Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Révolution de Belzébuth
L’homme mental réside dans la tête avec ses 7 portails. Le cerveau est fait pour élaborer la pensée, mais il n’est pas la pensée. Le cerveau n’est que l’instrument du corps mental.
Le corps mental est un organisme matériel, mais ce n’est pas l’organisme physique. Le corps mental a son ultra physiologie, son ultra biologie et sa pathologie interne que les hommes de science actuels méconnaissent complètement. Le corps mental est enrobé d’une enveloppe soyeuse qui le protège et le maintient en contact avec le système nerveux cérébro-spinal. Cette enveloppe est l’armure argentée du corps mental et cette armure est entièrement recouverte de « cônes tronqués » appelés « modules », qui sont les sens du corps mental.
Parmi ces centres sensoriels du corps mental, il y en a un qui lui permet de manier les courants séminaux individuels et universels. Il existe également dans notre corps mental certains sens qui nous permettent de recevoir la sagesse des diverses étoiles. La partie inférieure de notre armure forma finalement les circonvolutions du cerveau. Le corps mental a un noyau atomique qui lui sert de base : ce noyau est l’atome maître du mental. L’atome maître du mental contient toute la sagesse de la nature et celui qui, à travers la méditation interne, apprend à communiquer avec cet atome, peut recevoir des enseignements et l’instruction de la sagesse cosmique, car cet atome est sage.
L’atome maître réside dans notre système séminal, mais en pratiquant la magie sexuelle, l’atome monte à la tête et nous illumine alors dans le monde du mental.
L’armure argentée brille comme de l’or quand nous pratiquons la magie sexuelle, parce que des millions d’atomes transformateurs de très haut voltage la recouvrent et la transforment totalement. C’est alors que vient l’éveil de la conscience et l’aristocratie de l’intelligence. C’est alors qu’on peut parler de culture mentale et de transformation éthique.
Comment monsieur Cherenzi peut-il parler de sublimation humaine, de surpassement authentique et de résultats immédiats, sans posséder une solide culture mentale ?
Monsieur Cherenzi connaîtrait-il les relations intimes qui existent entre la sexualité et le mental ?
Avant de poursuivre avec son imposture « d’Avatar », monsieur Cherenzi devrait étudier la psychanalyse de Sigmund Freud pour apprendre à connaître au moins les premières notions sur la sexualité en relation avec le mental.
Monsieur Cherenzi croit-il qu’en jouant au football, en montant à cheval et en sélectionnant les sensations, il va parvenir à ce qu’il appelle pompeusement les « conceptions dernier cri », « la Culture mentale », « l’Aristocratie de l’intelligence » et la renaissance spirituelle ?
Monsieur Cherenzi croit-il qu’avec son sympathique système de contrôles mentaux, ses disciples vont obtenir l’intuition ?
Les 10 petites règles de la 4e leçon de son Cours Ésotérique sont bonnes pour être vendues à monsieur Israel Rojas pour qu’il en fasse un bon commerce. Parler de pragmatisme positif sans que le disciple soit passé par une régénération sexuelle, est le comble de la sottise.
Comment un individu dégénéré par le morbide de la passion charnelle peut-il parler de vie méthodique et pleine d’attention ?
Comment un individu dont le corps mental n’a pas encore été transfiguré par les atomes transformateurs peut-il parler d’associations d’idées et d’aspirations ?
Comment celui qui n’a pas encore mis l’atome maître sur son trône peut-il parler d’expansion mentale ?
Comment le fornicateur peut-il parler du mental créateur ?
Monsieur Cherenzi ne sait-il pas que les pensées qui ne sont pas pénétrées de l’énergie déterminante de la nature (l’énergie sexuelle) se désintègrent ?
Monsieur Cherenzi ignore-t-il que l’énergie déterminante est la force sexuelle ?
Comment un individu dont la glande pinéale est atrophiée par la fornication peut-il parler de courage, de volonté et de triomphe ?
Monsieur Cherenzi ignore-t-il les relations intimes qui existent entre la glande pinéale et les glandes sexuelles ? Ou est-ce que monsieur Cherenzi ignore que la glande pinéale est le centre émetteur de la pensée ?
Comment un individu dont la glande pinéale est affaiblie par le vice du coït peut-il parler de concentration mentale ?
Comment monsieur Cherenzi ose-t-il dire à ses disciples de supprimer les efforts inutiles, sans leur donner une orientation définie ?
Comment un individu qui ne s’est pas retrouvé lui-même et qui, à cause de la magie noire, s’est éloigné de l’Intime peut-il parler de satisfaction personnelle et de se suffire à soi-même ?
Comment une âme faible peut-elle se suffire à elle-même ?
Monsieur Cherenzi ne se rend-il pas compte que les âmes éloignées de l’Intime sont faibles ?
