Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : En Regardant le Mystère

Lorsqu’arrive l’heure de la mort, l’Ange chargé de couper le fil de l’existence se rend au chevet de l’agonisant.

Au moment précis où nous exhalons le dernier souffle, l’Ange de la Mort retire l’âme du corps et coupe avec sa faux le cordon d’argent (c’est un fil mystérieux qui connecte l’âme avec le corps physique). Ce cordon magnétique peut s’étirer et se raccourcir à l’infini.

On dit que le sommeil est une « petite mort ». Il est connu que durant cet état, l’âme est en dehors du corps et voyage à de grandes distances, unie au corps physique par le fil d’argent, qui a la propriété de s’étirer à l’infini. Grâce à ce fil, l’âme peut se réintégrer au corps physique au moment du réveil, après le sommeil.

Les moribonds voient habituellement l’Ange de la Mort comme un personnage spectral, squelettique, vêtu des habits funéraires. Il est clair qu’ils ne prennent cette apparence que pour leur travail ; en dehors de leur travail, ils prennent des formes très belles d’enfants, de dames ou de vénérables Anciens. Les Anges de la Mort ne sont jamais méchants ou pervers. Ils travaillent toujours en accord avec la Grande Loi. Chacun naît à son heure et meurt exactement en son temps.

Les âmes des morts récapitulent ou repassent de façon détaillée la vie qui vient de passer ; ce processus se réalise toujours sous forme rétrospective. Durant ce processus, les âmes « reprennent leurs traces », elles vivent dans les lieux où elles ont vécu auparavant, elles répètent toujours la même chose, les mêmes faits, les mêmes événements.

Quand finalement elles revivent les instants de la première enfance, elles ressemblent à des enfants. Il est évident qu’une fois qu’elle a repassé sa vie telle qu’elle s’est déroulée, l’âme se présente devant les Seigneurs du Karma, devant les Tribunaux de la Loi, prête à être jugée. C’est ce qui s’appelle se présenter devant les Tribunaux de Dieu.

Ce jugement, cette sentence, détermine l’avenir de chaque âme. Certaines âmes s’élèvent aux régions célestes avant de revenir à ce monde, d’autres entrent dans les mondes infernaux, situés à l’intérieur de la Terre, et d’autres encore retournent immédiatement ou un peu plus tard dans cette vallée de larmes.

Le fait de retourner, de revenir dans ce monde est habituellement assez douloureux. Malheureusement, il nous faut toujours revenir.

Les Anges de la Vie raccordent le fil d’argent au zoosperme qui va être fécondé dans une matrice.

L’enfant est conçu dans le ventre, mais l’âme qui retourne n’entre réellement dans le corps qu’au moment où l’enfant inspire sa première bouffée d’air. Il est vital et indispensable de comprendre ceci.

Ainsi, avant cette vie que nous avons actuellement, nous n’avons pas eu qu’une seule existence passée, mais plusieurs.

Chacun naît en accord avec sa propre destinée ; certains naissent dans des familles riches et très fortunées, et d’autres reviennent, retournent, au milieu de gens pauvres et misérables.

Si nous avons fait le bien dans notre existence passée, nous en récoltons aujourd’hui la récompense ; nous revenons dans des foyers où rien ne nous manque, nous profitons de toutes sortes de commodités.

Si nous avons fait le mal, si nous avons gaspillé notre argent, si nous avons été avares, si nous avons exploité notre prochain, si nous avons commis l’erreur de voler ou de ruiner les autres, si nous avons fait mauvais usage de l’argent, il est évident que nous devons retourner dans des familles misérables, habillés en mendiants, malheureux, affamés et mal nourris. Ainsi, chacun récolte le fruit de ses propres actions.

Il est clair que les gens ne se rappellent pas de leurs vies passées parce qu’ils ont la conscience endormie. Si les gens avaient la conscience éveillée, ils se rappelleraient évidemment de toutes leurs existences antérieures.

