Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Tarot et Kabbale
« De même, en effet, que Jonas fut dans le ventre du monstre marin durant trois jours et trois nuits, de même le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre durant trois jours et trois nuits » (Mat 12 : 40). Des événements extraordinaires se produisent par Tiphereth ; n’importe quel initié peut recevoir l’initiation de Malkuth, celle de Jesod, celle de Hod, celle de Netzah, et finalement la cinquième pour se convertir en Maître, celle qui correspond à l’initiation de Tiphereth. Mais, quelqu’un peut recevoir la cinquième initiation, celle de l’âme humaine, et se convertir ainsi en Maître, sans pour autant atteindre l’initiation de Tiphereth.
A proprement parler, l’initiation de Tiphereth vient après la cinquième initiation du feu. Celui qui reçoit la cinquième initiation n’a pas toujours le bonheur d’atteindre l’initiation de Tiphereth, qui est une initiation très secrète. C’est celui qui prend la voie directe qui la reçoit.
Dans le second triangle de l’Arbre de vie, le Christ cosmique a Tiphereth comme centre de gravité, c’est là qu’il vient se manifester.
Il y a des choses qui méritent d’être réfléchies, analysées, comprises. Pour que le second Logos, Vishnu ou le Christ cosmique puisse sauver un homme, il doit se convertir en le Jésus-Christ intime particulier.
Le Christ est en soi une force cosmique ; cependant, lorsque celle-ci s’humanise d’une certaine manière, elle peut sauver un homme.
La Loi du Logos solaire, du Christ cosmique, est le sacrifice pour l’humanité. Il se sacrifie depuis l’aube de la vie en se crucifiant dans tous les mondes, sur toute nouvelle planète qui surgit à l’existence, afin que tous les êtres aient la vie et l’aient en abondance.
C’est seulement après que nous soyons passés par les cinq initiations des mystères majeurs et comme une grâce très spéciale, après un sacrifice préalable pour l’humanité, que le Christ peut se réincarner en nous. Pour comprendre comment cette force cosmique s’humanise en nous, il faut apprendre à manier les Trimurtis.
Il y a des frères pour lesquels cela demande beaucoup de travail de comprendre cette question des Trimurtis ; ils sont par exemple habitués à penser au Premier Logos, au second Logos et au Troisième Logos, c’est-à-dire Père, Fils et Esprit-Saint. Mais une deuxième Trimurti vient ensuite, dans laquelle nous parlons d’Osiris, d’Isis et d’Horus ; alors là, ils sont confondus. C’est parce qu’en réalité, la conversion d’une Trimurti en une autre Trimurti ne peut se faire à coups de rationalisme pur, il y a un facteur dans cette conversion de Trimurtis qui est complètement spirituel, car c’est seulement intuitivement qu’il peut être appris, capturé, saisi.
Kether-Père, Chokmah-Fils et Binah-Esprit-Saint sont trois personnes distinctes et un seul Dieu véritable, comme l’enseigne la théologie. Ces trois personnes, même si elles sont tri-unes, ne forment en réalité qu’une seule personne, individuelle, qui est le Père.
A l’intérieur du Père se trouve le Fils et se trouve l’Esprit-Saint. De la même manière qu’à l’intérieur d’un homme véritable se trouvent le corps, l’âme et l’Esprit-Saint, ainsi se trouvent également à l’intérieur de l’Ancien des siècles le Fils et l’Esprit-Saint, qui ne forment qu’un, intégral et unitotal. Dans l’Egypte antique, on donnait à cet Unique, à cet unitotal, le nom d’Osiris (Voir le chapitre 7).
Osiris peut se dédoubler et il se dédouble en Isis. Eve surgit toujours de la côte d’Adam, en bas comme en haut ; il n’y a donc rien d’étrange à ce que d’Osiris, l’Adam solaire, soit issue l’Eve solaire, l’Uranie-Vénus, l’épouse de Lui. De l’Un sort toujours le Deux : c’est ainsi que le Père qui est en secret a son épouse, qui est la Divine Mère Kundalini. Osiris a toujours Isis comme épouse.
