Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Les Sept Paroles

Sanat Kumara, l’Ancien des Jours, le Seigneur du Monde, est le fondateur du « Collège d’Initiés » de la Grande Fraternité Blanche Universelle. Ce grand Etre est l’un des quatre Trônes dont parle la Sainte Bible, et il vit en Asie depuis plusieurs millions d’années, avec le même corps physique qu’il a amené sur la terre à l’époque de la Lémurie ; la mort n’a pas eu de pouvoir sur lui et n’en aura jamais parce qu’il est un Fils de la Résurrection et que la mort n’a de pouvoir sur aucun Fils de la Résurrection.

Le Maître Morya, un Maître du Rayon de Mars, habite dans l’Himalaya, au bord d’un chemin ; il vit dans une humble maison, il a de nombreux disciples et son corps actuel est âgé de plus de neuf cents ans ; sur le Maître Morya non plus la mort n’a pas eu et n’aura pas de pouvoir parce que le Maître Morya est un Fils de la Résurrection des morts, et que la mort n’a de pouvoir sur aucun Fils de la Résurrection.

La mort n’a de pouvoir que sur les faibles, sur les lâches, sur les morts-vivants, sur les fils de la Grande Prostituée, qui n’ont pas été capables, qui n’ont pas eu le courage d’en finir avec leur immonde fornication.

Le Maître Kout-Humi est aussi très connu en occident et il appartient au Rayon de la Sagesse. Il est lui aussi d’un âge indéchiffrable, et a son sanctuaire sur les cimes enneigées de l’Himalaya. C’est un autre Fils de la Résurrection, sur lui non plus la mort n’a pas de pouvoir, parce que la mort n’a de pouvoir que sur les sots, sur les fornicateurs et sur les adultères.

Le Maître DK (Djwal Khul) est un autre Fils de la Résurrection ; un autre Surhomme qui a su tirer profit de son énergie sexuelle. Ce Maître appartient au rayon de Mercure ; il a aidé la Maîtresse H.P. Blavatsky, en lui dictant une grande partie de La Doctrine Secrète. Il possède aujourd’hui le même corps qu’il possédait en l’an 1675, et la mort n’a rien pu contre lui, parce qu’il est un Fils de la Résurrection.

Quant à Paul de Tarse, ce Maître est incarné actuellement, il est le Maître Hilarion. Il est l’auteur de l’oeuvre intitulée La Lumière sur le Sentier. Le Maître Hilarion se développe dans le Rayon de la Science ; c’est un Maître du Rayon de Mercure.

Le Maître Sérapis, un Maître du Rayon de Vénus, est un autre Fils de la Résurrection, et il est d’un âge incalculable ; ce Maître dirige l’Art mondial.

Le Maître Rakoczi, est le même que le Comte de Saint-Germain, Roger Bacon et Francis Bacon. Ce Maître dirige la politique mondiale. Il vit actuellement au Tibet et possède le même corps physique qu’on lui connaissait au 17e, 18e et 19e siècles, dans toutes les Cours d’Europe. Les siècles ont passé sur ce Maître sans que la mort ait pu quoi que ce soit contre lui, car il est un Fils de la Résurrection Ce Maître est du Rayon de Jupiter.

Chacun de ces Maîtres appartient à un Rayon déterminé ; il existe sept Rayons d’évolution cosmique :

1. le Rayon Lunaire.

2. le Rayon Mercurien.

3. le Rayon Vénusien.

4. le Rayon Solaire.

5. le Rayon Martien.

6. le Rayon Jupitérien.

7. le Rayon Saturnien.

Il est faux d’affirmer, comme le font les théosophes, qu’à chaque Initiation des Mystères Majeurs, l’Initié entre dans un autre Rayon cosmique : chaque Maître évolue et se développe dans son Rayon propre, et ne change jamais de Rayon.

Dans les mondes internes, chacun des sept Rayons a son Temple de Mystères.

Moi, Samaël Aun Weor, Maître du Rayon de Mars, je rends témoignage de ces choses, non parce que je les ai lues dans des livres, comme font les théoriseurs, mais parce que je les ai vécues ; je suis un Fils de la Résurrection, et je témoigne de la Résurrection des morts, parce que moi, Aun Weor, suis ressuscité d’entre les morts-vivants, et mon devoir comme Initiateur de la nouvelle Ere du Verseau, est de rendre témoignage de la sainte doctrine du Divin Rabbi de Galilée, afin que cette sainte doctrine du Sauveur du Monde se répande sur toute la face de la terre, à tous les êtres humains, sans distinction de race, de sexe, de caste ou de couleur.

Chacun de ces Rayons a son Chef, son Régent :

1. Le Régent du Rayon Lunaire est Gabriel.

2. Le Régent du Rayon Mercurien est Raphaël.

3. Le Régent du Rayon Vénusien est Uriel.

4. Le Régent du Rayon Solaire est Michaël.

5. Le Régent du Rayon Martien est Samaël.

6 Le Régent du Rayon Jupitérien est Zachariel.

7. Le Régent du Rayon Saturnien est Orifiel.

Voilà les sept Rayons dont la Théosophie a tant parlé et, auxquels elle a consacré des volumes entiers, sans en avoir jamais fourni une explication exacte et concrète. Les théosophes ont décrit les Rayons d’une façon si vague et si nébuleuse, qu’ils ne répondent vraiment pas aux aspirations intimes de l’Ame. Ce qui manque aux théosophes, c’est l’aspect pratique ; les enseignements de la Société Théosophique ne sont réellement d’aucune utilité pour personne.

