Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Tarot et Kabbale

L’Arcane 5 du Tarot est le Pentagramme flamboyant, l’étoile flammigère. Le Pentagramme représente le Microcosme-Homme. Du point de vue ésotérique, nous voyons qu’il y a une lutte entre le cerveau et le sexe ; si le sexe vainc le cerveau, l’étoile à cinq pointes (l’homme) tombe à l’abîme avec les pieds vers le haut et la tête en bas, l’être humain se convertit en une entité des ténèbres. C’est l’étoile inversée, le bouc de Mendès. Le bouc représente la magie noire. Une forme humaine avec la tête en bas et les pieds vers le haut représente, naturellement, un démon.

Le pouvoir magique se trouve tout entier dans l’étoile à cinq pointes. Toute la science de la Gnose se trouve résumée dans l’étoile flammigère. Beaucoup de Bodhisattvas (âmes humaines de Maîtres) sont tombés comme l’étoile à cinq pointes inversée, avec la pointe supérieure vers le bas et les deux pointes inférieures vers le haut.

Il faut prendre pleinement conscience de ce qu’est un Bodhisattva. La triade supérieure de tout esprit immortel, de tout homme, est composée d’Atman, Bouddhi et Manas : 1 Atman, l’Etre, l’étincelle divine immortelle, il possède deux âmes qui, en ésotérisme, s’appellent Bouddhi et Manas ; 2 Bouddhi, principe de base, âme spirituelle féminine, conscience superlative de l’Etre ; 3 Manas, âme humaine, masculine.

Le Maître est en lui-même Atman (l’Etre), Bouddhi et Manas. Quand un Maître vient au monde, il a besoin de prendre un corps ; Atman envoie Manas, son âme humaine, et elle apparaît pour vivre dans le monde physique ; c’est ce qui s’appelle le Bodhisattva, et il réalise ce qu’il a à réaliser. De plus, la Bouddhi peut entrer en lui et elle fait ce qu’elle a à faire.

Nous avons par exemple le cas du Maître Jéhovah, qui envoya son Bodhisattva au Chili. Actuellement, c’est un jeune qui fait des bêtises ; le Maître attend seulement que son Bodhisattva mûrisse pour entrer en lui. Jéhovah est le régent de l’antique Lune, c’est un grand Maître qui a été intentionnellement confondu avec Yahvé, le chef de la Loge noire, celui qui tenta Jésus en lui offrant tous les trésors de ce monde. Jésus lui répondit : « Satan, Satan, tu ne tenteras pas ton Dieu ». On peut représenter Yahvé par l’étoile à cinq pointes avec les pieds vers le haut.

Un Bodhisattva qui se laisse tomber se convertit en un magicien noir ; s’il ne se relève pas, il retourne dans une incarnation plus dure, plus amère, il souffre épouvantablement. Si au bout de diverses incarnations chaque fois plus difficiles, il ne se relève pas, il est alors envoyé aux mondes des enfers, accusé de trois délits : 1 avoir assassiné le Bouddha, 2 avoir déshonoré les dieux, 3 divers délits de moindre importance.

Madame Blavatsky explique bien ce qu’est un Bodhisattva, mais ses suiveurs ne l’ont pas compris.

A l’époque actuelle, la plupart des Bodhisattvas sont tombés et ils errent de vie en vie. Nous devons être humbles pour atteindre la sagesse, puis être encore plus humbles par la suite. Les Bodhisattvas tombent par le sexe et s’élèvent par le sexe.

Le sexe est la pierre philosophale. Il serait impossible de décapiter la Méduse (le Satan que nous portons à l’intérieur) sans le trésor précieux de la pierre philosophale. Souvenez-vous que la Méduse est la donzelle du mal (le Moi psychologique) dont la tête est couverte de vipères sifflantes. On dit en science occulte que l’union du mercure sophique et du soufre sophique donne pour résultat la sainte pierre philosophale. L’Ens-Seminis est le mercure, le soufre est le feu sacré de l’amour.

Apollon et Diane, homme et femme, doivent travailler dans le Grand-OEuvre et décapiter la Méduse, vaincre le serpent tentateur, tuer le lion de Némée, sortir du Tartare le chien Cerbère. Ils doivent travailler dans le Grand-OEuvre et réaliser les douze travaux d’Hercule.