De la parfaite union des deux, Osiris-Isis, naît l’enfant Horus (Aurus). Elle et Lui s’aiment, et comme résultat de leur amour, elle conçoit par l’oeuvre et par la grâce de l’Esprit-Saint ; c’est-à-dire que par l’oeuvre et par la grâce de son époux le Troisième Logos, le Christ ou Deuxième Logos descend dans son ventre virginal et immaculé.
Mais même si elle est l’épouse du Troisième Logos, tenez compte du fait qu’à l’intérieur de ce dernier se trouve le Deuxième Logos, et aussi le Premier Logos, parce qu’au bout du compte, le Logos est tri-un et indivisible, unitotal et intégral. Pour comprendre ceci, il faut beaucoup de subtilité, beaucoup de raffinement, d’esprit de synthèse et d’intuition.
La conversion des Trimurtis, celle d’une Trimurti en l’autre, donne beaucoup de travail à celui qui l’étudie, mais si vous aiguisez un peu votre intuition, vous pourrez comprendre. Grâce à l’accouplement saint, divin, Isis conçoit par la conception sacrée ; elle est vierge avant l’accouchement, pendant l’accouchement et après l’accouchement. Isis est notre Divine Mère Kundalini particulière, Ram-Io.
C’est ainsi que voit le jour l’enfant qu’on appelle Horus en Egypte, et qui dans les temps hébreux était appelé Jeshua, notre adorable Sauveur. Le Jésus des Evangiles est profondément significatif, car Jésus vient du mot Jeshua, qui en hébreu signifie Sauveur.
Jésus, Jeshua et Horus sont une seule et même chose, c’est l’enfant qui est toujours dans les bras de sa mère Isis ou Marie. C’est le même Christ qui est descendu du second Logos, le Christ cosmique humanisé, converti en fils d’un homme divin et d’une femme divine. Il s’est converti en un Enfant-Roi sauveur, mais Il est un Enfant-Roi particulier, étant donné qu’II est l’Etre même de chacun. Il est l’Enfant d’or de l’Alchimie, celui qui porte la couronne.
Il est Jésus-Christ parce que le Christ est le Deuxième Logos, et Jésus parce qu’il s’est converti en Sauveur. Pour se convertir en Sauveur, il a du descendre de sa propre sphère, pénétrer dans un ventre virginal et très pur, naître par l’oeuvre et par la grâce de l’Esprit-Saint, et il s’est fait le fils de la Mère divine, donc par le fait même le fils de ses Parents.
Il n’y a pas de doute que nous devons distinguer ce qu’est le Christ en tant que grand Kabire, cet homme qui prêcha la doctrine du Christ intime de chacun d’entre nous, de ce qu’est le Jésus-Christ particulier de chacun.
Le Christ cosmique est impersonnel, universel, et il est au-delà de l’individualité de la personnalité et du Moi, c’est une force cosmique qui s’exprime à travers tout homme qui est dûment préparé. Il s’exprima un jour à travers un Jésus de Nazareth, un Hermès Trismégiste, un Bouddha Gautama Sakyamuni, un Quetzalcoatl, etc., et il peut s’exprimer à travers tout Avatar. Pour s’exprimer, il doit descendre des sphères supérieures et pénétrer dans le ventre d’une vierge, qu’elle s’appelle Isis, Marie, Tonantzin, Insoberte, Maya, ou Cibèle, etc., et qui est également la Mère cosmique particulière, vu que chacun possède la sienne.
Quand on lit les Epîtres de l’apôtre Paul, on peut constater par soi-même avec surprise qu’il y parle rarement du grand Kabire Jésus et du Christ historique. I1 y fait plutôt constamment allusion à un Christ intime.
Mais pour que le Christ intime, le Jeshua humanisé, naisse en nous, il faut avoir travaillé dans la Forge des Cyclopes et formé les corps existentiels de l’Etre.
Pour que naisse le Sauveur, il faut que l’événement de Bethléem se répète ; cet événement est très profond et symbolique à la fois. Ce village de Bethléem ou Bélen dont nous parlent les Evangiles est très allégorique ; on dit en effet que ce petit village n’existait pas à l’époque de Jésus de Nazareth. En analysant le mot Bélen, nous avons Bel-en, et nous trouvons que Bel, dans la terminologie chaldéenne, signifie tour de feu. Quand parvient-on à la tour de feu ?. Lorsque les corps existentiels supérieurs de l’Etre sont créés, lorsque le feu sacré a atteint la partie supérieure du cerveau, c’est alors qu’advient l’événement de Bethléem.