Tout être humain peut savoir à quel rayon il appartient, simplement en comptant les lignes transversales de son front.

Ceux qui ont une seule ligne appartiennent au Rayon Lunaire.

Ceux qui ont deux lignes appartiennent au Rayon Mercurien.

Ceux qui ont trois lignes appartiennent au Rayon Vénusien.

Ceux qui ont quatre lignes appartiennent au Rayon Solaire.

Ceux qui ont cinq lignes appartiennent au Rayon Martien.

Ceux qui ont six lignes appartiennent au Rayon Jupitérien.

Ceux qui ont sept lignes appartiennent au Rayon Saturnien.

Tous les Maîtres des sept Rayons sont des Fils de la Résurrection ; nous avons tous traversé les amertumes du Calvaire ; nous avons tous expérimenté, en nous-mêmes, l’Ascension du Seigneur.

Un Maître ne sort jamais de son Rayon ; chaque Maître travaille uniquement dans son Rayon. Le Chef de notre Rayon est notre Père qui est aux Cieux. Un Maître n’abandonne jamais son Père qui est aux Cieux. C’est pourquoi il est impossible qu’un Maître passe d’un Rayon à un autre comme le croient les théosophes.

Moi, Aun Weor, suis fils de mon Père Samaël, et bien que, dans mon passé, j’ai évolué sous la régence de diverses planètes, jamais je n’ai pu sortir du Rayon de Samaël, parce que Aun Weor est une étincelle détachée de la flamme de Samaël ; ainsi donc, de Samaël je suis sorti et à Samaël je suis retourné, et j’ai eu cinq lignes sur le front dans toutes mes réincarnations.

Au cours de l’Ascension du Seigneur, notre Corps Astral se libère de l’abîme et s’élève dans l’aura lumineuse de notre Père qui est aux Cieux.

Lorsque le Maître interne, à genoux sur l’Autel sacré de la troisième Initiation des Mystères Majeurs, reçoit son Initiation, alors au-dessus de l’Autel sacré apparaît, resplendissant et comme s’il descendait de l’azur infini, Sanat Kumara, au nom de qui sont reçues toutes les Initiations.

La sublime prestance de cet Ancien des Jours est indescriptible. Sa chevelure blanche tombe sur ses épaules et semble n’avoir jamais été touchée par des lames de ciseaux. Sa barbe chenue et son visage majestueux nous apparaissent comme la figure de Dieu. Avec son corps semi-dénudé et son bâton à la main, Sanat Kumara a l’air d’un Adamite.

Sanat Kumara est le résultat de purifications millénaires.

Le Maître intérieur reçoit la troisième Initiation des Mystères Majeurs dans les mondes supérieurs de conscience, et il assiste à son Initiation sans véhicule matériel d’aucune sorte.

Toutes les sectes gnostiques des temps anciens, toutes les sociétés initiatiques du passé : Nazaréens, Pérates, Pythagoriciens, etc., ont connu cette vieille doctrine de la Résurrection initiatique. La Résurrection a été cultivée dans les Mystères d’Egypte, de la Grèce, de Rome, de Babylone, de la Syrie, de la Perse, de l’Inde, du Mexique, du Pérou, de Troie, de Carthage, etc.

La Résurrection a été la doctrine des Esséniens, la Résurrection a été la doctrine de tous les sages du passé ; elle est la sagesse des Gnostiques.

Isis vit toujours, ressuscitant continuellement Osiris au moyen du Phallus sacré. La Sagesse du Sexe est le fondement de toute authentique Ecole de Mystères. C’est le Lingam-Yoni des Mystères antiques. La Rédemption réside exclusivement dans la Magie Sexuelle.

Au moyen de la Magie sexuelle et de la sainteté parfaite, tout homme peut se convertir en un Maître des Mystères Majeurs de la Grande Fraternité Blanche Universelle.

Le processus scientifique de l’Ascension engendre, dans le corps de l’Initié, un processus de transformation biologique, dont les symptômes s’expriment sous la forme d’un dépérissement ou d’un affaiblissement organique, spécialement lorsqu’arrive l’heure du crépuscule. Cependant, cela ne signifie pas une maladie ou une faiblesse organique proprement dite ; il s’agit simplement de phénomènes passagers résultant de la transformation du corps astral pendant ces quarante jours de l’Ascension du Seigneur.

Il est logique que toute transformation du corps astral produise une transformation similaire dans les processus catalytiques cellulaires et dans le mécanisme électrobiologique de nos glandes endocrines qui, comme de merveilleux laboratoires, transforment les Tattvas en diverses substances biochimiques, lesquelles, au terme de multiples combinaisons, finissent par se cristalliser en hormones.

Le corps astral a son siège dans le foie. Si nous examinons le mot espagnol « higado », qui veut dire foie, nous remarquons qu’il comporte les trois voyelles I, A, O.