Monsieur Cherenzi n’est rien de plus qu’un arriviste, un « paranoïaque », un « parvenu », un « mégalomane » qui se consacre lui-même avatar, un faux prophète.
Le mental se divise entre mental concret et mental abstrait.
La critique de la raison pratique est une chose et la critique de la raison pure en est une autre. Les concepts contenus dans la critique de la raison pratique sont fondés sur les perceptions sensorielles externes et les concepts contenus dans la critique de la raison pure s’alimentent des idées à priori et des intuitions.
Cherenzi ignore totalement la philosophie d’Emmanuel Kant, le grand philosophe de Konigsberg. Cherenzi, avec son petit système de contrôle et de sélection de sensations, ne cherche qu’à asservir ses disciples de la critique de la raison pratique, du mental inférieur et du mental concret. Tout cela est de la magie noire pure et simple ; avec cela, on arrive seulement à convertir le disciple en un esclave des sensations externes et en mage noir. Que sait Cherenzi de la raison pure ?
Que sait Cherenzi du Brahma-Vidya et sur les Intimes ? Cherenzi connaîtrait-il les intimes relations physico-somatiques du Brahma-Vidya ? Cherenzi serait-il un Sannyasin de la pensée ? Cherenzi serait-il un Damiorfla du mental ? Cherenzi serait-il un étudiant de l’Azug, livre de sagesse orientale ?
Non, cher lecteur, Cherenzi n’est qu’un arriviste, un paranoïaque, un mégalomane qui s’auto-consacre avatar, un faux prophète.
Le Brahma-Vidya est le mental de l’Intime.
Le mental de l’Intime est le fruit ou l’extrait de toutes les expériences acquises avec le corps mental.
Le Brahma-Vidya est le corps auréolé de la victoire, mentionné dans le livre « Dieux atomiques ».
Le mental, en tant que mental est une chose ; le mental en tant qu’instrument, en est une autre. Des unions momentanées du Brahma-Vidya avec le corps mental résultent les grandes illuminations cosmiques : l’âme unie alors avec l’Intime, se plonge à l’intérieur de la grande âme du monde, la « surâme » d’Emerson, et perçoit toutes les merveilles macrocosmiques ; mais pour réaliser ces merveilles, il faut avoir l’œil de « Dangma » ouvert ; cet œil est l’intuition.
Celui qui est effectivement intuitif a un corps mental spécialement constitué : le noyau d’un tel mental est un cercle de couleur violacée resplendissante. Le livre Azug appelle « Damiorfla » un mental ainsi organisé. Un « Damiorfla » ne plie pas devant les puissances du mal et n’est pas non plus esclave de « Maya » (l’illusion).
Celui qui veut étudier l’Azug, livre de la sagesse orientale, doit d’abord se soumettre à de grandes et terribles épreuves initiatiques. Je reçus ce livre des mains de l’authentique Maître de Sagesse Kout-Houmi (K.H.)
Le sympathique petit système cherenziste, qui consiste à vivre en sélectionnant des sensations et en aiguillonnant le mental avec toujours plus de contrôles, n’arrive qu’à asservir le disciple au mental animal et au non moins fatidique intellect. Tout cela est pure magie noire ; avec ce genre d’enseignement ténébreux, on obtient seulement une séparation totale entre la monade et la personnalité, et c’est précisément ce que cherche monsieur Cherenzi, parce que la « monade » ne l’intéresse pas. Il ne rend un culte qu’au gardien du seuil, à la bête interne.
Cherenzi, Paul Jagot, Marde et Arkinson, n’ont été que de grands charlatans, des piétistes et des paranoïaques enjôleurs qui n’ont connu que les activités inférieures de l’entendement. Lequel d’entre eux a connu l’ultraphysiologie et l’ultrabiologie du corps mental ? La plupart de ces psychologues praticiens au langage ampoulé, avec leurs fameuses introjections psychologiques, ne connaissent rien en dehors des réactions sensorielles et des atavismes subconscients. Mais lequel d’entre eux connaît la structure du corps mental d’un Brahmine ? Lequel d’entre eux connaît l’usage et le maniement du trident ? Tous ces fameux psychologues modernistes ne sont que des analphabètes dans leur domaine.
La raison est une chose et l’intuition en est une autre. La raison s’alimente uniquement des perceptions sensorielles externes. Au moyen des sens elle perçoit ou reçoit les impressions et elle élabore les sensations. Par conséquent elle est négative et limitée.
Le raisonneur croit arriver à la vérité à travers la bataille des antithèses qui divisent le mental et le rendent incapable de comprendre la vérité.
Seul l’intuitif sait écouter la voix du silence et les vérités éternelles de la vie se reflètent avec une rayonnante beauté dans la sérénité de son mental.