Chacun doit s’efforcer de faire le bien, de faire des œuvres de charité, d’habiller celui qui n’a pas de vêtements, de donner à manger à l’affamé, de donner à boire à l’assoiffé, d’enseigner à celui qui ne sait pas, etc., pour que lors de son prochain retour, pour que de retour à la Terre après la mort, il renaisse dans un beau foyer, parmi des gens de bonnes coutumes, avec beaucoup d’abondance, de paix et de prospérité.

QIl existe des Anges de la Vie et des Anges de la Mort ?

R. Je vous répondrai avec plaisir. Les Anges de la Mort se rendent au chevet des agonisants et vivent normalement dans la cinquième dimension, dans le monde astral dont nous parle l’ésotérisme, l’occultisme.

Les Anges de la Vie ont l’apparence d’enfants ; ils connaissent bien la Médecine occulte, ils ont pouvoir sur les eaux de l’existence, sur la matrice, sur le liquide amniotique, sur les organes créateurs, et ils vivent normalement dans la quatrième dimension, dans le monde éthérique.

Il n’y a pas de doute que les Anges de la Vie travaillent avec les femmes lors de l’accouchement. Ils peuvent ouvrir toute matrice, assister toute naissance, ils sont d’habitude des médecins étonnants ; en vérité, ce sont eux qui sont chargés de brancher le fil de la vie au zoosperme fécondant ; ils sont les agents secrets qui aident toute femme en train d’accoucher.

QDonc, selon ce que vous nous expliquez, la prédestination existe, et on peut arriver à la changer ?

R. Nous allons donner réponse à cette question. Il est évident que la prédestination existe. En vérité, celle-ci est le résultat de toutes les actions, bonnes et mauvaises, de nos existences passées. Si quelqu’un vole, on le volera, s’il tue, on le tuera, etc. Comme exemple, je vais vous raconter un cas très intéressant. Un jeune et trois de ses compagnons partirent en voyage du Mexique vers les États-Unis. Ils connurent cependant un événement tragique : la voiture dans laquelle ils voyageaient fut happée par une autre voiture, et il y eut des contrecoups avec d’autres véhicules qui circulaient sur la route ; l’accident fit deux morts et deux blessés.

Lorsque nous allâmes investiguer dans les mondes supérieurs, nous pûmes constater ce qu’est la loi de la prédestination. L’un des morts, le premier d’entre eux, mourut de façon instantanée, il périt au moment précis du choc ; l’autre souffrit de brûlures au troisième degré, et il expira au bout de vingt jours. Le troisième était le conducteur de l’automobile, et il eut seulement une dislocation du bras et une petite blessure à la jambe ; l’autre, le quatrième, ne subit également qu’une légère blessure à la tête. Nous avons investigué particulièrement sur les trois premiers, et les résultats furent les suivants :

Celui qui périt le premier avait vécu au Mexique à l’époque de Don Porfirio Diaz ; il est clair qu’il fut un riche puissant, un grand éleveur despotique qui se plaisait à maltraiter les pauvres travailleurs, à jeter les chevaux contre eux sur les chemins, etc.

Celui qui mourut de blessures graves avait commis l’erreur de verser de l’essence sur le corps de ses frères tandis que ceux-ci dormaient la nuit, et ensuite de les enflammer. Cela avait donc été le délit le plus grave de son existence passée, et maintenant il périssait dans une voiture incendiée, il mourait de brûlures au troisième degré.

Quant au troisième, il avait fait souffrir un jeune dans son existence passée ; lui et sa bande de garçons l’avaient frappé et lui avaient disloqué un bras en le tirant violemment. Il en recevait à présent la conséquence durant l’accident ; c’est ainsi que chacun naît avec son propre destin.

Le destin peut être modifié en faisant de nombreuses œuvres de charité, en se dédiant au bien, en pratiquant des œuvres de miséricorde, etc. Cela éclaircit donc le fait concret que le destin aussi peut être modifié, puisque quand « une loi inférieure est transcendée par une loi supérieure, la loi supérieure efface la loi inférieure. Fais de bonnes œuvres pour payer tes dettes. »

gm-2016

Ce chapitre est tiré de En Regardant le Mystère (1972) de Samael Aun Weor.

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