Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Les Mystères Majeurs

Après avoir élevé ses cinq Serpents tombés, le Bouddha Jésus resplendissait de gloire ; il ne lui manquait plus que le couronnement. La Couronne de Jésus a une histoire plus vieille que le monde ; Jésus dit avec raison : « Avant qu’Abraham fut, Je suis » (Jean VIII, 58). L’Apocalypse nous dit : « Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la Couronne de la vie ». La Couronne de la vie, c’est l’Etre de notre Etre, c’est l’authentique et légitime Je suis. Il faut que le Moi meure pour que l’Etre naisse en nous ; plus tard l’Etre reçoit la Couronne de la vie, qui est le resplendissant et divin Je suis. Le Je suis est aussi différent du Je, du Moi, que le jour de la nuit, que l’hiver de l’été, que le diable de Dieu. Ceux qui parlent d’un Moi inférieur et d’un Moi supérieur cherchent des échappatoires pour éluder le processus du Moi. Nous, les Gnostiques, nous ne cherchons pas d’échappatoires, car nous savons que le Moi est la larve horrible du Seuil, et nous voulons en finir avec cette larve pour être. Ainsi seulement pourrons-nous recevoir la Couronne de la vie, en incarnant en nous le resplendissant Je suis.

En Egypte, le Maître apprit à sortir en corps astral, en vocalisant le mantra Faraon ; grâce à ce mantra, nous pouvons sortir à volonté en corps astral. Le Maître s’allongeait sur son lit en adoptant la position même dans laquelle les Aztèques représentaient Chac-Mool, le Dieu de la pluie. Il reposait sa tête sur un oreiller et s’endormait en vocalisant le mantra Faraon. On vocalise ce mantra en trois syllabes séparées : la première est le Fa, qui résonne dans toute la nature ; la deuxième est le Ra égyptien ; la troisième est le On, qui nous rappelle le fameux mantra Om des Hindous.

Le Maître s’assoupissait en vocalisant mentalement ce mantra ; c’est ainsi qu’il sortait en corps astral à volonté. Il est important d’étirer le son de chacune des lettres qui forment le mantra Faraon. Le corps physique s’endort et l’âme gagne les plans internes avec la conscience éveillée ; nous voyageons alors en corps astral à volonté.

Le Pharaon d’Egypte remit à Jésus une décoration ésotérique sacrée qui consistait en de petites ailes symbolisant les ailes ignées. Cette décoration fut posée sur son coeur.

En ce temps-là, il y avait en Egypte un Initié qui était en train de s’égarer et qui essaya d’égarer Jésus également ; mais il échoua dans sa tentative. Jésus admonesta cet homme, mais ce fut inutile, car il marchait déjà très mal.

Voici donc la Sagesse occulte que nous, les Gnostiques, diffusons afin d’initier l’ère du Verseau, car nous sommes les initiateurs de cette nouvelle ère. « Mais nous parlons d’une sagesse de Dieu, mystérieuse, d’une sagesse cachée, celle que Dieu, dès avant les siècles, a destinée par avance pour notre gloire. Celle qu’aucun des princes de ce monde n’a connue, car s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais crucifié le Seigneur de la Gloire. Car c’est à nous (les Gnostiques) que Dieu l’a révélée par l’Esprit ; l’Esprit, en effet, scrute tout, jusqu’aux profondeurs mêmes de Dieu » (Première Epître aux Corinthiens, II, 7-8, 10).

Toutes les religions et écoles de ce siècle adorent et exploitent la personne humaine de Jésus et rejettent la doctrine secrète du Je suis ; personne ne veut chercher à l’intérieur de lui son resplendissant et lumineux Je suis. C’est la doctrine qu’il nous a enseignée, mais les gens rejettent ces enseignements, parce que « l’homme animal n’accueille pas les choses de l’Esprit de Dieu, car c’est folie pour lui, et il ne peut les comprendre parce que c’est par l’Esprit qu’on les connaît (Id., vers. 14). « Cependant, nous parlons de sagesse parmi les parfaits mais non d’une sagesse de ce siècle ni des princes de ce monde, voués à la destruction » (Id., vers 6).

Après cela, le Maître Jésus monta sur son chameau et s’éloigna des pyramides. Il se rendit alors sur la terre sacrée des Veda (l’Inde), ainsi qu’au Tibet, où il entra dans les Ecoles de Mystères.

Le Maître fit de grandes prophéties en Inde et au Tibet. Sur les sommets enneigés du Tibet, le Maître pénétra dans un grand Temple de Mystères où il y eut d’importantes réunions de Maîtres.

Jésus est un véritable Hiérophante des Grands Mystères. Après cette visite, il retourna en terre sainte ; à ce moment-là, Hérode était mort.

Ce chapitre est tiré des Les Mystères Majeurs (1956) par Samael Aun Weor.

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