Cependant, même dans le cas où l’initié possède les corps solaires, il peut se produire que celui-ci n’incarne pas l’Enfant. Je veux dire par là quelque chose de très subtil qui passe inaperçu pour un kabbaliste quelconque : Tiphereth est uni en nous avec le corps causal.
Nous pourrions éclaircir cette question en analysant l’Epître de Paul aux Corinthiens (1 Cor, 15 : 47-49). Paul y dit qu’il existe l’homme terrestre et l’homme céleste ; il ne fait pas de doute que l’homme terrestre est constitué du corps physique, de l’éthérique, de l’astral, du mental et du corps de la volonté consciente. Pour que le Fils de l’homme vienne, il est nécessaire de former l’homme terrestre, parce que l’homme commun et courant n’est pas encore un homme.
C’est quand on s’est payé le luxe de créer les corps existentiels de l’Etre que l’on peut être appelé homme, même s’il ne s’agit que de l’homme terrestre. Le deuxième homme dont nous parle Paul, c’est l’homme céleste. Paul dit : « Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste ».
Le Fils de l’homme vient quand il doit accomplir une mission spécifique sur la terre, quand l’initié a pris le chemin direct pour la libération finale.
Après la cinquième initiation du feu, je fus appelé par ma Divine Mère Kundalini ; elle portait l’Enfant dans ses bras. Je fis une demande de type ésotérique, et elle me répondit : « Demande-le à l’Enfant » ; je demandai à l’Enfant ce que j’avais à demander.
Plus tard, je pus recevoir l’initiation de Tiphereth, c’est-à-dire la cinquième initiation du feu ; cet enfant que j’avais vu dans les bras de sa Mère, de ma Mère divine étant donné que chacun a la sienne propre, cet Enfant pénétra alors dans mon organisme par la porte merveilleuse de la glande pinéale, que Descartes a désignée comme étant le siège de l’âme. Mon corps devint ainsi l’étable où naît l’Enfant, celle où il vient au monde.
Je peux vous dire que dans un premier temps, la présence de l’Enfant à l’intérieur de soi passe plutôt inaperçue ; Il naît parmi les animaux de l’étable, qui ne sont rien d’autre que les animaux du désir, des passions, des vices et des défauts qui maintiennent la conscience embouteillée ; en d’autres mots, les éléments qui composent le Moi pluralisé. Le Moi se trouve constitué d’animaux élémentaires, qui se nourrissent des substances inférieures des bas-fonds animaux de l’homme, où ils vivent et se multiplient. Chaque animal élémentaire représente un défaut précis, et ils constituent ensemble ce qu’on appelle l’Ego ; ce sont les animaux de l’étable où naît l’Enfant-Dieu pour sauver l’homme.
Cet Enfant doit souffrir beaucoup, il ne naît pas dans un grand palais, il naît dans une étable, extrêmement faible, tout petit, au milieu d’océans gigantesques de Moi qui entourent l’étable.
L’Enfant-Dieu grandit peu à peu avec le temps, il se développe. Comment grandit-il ?, de quelle manière ?. En éliminant les Moi, en les désintégrant, en les réduisant en cendres, en poussière cosmique ; c’est ainsi que grandit notre Jeshua intime particulier. Le labeur que cet Enfant doit accomplir est très dur, il est le Christ et il naît dans l’étable pour nous sauver, de sorte qu’il doit tuer tous ces animaux de l’étable en Lui-même, il doit combattre les princes du mal en Lui-même, combattre les fils de l’infidélité en Lui-même, et les tentations par lesquelles on passe en tant qu’être humain, en tant que personne qui a un corps de chair et d’os, ce sont les tentations par lesquelles Il doit passer, ce sont Ses tentations, et notre corps de chair et d’os en vient lui-même à se convertir en Son corps de chair et d’os. C’est là le mérite de ses sacrifices, de ses efforts.