Diodore déclare, dans l’une de ses poésies : « Sachez qu’entre tous les Dieux, le plus élevé est IAO. Hadès est l’Hiver. Zeus règne au Printemps. Hélios en Eté. Et en automne, redevient actif IAO, qui travaille constamment. IAO est Jovis-Pater, est Jupiter, que les Juifs appellent, de façon illégitime, Yahvé. IAO offre le substantiel Vin de Vie, tandis que Jupiter est un esclave du Soleil » (Extrait du livre L’Eglise Gnostique, du Maître Huiracocha).

Il est nécessaire d’arracher le corps astral des enfers de l’homme.

Dans la chambre ésotérique reliée au signe zodiacal de la Vierge, on nous enseigne que les racines de l’arbre même de l’existence résident dans le ventre. Un examen approfondi des intestins nous permet de corroborer cette affirmation. Qu’on observe la curieuse analogie qui existe entre les racines des arbres et les racines de l’arbre de notre propre vie : ces racines sont nos intestins, lesquels sont en relation intime avec le signe zodiacal de la Vierge.

Tout comme les racines des arbres tirent leur vie du limon de la terre, transformant ce limon en sève nutritive qui se répand partout dans les veines et cellules de l’arbre, ainsi nos racines intestinales extraient savamment des aliments les principes vitaux les plus variés pour en nourrir l’arbre merveilleux de notre propre biologie organique.

De même que les assises profondes des racines des arbres se trouvent dans l’obscur limon terrestre, ainsi, dans les assises profondes de notre bas-ventre et de notre foie nous découvrons les enfers de l’homme, sous forme de strates, de sphères ou de mondes submergés, constitués par les atomes de l’ennemi secret.

Durant ces quarante jours qui précèdent l’Ascension du Seigneur, les Hiérarchies Créatrices doivent dégager notre corps astral de ces enfers de l’homme, où nous revivons et récapitulons toutes les scènes ténébreuses de notre passé. Cette récapitulation commence après la Résurrection de notre Crestos.

Le processus de récapitulation commence par la sphère submergée la plus ténébreuse de l’Univers, qui est couleur de sang ; dans les horribles abîmes de cette sphère vivent tous les monstres et toutes les perversités du monde. Puis, en récapitulant toutes nos scènes ténébreuses, nous nous élevons peu à peu à travers différentes strates, régions ou plans de ces mondes constitués par les atomes de l’ennemi secret.

Dix-neuf jours après la Résurrection de notre Crestos, une certaine couche ou substance atomique de la contrepartie astrale de notre ventre est arrachée par les Hiérarchies. Cette couche, cette enveloppe, semblable à la peau de notre organisme humain, est ni plus ni moins comme la porte des enfers de l’homme, formés par les atomes de l’ennemi secret.

Cette porte close maintient l’Ame humaine prisonnière dans les abîmes du mal. Une fois enlevée cette grossière couche atomique de la contrepartie astrale de notre ventre, les Maîtres doivent soigner cette zone de notre ventre.

Naturellement, toutes ces profondes transformations de notre corps astral doivent inévitablement se répercuter dans notre intime biologie, produisant quelques symptômes de faiblesse organique passagère et des manifestations sporadiques de faim dans le corps physique du Maître.

Si nous décomposons le nombre 19 et additionnons ses deux chiffres : 1 plus 9, cela nous donnera la somme de 10. Or, tout le progrès du dévot du Sentier est basé sur les nombres 1+2+3+4 = 10. Nos disciples comprendront maintenant pourquoi c’est après dix-neuf jours précis que doit être arrachée la porte atomique qui maintient le corps astral prisonnier à l’intérieur des enfers de l’homme.

Il nous faut cependant expliquer à nos disciples que cet état de prisonnier auquel nous faisons allusion, se réfère uniquement au fond vital de notre corps astral, c’est-à-dire, aux racines mêmes de notre merveilleux véhicule astral, enfermées dans les profondeurs de l’abîme ; ces racines constituent la base submergée des racines mêmes de notre arbre organique. Ce sont là les enfers de l’homme, d’où notre corps astral doit être dégagé.

Comme nous l’avons dit, tout le développement de l’étudiant est fondé sur le nombre dix. « L’Arbre Séphirotique » de la Kabbale est aussi fondé sur le nombre dix : il y a dix Séphiroths, qui sont les suivantes :

1. Kether : l’Ancien des Jours. Le Mage du premier arcane du Tarot, dont l’hiéroglyphe primitif est représenté par un homme.

2. Chokmah : la Sagesse, l’Amour. La deuxième carte du Tarot : la Papesse, la Prêtresse. Planète : la Lune. L’hiéroglyphe primitif est la bouche de l’homme.

3. Binah : l’Intelligence, le Pouvoir. La troisième carte du Tarot : l’Impératrice. La planète Vénus. Le symbole primitif est une main dans l’acte de prendre.

Ces trois Séphiroths forment la Couronne Séphirotique. Viennent ensuite les sept Séphiroths inférieures :

4. Chesed : la Miséricorde. La quatrième lame du Tarot : l’Empereur. Jupiter, l’Etre divin, l’Atman. L’hiéroglyphe primitif : un sein.

5. Geburah : la Rigueur. Le Corps Bouddhique de l’homme. La cinquième carte du Tarot : le Pape ou l’Hiérophante. Mars, le Guerrier.

6. Tiphereth : la Beauté. L’Amour de l’Esprit-Saint. Vénus. Le Corps Causal de l’homme. La sixième carte du Tarot : l’Amoureux.