Hercule (le Christ cosmique), fils de Jupiter (IO-Pither) et d’Alcymène, a réalisé les douze travaux : 1 il a capturé et tué le lion de Némée (la force des instincts et passions incontrôlées qui dévastent et dévorent tout), 2 il a détruit l’hydre de Lerne (les défauts psychologiques dans le subconscient), 3 il a capturé la biche de Cérynie et le sanglier d’Erymanthe (les basses passions animales), 4 il a nettoyé les écuries d’Augias (les tréfonds subconscients submergés), 5 il a tué à coups de flèches les oiseaux du lac Stymphale (les agrégats psychiques sorciers des tréfonds inconscients), 6 il a capturé le taureau de Crète (les impulsions sexuelles, passionnelles, irréfléchies, les éléments infrahumains), 7 il a capturé les juments de Diomède (les éléments passionnels infrahumains profondément submergés dans nos propres abîmes inconscients), 8 il a éliminé le voleur Caco (le méchant voleur qui pille le centre sexuel pour satisfaire ses passions animales), 9 il a conquis la ceinture d’Hyppolite (aspect psychique féminin de notre propre nature intérieure), 10 il a conquis le troupeau de Géryon (en relation avec le détachement), 11 il a volé les pommes du jardin des Hespérides, 12 il a sorti de son domaine plutonien le chien tricéphale (le chien guide, l’instinct sexuel).

Hercule, l’instructeur du monde, doit réaliser la même chose chaque fois qu’il vient, un travail de pacification complète. Le Christ cosmique pratique ce qu’il prêche, dès son enfance les serpents ténébreux du mal viennent l’attaquer, Hérode le persécute, etc.

Le Christ cosmique n’exige que ce qu’il pratique lui-même, il est le Maître de tous les Maîtres, il réalise ses travaux de purification et de dissolution du Moi, de l’Ego.

On parle dans la mythologie des efforts des Souffleurs ; ceux-ci tentent de pousser la pierre au sommet, mais la pierre retombe. Il s’agit de l’effort des étudiants qui répandent l’Ens-Seminis.

L’Arcane 5 est la Loi ; cet arcane représente le karma de l’initié. Nous devons savoir que le karma, en dernière analyse, sert à vivre en chair et en os tout le drame de la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Il est nécessaire que les gens comprennent ce qu’est le mot sanscrit karma.

Mes amis, il existe une loi qui s’appelle le karma, et il n’est pas superflu d’affirmer que ce mot en lui-même signifie loi d’action et de conséquence. Il n’existe évidemment pas de cause sans effet, ni d’effet sans cause.

La Loi de la balance, la loi terrible du karma gouverne toute la création. Toute cause se convertit en effet, et tout effet se transforme en cause.

Vous devez comprendre ce qu’est la Loi de la compensation. Tout ce que l’on fait, on doit le payer, car il n’existe pas de cause sans effet, ni d’effet sans cause.

On nous a donné liberté, libre arbitre, et nous pouvons faire ce que nous voulons, mais il est clair que nous devons répondre de tous nos actes devant Dieu. Tout acte de notre vie, bon ou mauvais, a ses conséquences. La Loi d’action et de conséquence gouverne le cours de nos diverses existences, et chaque vie est le résultat de la vie antérieure.

Il est indispensable de comprendre intégralement les bases et le Modus Operandi de la Loi du karma pour orienter le navire de notre vie de manière positive et édifiante au fil des différentes escales de la vie.

Le karma est une loi de compensation, et non de vengeance. Il y en a qui confondent cette loi cosmique avec le déterminisme, voire même avec le fatalisme, en croyant que tout ce qui arrive à l’homme dans la vie est inexorablement déterminé à l’avance. Il est vrai que les actes de l’homme sont déterminés par l’hérédité, l’éducation et le milieu. Mais il est également vrai que l’homme a un libre arbitre et qu’il peut modifier ses actes : éduquer son caractère, créer des habitudes supérieures, combattre des faiblesses, renforcer des vertus, etc.

Le karma est une médecine qui nous est appliquée pour notre propre bien, par malheur, au lieu de s’incliner avec révérence devant l’éternel Dieu vivant, les gens protestent, blasphèment, se justifient eux-mêmes, s’excusent platement et se lavent les mains, comme Pilate. Avec de telles protestations, on ne modifie pas le karma, il devient au contraire plus dur et plus sévère.

