Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Révolution de Belzébuth

Les tribus israélites émigrèrent vers l’ouest à partir du désert de Gobi, pour former la race aryenne. Cela est représenté dans l’Exode par la sortie d’Israël de la terre d’Égypte en direction de la terre promise.

D’énormes caravanes d’êtres humains dirigées par les maîtres des mystères majeurs sortirent de l’Atlantide vers le désert de Gobi et s’acheminèrent ensuite vers l’ouest à partir de ce désert pour se croiser avec quelques races occidentales et former notre race aryenne actuelle.

Les capitaines de ces exodes bibliques étaient les maîtres des mystères majeurs eux-mêmes. Ils étaient profondément vénérés par l’humanité et personne n’osait désobéir à leurs ordres sacrés.

Moïse demeura 40 ans dans le désert, c’est-à-dire que les israélites primitifs demeurèrent 40 ans dans le désert, y construisirent l’Arche d’Alliance, y établirent les mystères de Lévi et adorèrent Jéhovah.

Les sept sanctuaires de mystères émigrèrent vers l’occident et à la lumière de ces sanctuaires fleurirent la Perse des mages, l’Inde des Rishis, la Chaldée, l’Égypte, la Grèce hellénique, etc.

La sagesse occulte illumina Solon, Pythagore, Héraclite, Socrate, Platon, Aristote, Bouddha, etc.

À la lumière des mystères sacrés fleurirent les plus puissantes civilisations du passé.

L’homme développa progressivement l’intellect, et l’intellect le fit sortir des mondes internes. Quand l’homme perdit la clairvoyance, il connut la peur. Jadis il n’y avait pas de peur, car l’homme contemplait l’action des Dieux et voyait le dénouement de tout.

L’homme s’éloigna de la Grande Lumière et maintenant, il doit retourner à la Grande Lumière. Les bouddhistes nous disent que quand l’homme se libère de la roue des naissances et des morts, il entre dans le bonheur ineffable du Nirvana.

Nous les gnostiques, savons que le Christ est un Nirvanakaya qui a renoncé au Nirvana pour venir sauver l’humanité.

Le livre des Morts dit :

« Je suis le crocodile Sebec. Je suis le feu à trois flammes et mes flammes sont immortelles. J’entre dans la région de Sekem. J’entre dans la région des flammes qui ont mis mes adversaires en déroute ».

Cette région de Sekem, cette région des flammes, est le bonheur ineffable du Nirvana.

Un Dyani Choan est celui qui abandonne les quatre corps de péché : physique, astral, mental et causal.

Le crocodile sacré est l’Intime. L’intime est le feu aux trois flammes immortelles. Ces trois flammes sont son âme de diamant, son mental igné et « Atman », son propre corps spirituel.

Le Nirvana est une région de la nature où règne la félicité ineffable du feu. Ce plan nirvanique a sept sous-plans, et dans chacun de ces sept sous-plans de matière nirvanique, il y a une grande salle splendide où les nirvanakayas étudient leurs mystères. C’est pourquoi nous appellons « salles » ces sous-plans, et non sous-plans, comme les appellent les théosophes.

Les nirvanis disent : « Nous sommes dans la première salle du Nirvana, ou dans la deuxième salle du Nirvana, ou dans le troisième, ou dans la quatrième, ou dans la cinquième, ou dans la sixième, ou dans la septième salle du Nirvana ».

Il est impossible de décrire la félicité ineffable du Nirvana : là règne la musique des sphères et l’âme se ravit dans un état de béatitude impossible à dépeindre avec des mots.

Les habitants des salles supérieures du Nirvana portent une tunique de diamant et une cape de distinction qui leur tombent jusqu’aux pieds.

Nous pouvons visiter le Nirvana en corps astral. Les yogis de l’Inde, en état de Samadhi, visitent le Nirvana dans leur corps mental ou causal. Mais prétendre visiter le Nirvana avec des procédés de magie noire, dans le style de ceux de l’Amorc de San-José en Californie, est le comble de la folie.

Les disciples du 9e degré de l’Amorc, après être passés par l’initiation noire, reçoivent des enseignements pour pouvoir former un nuage avec le mental et le verbe, en utilisant le mantra rama, qui se prononce ainsi : raaamaaaa. Ra est masculin, ma est féminin.

Ils utilisent la force sexuelle et la force mentale pour former un nuage de matière astrale. Une fois ce nuage formé, ils se mettent dedans, se syntonisent avec tel ou tel endroit, et très logiquement il se produit une séparation ou détachement de l’astral, et ils se transportent où ils veulent, en corps astral. C’est ce qu’ils appellent le « Nirvana », et réellement, avec ce procédé ils voyagent en corps astral, mais pas dans le Nirvana.

