Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Parsifal Dévoilé

Les écritures sacrées disent :

« Cherchez et vous trouverez, demandez et vous aurez, frappez et on vous ouvrira ».

Il est écrit avec des charbons ardents dans le livre de tous les mystères, que le Lanu ou Disciple doit demander et interroger, s’il est vrai qu’il aspire réellement de toutes les forces de son âme à l’AUTO-RÉALISATION INTIME.

Les Divins et les humains savent bien que PARSIFAL, en tant que Chela ou Disciple ne parvint pas à être roi du GRAAL, parce qu’il ne se posa pas la question des douleurs d’Amphortas.

Le Pain et le Vin de la Transsubstantiation sont répartis sur les tables sacrées, auxquelles tous les frères s’assoient à l’exception de PARSIFAL, qui demeure debout et en état de ravissement mystique ; situation délicieuse et ineffable, dont il ne sort finalement que par les déchirantes lamentations du bon Seigneur Amphortas.

GURNEMANZ, le vieux Hiérophante, le croyant inconscient et même impitoyable face à tout ceci, prend de ce fait une attitude sévère et le retire indigné, de la sainte enceinte.

En considérant très sérieusement la brillante thématique de ce magnifique drame Wagnérien, plus glorieux qu’aucun autre, nous pouvons découvrir, non sans un certain étonnement mystique : les trois degrés ésotériques classiques : APPRENTIS, COMPAGNONS, MAÎTRES.

Cet adolescent de la première partie du Drame Wagnérien ne sait rien encore de la demeure des délices, ni du coin de l’amour avec ses femmes-fleurs dangereusement belles, ni rien de cette KUNDRY, HÉRODIADE, GUNDRIGE, très délicieusement pécheresse ; il est encore l’Apprenti de la Maçonnerie Occulte.

Le PARSIFAL de la deuxième partie du Drame Wagnérien est l’homme qui descend valeureux au Neuvième Cercle Dantesque ; l’aspirant qui travaille dans la Forge Incandescente de VULCAIN, le COMPAGNON.

Le Héros de la troisième partie du Drame Wagnérien est le MAÎTRE qui revient au Temple, après avoir beaucoup souffert.

Le garçon de la première partie du Drame Wagnérien n’a même pas éveillé sa conscience, il n’est que l’un des nombreux pèlerins qui voyagent en grand secret dans les obscures forêts de la vie, à la recherche d’un errant compatissant, qui aurait parmi ses trésors, un précieux baume pour guérir son cœur endolori.

Grande est sa joie lorsqu’il rencontre sur son douloureux chemin le vieil ermite GURNEMANZ qui lui sert alors de Guide ou de Guru…

Le PARSIFAL de la seconde partie du Drame Wagnérien est l’ascète qui descend consciemment aux MONDES INFERNAUX : l’homme qui travaille dans la FORGE DES CYCLOPES, le mystique qui vainc les sept prêtresses de la tentation.

Le dévot de la troisième partie du Drame Wagnérien est l’ADEPTE, vêtu de la robe de Noce de l’Âme – merveilleuse synthèse des corps solaires – dans lequel sont contenus l’émotion supérieure, le mental authentique et la volonté consciente.

Le retour triomphal au temple du Graal est la caractéristique principale de la troisième partie de PARSIFAL.

L’anachorète revient dans l’enceinte sacrée, empoignant dans sa dextre formidable la sainte pique, la lance bénie.

Ce chapitre est extrait de Le Parsifal Dévoilé (1972) par Samael Aun Weor.

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