C’est ainsi que le Fils de l’homme vient au monde et se convertit en un homme de chair et d’os ; il se fait homme parmi les hommes et il est exposé à la souffrance des hommes, il doit passer par les mêmes tortures que tout homme. Notre processus psychologique se convertit en un processus qu’il doit ordonner et transformer, nos préoccupations sont Ses préoccupations. Ce n’est pas pour rien qu’on l’a appelé le Saint-Ferme, car il ne peut être vaincu et à la fin, il triomphe et se couvre de gloire ; il est digne de toute louange, de tout pouvoir et de toute majesté.
Les rois de l’intelligence, les trois rois mages, les génies véritables reconnaîtront toujours le Seigneur, ils le vénéreront et viendront l’adorer.
A mesure qu’il grandit, les souffrances deviennent pour Lui de plus en plus grandes. Lui qui est si parfait, Il doit vaincre les puissances des ténèbres en Lui-même ; Lui qui est si pur, Il doit vaincre l’impureté en Lui-même ; Lui qui a dépassé toute possibilité de tentation, il doit vaincre les tentations en Lui-même.
L’Enfant se trouvera toujours dans de graves dangers : Hérode, le monde, les ténébreux, voudront toujours le décapiter. Le baptême dans le Jourdain de l’existence sera toujours indispensable, les eaux de la vie nettoient, transforment et baptisent. La transfiguration illustre avec une intelligence suprême la Loi d’un Moïse qui enseigne aux gens et qui déploie dans son travail tout le zèle merveilleux d’un Elie.
Le Christ intime viendra toujours vers nous en marchant sur les vagues déchaînées de l’océan de la vie. Le Christ intime établira toujours l’ordre dans notre mental, et Il rendra à nos yeux la lumière perdue ; Il multipliera toujours le pain de l’eucharistie pour alimenter et fortifier nos âmes.
Le Christ intime, incarné dans l’initié, prêchera sur les chaussées de cette grande Jérusalem du monde, livrant à l’humanité le message de la nouvelle ère.
Mais les scribes, les hommes intellectuels de l’époque, ceux qui forment le noyau culturel, ceux-ci lui diront : « Cet homme est fou ! ». En fait, les intellectuels veulent tout régler à coups de raisonnement, car n’importe quel être humain peut élaborer à l’intérieur de son encéphale cérébral, par les processus logiques les plus sévères, une théorie matérialiste aussi bien qu’une théorie spiritualiste, et dans l’une comme dans l’autre, dans la thèse comme dans l’antithèse, la logique de fond est réellement admirable.
Les enseignements du Christ sont également rejetés par les prêtres, les gens de toutes les religions, de toutes les organisations de type pseudo-ésotérique et pseudo-occultiste, par ces personnes qui se considèrent très sérieuses et qui disent toujours : « Ce que dit cet homme est une folie, c’est un méchant ». C’est ainsi que le Fils de l’homme est rejeté dans ce monde.
Tout initié doit vivre le drame cosmique de la crucifixion en lui-même. Les trois traîtres le crucifient, le livrent. Judas, le démon du désir, le vend pour trente pièces d’argent, il le livre pour avoir des femmes, des plaisirs, des jeux ; Pilate, le démon du mental, s’en lave toujours les mains, il trouve une justification pour toutes les erreurs ; Caïphe, le démon de la mauvaise volonté, veut toujours faire sa propre volonté, il hait la volonté du Père. L’initié doit vivre le drame cosmique de façon complète, intégrale et totale.
Nous voyons qu’il est calomnié et pendu, et qu’il devra mourir, c’est-à-dire que l’homme terrestre doit mourir ; il se soumet à la volonté du Père et va vers la mort, son oeuvre posthume.
Dans la conscience de l’initié, il se produira toujours des événements cosmiques formidables, et au milieu de la foudre, du tonnerre et des grands tremblements de terre de l’âme, le Seigneur remettra toujours son esprit au Père en disant : « Père, en tes mains je remets mon esprit ». Ensuite vient sa mort.