7. Netzah : la Victoire. L’Eternité du Tout. Le monde mental. La planète Mercure. La septième carte du Tarot : le Chariot.

8. Hod : la Splendeur. Le plan astral. La planète Saturne. Le huitième arcane du Tarot : la Justice.

9. Jesod : le Fondement. L’Absolu. Le plan éthérique. Le Sexe. Le Soleil. La neuvième carte du Tarot : l’Ermite.

10. Malkuth : le Royaume, l’Univers tout entier. Marie ou la Vierge. La Nature. La dixième carte du Tarot : la Roue de Fortune.

Ces dix Séphiroths vivent, évoluent et se développent à l’intérieur de la conscience. L’homme est l’Arbre Séphirotique lui-même. Il est très intéressant de noter que l’homme a dix doigts et que le Décalogue se compose de dix commandements. Le dévot du Sentier comprendra maintenant l’importance du nombre dix. Nos disciples comprendront également pourquoi c’est dix-neuf jours après la Résurrection de notre Crestos qu’est arrachée par les Maîtres la porte atomique des enfers de l’homme.

Quand Paul de Tarse a écrit son Epître aux Philippiens, il n’avait pas encore atteint la Résurrection. Voyons les versets suivants, qui confirmeront notre affirmation :

« Mais toutes ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai tenues pour des pertes par amour pour le Christ. Bien plus, je tiens désormais toutes choses pour des pertes en regard du gain suréminent qu’est la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur, pour l’amour de qui j’ai tout perdu ; et je regarde tout comme de l’ordure, pour gagner le Christ, et être trouvé en lui, n’ayant plus ma justice à moi, qui vient de la loi, mais la justice par la foi au Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi ; afin de le connaître, lui, avec la puissance de sa Résurrection, et participer à ses souffrances et lui devenir conforme dans la mort ; afin de parvenir si possible à la Résurrection des morts (la troisième Initiation des Mystères Majeurs). Non que je l’ai déjà atteinte, ni que je sois déjà parfait, mais je poursuis toujours, pour m’efforcer de saisir cela, ayant été moi-même saisi par le Christ Jésus.

« Non, frères, je ne prétends pas avoir atteint cela ; mais je dis seulement une chose : oubliant complètement ce que je laisse derrière, et me tendant de toutes mes forces vers ce qui est devant, je cours vers le but, vers la souveraine récompense que Dieu nous appelle à recevoir dans le Christ Jésus » (Philippiens, 3, 7-14).

Mais aujourd’hui Paul a atteint la Résurrection. Il est actuellement incarné à nouveau : il est, comme nous l’avons déjà dit, le Maître Hilarion.

Cette doctrine est la vieille doctrine des premiers Pères de l’Eglise gnostico-catholique. Ont appartenu à cette doctrine : Basilide, Saturnin d’Antioche, Simon le Magicien, Carpocrate, fondateur de nombreux couvents en Espagne, Marcion de Sinope, Saint-Thomas, Valentin, Saint-Augustin, Tertulien, Saint-Ambroise, Irénée, Hippolyte, Epiphane, Clément d’Alexandrie, Marc, Cerdon, Empédocle, Saint-Jérôme, etc. ; c’est la vieille doctrine des Nazaréens, des Séthiens, des Pérates, des Valentiniens, des Justiniens, etc. Cette doctrine était connue dans toutes les antiques Ecoles de Mystères ; c’est la doctrine que le Christ a enseignée en secret à ses soixante-dix disciples. C’est la science secrète que moi, Samaël Aun Weor, suis chargé de diffuser publiquement pour initier l’Age du Verseau. C’est la doctrine secrète de notre Divin Sauveur.

Toute cette sagesse gnostique est renfermée dans la Pistis Sophia. Ce livre comprend quatre parties ; la première et la quatrième partie ne portent aucune inscription ; en tête de la seconde partie figure ce titre : « Le second livre de la Pistis Sophia », et vers la fin de cette partie, nous trouvons la mention suivante : « Extrait des livres du Sauveur ». Cette même mention revient à la fin du troisième livre, qui n’a pas d’en-tête. Dans son ouvrage intitulé L’Eglise Gnostique, le Dr Arnold Krumm-Heller, le Maître Huiracocha, nous dit : « Ce livre est le sommet de toutes les doctrines gnostiques ; il fut publié en latin en l’an 1851 par Schwartze et Petermann, conformément à un manuscrit ancien du Musée de Londres, appelé Askénien, dont l’ancienneté remonte au troisième siècle ap JC, bien que certains opinent qu’il daterait plutôt du cinquième siècle (Opus Gnosticum Valentino adjudicatum est Codice manuscripto Coptico Londinensi descripsit et latine vertit M. G. Schwartze) ».

Ainsi donc la doctrine ésotérique de la Résurrection, telle que nous l’enseignons ici, se trouve contenue dans les 148 chapitres de la Pistis Sophia, et dans la profonde sagesse ésotérique de la Sainte Bible.

Il est dommage que la Maîtresse Blavatsky n’ait pas connu les trésors gnostiques.

La doctrine de la Sainte Eglise Gnostique est la Sagesse de Notre Seigneur Jésus Christ.

