Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Tarot et Kabbale

L’Arcane 6 est exprimé par le sceau de Salomon. L’étoile de Bethléem est le sceau de Salomon. Les six pointes de l’étoile sont masculines, les six enfoncements profonds qui se forment entre les pointes sont féminins. En résumé, cette étoile a douze rayons, six masculins et six féminins, dans lesquels se résument et se synthétisent les mystères de l’Arcane AZF (la magie sexuelle). Le sceau de Salomon, l’étoile de Noël, est le symbole parfait du Soleil central (le Christ cosmique, unité multiple parfaite). Jamais l’Enfant-Dieu ne peut naître dans le cœur de l’homme sans l’éclat et la vie de la brillante étoile de Noël. Il faut travailler avec l’Arcane AZF pour pouvoir l’incarner.

Dans le sceau de Salomon, toutes les mesures zodiacales se trouvent résumées, les douze rayons de la brillante étoile se cristallisent par l’Alchimie en les douze constellations zodiacales. Dans le sceau de Salomon se trouvent inscrites les relations intimes qui existent entre le zodiaque, et l’invincible Soleil central. La genèse sexuelle du zodiaque est représentée dans le sceau de Salomon. Le vénérable Maître de la lumière Hilarius IX a dit à propos de cette brillante étoile : « C’est la forme de base de toutes les cristallisations et le modèle schématique de toutes les floraisons ».

« Ses deux triangles, que l’amour unit ou sépare, sont les navettes avec lesquelles on tisse ou on détisse le mystère ineffable de la vie éternelle. En haut, la très sainte Éternité, qui agit en tant que Père, Fils et Esprit-Saint. En bas, sa contrepartie, avec le pouvoir qui gouverne, le pouvoir qui libère, et le pouvoir qui exécute. « Je suis l’étoile resplendissante du matin », s’exclame Jean, le « bien-aimé » du Christ, lorsqu’il reçoit l’initiation Vénuste des mains mêmes de ce dernier.

« Ainsi, chaque fois que le géomètre éternel fixe son attention sur un point de l’espace, l’étoile glorieuse surgit de ce point, annonçant la naissance d’un nouvel état de conscience, l’archétype d’un Etre, un globe, un astre, un soleil » (quatrième message de l’Avatar Ashrama).

Dans le sceau de Salomon, le triangle supérieur représente la triade immortelle et éternelle. Le triangle inférieur représente les trois traîtres qui sont à l’intérieur de nous-mêmes : 1 le démon du désir, 2 le démon du mental, 3 le démon de la mauvaise volonté.

Ce sont les trois mauvais amis de Job, les trois assassins d’Hiram-Abif : Judas, Caïphe, Pilate, Symbologie chrétienne ; Apopi, Haï, Nebt : Symbologie égyptienne ; Sebal, Ortelut, Stokin, Symbologie maçonnique.

Ces trois traîtres vivent dans le mental, ils sont à l’intérieur de nous-mêmes. Rappelons-nous que Dante dépeint Lucifer au centre de la terre avec trois bouches, et dans chacune d’elles se trouve un traître.

La Bible cite ces trois traîtres dans l’Apocalypse de Saint-Jean : « Puis, de la gueule du dragon, et de la gueule de la Bête, je vis surgir trois esprits impurs, comme des grenouilles » (Apoc. 16 :13).

Ces trois esprits qui ressemblent à des grenouilles sont les traîtres qui trahissent le Christ interne d’instant en instant, et qui constituent le fondement de l’Ego réincarnant, du « Moi psychologique », du Satan qui doit être dissous pour qu’on incarne le Christ interne.

Au centre des deux triangles du sceau de Salomon se trouvent la croix Tau et le signe de l’infini. Les deux signes sont phalliques (sexuels). L’âme se trouve entre les deux triangles et doit se décider pour l’un ou l’autre chemin, celui de la lumière ou celui des ténèbres ; ce problème est absolument sexuel.

La clé se trouve dans le serpent sacré, dans le coq qui représente le IAO, le Verbe, la Parole. Il existe le serpent tentateur de l’Eden, c’est le serpent des ténèbres qui forme cette queue horrible de Satan ; mais il existe aussi le serpent d’airain de Moïse enlacé sur le Tau, c’est-à-dire sur le Lingam sexuel, celui qui guérissait les Israélites dans le désert. Le serpent sommeille, enroulé trois fois et demie dans l’Eglise d’Ephèse ; le serpent doit sortir de son Eglise dans le chakra Muladhara, et s’élever par le canal médullaire pour nous convertir en anges ; s’il descend jusqu’aux enfers atomiques de l’homme, alors nous nous convertissons en démons. Vous comprendrez maintenant pourquoi le serpent du caducée est toujours double.