Le gnostique sait entrer au Nirvana en utilisant les pouvoirs de son Intime. Quand le gnostique veut entrer au Nirvana, il fait ce qui suit :

Premièrement : il sort en corps astral.

Deuxièmement : une fois hors de son corps physique, il prie son Intime ainsi : « Mon Père, amène-moi au Nirvana », et alors l’Intime transporte l’âme du gnostique vers les béatitudes ineffables du Nirvana.

Le procédé gnostique pour sortir en corps astral est très simple.

Le gnostique profite de l’état naturel de transition entre la veille et le sommeil pour sortir du corps de façon aussi naturelle que lorsqu’il sort de sa maison. Il lui suffit de prononcer le mantra « RUSTI » au moment de s’endormir et ensuite il descend de son lit, non avec le mental, ni avec l’imagination, mais comme s’il était en chair et en os. Le corps reste dans le lit. Le mantra se prononce à plusieurs reprises ainsi : Rrruuussssssssssssssssttiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Le travail de concentration du mage noir du 9e degré de l’Amorc, joint au terrible gaspillage d’énergie sexuelle, est nuisible pour les disciples.

Le mantra «RA » met en activité le pôle masculin de la force sexuelle que nous portons dans nos glandes sexuelles. La syllabe «MA » extériorise la force sexuelle féminine que nous portons en nous.

Avec le mantra « RAMA », le mage noir de l’Amorc utilise ses propres forces sexuelles qui, combinées avec la force mentale, lui permettent de sortir en corps astral. Il est clair qu’il forme un nuage avec le mental, puis traverse ce nuage, se syntonisant avec un endroit déterminé, et se retrouve finalement hors du corps.

Les mages noirs des temps très antiques s’enveloppaient avec le nuage ainsi formé puis, pleins d’une foi intense, se mettaient à marcher avec leur corps de chair et d’os, de sorte que celui-ci se submergeait dans le plan astral. Ils pouvaient ainsi se transporter à des distances lointaines en l’espace de quelques minutes. Cela, les officiels modernes de l’Amorc l’ont bien oublié. Les mages noirs gaspillent toujours leurs énergies sexuelles dans ces expériences et bien d’autres encore.

Le gnostique sait très bien qu’il doit toujours économiser ses énergies sexuelles, car avec elles, il éveille sa KUNDALINI.

Le procédé des Rose-croix d’Amorc endommagerait la Kundalini d’un disciple de la fraternité blanche, et ainsi son progrès stagnerait.

Le mantram « RA » aide à éveiller la Kundalini mais il faut savoir comment faire et c’est ce qu’ignorent les mages noirs de l’Amorc. Ils croient qu’en prononçant le mantra RAMA tous les matins en position debout, et en faisant plusieurs aspirations d’air, ils en viendront à se purifier, démontrant ainsi qu’ils méconnaissent complètement la sagesse des Égyptiens.

Nous, les antiques égyptiens, prononçons le mantra « RA » dans la position égyptienne : les genoux par terre, les paumes des mains se touchant par les pouces posées sur le sol et la tête sur le dos des mains. On prononce la mantra à plusieurs reprises ainsi : RrrrrrrrrAaaaaaaaaaa

Comme nous l’avons déjà dit, les antiques mages noirs enveloppés dans le nuage se transportaient physiquement où ils voulaient.

Le nuage devenait le levier ou l’instrument pour sortir le corps physique de la région physique et le submerger à l’intérieur du plan astral. Une fois arrivés là où ils voulaient aller, ils abandonnaient alors le nuage et se retrouvaient à nouveau dans le plan physique, à l’endroit désiré.

Les mages noirs de l’Amorc ont oublié tout cela.

La force avec laquelle cela se fait est extraite des glandes sexuelles et c’est ce qu’ils n’expliquent pas à leurs disciples. Ils disent laconiquement dans leur septième monographie du neuvième degré : « Ra représente la force créatrice positive, et ma la force négative qui complète ra. Ra-ma, les deux syllabes réunies, représentent la force de la création ».

Pourquoi n’expliquent-ils pas cela au disciple ? Pourquoi cachent-ils cela à leurs étudiants ? Pourquoi ne parlent-ils pas avec franchise ? Que leur arrive-t-il ? Ils savent très bien que le jour où ils enlèveront leur masque, leur ténébreuse institution échouera ; c’est la raison pour laquelle ils se taisent.

Le fait d’employer la force sexuelle pour ces choses est de la magie noire. Avec ces expériences, le disciple noir se décharge totalement comme une pile électrique et perd les forces qu’il pourrait utiliser pour éveiller positivement la Kundalini.

