Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie

Le premier son est comme la voix du Fils de l’Homme.

Le deuxième son est appelé chini-bhini (c’est le son correspondant à ce mot).

Le troisième est le son de la grande cloche cosmique.

Le quatrième est le grondement interne de la Terre.

Le cinquième est le son délicieux du luth,

et le sixième celui de la cymbale des Dieux.

Le septième est le son de la flûte enchantée.

Le huitième évoque celui du grand tambour.

Le neuvième est comme celui d’un double tambour (mridanga)

et le dixième son est celui des sept tonnerres qui, dans l’Apocalypse, accompagnent les paroles de l’Eternel.

Si les deux sons entendus par les médecins occidentaux sont avérés, pourquoi les dix sons des orientaux ne le seraient-ils pas ? Si les deux sons des médecins occidentaux sont démontrés, les dix sons des orientaux ne pourraient-ils pas aussi être démontrés ?

C’est une simple question de méthodes de démonstration. Les occidentaux ont leurs méthodes scientifiques de démonstration ; les orientaux ont aussi leurs procédés scientifiques de démonstration. Ainsi, l’oriental se recueille mentalement et médite sur les dix sons mystiques. L’esprit de l’oriental s’absorbe dans les dix sons mystiques et alors, le nisus formativus – le corps astral des médecins médiévaux, dans lequel se trouvent tous les principes animiques et spirituels de l’homme – sort du corps physique, extasié au milieu des dix sons mystiques du coeur. C’est le Samadhi des yogis hindous. Le yogi se transporte ainsi jusqu’aux mondes les plus éloignés de l’Infini.

Le médecin occidental, au lieu de railler et critiquer des choses qu’il n’a pas étudiées ni expérimentées, devrait plutôt étudier le Yoga.

Les Hindous disent qu’il y a dans le chakra du coeur un espace hexagonal de la couleur ineffable du jais. C’est là que résonnent les dix sons mystiques. L’occidental se moque de tout cela. Si les médecins occidentaux développaient leur clairvoyance, ils cesseraient de se moquer, car ils verraient ! Les médecins peuvent « photographier » les battements du coeur : les pulsations du coeur sont photographiées par l’appareil appelé électrocardiographe. Il est étonnant de voir les quatre chambres synchroniser parfaitement leurs battements comme s’il n’y en avait que deux. Ce qui rend cela possible, c’est le faisceau de His : ce faisceau de fibres nerveuses cellulaires appelé aussi noeud auriculo-ventriculaire, synchronise de façon merveilleuse et automatique les deux oreillettes en un seul battement ou contraction, faible, et les deux ventricules en une seule contraction, une seule pulsation, plus forte.

Si l’électrocardiographe est capable de photographier les battements du coeur, songeons à tout ce que pourra voir celui qui développe la clairvoyance ! Un monde nouveau s’ouvre devant le clairvoyant. Un monde infini, un monde plein d’une imprévisible variété.

Dans le coeur siège le Christ interne de tout homme qui vient au monde, notre Etre réel.

Ce chapitre est tiré de Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie (1968) par Samael Aun Weor.