Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Chemin Étroit

Les gonades de la femme sont les ovaires, les seins et l’utérus, et celles de l’homme sont les testicules, le pénis et la glande prostatique.

Ce sont les glandes génératrices ou reproductrices, ou encore les glandes endocrines sexuelles, qui renferment le salut ou la perte de l’homme.

Une étude approfondie des glandes sexuelles nous démontre que ces gonades sont gouvernées par Uranus, la planète du Verseau, et que leur fonctionnement est double, car elles sécrètent non seulement de façon externe, mais aussi interne.

Les scientifiques savent très bien que les ovaires, en plus de produire l’ovule, engendrent une substance endocrine merveilleuse, un élixir extrêmement riche qui vivifie la femme et la rend féminine.

Les testicules contiennent le mercure de la philosophie secrète, l’Ens-Seminis, sous la forme d’une sécrétion externe qui porte le spermatozoïde et s’accumule dans la prostate.

La sécrétion interne de l’écorce des testicules est la force merveilleuse qui donne à l’homme son énergie et le rend réellement masculin dans le sens le plus complet du mot.

Cette grande initiée du siècle passé que l’on appelait Helena Petrovna Blavatsky dit dans son œuvre intitulée La Doctrine secrète qu’au début, la vie se reproduisait et se perpétuait par le biais de bourgeons ou de pousses, ou bien par le biais de fissures ou de crevasses.

L’armée collective des Élohim, représentée par l’hiérogramme sexuel IO, s’est réincarnée dans les trois premières races pour peupler le monde, sans que le commerce sexuel soit nécessaire, puisqu’à cette époque antique, l’humanité fut d’abord androgyne, et ensuite hermaphrodite.

La séparation en sexes opposés et la reproduction par coopération sexuelle a transformé le bipède humain en bête.

Cette électricité transcendante, cette force créatrice universelle est l’alpha et l’oméga, le début et la fin de toute chose ; par elle, nous pouvons nous transformer en anges ou en démons, en dieux ou en bêtes.

Au nom de la vérité, nous disons que jamais nous ne commettrions l’erreur de recommander l’abstinence sexuelle.

Les sujets lunaires qui veulent s’auto-réaliser intimement à force d’abstinence sexuelle parviennent uniquement à se charger de vibrations Vénénoskiriennes terriblement malignes.

Ce type fatal de vibrations produit un fanatisme extrême et un cynisme expert ; les sujets de ce genre abondent chez les grands inquisiteurs comme Thomas de Torquemada.

À travers de nombreuses années d’observation et d’expérience, nous avons pu constater que les ténébreuses vibrations Vénénoskiriennes ont le pouvoir d’éveiller l’abominable organe Kundabuffer.

L’abstinence sexuelle obligatoire est seulement pour les membres de la Fraternité occulte, pour des génies comme Jésus, Hermès, Bouddha, Zoroastre et, en général, pour tous les deux fois nés, les fils du soleil, les choisis, la race solaire.

S’auto-réaliser à fond n’est possible que chez des hommes normaux et des femmes normales ; on entend par homme normal celui qui a des gonades masculines normales, et on entend par femme normale celle qui a des gonades féminines normales.

Aucune semence dégénérée ne peut germer. Pour les homosexuels, qu’ils soient de type masculin ou féminin, l’auto-réalisation intime s’avère impossible.

Le nombre excessif de grossesses dénote la fornication, et son résultat karmique est cette maladie connue sous le nom d’ostéomalacie ou déformation des os ramollis, tellement répandue dans les régions densément peuplées d’Europe et d’Asie.

Les grossesses fréquentes épuisent les réserves de calcium et alors, comme de raison, les os s’en ressentent.

Un dicton populaire dit que « chaque grossesse coûte une dent » ; bien des femmes souffrent des dents pendant qu’elles sont enceintes.

La coopération entre les glandes endocrines est merveilleuse : certaines d’entre elles agissent comme accélératrices des glandes sexuelles, et d’autres réduisent cette action.

Il est tout à fait prouvé que la glande thymus détermine l’appétit sexuel. Les scientifiques ont découvert que la thyroïde et la pituitaire exercent certaines fonctions très intimes en rapport avec l’expression sexuelle.

La prostate, qui est l’endroit où s’emmagasine le fluide séminal, ce mercure de la philosophie secrète, est située à la base de la vessie et entoure le col de cette dernière.

Les médecins-magiciens de l’antiquité ont toujours donné à la prostate une importance exceptionnelle, car depuis les temps archaïques, les Hiérophantes ou Kabires des saints collèges initiatiques ont considéré la prostate comme l’un des organes les plus importants pour l’exercice de la haute magie.

La glande prostate exerce une influence décisive sur les fluides vitaux qui circulent à travers le système nerveux.

Par le biais de l’observation et de l’expérience, de nombreux médecins ont constaté que lorsque la glande prostate s’enflamme, le sujet devient irritable, neurasthénique, et il montre des tendances marquées au suicide. Bien des sujets de ce type pourraient se rétablir et reprendre leur activité normale si on traitait leur prostate.

L’hypertrophie de la prostate, qui est très courante chez les vieillards, est due à l’hypersécrétion de l’hormone masculine. Fondamentalement, cette hypersécrétion est causée par la surexcitation des testicules par l’hormone gonadotropique de la glande pituitaire.

L’abus sexuel donne naissance à des maladies de la prostate.

Conformément au cycle lunaire, qui gouverne la conception, les ovaires émettent tous les vingt-huit jours un œuf qui est recueilli dans les trompes de Fallope et qui est sagement conduit à l’utérus, où il doit rencontrer le spermatozoïde ou germe masculin si une nouvelle vie doit commencer.

C’est un effort étonnant que les germes masculin et féminin accomplissent pour se rencontrer.

C’est dans les seins maternels qu’est fabriqué le riche aliment destiné à l’enfant nouveau-né ; aucun aliment ne pourrait remplacer le lait maternel.

Les phases d’activité sexuelle féminine sont déterminées par les périodes de menstruation. Durant ces cycles d’impulsion passionnelle, l’œuf acquiert de plus en plus de maturité et se prépare à être expulsé pour sa fécondation. En même temps, certains changements surprenants et merveilleux dans le fonctionnement s’effectuent dans les organes sexuels internes et externes, y compris dans ces micro-laboratoires appelés les glandes mammaires.

L’utérus est le cloître maternel sacré, l’organe sexuel féminin dans lequel le fœtus se développe, c’est le vestibule du monde.

L’inflammation utérine produit l’irritabilité, la tristesse et la neurasthénie.

La biologie a découvert qu’il existe un lien très intime entre la pituitaire postérieure et l’utérus. Si on injecte quelques gouttes d’extrait postpituitaire dans la circulation, celles-ci causent inévitablement une contraction intense de l’utérus.

Les hommes de science ne sont toujours pas arrivés à comprendre le pourquoi miraculeux de l’intervention opportune de la substance endocrine postpituitaire qui parvient aux cellules utérines à l’instant précis où elles doivent produire les contractions rythmiques de l’accouchement qui sont si nécessaires pour rejeter l’enfant.

La force sexuelle est l’énergie créatrice du Troisième Logos, sans laquelle personne ne réussit à s’auto-réaliser intimement.

Le fait d’aborder dans le domaine médical les questions les plus profondes des mystères du sexe équivaut presque à dénouer, comme Ulysse, les peaux qu’il avait reçues d’Éole et qui contenaient les vents.

Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.

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