Par sa mort, il désintègre tous ses agrégats psychiques, et après avoir descendu son corps au sépulcre, il ressuscite le troisième jour. Ces trois jours sont également allégoriques ; au bout de ces trois jours, le Fils de l’homme traverse trois grandes purifications, et tous les éléments inhumains qu’il portait en son intérieur meurent, jusqu’au dernier. C’est pourquoi l’on dit que le Fils de l’homme est mort en Lui-même, qu’il a tué la mort, parce que la mort ne peut se tuer que par la mort. Le Fils de l’homme doit ensuite ressusciter avec le corps physique, et Il devient alors un Maître ressuscité, Il possède l’élixir de longue vie, Il est un véritable roi de la nature selon l’Ordre de Melchisédech. Nous pouvons alors nous exclamer comme l’apôtre Saint-Paul : « La mort a été engloutie dans la victoire. Où est-elle, ô mort, ta victoire ?, où est-il, ô mort, ton aiguillon ? » (1 Cor 15 : 54-55).
Ainsi, ce qui compte, c’est qu’il parvienne à sa Rédemption ; lorsqu’Il ressuscite, l’âme ressuscite en Lui. Tous nos principes animiques et spirituels ressuscitent en Lui et deviennent Un en Lui.
Il est nécessaire de comprendre qu’il est notre Sauveur intérieur authentique, notre Jésus-Christ intime particulier.
Il ressuscite ainsi dans le Père, et le Père ressuscite en Lui. Quand Philippe, ce Maître expert dans les états de Jinas, dit à Jésus : « Montre-nous le Père », le grand Kabire répondit : « Celui qui a vu le Fils a vu le Père ».
Les trois grandes purifications se trouvent symbolisées par les trois clous de la croix. Sur la croix, on retrouve le mot Inri (Ignis Natura Renovatur Integra).
Le feu renouvelle la nature sans cesse. Les trois clous représentent les trois purifications par le feu et par le fer. Après les trois purifications au moyen du feu et du fer, on obtient la résurrection d’entre les morts. Les trois jours sont trois périodes de travaux durant lesquelles le Fils de l’homme doit réaliser le Grand-OEuvre.
Tenez compte du fait que c’est par la croix qu’il a désintégré les éléments indésirables. On voit la fidélité au Père d’après la croix ; il y a beaucoup de gens qui disent : « Je suis fidèle au Père, à la Mère, au Fils de l’homme », mais quand vient l’heure de le prouver, à l’heure H, ils échouent avec la croix. Où se trouve la croix ?. C’est le croisement du Lingam-Yoni ; c’est là qu’ils forniquent, qu’ils commettent leurs adultères et leurs méchancetés. Il faut donc désintégrer les éléments indésirables pour rechercher la mort de l’homme terrestre.
Il est nécessaire de savoir que le grand Kabire Jésus, qui vint au monde il y a 1999 ans et qui prêcha cette doctrine, savait très bien que chacun porte son Jésus-Christ intime particulier ; c’est pourquoi il disait que ce qu’il voulait, c’est que chacun suive son propre Christ intime, que c’est Lui qui compte parce qu’il est notre Sauveur, Lui qui vient nous réconcilier avec notre propre Père qui est en secret, avec l’Ancien des siècles ; Il est le grand Réconciliateur.
Une fois qu’il a obtenu le triomphe, Il se glorifie et Il est digne de toute louange et de toute gloire, étant donné qu’il a vaincu le mal en Lui-même. Il ne l’a pas vaincu de l’extérieur, mais bien en Lui-même ; Il s’est immolé comme un agneau, et c’est pourquoi on l’appelle l’Agneau immolé. Il s’est immolé pour nous sauver par son sang, c’est-à-dire par le feu, car en Alchimie, le sang représente le feu sacré de la Kundalini.
Il est bon de comprendre tout ceci ; je suis en train de vous expliquer ce que j’ai vécu en moi-même, ce que je suis en train d’expérimenter en moi-même. Je ne commettrais pas le crime de vous dire que je suis le Christ, ce serait un blasphème, un manque de respect envers le Sauveur, mais je vous dis qu’il est en train de me sauver, comme Il en a sauvé tant d’autres. Je peux être un sauvé de plus parmi les sauvés, et comme je suis en train de tenter d’y parvenir, je l’ai donc expérimenté ; ce que je vous dis maintenant, c’est une certitude, car je l’ai vécu.
Ce chapitre est tiré de Tarot et Kabbale (1978, posth.) par Samael Aun Weor.