Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Parsifal Dévoilé

Extraordinaire délire de suprême amertume, que celui où Lucifer Prométhée s’exclame :

« Ô Divin Ether, vents volants… Voyez ce que moi, un dieu, je souffre des autres dieux… Mais que dis-je ? Je devinais clairement Ce qui doit arriver… Ce sort fatal, souffrir constamment Puisque la Loi du Fatum (Destin) est invincible ».

Avec quelle douleur, Ô Dieux, n’ai-je pas lu par là – dans quelque livre que je ne mentionnerai pas – un paragraphe qui dit :

« La troupe qui s’incarna dans une partie de l’humanité, bien que conduite en ce sens par le Karma ou la Némésis, préféra le libre arbitre à l’esclavage passif, la douleur, et même la torture intellectuelle consciente pendant « l’écoulement de myriades de temps », à la béatitude instinctive, imbécile et vide ».

Et l’auteur en question poursuit, disant instamment :

« Sachant que cette réincarnation était prématurée et n’était pas dans le programme de la nature, la troupe céleste Prométhée se sacrifia quand même, pour faire du bien à une partie de l’humanité au moins ».

Ceci nous amène évidemment au mythe – par excellence – de toutes les antiques théogonies, celui de la céleste rébellion ou des Anges tombés, ces Titans qui s’aventurèrent à lutter même avec les Dieux saints… Ineffables terriblement Divins convertis en hommes… Déités se réincarnant dans des corps humains…

Chose vaine que la confusion d’une descente avec une chute. Ces Déiduses ne descendirent pas, ils tombèrent ! Et cela est différent…

Pour cela et à juste raison, les théogonies nous dépeignent ces Logoï Divins comme châtiés.

Pour cela même, le Mythe Universel considère qu’ils sont des ratés, châtiés et tombés, se voyant obligés de vivre avec leurs légions ténébreuses dans cette région inférieure, l’enfer, comme s’appelle l’intérieur de notre organisme planétaire Terre (voyez le chapitre XVIII du présent livre).

Il est écrit en caractères terrifiants dans le livre de la Loi, qu’un tiers de la troupe des dénommés Dhyanis ou Arupa, fut simplement condamné par la Loi du Karma ou Némésis, à renaître incessamment dans notre monde affligé.

Des billions d’auras, haleines ou souffles horripilants, involuent maintenant dans les mondes infernaux, dans les pleurs, les ténèbres et les grincements de dents…

Malheureuses créatures de l’Averne, tombant dans des mondes à la densité toujours croissante, retournant au chaos primitif…

Âmes perdues aspirant impatiemment à la seconde mort, pour échapper au monde enfoui…

Précieuses essences embouteillées dans tous ces Egos abyssaux ; Divines flammes souffrantes…

Bouddhatas d’anges tombés et désirant revenir aux paradis élémentaux de la nature…

Auras, souffles, recommençant ensuite la marche évolutive qui devra les conduire, une fois encore, de la pierre à l’homme…

Ils savent bien, les Divins et les humains, que l’espèce humaine ne gagna rien avec la chute de ces Titans du feu…

Qu’en fut-il de Moloch ? Qu’en fut-il d’Andramélek et de son frère Asmodée, de Bélial, de Baal Pehor, de Jahvé ? Lumière des temps antiques horripilants démons aujourd’hui ?

Et l’or de l’esprit, alors ? Les humanoïdes rationnels ne furent jamais dotés de Manas (Corps Mental).

Le To Soma Heliakon, le Corps d’Or de l’Homme Solaire, les véhicules suprasensibles de l’âme, doivent être créés dans la forge incandescente de Vulcain, tu le sais…

Dans la symbolique pomme du Paradis du Jardin des Hespérides ou de Pippala, le doux fruit prohibé du sexe, se trouve la clef de tout pouvoir.

En fait de véhicules paradisiaques que l’animal intellectuel croit avoir, il existe seulement à l’intérieur de chaque créature rationnelle, l’Ego, le Moi-même, Méphistophélès.

Ce chapitre est extrait de Le Parsifal Dévoilé (1972) par Samael Aun Weor.

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