Quand on arrive dans ce monde, on porte son propre destin ; certains naissent dans un lit de plumes, d’autres dans le malheur. Si nous avons tué dans notre existence précédente, dans celle-ci on nous tuera ; si nous avons blessé, maintenant on nous blesse ; si nous avons volé, maintenant on nous vole, et « on nous jugera avec la même mesure qui nous a servi à juger les autres ».

Nous réclamons la fidélité de notre conjoint, alors que nous-mêmes avons été adultères dans cette vie ou dans les précédentes. Nous demandons de l’amour, alors que nous avons été cruels et sans pitié. Nous sollicitons de la compréhension alors que jamais nous n’avons su comprendre qui que ce soit, alors que nous n’avons jamais appris à voir le point de vue d’autrui.

Nous aspirons à des joies immenses, alors que nous avons toujours été l’origine de nombreux malheurs. Nous aurions voulu naître dans un très beau foyer, entourés de commodités, alors que dans des existences passées, nous n’avons pas su donner à nos enfants un foyer et de l’harmonie.

Nous protestons contre ceux qui nous insultent alors que nous avons toujours insulté tous ceux qui nous entourent. Nous voulons que nos enfants nous obéissent alors que nous n’avons jamais su obéir à nos parents. La calomnie nous dérange terriblement, alors que nous avons toujours calomnié et rempli le monde de douleur. Les potins nous ennuient, nous voulons que personne ne médise de nous, cependant nous avons toujours évolué dans les cancans et la médisance en parlant mal du prochain, en empoisonnant la vie des autres. En d’autres mots, nous réclamons toujours ce que nous n’avons pas donné. Dans toutes nos vies antérieures, nous avons été sauvés, et nous méritons le pire ; mais nous, nous supposons que le meilleur nous est dû.

Heureusement, mes chers amis, la justice et la miséricorde sont les deux colonnes principales de la Fraternité blanche universelle.

La justice sans miséricorde n’est que tyrannie ; la miséricorde sans justice n’est que tolérance, complaisance dans le délit. Le karma est négociable, voilà qui peut surprendre au plus haut point les suiveurs de différentes écoles orthodoxes.

Certes, certains pseudo-ésotéristes et pseudo-occultistes sont devenus très pessimistes par rapport à la Loi d’action et de conséquence, ils supposent erronément que celle-ci se déroule de manière mécanique, automatique et cruelle. Les érudits croient qu’il n’est pas possible de modifier cette loi ; je regrette très sincèrement devoir être en désaccord avec cette manière de penser.

Si la Loi d’action et de conséquence, si la Némésis de l’existence n’était pas négociable, alors où se trouverait la miséricorde divine ?. Je ne peux franchement pas accepter qu’il y ait de la cruauté dans la divinité. Le réel, ce qui est toute perfection, ce qui porte différents noms tels que Tao, Aum, Inri, Sein, Alla, Brahma, Dieu, ou pour mieux dire, les dieux, etc., ne pourrait d’aucune manière être sans miséricorde, cruel, tyrannique, etc. C’est pour tout cela que j’insiste à répéter que le karma est négociable.

Il est possible de modifier notre propre destin, car « lorsqu’une loi inférieure est transcendée par une loi supérieure, la loi supérieure efface la loi inférieure ».

En modifiant la cause, on modifie l’effet. « On combat le lion de la Loi par la balance ». Si nous mettons dans un plateau de la balance nos bonnes oeuvres, et dans l’autre les mauvaises, de deux choses l’une : ou bien les deux plateaux pèseront la même chose, ou bien il y aura déséquilibre. Si le plateau des mauvaises actions pèse plus, nous devons mettre de bonnes oeuvres dans le plateau des bonnes actions en vue de faire pencher la balance en notre faveur, et nous annulons ainsi du karma. Faites de bonnes actions pour payer vos dettes, souvenez-vous qu’on peut payer non seulement avec de la douleur, mais également en faisant le bien.

Vous comprendrez maintenant, mes bons amis, à quel point faire le bien est merveilleux ; il n’y a pas de doute que la pensée droite, le sentiment droit et l’action droite sont la meilleure affaire.

