotériques.
117 L’imagination évolue, se développe et progresse au sein de la Rose ignée de l’univers.
118 Ceux qui ont fait tourner la roue magique de l’espace entre les sourcils possèdent une imagination riche et puissante, et toutes les images qu’ils perçoivent viennent accompagnées de lumière, de couleurs, de chaleur et de sons.
119 Nous ne nions pas l’existence de la clairvoyance. La clairvoyance est le sixième sens, dont le chakra est situé dans l’espace entre les sourcils et a quatre-vingt seize rayons. Ce que nous voulons, c’est agrandir le concept et faire comprendre à l’étudiant que le mot imagination est un autre des noms de la clairvoyance. Les gens ont oublié l’usage et le maniement de la divine clairvoyance, et il est nécessaire que nos étudiants sachent que l’imagination est cette même clairvoyance ou sixième sens, localisé dans l’espace entre les sourcils.
120 Beaucoup de gens croient que l’imagination est une faculté purement mentale et qui n’a rien à voir avec le chakra frontal de la clairvoyance.
121 Cette fausse conception est due au mépris qu’ont les intellectuels pour l’imagination et au déguisement scientifique par lequel les occultistes veulent légitimer la belle faculté de la clairvoyance.
122 Le chakra frontal du corps astral est en relation intime avec le chakra frontal du corps mental, avec le chakra frontal du corps éthérique et avec la glande pituitaire située dans l’espace entre les sourcils du corps physique.
123 Ainsi donc, l’imagination appartient à tous les plans de la conscience universelle, et la clairvoyance est précisément cette même imagination, susceptible de développement, d’évolution et de progrès au sein de la Rose Ignée de l’univers.
124 Il est nécessaire que les dévots du sentier aient un mental bien équilibré.
125 Lorsque nous parlons de logique, nous faisons allusion à une logique transcendantale qui n’a rien à voir avec les textes de la logique scolastique.
126 Toute image intérieure a ses correspondances scientifiques sur le plan de l’objectivité physique.
127 Lorsque les images de l’étudiant ne peuvent être expliquées au moyen du concept logique, c’est le signe que le mental de l’étudiant est complètement déséquilibré.
128 Toute image interne doit avoir une explication logique satisfaisante.
129 Il existe d’innombrables étudiants avec le mental complètement déséquilibré.
130 Les disciples gnostiques doivent cultiver la sérénité.
131 La sérénité est la clef la plus puissante pour le développement de la clairvoyance.
132 La colère détruit l’harmonie de l’ensemble et ruine totalement les pétales de la rose ignée de l’entre-sourcils.
133 La colère décompose la lumière astrale en un poison appelé imperil qui endommage les pétales de la rose ignée de l’espace entre les sourcils et obstrue les canaux du système nerveux grand sympathique. Il faut faire tourner le chakra de la clairvoyance avec la voyelle I, que l’on doit vocaliser quotidiennement, en allongeant ainsi le son de la voyelle : Iiiii.
134 Au sein de l’auguste sérénité de la pensée qui flamboie ardemment, nous devons contempler les images intérieures sans le processus déprimant de la raison.
135 En présence d’une image interne, notre mental doit couler intégralement avec le doux écoulement de la pensée.
136 Au milieu des tableaux imaginatifs, notre mental devra vibrer avec les ondes du discernement.
137 Le discernement est perception directe de la vérité, sans le processus du choix conceptuel.
138 Le processus du choix divise le mental en l’engageant dans le combat des antithèses, et alors les images intérieures se cachent comme les étoiles derrière les épais nuages des raisonnements.
139 Nous devons apprendre à penser avec le coeur et sentir avec la tête.
140 Notre mental doit devenir délicieusement sensible et subtil.
141 Pour comprendre la vie libre en son mouvement, le mental doit être délivré de toute espèce d’entraves.
142 Nous admirons l’intrépidité.
143 Les désirs, quels qu’ils soient, sont des entraves pour le mental.
144 Les préjugés et les préconceptions sont des entraves pour l’entendement.
145 Les écoles sont des « cages » où le mental est retenu prisonnier.
146 Nous devons apprendre à vivre toujours dans le présent, car la vie est un instant toujours éternel.
147 Notre mental doit être converti en un instrument flexible et délicat pour l’Intime.
148 Notre mental doit être converti en un enfant.
149 Durant les pratiques de méditation interne, nous devons être dans le plus complet en repos intérieur, car toute agitation du mental, toute attitude d’impatience trouble le mental et empêche la perception des images intérieures.
150 Dans le monde physique, toute activité est accompagnée du mouvement de nos mains, de nos jambes, etc., mais dans les mondes internes, nous avons besoin du repos le plus profond, du calme le plus absolu pour recevoir les images internes qui viennent au mental comme une grâce, comme une bénédiction.
