Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Les Mystères de la Vie et de la Mort

Bien-aimés disciples : je vais vous parler du problème de la mort. La mort est la couronne de tous ; après la mort, l’âme entre dans la Lumière astrale ; quand arrive l’heure de la mort, l’Ange de la Mort s’approche du lit du mort. Il y a un choeur d’Anges de la Mort. Ce choeur est dirigé par la planète Saturne. Chaque Ange de la Mort porte un livre. Dans ce livre sont notés les noms de toutes les âmes qui doivent se désincarner. Nul ne meurt qu’à son heure. L’Ange de la Mort ne fait que sortir l’âme du corps. L’âme est unie au corps par un fin cordon céleste de couleur argentée. L’Ange de la Mort rompt ce cordon pour que l’âme ne puisse revenir dans le corps. Les âmes, après la mort, voient le Soleil comme toujours, les nuages, les étoiles, comme toujours, tout est pareil. Pendant quelque temps, les âmes des morts ne croient pas qu’elles sont mortes. Ces âmes voient toutes les choses de ce monde de la même manière qu’avant. C’est pour cela qu’elles ne croient pas qu’elles sont mortes.

Les âmes des morts vivent dans la Lumière astrale ; la Lumière astrale est la lumière de tous les enchantements et sortilèges magiques. La Lumière astrale est en relation avec l’air ; nous la mangeons, nous la respirons, mais nous ne pouvons la voir qu’avec les yeux de l’âme. Les âmes se voient avec les mêmes vêtements qu’elles portaient durant leur vie. La conscience de ces âmes se réveille peu à peu et alors elles se rendent compte qu’elles n’appartiennent plus à ce monde matériel de chair et d’os.

Pour converser avec les morts, il existe plusieurs secrets ; on place le portrait du défunt dans une chambre et tous les soirs, à minuit, le disciple entre dans la pièce, dépose près du portrait les aliments que le défunt aimait le plus. Il les lui sert dans les mêmes plats qu’il utilisait ; il allume une bougie ; il l’appelle trois fois par son nom. La personne s’assoit près du portrait et ensuite se met à méditer personnellement sur la vie du défunt, sur son histoire, en imaginant ce qu’il était avant, etc., jusqu’à ce que le disciple s’assoupisse.

Le disciple devra faire la même expérience toutes les nuits, à la même heure, dans la même chambre, et s’asseoir sur la même chaise et à la même place, jusqu’à ce qu’il puisse voir le défunt, l’entendre et converser avec lui personnellement ; l’important, c’est que le disciple parvienne à s’assoupir pendant qu’il est en train de méditer sur la vie du défunt. Durant ces instants de demi-sommeil, le défunt lui apparaîtra et alors le disciple pourra converser avec lui directement.

Ceci n’est pas du spiritisme, c’est de la Magie pratique. L’important, c’est que le disciple ait beaucoup de foi, de patience, et beaucoup de constance ; si le disciple ne se fatigue pas, à la fin, une nuit quelconque, l’âme du mort lui apparaîtra et alors le disciple aura le plaisir de converser avec l’Etre cher qui est parti pour l’Au-delà. Le plus important, c’est de le voir, de l’entendre, de le toucher et de le palper.

En Orient, il y a une caverne où ceux qui veulent voir le Bouddha entrent pour l’invoquer. Un jour, un Chinois qui voulait voir le Bouddha entra dans la caverne et invoqua le Bouddha ; mais le Bouddha ne se montra pas. Alors le Chinois jura de ne pas ressortir de la caverne jusqu’à ce que le Bouddha lui apparaisse. Ainsi l’homme persévéra plusieurs jours, appelant désespérément le Bouddha, jusqu’à ce qu’enfin le Bouddha apparaisse au milieu de la caverne, plein de lumière et de beauté. Alors le Bouddha bénit le Chinois et celui-ci sortit tout heureux de la caverne. Avec cette méthode d’invocation, nous pouvons voir les morts et converser avec eux.

Ce chapitre est tiré de Au-delà de la Mort (1970) par Samael Aun Weor.