Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Révolution de Belzébuth

La nuit cosmique de la période lunaire passée, l’univers se condensa en la nébuleuse dont nous parle Laplace. Ce fut là le commencement de l’époque physico-chimique dans laquelle nous vivons. La nature récapitula les périodes cosmiques passées, telles que les décrit allégoriquement la Genèse.

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux ». – Genèse 1: 1-2

Ce furent les temps de la nébuleuse de Laplace, pendant lesquels la terre récapitula l’époque de Saturne.

« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière des ténèbres. » Genèse 1: 3-4

Les molécules de la chaude et obscure nébuleuse entrèrent en friction sous la puissante impulsion de la parole perdue du créateur et la nébuleuse devint alors ignée.

Ce fut l’époque hyperboréenne pendant laquelle les atomes solaires provenant de l’époque solaire entrèrent en activité. Notre terre était alors un globe igné plein de sagesse du feu et de la lumière produite par ce même feu. Et dans ce globe ardent vécurent les archanges qui furent les hommes de l’époque solaire et s’exprimèrent dans toute la plénitude de leur sagesse.

« Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux ».

« Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi ».

« Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour ». Genèse 1: 6-8

Ici, la Bible continue à parler de la récapitulation de la période solaire : le globe ardent entrant en contact avec les régions humides interplanétaires produit de la vapeur d’eau et il se forme d’énormes nuages qui, en se condensant, tombent sous forme de pluie en produisant des puits et d’énormes mers qui bouillent constamment sur la surface du globe brûlant et les nuages séparèrent les eaux du ciel des eaux du globe ardent.

« Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. » Genèse 1 : 9-10

Les puits d’eaux qui bouillaient incessamment sur le globe ardent finirent par se cristalliser sous la forme « d’incrétions » sur la surface du globe ardent, et ainsi s’accomplit la parole du Créateur qui dit : « que le sec paraisse » (que le continent apparaisse). « Dieu appela le sec terre ». C’est ainsi que se forma la première croûte terrestre appelée Lémurie.

C’est pendant cette époque lémure que la terre récapitula la période lunaire, car c’est une loi de la vie que la nature récapitule toutes ses manifestations passées avant d’initier ses nouvelles manifestations.

Celui qui veut connaître objectivement tous les processus évolutifs de l’humanité, observe l’évolution du fœtus humain depuis sa conception. Dans le ventre de la mère, le fœtus récapitule toutes les métamorphoses du corps humain depuis ses origines les plus antiques.

Le corps humain n’est que l’écaille de notre serpent igné, et l’univers solaire est l’écaille de la couleuvre du Logos du Système Solaire. Quand la couleuvre abandonne ses écailles, ses écailles se désintègrent (la couleuvre ignée est la Kundalini, voyez le chapitre intitulé : Le Bâton des Patriarches).

La Montagne de Juratena

Il y a en Colombie une montagne très élevée, appelée La Juratena ; cette montagne est située sur le territoire Vasquez, Département de Boyaca, sur les rives d’un large fleuve aux eaux profondes, appelé le Rio Minero.

Les paysans disent que cette montagne est « enchantée » et les traditions les plus anciennes parlent d’elle. Quand il va pleuvoir, ils disent entendre un bruit semblable à celui d’énormes masses de pierre qui roulent vers l’abîme, et quand ils veulent de la pluie, il leur suffit de mettre le feu à la montagne pour en avoir en abondance. Le commentaire des scientifiques sur ce sujet ne leur importe pas le moins du monde, car, comme disait bien Goethe : « toute théorie est grise et seule est vérité, l’arbre aux fruits dorés qu’est la vie ».

Ces paysans racontent qu’on arrive à la cime de la Juratena par des escaliers de pierre taillés par des mains d’une époque très antique. Un des paysans a rapporté à l’auteur du présent ouvrage comment lorsqu’il arriva au pied de ces escaliers millénaires, il fut arrêté par une pluie de pierres lancées par des mains invisibles et comment il faillit périr sous le poids confondant d’une gigantesque masse qui faillit l’écraser. Un autre paysan explora les bases de la montagne en suivant le cours de ce fleuve aux eaux profondes. Parmi les énormes masses de granit baignées par les eaux tumultueuses du fleuve, il découvrit un temple incrusté dans la roche vive. Le paysan essaya de pénétrer dans le temple par la porte centrale (ce gigantesque temple avait trois portes) mais il se trouva face à une grande quantité d’écailles de serpent et s’enfuit, épouvanté. Il retourna plus tard à l’endroit pour voir le temple, mais ne trouva plus rien. Le temple avait disparu comme si les rochers démesurés l’avaient dévoré.

