Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Révolution de Belzébuth
Les hommes de l’Atlantide arrivèrent à un très haut degré de civilisation, analogue à celle des Lémures. La terre était enveloppée d’une brume épaisse et les hommes respiraient par des branchies. En Atlantide, tout comme en Lémurie, on connaissait les vaisseaux aériens et les navires mus par l’énergie atomique.
Dans les premiers temps, les relations sexuelles se réalisaient uniquement dans le but d’engendrer des corps pour les âmes réincarnantes. L’heure et le jour étaient choisis par les anges et c’est pourquoi la douleur de l’accouchement n’existait pas, et l’homme vivait dans un état paradisiaque. Mais Lucifer et les lucifers, qui sont les mages noirs de la période lunaire, tentèrent l’homme et l’égarèrent par le chemin noir.
Le serpent est la force sexuelle et non les attraits purement matériels, comme le prétendent les rosicruciens d’Amorc (Californie) dans leurs monographies du 9e degré.
La force sexuelle a deux pôles : le positif et le négatif. Le positif est le serpent de bronze qui guérissait les israélites dans le désert, et le négatif est le serpent tentateur de l’Eden.
Le travail des lucifers fut un travail de magie noire : ils éveillèrent le feu passionnel de l’humanité, dans l’unique but de faire des prosélytes pour la loge noire, car tout démon est fornicateur.
Le liquide céphalo-rachidien et le sémen sont les deux pôles de l’énergie sexuelle. L’ange a ses deux pôles tournés vers le haut, vers la tête, et les hommes et les démons ont un pôle tourné vers le haut et un pôle tourné vers le bas. Avec l’un, ils forment le cerveau et avec l’autre, ils cohabitent. La Kundalini de l’Ange monte, la Kundalini du démon descend.
Jéhovah interdit à l’homme la fornication. Lucifer le séduisit à la fornication.
« Jehovah Elohim donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse chapitre 2 versets 16 et 17).
« Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point, mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse chapitre 3 versets 4 et 5).
L’ordre donné par Jéhovah est de la magie blanche. L’ordre donné par Lucifer est de la magie noire.
À mesure que l’homme se livra aux plaisirs du coït, il perdit ses pouvoirs occultes et les paroles de Jéhovah s’accomplirent quand il dit : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse chapitre 3 verset 19).
« Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi » (Genèse chapitre 3 verset 16).
La violation de toute loi apporte de la souffrance. Dans la Lémurie, la femme n’avait pas de douleur à l’accouchement, car l’enfant était engendré à l’heure, à la minute et à la seconde où les lois cosmiques favorisaient la reproduction. La violation de cette loi amena les douleurs de l’accouchement. Il y a toutefois aujourd’hui un remède pour tous ceux qui se résolvent à suivre la voie du mariage gnostique. Le mariage gnostique ramène l’homme au paradis. Dans l’Église Gnostique, les couples reçoivent le jour, l’heure et la minute où ils doivent engendrer les enfants et ainsi il n’y a pas de douleur à l’accouchement. L’important est d’apprendre à voyager en corps astral pour visiter le temple (où ces instructions sont données). Je donnerai plus loin les clés.
Les lémures ne connaissaient pas la mort : ils savaient la date et l’heure exacte de leur désincarnation et creusaient leur tombe eux-mêmes. C’est ainsi qu’ils abandonnaient leur corps physique volontairement et le sourire aux lèvres. Leurs proches ne disparaissaient pas non plus de leur vue, car ils étaient clairvoyants. Ils continuaient donc à vivre en compagnie de leurs désincarnés, car la seule chose qui arrivait était qu’ils étaient passés à un état différent. Mais lorsque l’homme, à cause du coït, perdit ses pouvoirs, alors il connut la mort.
Ce chapitre est extrait de La Révolution de Belzébuth (1950) de Samaël Aun Weor.