151 Il est indispensable que nos disciples cultivent la belle qualité de la vénération.
152 Nous devons vénérer profondément toutes les choses sacrées et divines.
153 Nous devons vénérer profondément toutes les oeuvres du Créateur.
154 Nous devons vénérer profondément les Vénérables Maîtres de la Fraternité Blanche Universelle.
155 Le respect et la vénération nous ouvrent complètement les portes des mondes supérieurs.
156 Nous ne devons avoir de préférences pour personne, nous devons avoir la même attention, le même respect et la même vénération tant pour le mendiant qu’envers le grand seigneur.
157 Nous devons cultiver la même courtoisie et nous occuper avec une égale attention du riche et du pauvre, de l’aristocrate et du paysan, sans préférences pour aucun.
158 Nous devons cultiver la patience et la prévoyance.
159 Les fourmis et les abeilles sont patientes et prévoyantes.
160 Nous devons en finir avec les désirs anxieux d’accumuler et la convoitise.
161 Nous devons apprendre à être indifférents devant l’or et les richesses.
162 Nous devons apprendre à mieux apprécier la doctrine du coeur.
163 Celui qui méprise la doctrine du coeur pour suivre la doctrine de l’oeil (théories, écoles, culture livresque, etc.), ne pourra jamais parvenir aux grandes réalisations.
164 Nous devons apprendre à connaître le bon de ce qui est mauvais et le mauvais de ce qui est bon.
165 Dans toute bonne chose, il y a quelque chose de mauvais, et dans tout ce qui est mauvais, il y a quelque chose de bon.
166 Bien que cela semble incroyable, les Marie-Madeleine sont plus près de l’Initiation que nombre de jeunes pucelles.
167 Bien que cela paraisse étrange à l’étudiant, il arrive souvent que celui que tous pointent du doigt et accusent est plus proche de l’Initiation que cet hypocrite qui sourit doucement devant l’auditoire d’une loge ou d’un temple.
168 Paul de Tarse a été un bourreau et un assassin avant l’événement du chemin de Damas.
169 La transformation instantanée de cet homme a surpris les saints de Jérusalem.
170 Le malveillant s’est converti en prophète.
171 Ceci est le mystère du Baphomet.
172 Les objets sacrés des temples sont supportés par des piédestaux animalesques, et les pattes des trônes des Maîtres représentent des monstres.
173 Le Christ a su apprécier la beauté des dents, dans le cadavre d’un chien en décomposition.
174 Dans le démon Belzébuth brûlaient des flammes bleues qui purent être utilisées pour le transformer en un disciple de la Hiérarchie Blanche (voir la Révolution de Belzébuth, du même auteur).
175 Au milieu de l’encens de la prière, souvent se cache le crime.
176 Le disciple ne doit juger personne, ni critiquer qui que ce soit, afin de former une riche vie intérieure.
177 Souvent, parler est un crime et, à d’autres moments, se taire en est un également.
178 Il est aussi mal de parler quand on doit se taire, que de se taire lorsqu’on doit parler.
179 Il faut apprendre à manier le verbe et savoir calculer avec exactitude le résultat de nos paroles.
180 Une même parole peut représenter une bénédiction pour une personne et une insulte pour une autre.
181 C’est pour cela qu’avant de prononcer une parole nous devons très bien calculer son résultat.
182 Les Seigneurs du karma jugent les choses en se fondant sur les faits, sans tenir compte des bonnes intentions.
183 Notre mental doit être simple, humble et plein du respect le plus profond.
184 Nos disciples doivent éviter soigneusement toute querelle pour ne pas dilapider inutilement leurs énergies.
185 Celui qui veut accepter la doctrine des Gnostiques, qu’il l’accepte ; mais celui qui ne veut pas l’accepter, c’est qu’il n’est pas encore mûr et il est inutile, alors, d’entamer des disputes avec lui pour le convaincre.
186 « Que les disputes soient défendues, que la discorde en paroles soit abolie, que toutes les broussailles s’écartent du chemin et le laissent libre ».
187 Nous devons cultiver la gratitude, car l’ingratitude et la trahison fraternisent.
188 Il faut en finir avec l’envie, car de l’envie sortent les Judas qui vendent le Maître pour trente pièces d’argent.
189 L’envie est la fleur vénéneuse qui est la plus abondante dans les marécages ténébreux de toutes les écoles spirituelles du monde.
190 L’envie a l’habitude de se déguiser sous la toge du juge.
191 Nous devons cultiver la sincérité, car c’est dans la substance de la sincérité que germent les fleurs les plus belles de l’Esprit.
192 Toutes ces qualités nous donneront une riche vie intérieure ; c’est ainsi que nous nous préparons intérieurement pour les grandes disciplines ésotériques du mental qui flamboie parmi les flammes ardentes de l’univers.
Ce chapitre est tiré de La Rose Ignée (1953) de Samaël Aun Weor.