Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Au-delà de la Mort
Q. Je voudrais vous demander une faveur : il se trouve que mon ami s’est séparé de moi à cause d’une autre femme. Je souffre l’indicible et je ne sais pas quoi faire.
Comme vous connaissez les sciences occultes, il me semble que vous pourriez régler mon problème. Je sais que vous disposez d’une force mentale merveilleuse et que, grâce à cela, vous pouvez dominer le mental d’autrui, suggestionner l’être aimé et le mettre à mes pieds au moyen de la magie. Quel prix demanderiez-vous pour votre travail ? Je peux le payer quel qu’il soit.
R. Je crois que vous vous êtes trompée, madame ; je ne suis pas un magicien noir. Utiliser les forces du mental pour subjuguer les autres, pour les rendre esclaves, pour les forcer, est une violence et tout acte violent est de la magie noire.
Chacun a sa vie à vivre et personne n’a le droit d’intervenir dans les affaires d’autrui ; il est absurde de vouloir dominer les autres.
Quand les gens apprendront-ils à respecter le libre arbitre des autres ? Croyez-vous peut-être que l’on peut obliger impunément quelqu’un à aimer une autre personne par la force ? Il faut que vous sachiez que ce type d’actions de magie noire se paie par des châtiments très sévères. Les Anges du Destin ne sont pas disposés à pardonner cette sorte de délits ; si vous continuez sur ce chemin, vous recevrez votre châtiment.
Il y a beaucoup de gens dans le monde qui se consacrent à l’envoûtement, à la sorcellerie, à la magie noire. Des milliers de sorciers vivent de ce sale négoce et il est clair que ces personnes ne progressent pas parce que la magie noire amène la misère, la faim, le dénuement et la douleur suprême.
Q. Pour les personnes qui se consacrent à la sorcellerie, le châtiment atteint-il aussi leurs enfants ?
R. Il est clair que l’environnement des magiciens noirs est habituellement désastreux ; les enfants de ces ténébreux sont aussi ténébreux. Il est évident que les âmes perdues cherchent les magiciens noirs comme progéniteurs ou pères terrestres ; on ne doit donc pas s’étonner de ce que les fils des pervers soient également pervers et tombent dans la disgrâce.
Il est lamentable que les gens ne comprennent pas la nécessité de respecter le libre arbitre des autres ; il existe toujours la tendance néfaste à dominer les autres par la force, à vouloir imposer nos idées au prochain, à tenter d’obliger les autres à faire ce dont nous avons envie. Tout cela se paie très cher, par les larmes, la misère et la suprême douleur.
Q. Pourquoi les magiciens noirs considèrent-ils qu’ils font du bien à l’humanité étant donné que, bien qu’ils touchent de l’argent, ils aident les gens à résoudre leurs problèmes ?
R. Je veux vous dire qu’il existe une certaine logique de l’absurde. Pour les ténébreux, le blanc est noir et vice-versa ; souvenez-vous que le chemin qui conduit à l’Abîme est pavé de bonnes intentions.
Des lettres pleuvent constamment de partout pour me demander ce type de services. L’humanité fait réellement peine à voir. Si on confie aux gens un message divin, au lieu de se préoccuper de l’étude d’un tel message, la seule chose qui leur passe par la tête, c’est de m’écrire pour – disent-ils – que je règle le cas de leurs maris, ou encore pour que je domine le mental de la femme désirée, ou bien que je m’introduise dans la pensée d’autrui pour qu’untel paie tant à untel, etc. En vérité, tout cela me cause une profonde douleur. On ne m’écrit pas pour me demander une orientation ésotérique, pour éclaircir les enseignements, mais plutôt pour que je domine les autres pour eux ; tel est l’état dans lequel se trouve l’humanité. Dans ces conditions, j’aime autant qu’on ne m’écrive pas, parce que je me préoccupe seulement de donner les enseignements, de montrer le chemin de la libération, d’indiquer à l’homme la route qui conduit à la véritable félicité de l’Esprit. Cela, malheureusement, les multitudes ne veulent pas l’entendre. Il existe des personnes qui cotent très haut le pouvoir de la suggestion mentale. Ils touchent tant de pesos ou tant de dollars pour chaque suggestion ; tant d’argent pour imposer un esprit (comme disent les occultistes) à l’être adoré ou aimé pour qu’il les aime, pour qu’il laisse la personne dans les bras de laquelle il dort, pour qu’il revienne en pleurant à la maison, etc.
