Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Révolution de Belzébuth
Salve, Salve, Dieux Immortels,
Je bois à vous dans ce calice délicieux
Et je bois à la vierge des sept portails.
Je bois à l’Hélène au visage majestueux
Et c’est à elle que je dédie mes chants
Sous les portiques immortels
De son temple silencieux.
Hélène, remplis ma coupe
Du vin de l’intuition
Hélène, verse dans mon verre
Ton amphore d’amour…
Hélène, console mon cœur endolori
Je veux boire la liqueur de la sagesse
Même si cela augmente ma douleur…
je veux m’enivrer de lumière et de poésie
Et m’éveiller dans les bras de ton amour.
Belle Hélène, je t’aime,
Tu es le burin de la philosophie,
Tu es le feu de l’arcane,
Tu es l’amphore de la sagesse
Et la promise désirée des sages.
La pourpre et l’or de l’antique Ithaque
Je les dépose à tes pieds
Ô Hélène !
Je dépose à tes pieds le luxe de l’Atride
Ô jeune fille nubile,
Je dépose à tes pieds les navires grecs
Ô Déesse sereine,
Je dépose à tes pieds toutes les cités antiques,
Ô Belle Hélène.
Hélène, remplis ma coupe
Du vin de l’intuition
Verse dans mon verre
Ton amphore d’amour.
Ce chapitre est extrait de La Révolution de Belzébuth (1950) de Samaël Aun Weor.