Christ, le Divin Rabbin de Galilée, nous a enseigné le secret pour voyager avec le corps physique dans le plan astral : voyons les versets 24 à 32 du chapitre 14 de l’Évangile selon Saint-Matthieu.

« La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots ; car le vent était contraire ».

« À la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer ».

« Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent : C’est un fantôme ! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris ».

« Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c’est moi ; n’ayez pas peur ! »

« Pierre lui répondit : Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux ».

« Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus ».

« Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! »

« Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »

« Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa ».

C’est là le secret gnostique pour entrer avec le corps de chair et d’os dans le plan astral.

Pierre marchait sur les eaux parce que sous l’action de la force de la foi, son corps physique se submergeait dans le plan astral, mais au moment où il douta, il sortit du plan astral et fut sur le point de couler.

Les forces du plan astral maintenaient Pierre et le Christ sur les eaux.

Nous les gnostiques, lorsque nous voulons aller en astral avec le corps de chair et d’os, nous utilisons la clé que nous enseigna le Maître.

Nous procédons de la manière suivante : au moment précis où nous nous éveillons du sommeil naturel, sans laisser le temps à la moindre analyse, au moindre doute ou hésitation, remplis d’une Foi très intense, nous nous levons de notre lit, sortons de notre chambre et nous suspendons dans l’atmosphère.

À ce moment-là, seule la Foi nous soutient. Toute analyse, doute ou hésitation compromet l’expérience.

Nous pouvons également mettre à profit l’instant où nous nous endormons, ou simplement un instant où le mental est en profond repos, comme un lac tranquille.

Le corps physique flotte simplement parce qu’au moyen de la foi, nous abandonnons la force de gravitation et le plan physique, et pénétrons avec notre corps physique à l’intérieur du plan astral, où règnent les lois de la lévitation.

Nos disciples savent aussi marcher sur les eaux, de même que nos Maîtres.

Nous sommes des chrétiens authentiques.

Les mages noirs de l’Amorc utilisent également le procédé du nuage pour s’en envelopper et se rendre invisibles. En cela, ils n’oublièrent pas le « mimétisme » : s’ils se trouvent dans une forêt, ils feront un nuage vert et s’ils sont dans une pièce aux murs blancs, ils feront le nuage blanc, ainsi ils se rendent invisibles.

Nous, les mages blancs, nous utilisons le pouvoir de notre Intime pour nous rendre invisibles, mais ce pouvoir ne nous est remis que lorsque nous l’avons mérité. Les mages noirs de l’Amorc croient qu’avec leurs expériences noires, ils peuvent pénétrer dans le Nirvana, mais ils se trompent. Ils peuvent pénétrer dans l’astral, mais pas dans le Nirvana.

Nous les gnostiques, pouvons visiter le Nirvana même en chair et en os.

Il est clair que les théosophes se moqueront de nous, car ils ne savent pas ces choses. Tout ce qu’ils ont en tête est un arsenal de théories, mais dans la pratique, ils ne sont réellement rien de plus que des eunuques de l’entendement, des mystiques morbides, des sybarites fornicateurs.

Je me souviens encore comment le théosophe « A… », membre de la Loge « Arco Iris » de Bogota, s’enfuit épouvanté dans le parc de Cartagena, lorsque moi Aun Weor, lui apprit qu’il travaillait consciemment en astral.

C’est là le comble du négativisme des théosophes : ils s’horrifient au seul fait de penser à éveiller la conscience. Tout ce qui les intéresse est d’avoir la tête pleine de blattes et de vivre endormis, tout en pensant néanmoins qu’ils entreront un jour au Nirvana. Niais qui vous croyez des modèles de sagesse, imbéciles. N’entrent au Nirvana que ceux qui sont passés par la haute Initiation. Ceux qui ont donné jusqu’à leur dernière goutte de sang pour l’humanité.

Nous aspirons tous à la haute initiation, mais on n’arrive à l’autel de la haute initiation qu’avec le membre viril en état d’érection. Pour parvenir à la haute initiation, on a dû être bien « macho ».

Le gnostique a toujours un être fort et une personnalité robuste et puissante, pas de faiblesses.

Le gnostique vit toujours héroïque, toujours triomphant et toujours rebelle, comme les héros de Rabelais.

Le gnostique monte à la haute initiation avec le membre bien en érection, parce que le gnostique est bien « macho ». Le gnostique aspire au Nirvana, mais sait très bien que le Nirvana, il l’a dans les testicules et qu’il n’a qu’à vouloir le réaliser en lui-même au moyen du courage.

Ce chapitre est extrait de La Révolution de Belzébuth (1950) de Samaël Aun Weor.