Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Au-delà de la Mort
Q. Que peut-on répondre au profane qui, quand on lui parle du retour, dit qu’il ne peut pas y croire puisque personne n’y est allé et n’en est revenu pour raconter ce qu’il a vu ?
R. Les jours vont et viennent ; les soleils retournent à leur point de départ après des milliers d’années ; les années reviennent encore et encore ; les quatre saisons, printemps, été, automne et hiver reviennent toujours, de sorte qu’il n’est pas nécessaire de croire au retour puisque celui-ci est si évident que tout le monde le voit tous les jours ; de même aussi les âmes retournent, reviennent à ce monde ; c’est une loi qui existe dans tout le créé.
Q. Comment pouvons-nous démontrer l’existence du retour ?
R. En éveillant la conscience, nous pouvons tous constater la Loi de l’Éternel Retour. Nous avons des systèmes, des méthodes pour éveiller la conscience. La personne qui est éveillée peut se souvenir de toutes ses vies passées. Pour celui qui se souvient de ses vies passées, la Loi de l’Éternel Retour est un fait.
Q. Pourquoi certaines personnes bien préparées qui travaillent beaucoup et luttent pour acquérir une position n’obtiennent-elles pas cette position alors que d’autres, en échange, arrivent au succès désiré avec moins de préparation et sans effort ?
R. Tout dépend de la Loi du Karma. Ce mot « Karma » signifie « action et conséquence ». Si dans des vies passées nous avons fait beaucoup de bien, alors nous triomphons avec bonheur dans la vie présente ; mais si nous avons fait du mal dans les vies passées, alors nous échouons dans notre vie actuelle.
Q. Pourquoi existe-t-il des familles qui, malgré tous leurs efforts, n’arrivent pas à avoir d’amis d’aucune sorte, alors que pour d’autres, il est si facile de se les gagner à quelque endroit qu’ils aillent ?
R. Dans des vies antérieures nous avons eu beaucoup d’amis et d’ennemis ; lorsque nous retournons ou revenons à ce monde, nous rencontrons de nouveau ces amitiés et adversaires et alors tout se répète de la même façon que cela s’était passé ; mais il y a aussi des gens difficiles qui n’aiment pas avoir d’amis, des misanthropes dirions-nous, des gens qui se cachent, qui s’éloignent, qui se séparent de la société, solitaires par nature et par instinct. Quand de telles personnes retournent à ce monde, elles se retrouvent d’habitude seules ; personne ne sympathise avec elles. Il y a par contre d’autres personnes qui dans des vies passées ont su accomplir leurs devoirs envers la société comme envers le monde et ont même été jusqu’à travailler en faveur de leurs semblables ; il est donc logique qu’au retour en ce monde elles se voient entourées de ces âmes qui dans le passé ou dans des vies passées ont formé leur entourage et il est naturel qu’elles jouissent de beaucoup de sympathie.
Q. À quoi est dû le fait que certaines maîtresses de maison ne rencontrent jamais personne qui les aide fidèlement bien qu’elles traitent bien leurs domestiques, alors qu’à d’autres par contre tous sont fidèles ?
R. Ces maîtresses de maison qui ne peuvent pas compter sur une domesticité fidèle et sincère ont été des despotes dans leurs vies antérieures, cruelles avec leurs domestiques, et maintenant elles ne rencontrent vraiment personne qui les serve, puisqu’elles n’ont jamais su servir dans le passé, et cela en est la conséquence.
Q. Pourquoi y a-t-il des personnes qui depuis qu’elles sont nées, travaillent sans relâche comme si elles étaient sous le coup d’une condamnation qui ne se terminerait qu’à leur mort, tandis que d’autres vivent bien sans tant travailler ?
R. Cela est dû à la Loi du Karma ; les personnes qui travaillent excessivement et ne progressent pas, ont fait beaucoup travailler les autres dans leurs vies passées, exploitant leurs sujets sans aucune miséricorde et en souffrent aujourd’hui la conséquence en travaillant de façon inutile, puisqu’ils ne progressent pas.
Q. Mon fils s’est marié et tout est allé extrêmement mal pour lui ; les entreprises où il travaillait ont fait faillite ; il a demandé un prêt à la banque pour établir un commerce et est allé à la ruine de façon retentissante ; il échouait dans tout ce qu’il entreprenait ; il a dû divorcer à la suite de nombreuses brouilles qu’il avait avec son épouse. Après un certain temps il eut de nouvelles noces et cet homme à qui il ne restait plus qu’à demander l’aumône se trouve aujourd’hui très bien et son succès augmente chaque jour. À quoi cela est-il dû ?
R. Il existe trois liens matrimoniaux : le premier karmique, le deuxième dharmique et le troisième cosmique ; les premiers sont des liens de douleur, de faim, de misère, de dénuement, de malheur ; les seconds sont des liens de succès, de joie, d’amour, de progrès économique, etc. ; et les troisièmes sont uniquement pour les âmes choisies, pures et saintes et apportent, comme il est naturel, une félicité inépuisable. Quant au cas sur lequel porte votre question, je dois vous dire qu’il appartient au premier ordre de ces trois états matrimoniaux (karmique) ; il n’y a pas de doute que votre fils et sa première épouse ont souffert l’indicible pour payer les mauvaises actions de leurs vies antérieures ; il est clair que dans des vies anciennes, ils furent aussi mari et femme, mais firent beaucoup de mal ; ils ne surent pas vivre et le résultat fut la douleur. Le nouveau mariage de votre fils fut bénéfique du point de vue économique ; nous pouvons le cataloguer comme un mariage de bonne fortune, dharmique, dirions-nous, résultat de bonnes œuvres de vies antérieures. La seconde épouse a aussi vécu avec lui dans des vies passées et comme il a observé avec elle une meilleure conduite, le résultat est que maintenant son sort a tourné, sa vie s’est améliorée, c’est tout.