Nous ne devons jamais protester contre le karma, l’important c’est de savoir le négocier. Malheureusement, la seule chose qui vient à l’esprit des gens quand ils sont dans une grande amertume, c’est de se laver les mains comme Pilate, de dire qu’ils n’ont rien fait de mal, qu’ils ne sont pas coupables, qu’ils sont des âmes justes, etc.

Moi, je dis à ceux qui sont dans la misère de réviser leur conduite, de se juger eux-mêmes, de s’asseoir, ne serait-ce qu’un instant, sur le banc des accusés, et après une analyse sommaire d’eux-mêmes, de modifier leur conduite. Si ceux qui se trouvent sans travail devenaient chastes, infiniment charitables, paisibles, serviables à cent pour cent, il est évident qu’ils modifieraient radicalement la cause de leur malheur, modifiant par conséquent l’effet.

I1 n’est pas possible de modifier un effet sans avoir auparavant modifié radicalement la cause qui l’a produit, car, comme nous l’avons déjà dit, il n’existe pas d’effet sans cause ni de cause sans effet.

On doit toujours travailler de manière désintéressée et avec un amour infini pour l’humanité, et nous modifions ainsi ces mauvaises causes qui ont engendré les mauvais effets.

Il n’y a pas de doute que la misère a ses causes dans l’ivrognerie, l’immonde luxure, la violence, les adultères, le gaspillage, l’avarice, etc.

Tu veux guérir ?. Guéris les autres. Certains de vos parents sont en prison ?. Travaillez pour la liberté d’autrui. Vous avez faim ?. Partagez votre pain avec ceux qui se portent plus mal que vous, et ainsi de suite.

Beaucoup de gens qui souffrent ne se souviennent que de leurs amertumes, voulant y remédier, mais ils ne se souviennent pas des souffrances d’autrui, et ne pensent pas le moins du monde à soulager les besoins du prochain. Cet état égoïste de leur existence ne sert à rien, la seule chose qu’ils obtiennent ainsi, c’est d’aggraver leurs souffrances.

Si ces personnes pensaient aux autres, pensaient à servir leurs semblables, à donner à manger à celui qui a faim, à donner à boire à celui qui a soif, à habiller celui qui est nu, à enseigner à celui qui ne sait pas, etc., il est clair qu’ils mettraient de bonnes actions dans le plateau de la balance cosmique pour la faire pencher en leur faveur ; ils modifieraient ainsi leur destin et attireraient la chance en leur faveur, c’est-à-dire que tous leurs besoins seraient satisfaits. Mais les gens sont très égoïstes et c’est pourquoi ils souffrent ; personne ne se souvient de Dieu ni de ses semblables, sauf quand il est dans le désespoir, c’est une chose que tout le monde a pu constater par soi-même, l’humanité est ainsi faite.

Malheureusement, mes chers amis, cet Ego que chacun porte à l’intérieur fait exactement le contraire de ce que nous sommes actuellement en train de dire ; c’est pourquoi il est urgent, impérieux, de réduire le moi-même en poussière cosmique, on ne peut remettre cela à plus tard.

Pensons un instant aux multitudes humanoïdes qui peuplent la face de la Terre. Elles souffrent l’indicible, victimes de leurs propres erreurs. Sans l’Ego, elles ne commettraient pas ces erreurs, et n’en souffriraient pas les conséquences.

La seule condition requise pour avoir droit au bonheur véritable, c’est avant tout de ne pas avoir d’Ego. Il est certain que quand les agrégats psychiques, les éléments inhumains qui nous rendent si horribles et si mauvais, n’existent pas à l’intérieur de nous, il n’y a alors aucun karma à payer, et le résultat, c’est le bonheur.

Il est bon de savoir aussi que quand nous avons radicalement éliminé l’Ego, la possibilité de commettre un délit est annihilée et le karma peut par conséquent être pardonné.

La Loi du karma, la Loi de la balance cosmique n’est pas une loi aveugle ; on peut également solliciter du crédit aux Maîtres du karma, et c’est une chose que beaucoup ignorent. Il est toutefois urgent de savoir que tout crédit doit être payé par des bonnes oeuvres, et que si l’on ne paie pas, la Loi se rembourse d’elle-même à travers une douleur suprême.

