Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Enseignements Cosmiques d’un Lama
Quelques-uns des prédécesseurs de Darwin crurent que le regroupement des espèces en arbres généalogiques était le résultat de l’évolution d’une espèce à une autre. Cette croyance, bien évidemment, est au fond une hypothèse absurde car nous n’avons jamais assisté à la naissance d’une nouvelle espèce.
Lamarck pensait que l’évolution avait lieu par l’adaptation de plantes et d’animaux au milieu ambiant, les caractéristiques acquises se transmettant à la génération suivante.
Darwin alla même encore plus loin dans ses exposés, avec cette idée farfelue que des types nouveaux émergeaient de variations occasionnelles dues au hasard, ou par le fait d’erreurs d’hérédité et qu’ensuite ils étaient supprimés pour la survie du plus apte.
Jetant un coup d’oeil rétrospectif sur le long sentier de l’évolution, M. Darwin conclut en déclarant que dans le passé confus doit avoir existé quelque forme première de vie, simple et rudimentaire, d’où proviennent toutes les autres existences. Elle s’avère finalement très intéressante cette question que cet auteur se fit à lui-même.
« D’où proviennent ces espèces originelles ? » Dans l’une de ses dernières lettres dont on peut supposer quelle fut même l’ultime qu’il dicta et signa avant sa mort, il déclarait instamment que les connaissances de ce temps-là étaient si pauvres que n’importe quelle tentative sérieuse pour expliquer l’origine de la vie serait un échec.
M. Darwin mourut sans avoir découvert l’origine de la vie après avoir écrit une théorie absurde, sans base ni fondement.
Pasteur fut beaucoup plus compréhensif : souvenons-nous bien de ce coup qu’il asséna à l’idée absurde que la vie pouvait surgir de matière inorganique. Le grand savant dit : « Il y a une qualité spécifique des substances chimiques des choses animées qui les situe fondamentalement à part des substances inorganiques ».
Pasteur désavoua tous les fanatiques de la génération spontanée de manière si catégorique qu’en vérité, bien que cela semble incroyable, seuls quelques complices de cette théorie bien farfelue s’aventurèrent à spéculer sur l’origine de la vie.
Inutile de dire que des restants, les uns optèrent pour l’idée de la nécessité de quelqu’étincelle miraculeuse pour donner vie au premier être vivant ; les autres, incontestablement les plus sages, recoururent à la sagesse orientale selon laquelle la vie est éternelle, les formes changeantes seules étant périssables.
Les germes de la vie voyagent éternellement de soleil en soleil, de monde en monde, à travers le temps et la distance. Des remous électriques, tourbillons de force, s’échappent des mondes en portant en leur sein des germes de vie. Des tourbillons électriques viennent aux mondes portant en leur ventre les germes de la vie.
La difficulté offerte par la théorie de la Panspermie d’Arrhenius était que même les spores des bactéries ayant survécu à l’ébullition dans les éprouvettes de Fouchet auraient probablement été tuées par les rayons ultra-violets solaires peu après avoir traversé rapidement la couche atmosphérique protectrice terrestre. Les rayons au plus grand effet mortel pour les spores sont sans doute ceux d’une longueur d’onde inférieure à 3000 angströms. Selon des calculs postérieurs réalisés par Carl Sagan dans la fameuse Université de Berkeley en Californie, ces spores n’auraient pu survivre, pas même pendant le trajet de la Terre à Mars ou vice versa.
Sagan affirmait néanmoins que les rayons ultra-violets sont beaucoup plus faibles à des distances depuis le Soleil vers des planètes comme Uranus ou Neptune, et que en ce qui les concerne, la théorie de la Panspermie n’est pas totalement écartée, même si on ne peut selon lui l’appliquer à l’origine de la vie sur la Terre.
Nous les gnostiques allons beaucoup plus loin ; nous ne parlons pas de spores mais affirmons que les germes élémentaux de la vie sont emportés et apportés par des tourbillons électriques.
Il est évident que si les germes élémentaux de vie universelle n’étaient pas dûment protégés au cours de leurs voyages interplanétaires, ils seraient annihilés par les rayons solaires ultra-violets.
Après tout ce cycle évolutif viennent des âges involutifs et les espèces retournent à leur état germinal primitif. L’évolution et l’involution de chaque espèce en particulier exigent des conditions vitales précises. Toutes les espèces vivantes qui ont évolué et involué sur la planète Terre ont répété des cycles identiques dans d’autres mondes.
La théorie de la Panspermie d’Arrhenius a été améliorée par les gnostiques et il est évident que ses fondements sont exacts.
Ce chapitre est tiré des Enseignements Cosmiques d’un Lama (1970) de Samael Aun Weor.