Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Tarot et Kabbale

Le nombre 7 représente le pouvoir magique dans toute sa force. Le Saint-Sept est le Sanctum Regnum de la magie sacrée, de la Haute-Magie ésotériste ; en Kabbale, c’est le char de guerre. Le nombre 7 est l’Intime, c’est-à-dire notre Etre réel, servi par toutes les forces élémentales de la nature. La nature est un grand organisme vivant, et en dernière analyse, cette grande machine est dirigée par des forces élémentales.

Le feu sacré, du point de vue physique, se produit par combustion ; néanmoins, du point de vue de l’Essence, le feu élémental en lui-même, le feu des sages peut exister, et à l’intérieur de ce feu élémental vivent les salamandres. Franz Hartmann les décrit dans son livre intitulé « Les élémentaux ». Les ésotéristes savent que les élémentaux existent, ainsi que les dieux élémentaux du feu. Si nous étudions l’Angéologie maya, aztèque, etc., nous y retrouvons ces dieux du feu. Le feu élémental des sages existe dans toute la nature.

En dernière analyse, l’air est élémental. Le tattva Vayu, principe élémental de l’air, est animé par des créatures élémentales appelées sylphes, dont parlent les kabbalistes ; cet air élémental des sages est en réalité de l’éther en mouvement. Les physiciens disent que le vent est de l’air en mouvement, mais les occultistes voient que dans cet air en mouvement, il existe des forces qui poussent, et ce sont les sylphes.

L’eau possède un principe élémental, le tattva Apas. Dans ce principe, dans cette base ou substance, nous retrouvons les ondines, néreides, nymphes. Celui qui a étudié les oeuvres classiques latines ou anciennes y a retrouvé les élémentaux des eaux.

L’élément terre est régi par certaines créatures élémentales, et c’est dans le tattva Prithvi que sont contenus les gnomes ou pygmées de la Kabbale.

Le feu se transforme en air, l’air en eau, et l’eau en terre. Les tattvas nous aident à transmuter le plomb en or par le biais du caducée de Mercure.

Tattvas principes des éléments : Akash principe de l’éther, Vayu principe de l’air, Tehas principe du feu, Prithvi principe de la terre, Apas principe de l’eau.

L’ordre mentionné ci-dessus correspond à celui de Rama Prasat, l’ordre véritable est le suivant : Akash principe de l’éther, Tehas principe du feu, Vayu principe de l’air, Apas principe de l’eau, Prithvi principe de la terre.

La première chose qu’il y a dans la création, c’est l’espace infini, qui est une grande âme. Puis le feu surgit et se convertit en air, l’air en eau, et l’eau en terre, et les mondes apparaissent ; c’est l’ordre véritable des éléments. L’Intime est esprit divin, il est le chef de toutes les forces élémentales.

Toute personne qui travaille avec l’Arcane AZF reçoit l’épée flammigère ; cette épée correspond à l’Arcane 7 de la Kabbale.

Les gardiens des anciens temples de mystères utilisent l’épée flammigère, et celui qui a éveillé Kundalini la reçoit. On utilise l’épée dans la Maçonnerie occulte, on la reçoit avec l’avènement du feu. Du point de vue de la Maçonnerie occulte, l’épée flammigère est le résultat d’incessantes transmutations.

Les Elohims ou Prajapatis portent leur épée flammigère ; ces Elohims sont divins, un Elohim sans épée serait inconcevable. Nous savons que les organes sexuels constituent le Sanctum Laboratorium légitime du Troisième Logos, ce sont les organes créateurs de l’épée flammigère.

Au fond, les vingt-deux arcanes appartiennent à la Neuvième Sphère. L’Amphitheatrum de la sagesse éternelle se trouve dans les organes créateurs, étant donné que c’est de là que provient toute vie. Dans le jardin des plaisirs de l’Alchimie, nous voyons le mot Vitriol, que l’on trouve dans les traités d’Alchimie et les anciens traités de Kabbale.

Ce mot est un acrostiche dérivé de la phrase : «Visita Interiora Terrae, Rectificando Invenies Occultum Lapidem ». (Visite l’intérieur de la terre, et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée).

Nous devons chercher à l’intérieur de notre terre philosophique (l’organisme humain), car en rectifiant et en travaillant avec l’Arcane AZF, le Maïthuna, nous trouverons la pierre philosophale.

Le Soleil (phallus), principe masculin, est le père de la pierre. La Lune (utérus), principe féminin, est la mère de la pierre philosophale. Le vent (vapeurs séminales) a porté le Fils en son sein et la terre l’a nourri ; ceci est en relation avec les quatre éléments, qui sont des manifestations vivantes de l’Akash.

Le Soleil et la Lune, les principes masculin et féminin, se combinent à l’intérieur du calice (le cerveau) qui repose sur le caducée de Mercure avec les deux cordons Ida et Pingala.

Les deux influences qui agissent sur la pierre brute, à laquelle nous devons donner une forme cubique parfaite, sont, pour l’une, de caractère masculin, et pour l’autre, de caractère féminin.

L’être humain a sept corps, et chaque corps a sa moelle épinière et son serpent sacré.

Les sept corps de l’homme sont les suivants : 1 corps physique, 2 corps astral ou de désirs, 3 corps mental, 4 corps causal, 5 corps de la volonté, 6 corps de la conscience, 7 corps de l’Intime.

Nous possédons sept serpents : deux groupes de trois, avec le couronnement sublime de la septième langue du feu, qui nous unit avec l’Un, avec la Loi, avec le Père.