Il est clair que tous ces sales négoces sont abyssaux et ténébreux et ceux qui les exercent de bonne ou de mauvaise foi entreront inévitablement à l’Abîme où l’on entend seulement les pleurs et les grincements de dents.
Q. Je tire les cartes et je peux jurer que je dis aux gens la vérité, que je les aide dans leurs problèmes, même si je les fais payer, parce que c’est là ma façon de vivre. Croyez-vous que je fais bien ?
R. Vous avez une horrible façon de vivre ; vous êtes en fait une pythonisse, une sorcière. Croyez-vous peut-être qu’avec le diable à l’intérieur, dans le royaume même du cœur, on puisse dire la vérité ? Vous savez bien, et vous conviendrez avec moi que vous ne l’ignorez pas, que vous portez dans le fond de votre propre cœur le Moi pécheur des mortels, Satan lui-même. Une personne qui n’est pas arrivée à la sainteté pourrait-elle par hasard être illuminée ? Le fait même de toucher de l’argent pour prédire l’avenir ou pratiquer la divination est déjà un délit. Vous pensez que cela est bon, mais ne soyez pas trop étonnée de ce que je vous dis ; dans l’Abîme vivent de nombreux anachorètes, pénitents, sorciers, envoûteurs, devins, qui se sentent des martyrs et qui croient eux aussi, qu’ils vont très bien.
Q. Alors pouvez-vous me dire si mes enfants à qui j’ai enseigné mes croyances vont mal ?
R. Comme il s’agit de croyances sur la divination de faits, de sorts, etc., je dois vous dire qu’ils vont mal. Je le répète, il n’est pas possible de connaître le destin des autres si nous ne connaissons pas notre propre destin et il n’est pas possible de connaître notre destin si nous ne sommes pas arrivés à l’éveil de la conscience et cet éveil s’avère impossible si le Moi pécheur (nos défauts) n’est pas mort auparavant.
Q. Même si j’ai étudié dans des écoles ésotériques pendant plusieurs années et me suis abstenue de sexe, tout en étant mariée, vous croyez qu’il n’y a pas de salut pour moi ?
R. Ce que je crois, c’est que vous allez très mal ; vous êtes mariée et vous avez rejeté le consolateur dont nous parle Jésus le Christ : je me réfère à l’Esprit-Saint. Il est clair que l’Esprit-Saint est dans le sexe. En sachant le manier, on arrive à l’illumination, mais vous le détestez et vous n’accomplissez même pas vos devoirs sexuels avec votre mari. Vous croyez toujours que vous allez bien ? Vous aurez reçu de l’information occultiste ou pseudo-occultiste, mais vous n’aurez rien réalisé. Le Moi pécheur est très vivant en vous, reconnaissez-le, repentez-vous ; étudiez nos livres et pratiquez.
Q. Je fais des travaux de toutes sortes ; j’arrange des mariages pour d’autres personnes ; je fais venir des gens par la force, etc., et je suis très bien économiquement puisque je gagne beaucoup d’argent. Que pourriez-vous me dire là-dessus ?
R. La misère dans votre cas arrivera un petit peu plus tard. Entre-temps, contentez-vous des souffrances morales que vous avez et qui ne sont certes pas très agréables. Rappelez-vous que vous avez un fils atteint d’épilepsie ; les malades de ce type sont réellement possédés du démon. Ne le comprenez-vous pas ? Ne voulez-vous pas le comprendre ? Le sort qui vous attend sera l’Abîme et la seconde mort.
Ce chapitre est tiré de Au-delà de la Mort (1970) par Samael Aun Weor.