Nous devons prendre conscience de notre propre karma, et cela n’est possible qu’au moyen de l’état d’alerte-nouveauté. Tout effet de la vie, tout événement a sa cause dans une vie antérieure, mais nous devons en prendre conscience.

Tout moment de joie ou de douleur doit être prolongé en méditation avec le mental serein et un silence profond. Nous en arrivons ainsi à expérimenter le même événement dans une vie antérieure. Nous prenons alors conscience de la cause du fait, que celui-ci soit agréable ou désagréable.

Celui qui éveille la conscience peut voyager avec ses corps internes, en-dehors du corps physique, en toute volonté consciente, et étudier dans le temple d’Anubis et de ses quarante-deux juges son propre livre du destin.

Le chef des prêtres du Tribunal du karma est le grand Maître Anubis. Le temple d’Anubis, suprême régent du karma, se trouve dans le monde moléculaire, que plusieurs appellent le monde astral. Dans ce tribunal ne règne que la terreur de l’amour et de la justice. Il y existe pour chaque homme un livre avec son avoir et ses dettes, et ses bonnes et mauvaises actions y sont minutieusement inscrites chaque jour. Les bonnes actions sont représentées par des pièces de monnaie rares que les Maîtres accumulent au bénéfice des hommes et des femmes qui les accomplissent. On trouve également dans ce tribunal des avocats défenseurs. Mais tout se paie, rien n’est donné en cadeau. Celui qui possède des bonnes oeuvres paie et s’en tire bien en affaires. Les crédits sollicités se paient par des travaux désintéressés et inspirés par l’amour envers ceux qui souffrent.

Les Maîtres du karma sont des juges de conscience qui vivent en état de Jinas. Nous devons constamment faire de bonnes oeuvres pour avoir de quoi payer nos dettes de cette vie et celles des vies passées. Tous les actes des hommes sont régis par des lois, certaines étant supérieures, les autres inférieures. Toutes les lois supérieures se résument à l’amour. Un acte d’amour annule des actes passés inspirés par des lois inférieures. C’est pourquoi, en parlant de l’amour, le Maître Paul dit : « L’amour est patient, il est bon ; il n’envie pas, ne s’enorgueillit pas, n’injurie pas, ne cherche pas ce qui est sien ; il ne s’irrite pas, ne se divertit pas de l’injustice, mais se réjouit de la vérité ; il croit en tout, espère en tout, supporte tout ».

Lorsqu’ils officient en tant que juges, les Maîtres du karma utilisent le masque sacré en forme de tête de chacal ou de loup à plumes, et ils se présentent ainsi aux initiés dans les mondes internes. Voilà la cruauté de la Loi de l’amour.

Négocier avec les Seigneurs de la Loi est possible par la méditation : priez, méditez et concentrez-vous sur Anubis, le régent le plus exalté de la bonne Loi.

Pour l’indigne, toutes les portes sont fermées, sauf une : celle du repentir. Demandez et l’on vous donnera, frappez et l’on vous ouvrira.

Synthèse : on paie du karma non seulement pour le mal que l’on fait, mais aussi pour le bien qu’on aurait pu faire et qu’on n’a pas fait ; chaque mauvaise action est une lettre de change que nous signons pour la payer dans la vie suivante ; « lorsqu’une loi inférieure est transcendée par une loi supérieure, la loi supérieure efface la loi inférieure » ; « que personne ne se trompe soi-même ; ce que l’homme a semé, il le récoltera, et ses oeuvres le suivront ; dans les tribunaux de la justice objective, les juges du karma jugent les âmes à leurs oeuvres, selon les faits concrets, clairs et définitifs, et non pas à leurs bonnes intentions ; ce sont toujours les résultats qui parlent, il ne sert à rien d’avoir de bonnes intentions si les faits sont désastreux ; au cours des processus ésotériques initiatiques du feu, j’eus à comprendre pleinement les postulats suivants :

« On combat le lion de la Loi avec la balance, celui qui a du capital pour payer paie et s’en tire bien en affaires, celui qui n’a pas de quoi payer doit payer par la douleur, fais de bonnes oeuvres pour payer tes dettes ».

Ce chapitre est tiré de Tarot et Kabbale (1978, posth.) par Samael Aun Weor.

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