Moi, Aun Weor, je visitai ce temple en corps astral. Les Maîtres qui y demeuraient me reçurent à bras ouverts et me conduisirent à l’intérieur du monastère illuminé par un chandelier d’or massif à 7 branches, semblable au candélabre d’or à 7 branches du temple de Salomon, et je reçus d’eux des enseignements secrets.

Les théosophes croient qu’il n’y a qu’au Tibet qu’on peut trouver des Maîtres et beaucoup d’entre eux voudraient voyager au Tibet pour y suivre l’enseignement de chela, mais en réalité les monastères de la Loge Blanche sont répartis dans le monde entier. En Orient, les Mahatmas sont appelés « Nagas », c’est à dire serpents, et tous les gardiens des cryptes sacrées des temples de mystères ont la forme de serpents gigantesques et ne laissent le passage qu’aux seuls « initiés ».

De même que le venin de la couleuvre tue, de même ce poison est « l’arcane précieux » avec lequel nous arrivons à la haute initiation ! Écoute-moi lecteur initié : « Le sifflement de la couleuvre est la base de la vie ». Ceci ne s’adresse pas à tous les lecteurs « Que celui qui a des oreilles entende ».

Les habitants de la terre plate (« tierra llana »), État de Zulia, Venezuela, font fuir les couleuvres en prononçant les mantras suivants :

Oooooooooooo Ssssssssssssssssss Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Ooooooooo Sssssssssssss Ooooooooo Aaaaaaaaaaa

Aaaaaaaaaaaaaaaa Sssssssssssssssss Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Les voyelles de ces mantras sont : I. A. O., combinées avec la terrible lettre S. Ici, il y a sagesse et que celui qui a de la compréhension comprenne.

Le « S » est également une voyelle, bien que les grammairiens ne le disent pas. Pendant la connexion de magie sexuelle avec la prêtresse, nous devons prononcer ces trois voyelles I. A. O. parce que I. A. O. est le nom de notre couleuvre…

Pour éclaircir ce chapitre, nous dirons que l’époque Polaire correspond à l’intelligence mercurienne de la couleuvre du Logos (à la chaleur). L’époque Hyperboréenne, aux atomes solaires de la couleuvre (au feu), et l’époque Lémure, aux atomes lunaires de la couleuvre du Logos (à l’humidité). Notre Kundalini aussi est formée d’atomes solaires et d’une synthèse d’atomes omniscients. La couleuvre intègre en elle-même la sagesse de 7 éternités ! : La femme est la vestale du temple et la vestale allume le feu du temple. Dans les temps antiques, seules les vestales allumaient et entretenaient le feu. On symbolisait par là que la femme est la seule qui peut allumer le feu de la Kundalini de notre corps ou de notre temple.

Car le temple du très haut Dieu vivant est notre corps et le feu de ce temple est la Kundalini, que notre épouse vestale allume au moyen du contact sexuel lui-même, de la magie sexuelle telle que nous l’enseignons dans le livre « Le Mariage Parfait ou La Porte d’Entrée à l’Initiation » et dans le présent ouvrage. Aujourd’hui, l’Église romaine a complètement perdu la tradition et nous voyons que ce sont les enfants de chœur qui allument le feu du temple, ce qui n’est pas seulement une absurdité, mais aussi un sacrilège et une insulte très grave à la vie elle-même.

Ces périodes cosmiques passées existent actuellement dans nos atomes séminaux et il n’y a qu’à apprendre la technique de la méditation intérieure pour entrer dans leurs domaines. La porte d’entrée de ces puissantes civilisations atomiques, ce sont nos organes sexuels.

Les Pralayas et Mahamvantaras se succèdent à l’intérieur d’un instant toujours éternel, et le passé et l’avenir fraternisent dans un éternel maintenant.

Le temps n’existe pas ! C’est le mental de l’homme qui se charge de diviser l’éternel « maintenant » en passé et futur !

Les puissantes civilisations saturniennes, solaires, et lunaires existent encore dans le fond atomique de notre système séminal et nous pouvons entrer dans leurs domaines au moyen de la méditation intérieure. La transition entre un état de conscience et un autre est ce nous appelons erronément temps, mais ces états de conscience se succèdent enchaînés à l’intérieur d’un éternel maintenant. L’homme doit apprendre à vivre toujours dans le présent. L’homme doit se libérer de toutes sortes de théosophismes ampoulés, de rosicrucianismes maladifs, de spiritismes morbides, de sectarisme de religions, de fanatismes de patrie et de drapeaux, de religions, d’intellectualismes, de désirs d’accumulation et d’attachements en général. Toutes ces cages de perroquets sybarites sont des antres de négoce et de tyrannie et nous ne gagnons rien avec ces jargons, parce qu’ils ne réussissent qu’à nous remplir de préjugés et de fanatismes absurdes ! Toute la sagesse des âges est à l’intérieur de nous-mêmes et le passé et l’avenir fraternisent à l’intérieur d’un éternel « maintenant » !

