Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Traité d’Alchimie Sexuelle

1 Avec la matière de la Pierre bénie nous allons travailler dans le but de perfectionner nos corps internes.

2 Nous voyons, dans les mines, comment les éléments grossiers se transforment avec la chaleur, jusqu’à se convertir en Mercure.

3 Dans les mines, nous voyons le Feu transformer les graisses de la Terre en Soufre.

4 La chaleur, en agissant sur ces deux principes, engendre, selon leur pureté ou leur impureté, tous les métaux de la Terre.

5 Par la cuisson incessante, la Nature produit et perfectionne tous les métaux de notre planète Terre.

6 Roger Bacon dit ce qui suit : « Oh !, infinie folie !, qui a demandé, qui nous oblige à vouloir faire la même chose à l’aide de procédés rares et fantastiques ? ».

7 Certes, chers frères, cette phrase de Roger Bacon est bien vraie. « Nature contient Nature, Nature se réjouit avec Nature, Nature domine Nature et se transforme en autres natures ».

8 Les anges ne se font pas avec des théories d’hommes.

9 Les anges sont naturels, non artificiels.

10 Nature contient Nature, et en notre nature sexuelle est la Pierre bénie, avec laquelle nous pouvons travailler dans notre magistère du Feu.

11 Il est nécessaire de cuire, cuire et recuire, et de ne pas s’en fatiguer.

12 Les vieux alchimistes disent : « Que votre feu soit tranquille et suave, qu’il se maintienne ainsi tous les jours, toujours uniforme, sans faiblir, car ceci causerait un grand préjudice ».

13 Le Feu faiblit et même s’éteint, quand l’Alchimiste éjacule le Semen.

14 Alors, le Grand-OEuvre échoue.

15 Notre magistère est soumis premièrement à un feu suave et léger, mais dans le travail du Grand-OEuvre il faut que le feu soit intensifié, degré par degré, jusqu’à la fin.

Ce chapitre est tiré du Traité d’Alchimie Sexuelle (1953) par Samael Aun Weor.