Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Chemin Étroit

Bien-aimés frères Gnostiques, en cette nuit de Noël 1967, nous allons commencer ce message en nous rappelant cet antique continent submergé appelé l’Atlantide.

Dans la vieille Égypte des pharaons, les prêtres de Saïs dirent à Solon que l’Atlantide avait été détruite neuf mille ans avant le jour où ils lui parlaient.

Dans un ancien manuscrit maya conservé au Musée britannique, on peut lire ce qui suit :

« En l’année 6 de Kan, le 2 Muluc, au mois Zrc, de terribles tremblements de terre se produisirent et continuèrent sans interruption jusqu’au 13 Chuen. Le pays des collines de boue, la terre de Mu, fut sacrifiée. Après deux secousses, elle disparut durant la nuit, constamment ébranlée par les feux souterrains qui firent que la terre s’enfonça et réapparut à plusieurs reprises et à différents endroits. À la fin, la surface céda et dix pays se séparèrent et disparurent. Soixante-quatre millions d’habitants s’enfoncèrent, 8 000 ans avant que ce livre fut écrit. »

Le fameux docteur Pablo Schliemann, qui eut le grand honneur de découvrir les ruines de l’ancienne Troie, trouva parmi le trésor de Priam une étrange potiche à la forme très particulière, sur laquelle était gravée en caractères phéniciens une phrase qui dit textuellement : Du roi Chronos, de l’Atlantide.

Il s’avère intéressant d’apprendre que parmi les objets déterrés à Tlahuanaca, en Amérique Centrale, on retrouva des potiches très semblables à celles du trésor de Priam.

Lorsque ces potiches mystérieuses furent intentionnellement brisées à des fins scientifiques, on y retrouva des pièces de monnaie sur lesquelles on pouvait lire en toute clarté une phrase qui disait : Émise dans le Temple aux murs transparents.

Pour parler en termes ésotériques, nous dirons que tout temple de mystères, tout Lumitial Gnostique, est de fait un temple aux murs transparents dont le toit est l’infini étoilé ; mais le temple en question mentionné dans les potiches mystérieuses était la Trésorerie Nationale Atlante.

Dans les archives de l’antique temple bouddhique de Lhassa, on peut encore aujourd’hui lire une inscription chaldéenne très antique qui fut écrite deux mille ans avant le Christ et qui dit :

« Quand l’étoile Bal tomba à l’endroit où il n’y a plus maintenant que ciel et mer, les sept villes, avec leurs portes d’or et leurs temples transparents, tremblèrent et furent ébranlées comme les feuilles d’un arbre remuées par la tourmente. Et voici qu’une vague de feu et de fumée s’éleva dans les palais ; les cris d’agonie de la foule remplissaient l’air. Elle chercha refuge dans ses temples et dans ses citadelles, et le sage Mu, le prêtre de Ra-Mu, se présenta alors et leur dit : Ne vous ai-je pas prédit ceci ? Les hommes et les femmes, couverts de pierres précieuses et de vêtements éclatants, s’exclamèrent : Mu, sauve-nous ! Et Mu répliqua : Vous mourrez avec vos esclaves et vos richesses, et de vos cendres surgiront de nouvelles nations. Si celles-ci oublient qu’elles doivent être supérieures non pas par ce qu’elles acquièrent mais plutôt par ce qu’elles donnent, alors le même sort les frappera. Les flammes et la fumée étouffèrent les paroles de Mu, et la terre se brisa en morceaux et s’immergea dans les profondeurs avec ses habitants en l’espace de quelques mois. »

La civilisation atlante n’a toujours pas été surpassée par notre civilisation moderne tant vantée.

Les Atlantes connaissaient eux aussi l’énergie atomique, et ils l’utilisèrent en temps de paix comme en temps de guerre.

La science atlante eut l’immense avantage d’être unie à la magie ; on y fabriqua des robots extraordinaires, contrôlés par un certain type d’élémentaux supérieurs. Ces robots, ainsi dotés d’intelligence, ressemblaient à des êtres humains et ils servaient fidèlement leurs maîtres.