Le mot Epiphanie, qui vient d’un terme grec, désigne la manifestation, la révélation ou l’Ascension du Christ en nous, après la Résurrection de notre Crestos. Cette Ascension nous mène à l’Illumination de l’Esprit-Saint, après la récapitulation de tout notre passé dans le profond abîme du mal.

Avec l’Epiphanie, nous recevons l’Illumination, mais pendant les quarante jours qui précèdent l’Ascension, nous nous submergeons dans de profondes ténèbres.

Plusieurs Frères trouvent les sommets élevés de la Résurrection très distants et difficiles à atteindre, mais quiconque en finit avec la fornication parviendra très rapidement à ces cimes ineffables.

La Bible nous dit ceci : « Que soit honoré de tous le Mariage et le lit nuptial sans souillure ; car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères » (Epître aux Hébreux, 13, 4).

Par ce verset, la Bible, qui est la parole de Dieu, nous enseigne que la Rédemption de l’homme réside exclusivement dans la Magie sexuelle, car le lit sans souillure, préservé de toute fornication ou adultère, est une référence directe à la pratique de la Magie sexuelle avec l’épouse-prêtresse, au lieu de l’immonde coït.

« Veillez à ce qu’aucun ne soit fornicateur, ou profanateur, comme Esaü qui, pour un simple mets, vendit son droit d’aînesse » (Hébreux, 12,16).

Ainsi, en suivant le Sentier de Sainteté, nous nous préparons pour l’Epiphanie et réalisons en nous l’Etre-Christ.

Il est nécessaire que l’Initié prie Dieu tous les jours. Toute prière doit être accompagnée d’une coupe de vin et d’un morceau de pain. « Faites ceci en mémoire de moi », a dit notre Divin Sauveur.

Le clergé catholique romain a monopolisé la Sainte Onction et, à cause de cela, la pauvre humanité en a été privée pendant vingt siècles. Priez toujours, mes Frères, puis partagez le pain et buvez le vin. Cet enseignement solennel vient de l’Ange AROCH, un Ange de commandement.

Toute personne, même si elle est seule, peut prier et rompre le pain et le vin. La prière la plus puissante est le Notre Père.

On mettra toujours le pain et le vin sur un linge propre et parfumé. On ne peut porter le pain et le vin à notre bouche qu’après la prière. Avec le pain et le vin, des millions d’atomes christiques entrent dans notre organisme humain pour éveiller tous nos pouvoirs occultes.

Le Christ, en sa qualité de Christ Cosmique, a dit : « Je suis le pain de vie, je suis le pain vivant ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ».

Tout être humain peut se christifier, au moyen de la Magie sexuelle et de la Sainte Onction Eucharistique. Les Frères gnostiques devront toujours avoir du pain et du vin, et ils prendront quotidiennement la Sainte Onction.

La prière se fait toujours à genoux. Il faut savoir prier, prier c’est converser avec Dieu. Lorsque l’Ange Aroch, Ange de commandement, m’a enseigné cette clé merveilleuse de l’Onction gnostique, il m’a aussi enseigné à prier.

Quels indicibles et ineffables moments, ceux où l’Ange Aroch, sous la forme d’un enfant, à genoux et les mains jointes sur la poitrine, levait ses yeux très purs vers le ciel. Son visage à cet instant semblait de feu et, plein d’un amour profond, il s’exclamait : « Seigneur, Seigneur, ne me laisse pas tomber, ne me laisse jamais sortir de la lumière, etc. ». Puis il bénit et rompit le pain, qu’il nous donna à manger, et il versa le vin dans un petit vase d’argent, le servit dans des coupes et nous en donna à boire.

Les Anges, comme l’Ange Aroch, n’utilisent plus le vieil astral lunaire, mais uniquement l’Astral supérieur, notre Benjamin, et c’est pourquoi ils semblent des enfants d’une indescriptible beauté. Ce sont des Fils de la Résurrection, ce sont des Fils de la Vie, et de leur front immaculé jaillissent des éclairs terribles.

Avec l’aide de ces Anges, nous pouvons nous transporter avec notre corps de chair et d’os en état de Jinas aux endroits les plus éloignés de la terre. Pendant l’état de transition entre la veille et le sommeil, nous pouvons invoquer l’un de ces Anges, en le priant de nous transporter avec notre corps physique à l’endroit où nous voulons nous rendre, et si l’Ange considère que notre requête est juste, il nous transportera au lieu désiré : il suffira de se lever de son lit avec foi, mais en conservant le sommeil (Voir le chapitre 12 des Actes des Apôtres).

Le Benjamin d’un Maître est une précieuse acquisition. Il suffit à un Maître de penser à une certaine personne ou à un lieu éloigné pour s’y trouver en quelques instants, pouvant voir et entendre tout ce qui s’y passe.

Lorsque le jour de son Ascension approche, le Maître commence à percevoir, dans les mondes supérieurs de conscience, où la lumière de l’Esprit resplendit, un temple clos dont les portes s’ouvriront, au bout de quarante jours, pour le recevoir et l’accepter comme un habitant authentique des mondes ineffables de l’Esprit pur, où brille l’Amour suprême du Père.

Le Maître contemple en extase ce temple sublime, sur la coupole triangulaire duquel se pose la blanche colombe de l’Esprit-Saint, dont la tête a la divine apparence d’un vieillard vénérable.

