Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Révolution de la Dialectique

Le Probisme est la science qui étudie les essences mentales qui emprisonnent l’âme. Le Probisme est la science des preuves ésotériques.

Le Probisme est cette sagesse interne qui nous permet d’étudier les prisons de l’entendement.

Le Probisme est la science pure qui nous permet de connaître à fond les erreurs des mentaux individuels.

Le mental humain doit se libérer de la peur et des désirs. Le mental humain doit se libérer des anxiétés d’accumulation, des attachements, des haines, des égoïsmes, des violences, etc.

Le mental humain doit se libérer des processus du raisonnement qui divisent le mental dans la bataille des antithèses.

Un mental divisé par le processus déprimant de l’option ne peut pas servir d’instrument à l’Intime.

Il faut changer le processus du raisonnement pour la beauté de la compréhension.

Le processus de l’élection conceptuelle divise le mental et donne naissance à l’action erronée et à l’effort inutile.

Le désir et les envies sont des obstacles pour le mental. Ces obstacles conduisent l’homme à toutes sortes d’erreurs dont le résultat est le Karma.

La peur exerce sur le mental le désir de sécurité. Le désir de sécurité asservit la volonté en la convertissant en une prisonnière d’autobarrières définitives, entre lesquelles se cachent toutes les misères humaines.

La peur attire toutes sortes de complexes d’infériorité. La peur de la mort fait que les hommes s’arment et qu’ils s’assassinent les uns les autres. L’homme qui porte un revolver à la ceinture est un lâche, un peureux. L’homme courageux ne porte pas d’armes parce qu’il n’a peur de personne.

La peur de la vie, la peur de la mort, la peur de la faim, la peur de la misère, la peur du froid et de la nudité, engendrent toutes sortes de complexes d’infériorité. La peur conduit les hommes à la violence, à la haine, à l’exploitation, etc.

Le mental des hommes vit de cachot en cachot, et chaque cachot est une école, une religion, un concept faux, un préjugé, un désir, une opinion, etc.

Le mental humain doit apprendre à s’écouler sérieusement, de façon intégrale, sans le processus douloureux des raisonnements qui le divisent avec la bataille des antithèses.

Le mental doit devenir comme un enfant, pour qu’il puisse servir d’instrument à l’Intime.

Nous devons vivre toujours dans le présent, pour que la vie ne soit qu’un instant éternel.

Nous devons nous libérer de tout type de préconceptions et de désirs. Nous ne devons bouger que sous les impulsions de l’Intime.

L’envie, la colère et la luxure ont leur tanière dans le mental. L’envie, la colère et la luxure conduisent les âmes à l’Avitchi.

L’homme n’est pas le mental. Le mental n’est qu’un des quatre corps du péché. Quand un homme s’identifie au mental, il va à l’abîme. Le mental n’est qu’un ânon sur lequel nous devons monter pour entrer dans la Jérusalem céleste, le Dimanche des Rameaux.

Quand le mental nous assiège avec des représentations inutiles, parlons-lui ainsi : mental, retire-moi ces représentations, je ne les accepte pas, tu es mon esclave et je suis ton maître !.

Quand le mental nous assiège avec des représentations de haine, de peur, de colère, de désirs, d’envies, de luxure, etc., parlons-lui ainsi : mental, retire-moi ces choses, je ne les accepte pas, je suis ton maître, je suis ton seigneur et tu dois m’obéir parce que tu es mon esclave jusqu’à la consommation des siècles !.

Maintenant, nous avons besoin des hommes de Thelema, des hommes de volonté, qui ne se laissent pas asservir par le mental.

Ce chapitre est tiré de La Révolution de la Dialectique (1983) de Samael Aun Weor.