Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Enseignements Cosmiques d’un Lama

Les sobres raisonnements mathématiques de Purcell disqualifiant le système des fusées cosmiques et les fameux voyages sidéraux vers d’autres univers solaires, ne découragèrent évidemment pas tout le monde. Au contraire, et bien que cela paraisse incroyable, ils stimulèrent même cette idée saugrenue et fantastique qu’à une date pas trop lointaine vraisemblablement, les hommes de science pourraient propulser la Terre à leur caprice, la sortir de son orbite pour la transporter à un autre endroit de la galaxie.

Cette suggestion insensée fut proposée par Darol Froman, ex-directeur technique du « Los Alamos Scientific Laboratory » au Nouveau Mexique. L’énergie fondamentale, pour donner forme concrète à ce monstrueux projet ténébreux, pourrait s’obtenir par des réactions de fusion en utilisant les eaux des mers comme combustible.

Il est cependant notoire et évident que l’apport maritime de deutérium, forme lourde de l’hydrogène qu’on utilise malheureusement et sinistrement dans la bombe H, se révèle tout à fait insuffisant pour propulser la planète Terre à de grandes distances. Cependant, selon l’homme de science déjà cité, on pourrait résoudre ce problème aigu en utilisant la réaction qui a lieu dans le Soleil (en combinant 4 noyaux d’hydrogène pour former un noyau d’hélium). Ce procédé scientifique suggéré par Froman pour propulser cette terre d’amertumes pourrait fonctionner correctement pendant 8 000 millions d’années, temps bien suffisant pour abandonner le système d’Ors et arriver à d’autres systèmes solaires situés à quelques 1 300 années-lumière.

« Pour beaucoup d’entre nous », dit Froman, « le vaisseau spatial le plus commode jamais imaginé, serait la Terre elle-même. De sorte que, si la position actuelle ne nous satisfait pas pour telle ou telle autre raison, nous nous transporterons à un autre endroit, avec la Terre et tout (ce qui s’y trouve). Nous n’aurions pas à nous préoccuper des pénalités usuelles des voyages spatiaux. Par exemple, le problème des radiations disparaîtrait grâce à l’atmosphère et parce que nous voyagerions à faible vitesse. Vous pouvez voir la tranquillité et le confort de ce mode de voyage sur la diapositive suivante ».

Quelques commentateurs racontent qu’en disant cela, il se donna le luxe de projeter sur un écran devant son auditoire, la scène délicieuse de quelques jeunes filles jouant au golf dans un très bel endroit.

Jouer au ballon ou faire une partie de golf ? Ceci n’a rien de mauvais ! Mais vouloir jouer avec les mondes, oui, voilà qui était une plaisanterie de très mauvais goût. Et si cela échappait aux mains des hommes de science ?

Et si les hommes de science avaient la main lourde ? Si, par manque de précaution, ils altéraient la rotation normale du globe terrestre, alors, qu’arriverait-il ? Quel serait le résultat ?

Avez-vous déjà oublié le cataclysme de l’Atlantide ? La verticalisation de l’axe terrestre provoqua alors la submersion de ce vieux continent.

Darol Froman ne sait rien des Lois Cosmiques ; il est évident qu’il les ignore radicalement. Que peuvent savoir les gens de la psychologie tridimensionnelle, des Fohats et de leurs Lois ? Que les Fohats ont établi des lois inviolables ? C’est indiscutable. Mais croyez-vous, par hasard, que des hommes comme Froman acceptent nos énoncés de bonne grâce ?

Il est évident, certain, patent, manifeste, que chaque monde de l’espace infini contient en lui-même son propre Fohat directeur, intelligent et conscient.

Qu’est-ce que connaît Froman aux 48 lois ? A-t-il étudié un jour quelque chose des 24 ou 12 ou 6 ordonnances ? Darol Froman voulant violer, à son caprice, les lois cosmiques de notre Fohat planétaire ! Auriez-vous déjà entendu chose plus absurde ?

Des millions, des billions de mondes sont produits dans chaque Mahamvantara (Jour Cosmique) et chaque unité planétaire a, de bon droit, son propre Fohat Auto-Conscient Omniprésent et Omniscient.

En vérité, ce n’est pas une entreprise facile que celle d’essayer de déplacer le Fohat contenu à l’intérieur de notre organisme planétaire.

Si les acolytes de Froman essayaient effectivement de cristalliser ce monstrueux projet, le résultat serait une épouvantable catastrophe planétaire.

Ce chapitre est tiré des Enseignements Cosmiques d’un Lama (1970) de Samael Aun Weor.