À l’intérieur de nous-mêmes se trouve la sagesse cosmique. Les atomes solaires nous initient à la sagesse du feu et les atomes lunaires nous initient à l’antique sagesse neptunienne amentine. Quand les atomes solaires et lunaires entrent en contact, alors le feu sacré s’éveille et nous nous convertissons en Dieux.

Pendant les nuits de pleine lune, les atomes lunaires entrent en contact avec l’armure argentée de notre corps mental et nous pouvons alors recevoir au moyen de la méditation les enseignements de la sagesse lunaire. Il y a sept courants éthériques lunaires à l’intérieur desquels vit intensément la civilisation de notre antique terre-lune.

Les civilisations solaire et lunaire vivent dans nos mondes intérieurs et nous pouvons visiter ces civilisations au moyen de la méditation interne profonde ! En éveillant le feu sacré de la Kundalini au moyen de la magie sexuelle, les civilisations solaire et lunaire qui palpitent intensément dans nos propres mondes intérieurs nous initient à leurs profondes vérités et nous amènent à la grande illumination !

Nos 7 chakras sont 7 églises internes et chacune de ces églises contient la sagesse d’une période cosmique. Quand nous avons enfin rompu les 7 sceaux des 7 églises du livre humain au moyen de l’épée de la Kundalini, alors les 7 églises nous livrent toute la sagesse cosmique des 7 périodes cosmiques du Mahamvantara et nous nous rendons omniscients…

L’Apocalypse dit ce qui suit :

« Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure. Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données ».

« Et un autre ange vint, et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or ; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône ».

« La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu. » – Apocalypse 8: 1-4

L’Apocalypse nous parle ici de ce livre scellé de 7 sceaux qui est notre organisme avec ses 7 églises. Elle nous dit clairement que seul l’agneau doit ouvrir ces 7 sceaux avec l’épée de la Kundalini. L’Agneau est notre Ange intérieur, c’est-à-dire notre Intime. L’Apocalypse nous enseigne ici ce qui se produit à l’ouverture du 7e sceau, qui est celui de l’Église de Laodicée, situé dans la tête. Les 7 anges aux 7 trompettes sont les 7 anges des 7 églises. L’Ange de l’encensoir est notre Intime qui entre triomphalement dans la hiérarchie blanche avec son âme de diamant. Un parfait de plus dans la communauté des élus…

« Et l’ange prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre ». Apocalypse 8: 5

L’Apocalypse nous dit ici que lorsque nous avons ouvert le 7e sceau avec l’épée de la Kundalini, alors les 7 églises nous ouvrent leurs portes et nous enseignent la sagesse des 7 grandes périodes terrestres, qui correspondent aux 7 grandes périodes cosmiques.

Et le chapitre 8 de l’Apocalypse poursuit en nous parlant des 7 Anges. À mesure que ceux-ci sonnent de leurs trompettes respectives, les grands évènements cosmiques se déroulent en ordre successif. Ces 7 anges sont les anges de nos 7 planètes, qui dirigent les 7 chakras de notre organisme et les 7 époques terrestres.

Ainsi donc, les 7 époques terrestres sont dirigées par 7 hiérarques cosmiques et toute la sagesse de ces 7 époques est à l’intérieur de nos 7 chakras… Notre période terrestre a 7 époques.

« Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d’une nuée ; au-dessus de sa tête était l’arc-en-ciel, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu ».

« Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ».

« Et il cria d’une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix. » Apocalypse: 10:1-3

Cet ange est le hiérarque de la 7e époque ; l’Arc-en-ciel symbolise notre période terrestre actuelle qui commença avec le signe de l’Arc-en-ciel. Cela se passa en Atlantide car la Lémurie fut une récapitulation de la période Lunaire. Le petit livre que l’ange tenait dans la main est le livre de l’évolution humaine. C’est le livre scellé de 7 sceaux, mais qui n’a plus ses sceaux. C’est l’organisme humain de celui qui a déjà rompu les 7 sceaux. C’est le Corps du Maître !… C’est la Sagesse cosmique de celui qui s’est déjà réalisé à fond !