Le raisonneur convertit son mental en un champ de bataille rempli de préjugés, de peur, d’appétits, de fanatismes, de théories, et ses conclusions doivent toujours lui être favorables. Un lac trouble ne peut jamais refléter le soleil de la vérité.
Le mental de l’intuitif s’écoule serein et silencieux, loin, très loin de la noire bataille des antithèses et de la tempête des exclusivismes.
Le mental du raisonneur est comme un bateau qui ne sait que changer de quai, et depuis ces quais qui s’appellent écoles, théories, religions, partis politiques, etc., il agit et réagit selon les préceptes déjà établis. Un tel mental est esclave des énergies stagnantes de la vie, par conséquent il a des complications et de la douleur.
Les fils de l’intuition, tels des aigles rebelles, s’élèvent altiers vers le soleil des grandes vérités ineffables, libres de la peur, de tous désirs d’accumulation, libres des sectes, religions, écoles, préjugés sociaux, fanatismes de drapeaux, appétits, théories, intellectualismes, haines, égoïsmes, etc.
Le mental de l’intuitif s’écoule délicieusement, serein et silencieux, comme une source cristalline d’une beauté resplendissante, sur le trône auguste de la pensée. Le corps mental de l’intuitif est un véhicule merveilleux de l’Intime. Le mental de l’intuitif agit sous la seule direction de l’Intime et c’est de lui que résultent l’action droite, la pensée juste et l’émotion correcte.
L’homme qui n’agit dans le monde que sous la direction de l’Intime, est heureux parce qu’il est loin de toutes sortes de complications et de conflits.
Pour arriver aux cimes ineffables de l’intuition, il est nécessaire de vivre en accord intégral avec les sages enseignements que le Divin Rabbi de Galilée a apporté à la terre. Ce sont les enseignements du Christ qui nous conduisent aux cimes ineffables de l’intuition. Ce qui est intéressant c’est de nous comporter dans le monde physique exactement en accord avec les sages enseignements du Maître. Ce qui est intéressant est de faire chair et sang en nous les enseignements du Christ.
Le Christ n’est pas venu fonder des religions : Le Christ est venu nous unir avec l’intime (notre Père éternel).
Tous les enseignements du Christ ont le rythme musical du plan des vagues de vie, qui est le monde bouddhique ou intuitionnel.
Le mantra Aum masi padme Hum, vocalisé 10 minutes par jour, développe l’intuition. Ce mantra se prononce ainsi : Ooooooommmmm mmmmaaaaaaa sssssiiiiiii paddddmmeeeee huuummm… C’est le Mantra de l’Intuition.
La pratique des enseignements chrétiens éveille le chakra du cœur en nous et met en activité le corps bouddhique ou intuitionnel, qui nous conduit à la sagesse et à la félicité éternelle. La magie sexuelle fait partie des enseignements que le Christ enseigna en secret à ses 70 disciples, et à mesure que nous pratiquons les enseignements chrétiens, le corps éthérique se réorganise totalement, augmentant le volume des deux éthers supérieurs : un certain centre qui se forme dans la tête descend au cœur et organise ce centre pour l’intuition.
Quand nous ne gaspillons pas notre force chrétienne, une maille protectrice se forme autour du corps éthérique et, de cette manière, ce corps reste protégé des courants externes. Le corps physique devient aussi plus raffiné et plus fort et le visage lui-même se transforme et s’embellit.
Les enseignements du Logos Solaire opèrent sur tous nos corps internes et les convertissent en instruments raffinés de l’Intime. L’important est de vivre ces enseignements dans la vie pratique. Les membres de l’Amorc confondent lamentablement le mental cosmique avec la conscience cosmique. Les ondes du mental sont une chose et les ondes de la conscience en sont une autre.
Le mental se nourrit de la conscience.
La conscience cosmique réunit les ondes affines du mental.
Le trident symbolise le jeu à triple force des atomes transformateurs du mental.
Le corps mental n’est pas le « moi ». Le corps mental n’est qu’un instrument du « moi » et la prétention qu’a monsieur Cherenzi d’asservir ses disciples à cet instrument matériel est le comble de la sottise.
Le mental de l’intuitif est un calice ineffable rempli de sagesse.
Le mental de l’intuitif est le calice du Saint-Graal, rempli du sang du martyr du Golgotha.
Le mental de l’intuitif est la coupe sacrée du Plérôme, la coupe sacrée du Samadhi, la liqueur des Dieux, le Soma que boivent les seigneurs du mental, la liqueur de l’amour, la liqueur bouddhique, le vin de lumière qui a été transmuté dans le creuset igné de la belle Hélène. C’est la coupe des dieux immortels !
Ce chapitre est extrait de La Révolution de Belzébuth (1950) de Samaël Aun Weor.