Quand l’étudiant répand le Semen au cours de ses pratiques avec l’Arcane AZF, il commet le crime des Nicolaïtes, qui travaillent avec le Maïthuna dans la Neuvième Sphère mais répandent le Semen. Ils utilisent ce système pour faire descendre le serpent, celui-ci se précipite dans les enfers atomiques et forme la queue de Satan. Voilà comment l’homme se convertit en démon.

Je me souviens de Krumm-Heller : il enseigna le tantrisme blanc, mais son fils enseigna le noir, des pratiques de Maïthuna avec l’écoulement et la perte de la liqueur séminale ; ce fils s’est laissé fasciner par cette doctrine et se convertit en un démon, avec une queue et des cornes sur le front. Nombreux furent les étudiants qui dévièrent à cause du fils de Krumm-Heller ; ce fut un sincère trompé qui sortit d’ici en disant que c’est la grande Loi qui l’avait rejeté.

Les Noces alchimiques signifient le Mariage parfait. L’alchimiste doit tuer non seulement le désir, mais jusqu’à l’ombre même de l’arbre horrible du désir. Il ne servirait à rien de renoncer au sexe sans avoir auparavant travaillé à fabriquer les corps solaires et être parvenu à la seconde naissance ; c’est alors seulement qu’on peut y renoncer. Il faut d’abord travailler avec le Troisième Logos, dans la terrible Forge des Cyclopes, ensuite travailler avec le Deuxième Logos, Hercule, et par la suite avec le Premier Logos. L’erreur des moines et des religieuses est de renoncer au sexe sans avoir fabriqué les corps solaires ; il en résulte qu’ils se retrouvent dans les limbes vêtus de haillons. Il faut se vêtir de l’habit de noces pour pouvoir entrer dans le Royaume des cieux.

Dans les mystères d’Eleusis, les couples dansaient pour se magnétiser mutuellement. Il faut imiter la nature en tout, c’est-à-dire qu’il faut transmuter l’énergie.

Dans le temple du sphinx, on étudie le livre des lois de la nature, et on traverse ensuite une épreuve dite « du sanctuaire » ; on donne à l’étudiant qui la passe un anneau avec le sceau de Salomon (qui ne doit jamais être touché de la main gauche), qui brille avec une force intense dans les mondes internes.

Dans les travaux de Haute-Magie, il faut tracer un cercle magique et le fermer avec le sceau de Salomon.

On peut fabriquer des médailles et des bagues avec le sceau de Salomon et les sept métaux. On doit utiliser le sceau de Salomon dans tous les travaux d’invocation et dans les pratiques avec les élémentaux. Les élémentaux de la nature tremblent devant le sceau du Dieu vivant. L’ange du sixième sceau de l’Apocalypse est aujourd’hui réincarné dans un corps féminin (c’est un spécialiste de la science sacrée des Jinas).

Dans l’Apocalypse (7 :2-3), la Bible dit : « Puis je vis un autre ange monter de l’orient, portant le sceau du Dieu vivant (le sceau de Salomon) ; il cria d’une voix puissante aux quatre anges (les quatre archives du karma qui contrôlent avec la loi les quatre points de la Terre) auxquels il fut donné de malmener la terre et la mer : attendez, pour malmener la terre et la mer et les arbres, que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu ».

Un certain temps fut nécessaire pour que les gens étudient la doctrine du Christ et qu’ils se définissent soit pour le Christ ou soit pour Yahvé, ou bien pour la Loge blanche ou bien pour la Loge noire.

Les serviteurs de Dieu ont déjà été marqués au front. Les serviteurs de Satan ont également été marqués au front (de la marque de la Bête).

Les temps de la fin sont maintenant arrivés, nous y sommes. Les dix jours sont écoulés (la roue des siècles, l’Arcane 10).

L’humanité se trouve classée par le sceau du Dieu vivant. La majorité des gens ont déjà reçu la marque de la Bête sur leurs fronts et dans leurs mains. Un petite poignée de gens ont reçu le signe de l’Agneau sur leurs fronts.

Synthèse : nous sommes entrés dans le monde de la volonté et de l’amour ; pour pénétrer dans l’amphithéâtre de la science cosmique, il faut voler le feu au diable ; l’amoureux doit voler la lumière aux ténèbres ; il faut pratiquer intensément la magie sexuelle avec la femme ; il faut reconquérir l’épée flammigère de l’Eden.

Ce chapitre est tiré de Tarot et Kabbale (1978, posth.) par Samael Aun Weor.

Catégories : Tarot et Kabbale