« Et il cria d’une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix. » – Apocalypse: 10:3

Ici, l’Apocalypse nous parle de la parole perdue de la syllabe sacrée : et les 7 tonnerres des 7 chakras répètent leurs voix : ces voix sont les 7 notes de la parole, et la syllabe sacrée ouvre les 7 chakras et chaque chakra a sa note clef. Que celui qui a des oreilles entende, car ici, il y a de la sagesse.

À la 7e époque, on aura retrouvé la parole perdue.

« Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j’allais écrire ; et j’entendis du ciel une voix qui disait : Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas. » – Apocalypse: 10:4

Chaque note de la parole perdue renferme des secrets terribles et indicibles et chaque note de la parole perdue est la note-clé d’une époque terrestre. Il y a une note-clé de la civilisation égyptienne, de la civilisation hindoue et ainsi de suite.

À la 7e époque, la parole perdue aura accompli totalement le royaume de Dieu. Swedenborg (philosophe mystique suédois) disait de la parole perdue : cherchez-là en Chine et vous la trouverez peut-être dans la grande Tartarie.

Les mages de l’Amorc utilisent à leurs fins démoniaques le mantra « Mathra » qui se prononce « Mazra » et assurent à leurs disciples que c’est là la parole perdue ; mais en réalité, c’est le nom d’un temple de magie noire de l’antique Atlantide, en même temps qu’un mantra de magie noire, de sorte que ce n’est pas la parole perdue. En Inde les arhats furent persécutés pour avoir possédé la syllabe sacrée. En Chine, les disciples du « Tathagata » la possèdent.

La parole perdue est très bien gardée au Tibet. Au Tibet réside le Maha-Choan.

À la 7e époque on aura retrouvé la parole perdue. « Mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs, les prophètes » (Apocalypse chapitre 10 verset 7).

« Et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps » Apocalypse 10 : 6

L’initié qui s’est uni à l’Intime, se libère de l’illusion du temps, parce que le passé et le futur fraternisent dans un éternel maintenant.

Chacune des 7 époques terrestres se termine par un grand cataclysme, décrit symboliquement par l’Apocalypse de la manière suivante :

« Le premier sonna de la trompette. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la terre ; et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. » – Apocalypse 8 : 7

Cela fut le premier cataclysme de la première époque.

« Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang »

« Et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires périt. » – Apocalypse 8 : 8-9

Cela fut la fin de la seconde époque.

« Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux »

« Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères. » – Apocalypse 8: 10-11

Cela fut la fin de la troisième époque.

« Le quatrième ange sonna de la trompette. Et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté, et la nuit de même. » – Apocalypse 8: 12

Ce fut la fin de la quatrième époque.

« Le cinquième ange sonna de la trompette. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clef du puits de l’abîme lui fut donnée, et elle ouvrit le puits de l’abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la fumée d’une grande fournaise ; et le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée du puits. » – Apocalypse 9: 1-2

L’abîme est l’Avitchi et l’Avitchi est le plan de conscience submergé où l’on entend que les pleurs et les grincements de dents. Là entrent les âmes qui ont des cornes sur le front. Les cornes sur le front sont le signe de la bête. À l’heure actuelle l’abîme est ouvert et des millions d’âmes démoniaques sont en train d’entrer à l’abîme.

« Elles avaient sur elles comme roi l’ange de l’abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon. » – Apocalypse: 9-11

Nous sommes en époque de guerre, car celles-ci sont nécessaires. La guerre donne des millions de morts et les âmes qui ont des cornes entrent à l’abîme. (Tout clairvoyant voit les âmes démoniaques).

« Le sixième ange sonna de la trompette. Et j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel d’or qui est devant Dieu ».

« Et disant au sixième ange qui avait la trompette : Délie les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve l’Euphrate ».

« Et les quatre anges qui étaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent déliés afin qu’ils tuassent le tiers des hommes. » – Apocalypse 9 : 13-15

C’est là la sixième époque : c’est pendant cette époque que les démons humains seront de nouveau ramenés à l’abîme, après qu’on leur aura donné une bonne opportunité pour progresser.

« Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles. » – Apocalypse 11: 15

À cette époque la terre sera plus éthérique et seuls y vivront les êtres humains qui seront arrivés à l’état angélique, parce que les millions d’âmes démoniaques iront définitivement à l’abîme, où elles se désintégreront à travers les âges. C’est là, la mort seconde !

Ce chapitre est extrait de La Révolution de Belzébuth (1950) de Samaël Aun Weor.