Notre Conscience divine vibre intensément à l’intérieur du Maître interne, dans lequel notre Benjamin bien-aimé s’est totalement absorbé.

Une chose qu’il nous faut savoir, c’est qu’entre notre Conscience divine et le vieil astral, il existe, fort heureusement, un Rayon terrible du Christ Cosmique, à savoir le troisième degré de pouvoir du Feu, qui unit notre vieil astral à notre Conscience divine.

Ce Rayon christique est le médiateur entre l’astral et le Maître interne, à l’intérieur duquel vibre la vie ineffable de notre Benjamin.

Le Rayon christique, ou Kundalini du corps astral, est donc comme la main sacrée du divin Rédempteur du Monde, qui nous tire de l’abîme et nous arrache aux ténèbres pour toujours. Il est comme la main salvatrice du Maître, qui s’étend vers nous pour nous soulever jusqu’au temple ineffable du Père.

Le Christ vient à nous comme un voleur dans la nuit lorsque nous nous y attendons le moins.

La Kundalini du corps astral, le Rayon christique, resplendit, lorsqu’elle s’éveille, comme un éclair terrible. Quand elle commence à monter, la Kundalini astrale (le Rayon de Jésus-Christ) a une belle couleur blanche éclatante, mais quand elle est parvenue à son développement total, elle est alors d’une sublime couleur dorée, pleine d’une splendeur indescriptible.

Et c’est par le troisième degré de pouvoir du Feu que le Christ accomplit sa parole, qu’il a engagée dans ce pacte solennel, signé avec son sang dans l’événement dramatique du Golgotha.

Lorsque le troisième degré de pouvoir du Feu réussit à sortir par la partie supérieure du crâne, il revêt la figure mystique d’une blanche colombe avec une tête de vieillard : c’est la colombe de l’Esprit-Saint, qui demeure dès lors posée sur la coupole triangulaire de ce temple ineffable, attendant l’instant sublime où, les jours du Maître étant accomplis, s’ouvriront les portes de ce temple du Père.

Aux portes de ce temple majestueux, où brille la lumière du Père, on voit les deux images de notre astral, attendant l’heure solennelle où les portes s’ouvriront.

Après trente-trois jours de récapitulation ténébreuse au sein de l’abîme, nos trois véhicules inférieurs ou, pour mieux dire, la conscience animique de nos trois véhicules inférieurs, est éprouvée ou examinée par le feu. Il faut soumettre à un examen ces trois véhicules inférieurs, afin de connaître le résultat de la récapitulation ténébreuse dans l’abîme.

Un Hiérarque jette sur le sol trois pains, et ces trois pains éclatent comme des bombes explosives et se transforment en feu ardent. Et alors, au coeur des trois flammes ardentes, nous apercevons trois belles jeunes filles résister à l’épreuve du feu. Ces trois demoiselles sont la conscience animique et les principes éthériques de nos trois corps physique, vital et astral.

Si l’une de ces belles jeunes femmes succombait à l’épreuve du feu, si elle fuyait ou tremblait de terreur, ou tombait évanouie au coeur des flammes ardentes, il serait, alors démontré par cet examen que notre pierre était encore mal taillée. Ayant échoué, le Maître serait dans ce cas renvoyé, jusqu’à ce qu’il ait poli, avec le dur émeri de la douleur, chacune de ses facettes.

Et lorsque le diamant de notre âme a été bien poli et qu’il brille dans toute sa splendeur, il est alors tout à fait prêt pour l’Ascension du Seigneur.

Les trois jeunes filles sont l’âme de chacun de nos trois véhicules inférieurs. Pour parvenir à l’Ascension, nous devons extraire de chacun de nos trois corps inférieurs un extrait animique pur et beau. Ces trois corps de péché doivent nous donner une trine Ame divine, pour Dieu et pour le Père.

C’est là le mystère du Baphomet.

Nos corps physique, vital et astral sont merveilleux.

« Heureux l’homme qui a rempli son carquois de ces traits : il ne sera pas humilié quand il devra faire face à ses ennemis à la porte de la ville » (Psaume, 127, 5).

Dans cette épreuve, nous voyons un quatrième pain qui n’entre pas en état d’ignition, parce qu’il symbolise le corps mental et la quatrième Initiation des Mystères Majeurs à laquelle le Maître ne peut accéder qu’après l’Ascension.

Lorsque le Maître sort triomphant de cet examen qui a lieu au trente-troisième jour, on lui montre une vieille lampe défectueuse, qui représente notre vieux monde submergé, et on lui dit : « Ça ne sert plus ! ».

Le passé a déjà donné son fruit, et la fausse lumière des ténébreux lucifers, et la fausse lumière de la raison, ne sert plus à rien. Nous avons dorénavant besoin d’une nouvelle lumière, la lumière de l’Esprit pur, la lumière du Christ, la lumière ineffable du Père. Passé les trente-trois jours, et après l’examen auquel a été soumise la trine Ame de nos véhicules physique, vital et astral, le Maître acquiert des pouvoirs terribles sur les puissances ténébreuses de l’abîme.

En dominant les tentations passionnelles durant le Saint Carême, l’Initié « vole » au diable tous ses pouvoirs et devient tout-puissant, invincible.

Il se produit également une transformation dans le son métallique de sa voix.

