Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Anthropologie Gnostique

Il y a des faits, des événements cosmiques et géologiques, qu’il vaut bien la peine d’étudier dans ce traité d’anthropologie ; il n’y a pas de doute que l’anthropologie scientifique gnostique écarte tous les voiles en relation avec l’origine de l’homme et de l’univers.

De toute évidence, cette mécanique de la nature s’avère prodigieuse, mais jamais nous n’accepterions la possibilité d’une mathématique sans mathématicien, ou d’une mécanique sans mécanicien.

Je ne veux pas défendre la thèse d’un Dieu anthropomorphe, dans le genre du Jéhovah judaïque, avec la doctrine de « Œil pour œil, dent pour dent ». Nous savons que ce type de dogmatisme suscite, comme conséquence ou corollaire, et par opposition, la réaction de type athée et matérialiste.

Il est nécessaire de saisir que tout abus est préjudiciable à l’humanité. Dans les temps anciens, on rendait un culte aux dieux, c’est-à-dire aux principes intelligents de la nature et du cosmos, au Démiurge Architecte de l’univers, qui n’est pas une personne humaine, ni divine, mais plutôt, l’Unité Multiple Parfaite, le Logos platonicien.

Malheureusement, dans la Rome auguste des Césars, voire même dans la Grèce d’autrefois, il y a eu un processus de dégénérescence religieuse. Lorsqu’on a abusé du culte des dieux, le monothéisme, avec son dieu anthropomorphe, a surgi par réaction. Beaucoup plus tard, ce monothéisme, avec son dieu anthropomorphe, a produit, par réaction, le matérialisme actuel.

De sorte que l’abus du polythéisme entraîne, à la longue, l’anthropomorphisme monothéiste, la croyance en un dieu anthropomorphique biblique. L’abus du monothéisme engendre à son tour l’athéisme matérialiste. Telles sont les phases religieuses par lesquelles passent les peuples.

Franchement et au nom de la vérité, je considère que le moment est venu d’en finir avec cet anthropomorphisme monothéiste qui a engendré tant de funestes conséquences. L’athéisme matérialiste n’existerait pas aujourd’hui si les clergés religieux n’avaient pas abusé de ce culte. Car ce culte a surgi par réaction. Malheureusement, l’athéisme matérialiste est né par réaction contre l’anthropomorphisme monothéiste et, à son tour, la croyance en un dieu anthropomorphe est le résultat de l’abus polythéiste ; lorsque les cultes aux dieux de l’univers ont dégénéré, alors, par simple réaction, le monothéisme a surgi.

Il nous faut reconnaître les Principes intelligents de la nature et du cosmos. Mais, je le répète, nous ne sommes pas en train de défendre un dieu anthropomorphe. La reconnaissance des Principes intelligents me semble résister à n’importe quelle analyse scientifique.

Observons, par exemple, une fourmilière. Nous y voyons les Principes intelligents en pleine activité, dans la façon dont ces fourmis travaillent, la façon dont elles font leurs palais, dont elles se gouvernent, etc. La même chose arrive avec une ruche d’abeilles, son ordre est prodigieux.

Dotons chaque fourmi ou chaque abeille d’une Monade pythagoricienne ou d’un Jiva des Hindous, et alors, par le fait même, toute la fourmilière, toute la ruche, prend un sens, parce que toutes les créatures vivent d’un Principe monadique. Le matérialisme de Haeckel, de Darwin et de Huxley est complètement anéanti devant cela.

Nous ne sommes en train de rendre un culte à aucun dieu anthropomorphe, nous voulons uniquement que l’on reconnaisse que la nature est pourvue d’intelligence. Cela ne nous semble pas absurde que la nature soit dotée d’intelligence. L’ordre existant dans la construction de la molécule et de l’atome nous démontre de façon très claire l’existence des Principes intelligents.

Nous sommes justement à l’époque où il est devenu nécessaire de revoir les principes. Si nous ne sommes pas d’accord avec le matérialisme, c’est parce qu’il ne résiste pas à une analyse profonde, il n’est qu’un monceau d’ordure, c’est évident.

Cette idée de la création de l’homme à travers des processus mécaniques est plus incongrue que celle de l’Adam surgi instantanément du limon de la Terre. Elles sont aussi absurdes l’une que l’autre.

Nous reconnaissons qu’il y a de l’intelligence dans toute cette mécanique de la nature, dans le mouvement des atomes autour de leur centre de gravitation, dans le mouvement des mondes autour de leur soleil.

Il est certain et très véritable que notre Soleil, qui nous éclaire et nous donne vie, est l’un des soleils de cette grande constellation qui tourne autour d’Alcyone, de cette constellation qu’on a appelé, depuis les temps antiques, les Pléiades.

