Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie

Cette glande très importante est toute petite. L’homme et tous les mammifères mâles ont une prostate. Un examen attentif nous fait voir que cette glande merveilleuse est située juste à la sortie de la vessie.

La science officielle ne connaît pas encore parfaitement tout le fonctionnement de la prostate.

La prostate secrète un liquide blanchâtre et visqueux.

Les savants de la médecine savent que chez la femme l’urètre ne mesure que 35 millimètres environ et qu’il est très dilatable.

Chez l’homme, on constate que l’urètre a une longueur de 20 à 27 centimètres.

Les médecins-magiciens de la Grèce, de l’Egypte, de Samothrace, de Troie, de l’Inde, etc., ont toujours accordé une grande importance à la prostate. Le Swami Sivananda, grand médecin yogi de l’Inde, dit que le Lotus de la prostate a six pétales.

Dans l’au-delà de la nature, dans la quatrième dimension, un grand nombre d’êtres vivent en corps astral. Les Sages asiatiques disent que ce chakra prostatique leur confère la conscience de tous ces êtres de l’Astral. Les grands Sages de l’Inde se concentrent chaque jour sur le chakra prostatique. Ils visualisent ce chakra tournant de gauche à droite comme une roue magnétique. En effectuant cette pratique, vocalisez la lettre M, la bouche fermée, en imitant un peu le mugissement du taureau, mais sans modulation de la voix, c’est-à-dire sur le même ton continu. C’est un son ondulatoire et prolongé. Cette pratique, si on l’effectue tous les jours durant plusieurs années, éveillera le chakra prostatique (ou utérin, chez la femme).

Lorsqu’il entre en activité, le chakra prostatique nous confère le pouvoir de sortir de notre corps physique avec notre corps astral. Nous pouvons alors nous mouvoir avec ce corps astral indépendamment de la matière physique. Avec son corps astral, l’être humain peut se transporter vers d’autres planètes. A l’aide du corps astral, l’homme peut étudier directement les grands mystères de la Vie et de la Mort. Le chakra prostatique nous confère donc le pouvoir du dédoublement de la « personnalité ». Le peyotl est un cactus mexicain qui a la propriété de produire le dédoublement de la personnalité humaine. Grâce au peyotl, tout être humain peut sortir consciemment en corps astral.

Cette cactacée n’a pas d’épines, elle a des fleurs roses ou blanc-roses, et des fruits rose pâle. Les anciens Mexicains – les Aztèques – vénéraient le peyotl comme une plante sacrée. L’épiderme de cette cactacée est très lisse, couvert de poils longs et blanchâtres, et le bouton, la partie qui émerge du sol, comporte de cinq à douze sections bien séparées par des lignes harmonieuses.

Le nom scientifique du peyotl est Echinocactus Williamsii. Le peyotl qui sert au dédoublement de la personnalité humaine ne se trouve pas dans la région de la capitale mexicaine, ni dans tout l’état de Mexico. Celui qui veut dénicher l’authentique peyotl devra le chercher aux environs de Chihuahua, chez les indiens Tarahumaras, ou à San Luis Potosi, c’est-à-dire dans le nord du Mexique. La plante doit être mastiquée. Elle doit être mûre et fraîche, car si elle est séchée elle ne sert plus. En mâchant ce cactus, le disciple doit se concentrer sur son propre Intime, c’est-à-dire son propre Etre interne. Il doit adopter à ce moment-là une attitude mystique. Rappelons-nous que notre Etre interne est Dieu même. Après avoir mâché le peyotl, nous devons nous assoupir concentrés sur notre Dieu intérieur. Le résultat précis sera le dédoublement. Nous sortirons alors en corps astral. Ainsi pourrons-nous voir, entendre et toucher les choses de l’au-delà de la nature.

Les visions du peyotl ne sont pas des hallucinations comme le croient les ignorants. L’intellectuel n’acceptera jamais des concepts sans bases scientifiques. L’intellectuel sait qu’il existe une quatrième dimension : tout homme cultivé le sait. La science a bien démontré que la perception de nos cinq sens est très limitée ; en dessous du rouge, il y a toute la gamme de l’infrarouge et au-dessus du violet, toute la gamme de l’ultraviolet, et cela, la science ne l’ignore pas. En réalité, personne ne perçoit l’objet en soi, mais seulement l’image de l’objet. La perte d’élasticité du cristallin empêche, comme on le sait, l’image de se former correctement sur la rétine. C’est ce qu’on appelle une mauvaise focalisation. La presbytie nous empêche de voir clairement l’image d’un objet rapproché et la myopie nous empêche de distinguer clairement l’image d’un objet éloigné. Il y a aussi le daltonisme ; c’est l’inflammation de la rétine qui cause le daltonisme, la confusion des couleurs.

Bref, l’oeil humain ne perçoit que des images sensibles, c’est tout. Il existe aussi des images suprasensibles dans l’au-delà et des sens conditionnés pour recevoir ces images. Avec le peyotl ces sens entrent en activité et nous percevons les images de l’au-delà. Si ces images de l’au-delà étaient des hallucinations comme le prétendent les gens ignorants, les images sensibles qui se forment sur la rétine seraient aussi des hallucinations ! Il nous faut sortir du matérialisme du XVIIIe siècle. Il nous faut être plus analytiques, moins dogmatiques et plus didactiques.