Après cela, les ardentes tentations ne suscitent plus en lui ces états de provocation brûlante. Il a volé le Feu au Diable et alors même le Diable n’a plus aucun pouvoir sur lui. Ceci est le terrible secret du Baphomet !, la lumière jaillit des ténèbres, et la rose qui embaume l’air de son arôme délicieux extrait ce merveilleux parfum de l’obscur limon de la terre. Le mystère du Baphomet est un prodigieux mystère de l’Alchimie. Le Bouc de Mendès est la pierre angulaire de l’Initiation.

Après ces trente-trois jours, les flots déchaînés de la tentation séductrice frapperont en vain de leur luxure l’inébranlable bouclier du guerrier. Le Maître est maintenant devenu d’acier, et les passions ne provoquent plus en lui le supplice de Tantale, l’anxieux désir du coït.

Le Maître est à présent un dictateur de la force, il est maintenant un guerrier terrible, car il a volé le pouvoir au diable, et les ténèbres fuient, épouvantées.

Naguère, les flots furieux de la Mer Rouge le regardaient avec une provocation infinie et le Maître endurait l’ardent supplice de la soif passionnelle, contre laquelle il empoignait vaillamment l’épée de la volonté. A présent, les flots rageurs de la Mer Rouge le regardent avec terreur, et les ténèbres affolées s’enfuient en hurlant.

Jadis, le Maître était comme une jeune fille provocante pour les ténèbres, mais aujourd’hui, les ténèbres horrifiées le regardent comme un monstre qui leur a volé le pouvoir et les a laissées sans armes.

Ceci est le mystère du Bouc de Mendès. C’est le terrible secret du Baphomet !, les pattes des trônes des Maîtres sont faites de monstres, et les objets sacrés des temples sont supportés par des piédestaux animalesques.

Trois jours avant l’Ascension du Seigneur, l’Initié commence à pénétrer dans des régions d’une beauté ineffable, car la Nature ne fait pas de sauts : Natura non facit Saltus. Le jour est toujours précédé par l’aurore, et l’homme a dû d’abord être enfant, puis adolescent.

Au trente-septième jour exactement, l’Initié doit repasser, dans son corps astral, par les douze constellations zodiacales, à l’intérieur desquelles il s’est développé et a évolué, de manière analogue au développement et à l’évolution du foetus dans le sein maternel. Le Zodiaque est la matrice de notre système solaire et la matrice cosmique de nos âmes.

Chacune des douze constellations zodiacales a sa couleur propre. La lumière du Lion a une belle couleur jaune or, et l’Initié revoit les douze constellations zodiacales dans l’ordre inverse jusqu’à ce qu’il arrive au Lion. Cette constellation gouverne le coeur, qui est le temple de l’Intime. Nos disciples comprendront maintenant pourquoi nous faisons le tour complet du Zodiaque en finissant par le Lion.

Nous sommes les fils des seigneurs de la Flamme, dont la demeure est la constellation du Lion. Notre évolution commence et se termine dans le Lion.

Du point de vue spirituel, chaque Esprit humain a son Père qui est dans les cieux, mais les seigneurs de la Flamme nous ont dotés d’un corps spirituel et d’un corps charnel, et c’est de ce point de vue que nous sommes les fils des seigneurs de la Flamme.

La Lumière est une substance séminale. Et le Semen des douze constellations zodiacales nous a développés dans l’Utérus de ce Zodiaque.

La Lumière est toujours accompagnée du Verbe lumineux. Le substratum du langage parlé est le Verbe solaire. Nous savons bien que le Logos résonne. Il existe vingt-quatre voyelles, que voit et entend l’Initié. Ces vingt-quatre voyelles correspondent aux douze signes zodiacaux.

Les vingt-quatre mélodies du Zodiaque résonnent dans la création entière avec toute l’euphorie grandiose du Mahamanvantara. C’est là le Verbe de Dieu, qui maintient fermement l’Univers dans sa marche (Voir Logos, Mantras, Magie, d’Arnold Krumm-Heller, le Maître Huiracocha).

Le Saint Carême étant accompli, alors vient l’Ascension du Seigneur, et l’Initié est alors accueilli avec une grande fête et une musique délicieuse dans ce temple ineffable du royaume de l’Esprit.

La nuit de l’Ascension est extrêmement intéressante. La maison de l’Initié est envahie par des millions de magiciens noirs furibonds qui tentent de s’emparer du Maître, choqués de voir qu’une Ame de plus leur échappe pour gagner le royaume ineffable de la Lumière.

Le Maître doit demander, dans le temple, la colombe de l’Esprit-Saint.

« Et moi je vous le dis : demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit ; et qui cherche trouve ; et à qui frappe on ouvre.

Quel est parmi vous le père qui, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ?. Ou s’il lui demande un poisson, au lieu du poisson lui remettra un serpent ?. Ou, s’il lui demande un oeuf, lui donnera un scorpion ?.

Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père Céleste donnera-t-il l’Esprit-Saint à ceux qui l’en prient ! » (Luc, 11, 9-13).