Il n’y a rien d’étrange au fait que sept soleils tournent autour d’Alcyone. Nous vivons dans un coin des Pléiades, sur une petite planète qui tourne autour du Soleil, laquelle est peuplée par les animaux intellectuels. Ce monde minuscule s’appelle la Terre.

Chaque soleil des Pléiades, chacun des sept soleils, donne vie à des mondes correspondants, qui tournent autour de lui. Il est certain, et nous ne le nions pas, que notre planète Terre est un petit monde qui tourne autour du septième soleil des Pléiades. Il n’est pas moins certain que les Pléiades ont besoin d’un Principe directeur intelligent. Naturellement les porcs du matérialisme ne croient qu’en la graisse et le saindoux, ils s’acharnent à vouloir réduire le pauvre bipède tricentré ou tricérébré à une simple machine de production et de consommation bidimensionnelle.

Les matérialistes veulent enlever à l’humanité les Principes intelligents, ils veulent dépouiller de force toute la mentalité humaine de ses valeurs éternelles, des valeurs de l’Être. Nous comprenons parfaitement qu’en enlevant à l’humanité les valeurs de l’Être, elle dégénère de façon effrayante. C’est précisément ce qui arrive, en ces moments de crise mondiale et de faillite de tous les principes. Les pédants de l’anthropologie matérialiste s’obstinent à précipiter les pauvres gens du XXe siècle sur le chemin de la plus franche perdition.

Les Pléiades ont besoin d’un Principe directeur, ou de Principes directeurs, dirons-nous, pour ne pas tomber encore une fois dans l’anthropomorphisme qui a été tellement fatal, ayant produit l’athéisme matérialiste. Le Principe directeur est plural, mais il a une représentation que les porcs du matérialisme n’accepteraient absolument pas. Je veux faire allusion au Soleil astral équatorial des Pléiades, invisible pour les lentilles des télescopes, mais visible pour ceux qui ont développé le type de vision le plus extraordinaire qui est celui de l’Intuition Prajnaparamita dans son degré le plus élevé. Ce terme, assez difficile par le fait d’être sanscrit, est inacceptable pour l’anthropologie athée mais très réel dans sa transcendance pour les Véritables Hommes.

Le Soleil équatorial des Pléiades coordonne intelligemment toutes les œuvres et activités cosmiques, humaines, minérales, végétales et animales, de même que ce groupe de corps célestes connu sous le nom de Pléiades.

Le Soleil équatorial est, en réalité, la somme des Principes intelligents, que détestent les partisans du matérialisme. Mais le monde est le monde et il le sera toujours. Le matérialisme produit toujours une dégénérescence du cerveau et du mental, une involution des valeurs humaines, une décadence totale, une inaptitude au développement de la raison objective de l’Être.

Les Pléiades, avec leur Soleil, constituent un beau spectacle de l’univers. Le Soleil des Pléiades n’est pas un Soleil visible, c’est un Soleil astral, situé dans la Cinquième Coordonnée. Si nous n’acceptions que trois coordonnées, si nous étions embouteillés dans la géométrie tridimensionnelle d’Euclide, nous serions comme les athées matérialistes, ennemis de l’Éternel, croyant seulement, comme les ânes, dans le fourrage qu’ils voient.

Que les Principes intelligents de ce Soleil astral maintiennent les Pléiades en parfaite harmonie, est une chose que nous n’ignorons pas. Nous possédons des méthodes et des procédés pour le développement de certaines facultés transcendantales de l’Être, qui nous permettent de voir au delà des simples télescopes et d’aller en profondeur plus loin que le microscope.

Nous devons tenir compte, non seulement des Pléiades, mais aussi de toute la galaxie dans laquelle nous vivons, de la grande Voie lactée avec ses centaines de milliers de soleils, ses millions de mondes, de lunes et de pierres éparses. Galaxie extraordinaire qui tourne autour du soleil Sirius. Incontestablement, ce soleil est gigantesque. Près de Sirius, il y a une lune cinq mille fois plus dense que le plomb, cette lune tourne autour de Sirius.

De Sirius viennent des radiations extraordinaires jusqu’à la matière cosmique. Nous ne pouvons pas nier que de cette lune, cinq mille fois plus dense que le plomb, viennent également de terribles radiations infra-humaines.

On pourrait dire que les radiations de Sirius affectent tous les supracieux de n’importe quelle chose et que les infraradiations ténébreuses du satellite qui tourne autour de lui affectent les infra-enfers, et produisent des états chaotiques dans le mental des créatures humaines, engendrant l’athéisme matérialiste, etc.

