Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Parsifal Dévoilé

Kundry Herodiade, Magdala Hébraïque d’autres temps, apporte un flacon délicieux de l’Arabie exotique.

Amphortas, l’homme illustre du Saint Graal, demande expressément un précieux baume pour guérir son cœur endolori.

Mirifique passage de la Dramatique Wagnérienne, qui devrait être sculpté glorieusement dans d’augustes marbres, et en lettres d’or.

Cristalline concomitance dans ce cas, que celle du Grand Kabir Jésus, oint par la belle du Palais de Magdalus.

« Une bonne œuvre me fut faite – dit l’Adorable – vous aurez les pauvres avec vous et quand vous le voudrez, vous pourrez faire le bien ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours ».

« Celle-ci a fait ce qu’elle a pu, parce qu’elle s’est avancée en oignant mon corps pour la sépulture ».

Féminité aux enchantements irrésistibles, brisant le vase d’albâtre, pour le verser sur la tête du doux Rabbin de Galilée…

Il est écrit en mots de mystère, que seule la femme symbole, la Diablesse originelle – prototype de ce qu’il y a sur terre, de plus éminent et de plus abject tout à la fois – est l’unique, réellement, qui a le pouvoir de nous oindre pour la mort.

La compréhension et l’élimination radicale sont impératives, s’il est vrai que nous voulons réellement mourir en nous-mêmes.

Exiler les multiples agrégats psychiques (ou défauts), qui dans leur horripilant ensemble constituent l’Ego Animal, ne s’avère pas être en vérité, une tâche trop aisée, tu le sais…

Il est meilleur de boire la liqueur féminine, qui est liqueur de mandragore ; si tu la bois, tu n’erreras jamais sur le chemin.

L’érotisme sexuel est indispensable ; aimer est certes l’aspiration la plus pure et la plus délicieuse…

Un défaut découvert de manière intégrale doit être supprimé, enlevé, séparé, sous les enchantements d’Eros…

N’oublie pas ta Mère Divine Kundalini : Isis, Rhéa, Cybelle, Tonantzin, Marie, Adonia, Insoberte…

Le sexe est un vase saint ; ne mettez en lui qu’un pur sentiment…

Derrière chaque baiser, il doit avoir une prière, derrière chaque embrassement un rite de mystère…

Demandez pendant la copulation chimique sacrée et on vous donnera, frappez et on vous ouvrira.

Celle dont aucun mortel n’a levé le voile, éliminera alors l’indésirable, l’abominable, et ainsi tu mourras d’instant en instant…

Levez aussi votre coupe dans le festin de l’amour et veillez à ne pas verser, même une goutte du précieux vin.

Ne répands pas le Vase d’Hermès, enivre-toi de baisers et de tendresse à l’ombre de l’arbre de la connaissance, mais n’avale pas les pommes d’or du jardin des Hespérides…

Ce chapitre est extrait de Le Parsifal Dévoilé (1972) par Samael Aun Weor.

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