Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Chemin Étroit

L’organisme de ce bipède tricérébré erronément appelé homme est une machine précieuse dotée de cinq centres psychophysiologiques merveilleux.

L’ordre de ces centres est le suivant : intellect, émotions, mouvement, instinct et sexe.

Lorsqu’on s’auto-observe profondément, on parvient à la conclusion logique que chacun des cinq centres, même s’il imprègne tout l’organisme, a néanmoins son point de base capital dans un endroit quelconque de la machine organique.

Le centre de gravité de l’intellect se trouve dans le cerveau ; le centre de gravité des émotions réside dans le plexus solaire ; le centre de gravité du mouvement est situé dans la partie supérieure de l’épine dorsale ; le centre de gravité de l’instinct, il faut le chercher dans la partie inférieure de l’épine dorsale ; le centre de gravité du sexe a bien entendu ses racines dans les organes sexuels.

Chacun des cinq centres de la « machine » a des fonctions spécifiques absolument définies.

Une étude de fond sur les cinq centres nous permet de comprendre qu’il existe une différence de vitesse entre ceux-ci, et cela a été démontré.

Les étudiants de type pseudo-occultiste et pseudo-ésotérique croient que le centre de la pensée est extraordinairement rapide, mais ils se trompent déplorablement car les centres moteur et instinctif sont 30 000 fois plus rapides.

On nous a dit que le centre émotionnel est beaucoup plus rapide encore : de grands sages affirment que le centre émotionnel est en réalité 30 000 fois plus rapide que les centres du mouvement et de l’instinct.

Le dualisme du mental avec son incessante bataille des antithèses qui divisent la pensée, les émotions agréables et désagréables, les sensations instinctives de plaisir et de douleur, l’attraction ou l’incompatibilité sexuelle, etc., indiquent, dénotent un certain dualisme dans les fonctions spécifiques de chaque centre ; il ne fait aucun doute que chacun des cinq centres est positif et négatif à la fois.

Les cinq cylindres de la machine humaine sont tous fondamentaux dans la vie, mais il est hors de tout doute que le centre sexuel, le cinquième centre, est en réalité le plus important et le plus rapide : c’est dans celui-ci que se trouvent les racines mêmes de notre existence.

Le centre sexuel est extraordinairement subtil et rapide, grâce à son énergie fine ; la majeure partie de ses manifestations ont lieu au niveau moléculaire, où les impulsions sont transmises des milliers de fois plus rapidement que celles du mental.

L’idée selon laquelle le coup de foudre peut se produire réellement est basée sur le fait concret que dans certains cas, la fonction sexuelle peut savoir instantanément s’il existe ou non une affinité sexuelle avec une personne déterminée du sexe opposé à un instant donné.

Il est certain que la recherche du complément sexuel a lieu dans chaque fonction de l’organisme humain et que le sens d’attraction, d’indifférence, de répulsion entre un homme et une femme est le résultat d’un calcul excessivement compliqué qui donne le facteur de réciprocité existant dans chaque fonction ainsi que la moyenne ou total de tous ces facteurs mis ensemble. Par bonheur, ce n’est jamais le centre intellectuel qui doit effectuer ce calcul si obscur et si difficile, mais plutôt le centre sexuel, qui peut donner un résultat correct en l’espace d’une seconde ou même moins.

Il existe à l’intérieur du centre sexuel des possibilités infinies ; lorsque nous les développons, elles peuvent nous transformer en anges ou en diables.

Le cinquième centre possède un feu électronique solaire qui, lorsqu’il est sagement éveillé, peut nous transformer radicalement.

Dans les temps anciens, à cause d’une erreur commise par certains individus sacrés, l’humanité a développé le côté négatif du centre sexuel, l’aspect luciférien et ténébreux.

Le feu électronique sexuel dirigé vers le bas, vers les enfers atomiques de l’homme, est l’abominable organe Kundartigateur, la queue de Satan. L’humanité a heureusement perdu cet organe luciférien après l’avoir développé, mais ses conséquences fatales lui sont restées.

Il est urgent de savoir que le résultat désastreux de l’abominable organe Kundartigateur se trouve déposé dans les cinq cylindres de la machine.

Il est indispensable de savoir que les mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartigateur constituent l’ego lunaire, le moi pluralisé.

Il est déplorable que les cinq centres psychophysiologiques de la bête intellectuelle erronément appelée homme soient absolument contrôlés par cette légion de mois-diables que toute personne porte à l’intérieur d’elle-même.

Il est douloureux de savoir que l’âme, la Bouddhata, l’Essence que nous portons à l’intérieur est emprisonnée dans l’ego lunaire.

Le fonctionnement incorrect des cinq centres psychophysiologiques de la machine humaine est dû aux activités pernicieuses du moi pluralisé, c’est-à-dire aux mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartigateur.

Il est urgent de dissoudre le moi pluralisé pour libérer l’Essence, la Bouddhata, l’âme embryonnaire, le matériel psychique.

Ceux qui ne se préoccupent jamais de leur vie de dissoudre le moi pluralisé, ceux qui ne veulent aucunement en finir avec les mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartigateur, ceux-là doivent, une fois leur cycle de temps échu, entrer dans les mondes infernaux à la fin de leur vie.

L’entrée des ratés dans le règne minéral submergé est indispensable pour désintégrer le moi pluralisé, à l’intérieur duquel l’Essence, l’âme, se trouve malheureusement emprisonnée.

L’ego lunaire, cet ensemble d’entités distinctes, diverses, qui voyagent de façon auto-indépendante dans les mondes suprasensibles, se cache à l’intérieur des corps lunaires.

L’involution douloureuse et terrible du moi pluralisé et de ses véhicules protoplasmiques lunaires dans les mondes infernaux est une chute en arrière, un retour vers le chaos originel primitif.

L’involution descend les échelons animal, végétal et minéral. Au dernier degré de l’échelle, les egos lunaires fossilisés sont réduits en poussière cosmique : c’est la seconde mort.

La destruction absolue du moi pluralisé et de ses véhicules lunaires est indispensable pour libérer l’Essence.

La race lunaire, cette race perverse d’Adam, est en train d’entrer dans une involution infernale, à travers des cataclysmes successifs.

Les guerres, les cyclones, les maladies, le feu, les inondations et les tremblements de terre mettront fin à la race lunaire.

Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.

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