Q. Mon fils est malade depuis 5 ans, nous avons dépensé beaucoup en docteurs et on n’arrive pas à trouver la cause exacte de sa maladie. Les uns nous disent qu’il s’agirait peut-être d’un choc nerveux, étant donné qu’il a été un enfant plutôt intelligent dans ses études ; d’autres supposent qu’il a été victime de travaux d’envoûtements. Qu’en pensez-vous ?
R. De toute évidence ressort avec une entière clarté méridienne un châtiment, un Karma mental pour mauvais usage du mental dans des vies antérieures. Si vous voulez que votre fils guérisse, luttez pour guérir d’autres malades mentaux dans le but de modifier la cause originelle ; rappelez-vous que ce n’est qu’en modifiant la cause qu’on modifie l’effet ; malheureusement les malades ont une tendance marquée à s’enfermer dans leur propre cercle ; il est rare dans la vie de voir le cas d’un malade qui se préoccupe de guérir d’autres malades ; si quelqu’un le fait, il est clair qu’il se guérit de ses propres douleurs ; je vous conseille donc, puisque dans ce cas précis votre fils ne pourrait pas se dédier à guérir les autres, que vous le fassiez vous-mêmes en son nom ; n’oubliez pas les œuvres de charité ; préoccupez-vous du salut de tous les malades mentaux que vous rencontrez sur votre chemin ; faites-le bien à la tonne. N’oubliez pas non plus qu’il existe dans le monde invisible des Maîtres très sages qui peuvent vous aider dans ce cas concret de votre fils, je veux me référer maintenant de façon spécifique au glorieux ange Adonaï, l’ange de la Lumière et de l’allégresse. Ce Maître est très sage et si vous vous concentrez intensément en lui demandant au nom du Christ de guérir votre fils, je suis pleinement certain qu’il ne pourrait d’aucune manière se refuser à faire cette œuvre de charité. Mais n’oubliez pas qu’on demande à Dieu en frappant du maillet, comme on dit ; suppliez et faites-le bien à la tonne : voilà le chemin.
Q. J’ai eu l’occasion d’être présente à un mariage qui eut lieu à Santa Marta en Colombie ; ils avaient un très grand établissement de commerce et d’un moment à l’autre celui-ci fut incendié ; puis le mari tomba malade et mourut tuberculeux ; 20 années après, je fus à même de constater que son épouse était aussi sur le point de mourir de la tuberculose : À quoi cela serait-il dû ?
R. Il est bon que vous sachiez que la tuberculose est due au manque de religion dans les vies antérieures et le matérialisme à la vie sans dévotion et sans amour pour Dieu. Si le mari est mort de tuberculose, en voilà donc la cause et s’il a perdu tous ses biens, il est clair qu’il avait consommé les propriétés d’autres personnes dans la vie antérieure. Il a brûlé et on l’a brûlé, il a nui et on lui a nui ; cela se nomme karma, châtiment. L’épouse ne fut pas affectée du tout par la tuberculose de son mari, parce que son manque de religiosité dans les vies antérieures n’avait pas été aussi marqué ; elle avait un léger quelque chose de spirituel.
Q. J’ai un très bon fils qui travaillait et me remettait tout ce qu’il gagnait ; mais il est tombé amoureux d’une femme plus âgée, une amie à moi qui avait trois fils d’un homme marié ; il se mit à vivre en conjoint avec elle, sans toutefois l’épouser officiellement, et bien qu’il continuât à travailler, son argent ne rapportait plus comme avant, à tel point qu’il revint me voir pour exiger de moi une somme d’argent, me disant qu’il allait entreprendre une affaire, chose qu’il ne fit jamais, et lorsque l’argent que je lui avais remis se fut épuisé, la dame en question le laissa. Aujourd’hui il vit seul ; il travaille, mais il est complètement ruiné. À quoi cela est-il dû ?
R. Ce qui saute aux yeux ici, c’est l’adultère avec toutes ses conséquences douloureuses : perte d’argent, mauvaise situation, souffrances morales intenses, etc. ; voilà le résultat de l’erreur.
Q. Je voudrais que vous me disiez s’il pourrait améliorer sa situation.
R. Si sur un plateau de la balance cosmique nous mettons les bonnes actions et sur l’autre plateau les mauvaises et que ces dernières pèsent plus, il est clair que la balance penchera en notre défaveur en produisant pour nous des amertumes. Mais si nous mettons des bonnes actions dans le plateau du bien, nous pouvons faire pencher la balance en notre faveur ; alors notre sort s’améliorera de façon notable. Si ce fils que vous avez se consacre à faire le bien, son sort s’améliorera.
Q. J’ai un fils de vingt ans qui depuis deux ans ne veut plus vivre dans la maison familiale, mais vit plutôt chez mes amies. Il n’a pas voulu étudier ni travailler. Il vient pour un mois à la maison, se sent heureux pour quelques jours, puis commence à être dégoûté de tous. Alors il s’en va de nouveau de la maison. Je voudrais que vous me disiez à quoi cela est dû.
R. Ce fils n’a fait que vous créer des problèmes. Il est clair que le résultat du désordre sera la douleur. Il ne fait pas de doute qu’il ne sait pas et ne veut pas apprendre à vivre ; cependant il faut le traiter le mieux possible avec une patience et un amour infinis. Il ne fait pas de doute que son avenir comportera de graves difficultés, dont les conséquences seront amères. Alors il commencera à comprendre la nécessité de mettre de l’ordre dans sa vie.
Ce chapitre est tiré de Au-delà de la Mort (1970) par Samael Aun Weor.