Mais la galaxie en soi, avec tout cet ordre extraordinaire, avec sa forme spirale, tournant autour du soleil Sirius, a besoin, indubitablement, de Principes intelligents qui la dirigent. En ce moment, il nous vient en mémoire le soleil Polaire. Il n’y a pas de doute qu’en lui se trouvent les Principes intelligents qui contrôlent, gouvernent et coordonnent savamment cette galaxie dans laquelle nous vivons, bougeons et avons notre Être. Il s’agit d’un Soleil spirituel merveilleux, qui dirige complètement la Voie lactée.

Il est évident que, même avec ses Principes intelligents qui la feraient graviter autour de Sirius et qui la gouverneraient intelligemment, il manquerait à cette galaxie quelque chose, il lui manquerait le Soleil spirituel, le soleil Polaire, qui est le fondement même de tous ces Principes intelligents.

Mais la question n’en reste pas là, nous devons aller plus loin. Einstein a dit déjà : « L’infini tend vers une limite ». Il a également affirmé que l’infini était courbé.

Il n’y a aucun doute qu’il existe de nombreux infinis. Au-delà de cet infini, il y a un autre infini. Et bien au-delà, entre un infini et un autre infini, il y a des espaces vides. Il n’existe pas de limite pour les nombreux infinis. Notre infini, l’infini d’Einstein, possède, dit-on, environ cent mille galaxies, avec une moyenne de cent mille soleils chacune, avec leurs millions de mondes correspondants. C’est ce que l’on peut percevoir à l’aide des télescopes. Mais, en vérité, cet infini dans lequel nous vivons a besoin de Principes souverains intelligents qui le coordonnent, afin d’éviter, dans la mesure du possible, collisions et catastrophes de toute sortes.

Heureusement qu’il existe le Soleil central, le Soleil sacré absolu. C’est dans ce Soleil sacré absolu que sont les Intelligences directrices de tout cet infini, dans lequel, je le répète, nous vivons, bougeons et avons notre Être.

L’intelligence gouverne tout le cosmos, dans l’infiniment petit comme dans l’infiniment grand, dans le Macrocosme comme dans le Microcosme ; elle est présente dans tout système de mondes, dans la ruche et dans la fourmilière. L’Intelligence cosmique réside précisément dans chaque particule de cette grande création.

Nous vivons ici, comme nous l’avons déjà dit, sur une petite planète de l’univers infini, sur un monde minuscule qui tourne autour du septième soleil des Pléiades, dont la mécanique est gouvernée par des Principes intelligents. Il est incontestable que les géologues, qui ont tant étudié, ne connaissent pas la mécanique vivante de cette planète Terre.

On a toujours cru que les continents sur lesquels nous existons étaient fixes, solides et immobiles, mais cette conception est erronée. Nous, les scientifiques gnostiques, savons bien que la Terre ressemble plus dans sa constitution à un œuf qu’à une masse ferme. Si nous observons un œuf d’oiseau, nous voyons qu’il a un jaune mobile qui repose sur le blanc. Il se produit la même chose avec la Terre, les continents sont comme le jaune et ils reposent sur une substance claire pâteuse, fluide et gélatineuse. Ce jaune n’est pas immobile, il bouge et tourne sur un axe périodiquement.

Il y eut une époque où toute l’Amérique et l’Europe étaient réunies, et maintenant elles sont séparées. C’est ce que disent les anthropologues matérialistes au sujet de la Pangée. Ils ignorent les rythmes, les mouvements périodiques et la véritable histoire géologique.

Il y a des preuves plus que suffisantes pour démontrer le mouvement des masses continentales. Un jour l’Atlantide a existé, sur le continent qui porte son nom, continent qui a été contesté par les tenants du matérialisme. Mais l’Atlantide a été démontrée, et de façon concluante, par les véritables sages qui, de temps en temps, sont apparus sur Terre.

Que ce continent se soit enfoncé comme la crème dans le lait est absurde, c’est une affirmation idiote des ignorants instruits. Si l’Atlantide s’est enfoncée, ce fut la conséquence de la révolution des axes de la Terre ; mais ceci, les suppôts du matérialisme ne le savent pas.

La catastrophe de l’Atlantide a laissé nos continents dans une mauvaise situation. Observez les Amériques et vous verrez que, du côté du Pacifique, elles penchent, elles s’enfoncent peu à peu comme pour sombrer dans l’océan, alors que du côté est, elles se soulèvent ; la même chose se passe avec un bateau : il ne coule jamais verticalement, mais toujours par le côté.

