Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Révolution de Belzébuth
La sagesse s’élabore avec la sapience du péché,
Et le vertige de l’absolu,
Oh ! Madeleine vaincue,
Tes lèvres flétries d’avoir tant embrassé,
Savent aussi aimer…
C’est pour cela que je t’aime,
Femme déchue,
Que je me meurs pour toi,
Qu’on dise ce qu’on veut.
J’aime la danse et tes amours,
Ah ! femme, ne me laisse pas,
Moi qui me meurs pour toi,
Ah ! femme, ne me laisse pas,
Moi qui n’aime que toi.
Le fruit défendu nous rend dieux.
Les délicieuses paroles d’amour,
Et tes serments graves,
Sont comme le feu des roses,
Sont comme ces délicieux moments
Que personne ne sait…
Les anges les plus grands
Toujours furent diables
Des grandes bacchanales ;
Ils réjouirent d’amour les lèvres,
Ils chantèrent le cantique des cantiques…
Les roses rouges sont meilleures que les blanches,
Car elles ont la sapience du péché
Et le vertige de l’absolu,
Et pour avoir tant pleuré,
Un doux nazaréen leur pardonne…
La tentation est la mère du péché,
Et la douleur du péché est la sapience,
Christ aima celle qui avait tant pleuré,
Et lui dit : « femme,
Tu as tant aimé,
Que je te pardonne ! »…
Les Dieux les plus divins,
Sont ceux qui ont été les plus humains ;
Les Dieux les plus divins,
Sont ceux qui furent Diables.
Chante, Bel ! chante ta chanson,
Chante, Bel ! un chant d’amour.
Femme, tu es rose de passion,
Tu as mille noms délicieux,
Mais ton nom véritable est amour…
Je veux ceindre tes tempes de laurier
Je veux baiser tes lèvres avec amour…
Je veux te dire des choses étranges,
Je veux te dire des choses intimes,
Je veux te dire tout,
Dans la chambre parfumée d’acajou.
Je veux te dire tout dans les nuits étoilées ;
Tu es l’étoile de l’Aurore,
Tu es la lumière de l’Aube…
Tes seins distillent miel et venin,
Et la liqueur de la femme
Est liqueur de mandragore,
Est cime, immensité, est feu.
Elle est la flamme ardente et adorée
Par où l’on entre au ciel…
Ce chapitre est extrait de La Révolution de Belzébuth (1950) de Samaël Aun Weor.