La matière est de l’énergie condensée. L’énergie se condense en plusieurs états différents. Il existe des masses dont le degré de vibration énergétique est si élevé, si rapide, qu’elles échappent par le fait même à la perception de nos cinq sens. Et il y a des masses dont le degré de vibration est si lent qu’elles se trouvent en dessous des limites de notre perception sensorielle.

Au-dessus et en dessous des limites de la perception sensorielle externe, il existe donc des masses physiques que l’être humain ne parvient pas normalement à percevoir. Ce n’est qu’avec les pouvoirs de notre corps astral que nous pouvons percevoir d’autres dimensions de l’Univers et de la Vie.

Le peyotl a le pouvoir de mettre en activité, bien que d’une manière momentanée, ces merveilleuses facultés qui nous permettent d’investiguer dans la quatrième dimension de la nature.

Beaucoup de gens disent qu’ils ne croient pas. Ici, il n’est pas question de croire ou de ne pas croire ; dans ces questions scientifiques, ce dont on a besoin c’est d’analyse logique, d’investigation scientifique libre de tout fanatisme et de tout préjugé, ce qu’il faut c’est l’expérimentation.

Il nous faut explorer profondément tous les recoins de l’être humain. Nous ne devons pas nous enfermer dans un dogmatisme scientifique intransigeant. Nous devons être plus libéraux, plus ouverts dans l’analyse. Le matérialisme a échoué dans la Russie soviétique elle-même, comme le démontre notamment le fait qu’il y ait en plein coeur de la Russie quinze millions de musulmans.

Les perceptions de l’au-delà sont aussi naturelles que les perceptions des cinq sens ordinaires ; elles ne sont pas la manifestation d’un délire hallucinatoire comme le croient les ignorants. Il ne s’agit pas de suggestions convulsives et pathologiques, ni de divagations émanant de fanatiques ignares qui se seraient auto-suggestionnés. Il nous faut plus d’étude et moins d’orgueil. Les perceptions de l’au-delà existent et elles doivent être étudiées !

Les Indigènes qui dans la République d’Haïti pratiquent le Vaudou, peuvent être critiqués pour leurs pratiques de magie noire et leur manque de culture intellectuelle, mais nous ne disposons réellement d’aucune espèce de base scientifique pour apprécier avec toute la précision logique nécessaire leurs perceptions suprasensibles. Nous ne nions pas que chez nombre de psychiques il se produise des paroxysmes psychiques accompagnés de convulsions, de même qu’une exaltation pithiatique dans toutes ses manifestations délirantes. Les crises « pythonisiaques », la crise dite du Loa, qui caractérise l’état de transe des haïtiens, la crise extatico-convulsive durant laquelle surviennent des perceptions suprasensibles, sont au fond absolument inconnues de la psychologie et de la psychiatrie clinique elle-même.

Si nous laissons de côté notre orgueil intellectuel, nous arrivons à la conclusion que nous pouvons analyser les phénomènes sensibles, les états physiques objectifs de l’organisme humain, mais la science officielle ne possède pas encore d’autorité scientifique pour juger exactement des perceptions de l’au-delà.

Le fanatisme est certes le pire ennemi de la raison et de la logique. L’universitaire peut aussi tomber dans le fanatisme. Lorsque nous nous moquons des voyants et des crises extatico-convulsives, lorsque nous croyons que toutes les visions qui surviennent pendant ces crises sont des hallucinations, de la folie, etc., nous tombons alors par pur orgueil dans le fanatisme, nous devenons des fanatiques ignorants, conditionnés par les théories que nous avons apprises et par les principes intellectuels qui ont modelé notre intellect d’universitaires.

Si nous croyons les autres ignorants, eux aussi pourraient nous qualifier d’ignorants, nous qui nous pensons cultivés. Nous ne sommes pas les maîtres du savoir.

Devant la manifestation convulsive et pathologique, l’intellectuel devient bien souvent un fanatique intolérant.

Les Noirs d’Haïti, au cours des séances de Vaudou, perçoivent par clairvoyance des réalités surprenantes qui relèvent de l’au-delà de la nature. Pour discuter d’une chose, il est indispensable de la connaître. L’opinion d’un critique n’a aucune valeur si elle n’est pas faite en pleine connaissance de cause.

L’universitaire observe les individus dans leurs crises pythonisiaques, mais il ne sait rien de ce que voient ces gens dans leurs transes parce qu’il n’est pas passé par ces fameuses crises. La seule chose qu’il peut faire dans ce cas-là, c’est d’émettre des opinions sans fondement, car il n’a pas pleine connaissance de cause.

Le chakra prostatique confère à tout être humain le pouvoir de sortir en corps astral de façon consciente et positive. Il importe donc de développer ce chakra.

Répétons-le, il ne s’agit pas ici de croire ou de ne pas croire, l’important c’est d’étudier, d’analyser, d’expérimenter.

Lorsque l’intellectuel dit : Je ne crois pas à cela, il démontre qu’il est un superstitieux. L’homme cultivé, studieux et analytique dira plutôt : Je vais étudier, je vais expérimenter, je vais analyser…

Ce chapitre est tiré de Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie (1968) par Samael Aun Weor.