Tout l’OEuvre se réalise par le Grand Arcane. L’étoile à sept pointes est la partie vitale inséparable du Vitriol, du travail avec le Maïthuna. Les sept serpents de l’Alchimie sont reliés aux sept planètes, aux sept grandes réalisations cosmiques et aux sept degrés du pouvoir du feu. L’acrostiche Vitriol, avec ses sept lettres et ses sept mots, symbolise tout le Grand-OEuvre, il donne les sept paroles secrètes que le Logos a prononcées au Calvaire. Les mystères de l’Arcane 7 sont terriblement divins.

Au Musée national d’anthropologie de la ville de Mexico, il y a une sculpture aztèque en forme d’homme décapité ; à la place de la tête, il y a sept serpents, qui représentent les sept degrés du pouvoir du feu, les sept couleuvres (forme phallique), qui sont en relation avec les sept planètes, les sept dimensions de base, fondamentales, les sept voyelles I-E-O-U-A-M-S qui résonnent dans la nature, les sept paroles du Vitriol. Tout ceci est relié à la Loi de l’Heptaparaparshinokh, c’est la Loi du Sept éternel, la Loi cosmique ineffable.

L’étoile à sept pointes entourée d’un double cercle, avec les signes des sept planètes, est un symbole ésotérique de la Kabbale ; c’est un talisman puissant. Les deux cercles représentent les principes éternels masculin et féminin.

Les étudiants d’occultisme qui pensent se réaliser sans l’Arcane AZF sont absolument dans l’erreur. Madame Blavatsky, après avoir écrit les six volumes de la Doctrine secrète, dit que ceux qui veulent connaître les mystères du Chiram doivent rechercher les anciens alchimistes. Elle est allée dans l’Agartha. Elle a renoncé au Nirvana pour atteindre l’initiation Vénuste ; elle est à présent deux fois née, elle possède les corps solaires, elle vit dans les monastères sacrés et va retourner dans ce monde, qui est plus amer que le fiel ; elle se prépare à prendre corps aux Etats-Unis, à New York. Cette grande Maîtresse fut une véritable yogini, disciple de Kout-Houmi, et cependant, après être devenue veuve du comte de Blavatsky, elle épousa le colonel Olcott pour travailler avec l’Arcane de la magie sexuelle. C’est seulement ainsi qu’elle parvint à se réaliser à fond.

Le grand Yogi-Avatar, monsieur Lahiri Mahasaya, fut appelé à l’initiation par l’immortel Babaji alors qu’il avait déjà une épouse ; c’est ainsi que le Yogi-Avatar se réalisa. En Hindoustan, la magie sexuelle est connue sous le terme sanscrit d’Urdhvareta.

Les yogis authentiques pratiquent la magie sexuelle avec leurs épouses. Il y a deux sortes de Brahmacharya (abstinence sexuelle), le solaire et le lunaire. Le solaire est pour ceux qui ont réalisé la deuxième naissance, et le lunaire est l’abstinence sexuelle absurde, qui ne sert qu’à occasionner d’immondes pollutions nocturnes, avec toutes leurs conséquences néfastes.

Il y a sept vices que nous devons transmuter : 1 l’orgueil solaire en foi, en humilité ; 2 l’avarice lunaire en altruisme ; 3 la luxure vénusienne en chasteté ; 4 la colère martienne en amour ; 5 la paresse mercurienne en diligence ; 6 la gloutonnerie saturnienne en tempérance ; 7 l’envie jupitérienne en réjouissance pour le bien d’autrui.

C’est seulement par la science des transmutations que nous pouvons désintégrer les défauts et dissoudre le Moi psychologique. Ce n’est qu’avec la science des transmutations que nous pouvons modifier nos erreurs, transmuter les métaux vils en or pur, et gouverner. Travaillez avec l’Arcane AZF afin de recevoir l’épée.

L’Arcane 7, « le Triomphe », s’obtient à travers de grandes luttes et difficultés ; c’est ce que nous voyons dans les sept péchés capitaux que nous devons transmuter en sept vertus, dans la transmutation des sept métaux inférieurs en or pur.

Les gouverneurs des sept planètes sont : 1 Gabriel Lune ; 2 Raphaël Mercure ; 3 Uriel Vénus ; 4 Michaël Soleil ; 5 Samaël Mars ; 6 Zachariel Jupiter ; 7 Orifiel Saturne.

Les sept signes kabbalistiques des planètes sont : 1 Lune globe coupé en deux demi-lunes ; 2 Mercure caducée et Cynocéphale ; 3 Vénus Lingam sexuel ; 4 Soleil serpent à tête de lion ; 5 Mars dragon mordant les gardes d’une épée ; 6 Jupiter Pentagramme ou bec d’aigle ; 7 Saturne vieillard boiteux, ou pierre avec un serpent enroulé autour.

Les sept talismans ont le pouvoir d’attirer les sept forces planétaires. Avec les pierres et les métaux, on peut préparer des talismans parfaits.

Synthèse : le Notre Père est la prière la plus parfaite, le Notre Père fait partie des prières magiques, avec ses sept demandes ésotériques, il faut méditer sur chaque demande ; celui qui veut être mage doit obtenir l’épée, l’épée est la Kundalini, l’épée est le feu de l’Esprit-Saint ; il faut travailler dans l’Arcane AZF pour obtenir l’épée, la lutte est terrible, le guerrier ne peut se libérer des quatre corps de péché qu’au moyen de l’Arcane AZF ; nous ne gagnons rien à nous remplir la tête de théories ; mieux vaut aimer une brave femme et pratiquer la magie sexuelle avec elle tous les jours, que perdre son temps en polémiques, en intellectualisme, en théories ; c’est ainsi que nous acquérons l’épée de la Kundalini et que nous éveillons tous nos pouvoirs magiques, pour entrer par les portes de la cité triomphante.

Ce chapitre est tiré de Tarot et Kabbale (1978, posth.) par Samael Aun Weor.

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