L’Ascension du Maître est annoncée par quatre Anges du temple, lesquels, tournés vers les quatre points cardinaux de la terre, font chacun résonner leur trompette, et alors le Fils, c’est-à-dire notre Astral, est élevé vers le haut, vers les Cieux, et ainsi s’accomplissent les Saintes Ecritures, tel qu’il est dit dans ce passage que nous avons déjà cité :

« Mais vous allez recevoir la force de l’Esprit-Saint, qui descendra sur vous. Et vous serez mes témoins à Jérusalem, et dans toute la Judée et la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre.

Quand il eut dit cela, ils le virent s’élever ; et une nuée vint l’envelopper et le soustraire à leurs yeux » (Actes, 1, 8-9).

A partir de ce moment, le Maître est reçu en haut, dans les mondes supérieurs de conscience, et les sept paroles du Calvaire le rendent tout-puissant.

« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les saints Anges, alors il prendra place sur son trône de gloire » (Matthieu, 25, 31).

Le Fils de l’homme est notre Ame qui s’assoit à présent sur le trône de gloire.

« A celui qui vaincra, je lui dirai de s’asseoir avec moi sur mon trône ; comme moi-même j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse, 3, 21).

Le trône de l’Intime est le trône du Père, et celui qui est vainqueur s’assoit avec son Intime sur son trône. Et ainsi s’accomplit la parole donnée par le Christ sur le Mont du Calvaire.

C’est pour cela que le Christ est venu : pour sauver l’humanité, et c’est de cette manière, précisément, qu’il la sauve.

Ecoutons ce que disent les Ecritures Gnostiques :

« Et Jésus, le Divin Grand Sacerdote Gnostique, a entonné un doux cantique en hommage au Grand Nom et a dit à ses disciples : Venez vers moi. Et eux firent ainsi. Alors il s’est dirigé vers les quatre points cardinaux, il a tout embrassé d’un regard tranquille et a prononcé le nom profondément sacré : Lew ; il les bénit et souffla dans leurs yeux. Regardez vers le haut, s’est-il exclamé, vous êtes maintenant clairvoyants. Eux alors ont levé leur regard vers l’endroit que Jésus leur désignait, et ils ont vu une grande Croix qu’aucun être humain ne pourrait décrire. Et le Grand Sacerdote a dit : Ecartez votre vue de cette grande Lumière et regardez vers l’autre côté. Alors ils virent un grand Feu, de l’Eau, du Vin et du Sang.

Et le Grand Sacerdote a poursuivi : En vérité, je vous le dis, je n’ai rien apporté au monde que le Feu, l’Eau, le Vin et le Sang de la Rédemption. J’ai apporté le Feu et l’Eau du lieu de la Lumière, du réservoir de la Lumière, de là où la Lumière se trouve. Et j’ai apporté le Vin et le Sang de la demeure de Barbelos. Après un certain temps, le Père m’a envoyé l’Esprit-Saint sous la forme d’une blanche colombe, mais écoutez : le Feu, l’Eau et le Vin sont pour la purifications et le pardon des péchés. Le Sang, qui m’a été donné uniquement comme un symbole du corps humain, je l’ai reçu dans la demeure de Barbelos, de la grande Force du Dieu Universel.

Le Saint-Esprit descend sur vous tous, comme il est descendu sur moi, et tous il vous emportera au lieu suprême de la Lumière. C’est pourquoi je vous ai dit que je suis venu pour apporter le Feu à la Terre, ce qui est la même chose que descendre pour racheter les péchés du monde par le moyen du Feu.

Et c’est pour cela que Jésus a répété : Si vous saviez et connaissiez le grand don de Dieu, si vous perceviez qui est celui qui vous parle et qui vous dit : Donnez-moi à boire, vous me prieriez que je vous donne de la fontaine éternelle, qui est une source de douce ambroisie, et vous vous convertiriez en cette même source de vie.

Et il prit le Calice, le bénit et l’offrit à tous en disant : Ceci est le Sang de l’Alliance, qui a été versé pour vous, pour vous racheter du péché, et c’est pourquoi la lance a été introduite dans mon côté, afin que de ma blessure jaillisse du Sang et de l’Eau.

Et le Grand Sacerdote Jésus dit aux siens : Apportez-moi du feu et des rameaux de vigne. Et ainsi firent-ils. Il mit alors le sacrifice sur l’Autel et une amphore de vin à son côté. Et une amphore contenant de l’eau devant le vin. Puis il mit du pain selon ceux qui l’écoutaient, et le Grand Sacerdote Jésus resta vêtu de vêtements blancs, ce que les Apôtres imitèrent. Et il bénit le pain et l’offrit à tous en disant : Ceci est mon corps, reçois-le pour ta Rédemption. Puis il dit, en offrant le vin à tous : Ceci est mon sang, reçois-le, car il a été versé pour racheter le monde. » (Extrait de la Messe Gnostique).

Voilà le Message du Verseau, voilà le Message de la Nouvelle Ere.

« Et quiconque oserait retrancher aux paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera son lot du Livre de la Vie, et de la Cité Sainte, et des choses qui sont décrites dans ce livre !.

Celui qui rend témoignage de ces choses l’affirme : Oui, je viendrai dans peu de temps !. Qu’il en soit ainsi, viens, Seigneur Jésus !.

Que la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous !, Amen » (Apocalypse, 22,19-21).

Les Sept Paroles ont été publiés en Espagnol sous le titre « Las Seite Palabras » (1953) et est inclus dans l’édition Glorian de La Science Divine.

Catégories : Les Sept Paroles