N’importe quel robot pouvait informer son propriétaire des périls qui le guettaient et, en général, l’informer sur de multiples aspects de la vie pratique.

Les Atlantes avaient des machines extraordinaires et merveilleuses, comme celle qui pouvait transmettre par télépathie de précieuses informations intellectuelles au mental de tout être humain.

Les lampes atomiques éclairaient les palais et les temples aux murs transparents.

Les vaisseaux maritimes et aériens du vieux continent submergé étaient mus par l’énergie nucléaire.

Les Atlantes apprirent à soustraire les corps à la gravité, et ce à volonté. À l’aide d’un petit appareil qui tenait dans la paume de la main, ils pouvaient faire léviter n’importe quel corps, aussi pesant fut-il.

Le dieu Neptune gouvernait sagement l’Atlantide. Il était admirable de voir le temple extrêmement sacré de ce dieu saint. Les murs argentés de ce temple étonnaient par leur beauté, et les coupoles et plafonds étaient tous d’or massif de la meilleure qualité.

L’ivoire, l’argent, l’or et le laiton brillaient à l’intérieur du temple de Neptune dans toute la splendeur royale des temps antiques.

La gigantesque sculpture sacrée du très vénérable et sublime dieu Neptune était toute en or pur. Cette ineffable statue mystérieuse, montée sur son beau char tiré par des coursiers exotiques, ainsi que le cortège respectable de cent néréides, inspiraient une profonde vénération à l’esprit des dévots Atlantes.

Les villes atlantes furent florissantes tant que leurs habitants restèrent fidèles à la religion de leurs ancêtres, tant qu’ils observèrent les préceptes du dieu Neptune, tant qu’ils ne violèrent pas la loi et l’ordre, mais quand ils se mirent à profaner les choses sacrées, quand ils abusèrent du sexe, quand ils se souillèrent avec les sept péchés capitaux, ils furent alors châtiés et plongés avec toutes leurs richesses au fond de l’océan.

Les prêtres de Saïs dirent à Solon :

« Tous les corps célestes se meuvent sur leurs orbites, et ils subissent des perturbations qui entraînent avec le temps la destruction périodique des choses terrestres par un grand feu. »

Le continent atlante s’étendait et était orienté vers le midi, et ses cimes les plus élevées vers le septentrion ; ses montagnes dépassaient en taille, en altitude et en nombre toutes celles qui existent actuellement.

L’histoire du déluge universel, dont on retrouve des versions dans les traditions de toutes les races humaines, sont de simples souvenirs de la grande catastrophe atlante.

Tous les enseignements religieux de l’Amérique primitive, tous les cultes saints des Incas, des Mayas et des Aztèques, tous les dieux et déesses des anciens Grecs, Phéniciens, Scandinaves, Hindoustans, etc., sont d’origine atlante.

Il est urgent de savoir, il est nécessaire de comprendre, que les dieux et déesses cités par Homère dans L’Iliade et dans L’Odyssée étaient des héros, des rois et des reines de l’Atlantide.

Tous les peuples antiques ont vénéré et adoré ces dieux saints qui vécurent en Atlantide et qui habitent à présent l’Empyrée.

L’Atlantide unissait géographiquement l’Amérique et le vieux monde. Les civilisations indo-américaines antiques ont une origine atlante.

Les religions égyptienne, inca, maya, etc., étaient les religions primitives des Atlantes.

L’alphabet phénicien, ancêtre de tous les fameux alphabets européens, a ses racines dans un alphabet atlante antique, qui fut correctement transmis aux Mayas par les Atlantes. Tous les symboles et hiéroglyphes des Égyptiens et des Mayas proviennent de la même source atlante : c’est ainsi que s’explique leur ressemblance, trop grande pour être le simple résultat du hasard.

Des traditions antiques affirment que les Atlantes possédaient un métal plus précieux que l’or, et que celui-ci était le fameux Orichalque.

La catastrophe qui mit fin à l’Atlantide fut terrifiante. Il ne fait aucun doute que la violation de la Loi donne toujours un résultat catastrophique.

Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.

Catégories : Le Chemin Étroit