Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Tarot et Kabbale

Chaque univers de l’espace infini possède son propre soleil central, et la somme de ces soleils spirituels constitue l’Ain-Soph-Aur, le Protocosmos, l’Absolu solaire. L’Absolu solaire est formé de multiples soleils spirituels transcendantaux, divins.

L’émanation de notre Absolu solaire Omnimiséricordieux et sacré est ce que Helena Petrovna Blavatsky nomme le grand souffle, en soi profondément inconnu.

Beaucoup a été dit sur le Soleil sacré absolu, et il est évident que tout système solaire est gouverné par l’un de ces soleils spirituels ; ce sont des soleils spirituels réellement extraordinaires, scintillants d’infinies splendeurs dans l’espace. Des sphères rayonnantes que jamais les astronomes ne pourraient percevoir à travers leurs télescopes.

Cela veut dire que notre jeu de mondes possède son propre Soleil sacré absolu, à l’instar de tous les autres systèmes solaires de l’infini inaltérable.

Le Protocosmos, ou premier cosmos, est infiniment divin, ineffable ; en lui n’existe aucun principe mécanique, il est gouverné par la Loi unique.

Si vous réfléchissez profondément sur l’Absolu solaire, vous verrez qu’au-delà existe la plus pleine liberté, la félicité la plus absolue, car tout y est gouverné par la Loi unique.

Il n’y a pas de doute que dans l’Absolu solaire sacré, dans le Soleil spirituel central de ce système dans lequel nous vivons, évoluons et avons notre Etre, aucune sorte de mécanicité n’existe, et il est par conséquent évident que la plus pleine béatitude y règne.

Il est indubitable que dans le Soleil spirituel central, gouverné par la Loi unique, existe le bonheur inaltérable de l’éternel Dieu vivant ; malheureusement, plus nous nous éloignons du Soleil sacré absolu, plus nous pénétrons dans des mondes chaque fois plus compliqués, où s’introduisent l’automatisme, la mécanicité et la douleur.

Evidemment, dans le deuxième cosmos à trois lois, dans l’Ayocosmos (planètes, soleils, firmament), le bonheur est incomparable parce que la matérialité est moindre. Dans cette région, tout atome ne possède dans sa nature intérieure que trois atomes de l’Absolu.

Qu’il est différent, le troisième cosmos, ce Macrocosmos (notre galaxie, la voie lactée) gouverné par six lois !. La matérialité y augmente, n’importe lequel de ses atomes possédant en son intérieur six atomes de l’Absolu.

Pénétrons dans le quatrième cosmos, dans le Deutérocosmos (notre système solaire) gouverné par douze lois. Nous y trouvons la matière plus dense, à cause du fait concret que n’importe lequel de ses atomes possède en lui douze atomes de l’Absolu.

Si nous examinons attentivement le cinquième cosmos, le Mésocosmos (la planète Terre) gouverné par vingt-quatre lois, nous voyons que n’importe lequel de ses atomes possède dans sa nature intime vingt-quatre atomes de l’Absolu.

Etudions en détail le sixième cosmos, le Microcosmos (l’homme) gouverné par quarante-huit lois. Nous découvrons que nous y percevons à l’intérieur de n’importe quel atome de l’organisme humain, au moyen de la divine clairvoyance, quarante-huit atomes de l’Absolu.

Descendons un peu plus, et nous entrons dans le royaume de la plus crue matérialité, dans le septième cosmos, le Tritocosmos, les mondes infernaux situés sous l’écorce de la planète où nous vivons, gouvernés par quatre-vingt-seize lois. Nous découvrons que dans la première zone infradimensionnelle, la densité augmente épouvantablement, car à l’intérieur de sa nature intime, il y a quatre-vingt-seize atomes de l’Absolu.

Dans la deuxième zone infernale, tout atome possède cent quatre-vingt-douze atomes de l’Absolu ; dans la troisième, tout atome possède en son intérieur trois cent quatre-vingt-quatre atomes de l’Absolu, etc., la matérialité augmentant ainsi de façon épouvantable et terrifiante.

En nous enfonçant dans des lois chaque fois plus complexes, il est évident que nous nous rendons progressivement indépendants de la volonté de l’Absolu et que nous tombons dans la complication mécanique de toute cette grande nature. Si nous voulons reconquérir la liberté, nous devons nous libérer de toute cette mécanique, de toutes ces lois, et retourner au Père.

Il est ostensible que nous devons lutter de façon infatigable pour nous libérer des quarante-huit, vingt-quatre, douze, six et trois lois, et pour retourner réellement au Soleil sacré absolu de notre système.

Ce chapitre est tiré de Tarot et Kabbale (1978, posth.) par Samael Aun Weor.

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