La Cordillère des Andes se porte de plus en plus vers l’océan Pacifique. Voyons l’Europe : il n’y a pas de doute qu’elle veut s’enfoncer dans la Méditerranée, elle s’immerge peu à peu dans la profondeur des eaux. L’Allemagne et la Russie, de même s’inclinent vers le sud. Le continent asiatique penche comme s’il voulait s’enfoncer du côté de l’Océan Indien. Les masses continentales ont été ébranlées par la grande catastrophe de l’Atlantide, qui a déséquilibré la formation géologique de notre monde.

Nous avons beaucoup parlé de soleils et de catastrophes et de toutes leurs conséquences. Les « soleils » d’Anahuac nous invitent à la réflexion, car ils sont très intéressants. Ce sont ceux du feu, de l’air, de l’eau et de la Terre. Ils indiquent de terribles catastrophes cosmiques.

On dit que les fils du Premier Soleil, les Protoplasmiques, ont péri dévorés par les tigres ! Les Tigres de la Sagesse, bien sûr.

On dit que les fils du Deuxième Soleil, les Hyperboréens, ont péri, rasés par de violents ouragans. Il s’agit de l’humanité qui a vécu dans les terres en forme de fer à cheval situées autour du Pôle Nord.

On affirme que les fils du Troisième Soleil, les Lémuriens, ont péri par une pluie de feu et de grands tremblements de terre.

Les fils du Quatrième Soleil, les Atlantes, ont péri par les eaux.

Les fils du Cinquième Soleil, les Aryens, les gens de notre époque, périront par le feu et les tremblements de terre. Cela sera et s’accomplira dans peu de temps.

Les fils du Sixième Soleil, les Koradhi, sur la Terre future de demain, mourront également.

Après vous avoir parlé sur les « soleils » d’Anahuac, nous passerons à un cycle mineur. Il y a toujours, naturellement, un Âge Primaire, Secondaire, Tertiaire et Quaternaire. Nous n’établirons pas de parallèle entre ces Âges et les cinq races qui ont existé.

Cette fois, nous fonderons les Âges sur quelque chose de différent, plus précisément sur les mouvements qu’expérimente le « jaune d’œuf » terrestre, ce mouvement géologique qui s’effectue périodiquement sur son propre axe, le mouvement des continents sur cette substance pâteuse et gélatineuse.

Nous pouvons, de ce point de vue, parler d’âges Primaire, Secondaire, Tertiaire et Quaternaire. D’un Éocène, d’une période Primaire inconnue des gens, d’un Oligocène, d’un Miocène et d’un Pliocène tous caractérisés par différentes catastrophes, et par des glaciations terribles, nous ne le nions pas. L’Atlantide, la fin de l’Atlantide plutôt, marque la fin de l’ère Tertiaire. Cette ère Tertiaire fut très belle, avec ses délicieux Édens et ses grands paradis.

Plusieurs glaciations se sont succédé à travers les âges. Il n’y a aucun doute que nous approchons d’une autre glaciation. Il y a des catastrophes produites par la révolution des axes de la Terre, par la verticalisation des pôles du monde. Il y a aussi des catastrophes qui sont produites par le mouvement des continents. Alors des tremblements de terre ont lieu et des glaciations surviennent.

On parle de cinq glaciations qui ont été occasionnées par les mouvements des continents ; mais nous devons savoir qu’il y a eu des glaciations produites par la verticalisation des pôles de la Terre.

Il est indéniable que les catastrophes et les glaciations sont multiples. Si nous disions que l’homme n’a pas existé aux époques du Miocène, du Pliocène et de l’Éocène, nous affirmerions quelque chose de faux. Il est curieux de constater, bien que les espèces archaïques d’animaux se soient éteintes, que l’homme a continué d’exister. Je parle de l’homme dans un sens purement conventionnel, car nous savons déjà que l’animal intellectuel n’est pas le véritable homme, mais il est évident que nous devons adopter une manière de parler.

Qu’il y ait eu des changements terribles, c’est une chose certaine. Pensons à la race humaine qui a surgi dans l’Éocène, avec son climat tropical, à cette Race qui s’est développée et s’est épanouie durant l’Oligocène avec sa température moyenne, et enfin à cette Race qui a vécu dans le Miocène, avec le froid, les basses températures de la dernière glaciation. Ce qui est intéressant c’est que, malgré les glaciations et les catastrophes, les êtres humains continuent toujours d’exister.

L’homme paléolithique existe encore. Incroyable mais vrai. Toutes les espèces d’animaux archaïques, les énormes reptiles du Mésozoïque ont disparu, et cependant, les êtres humains continuent d’exister. Comment cela est-il possible ? Comment se fait-il que toutes les créatures archaïques soient mortes et que les êtres humains soient toujours vivants ?

Les époques Primaire, Secondaire et Tertiaire de notre monde sont passées et nous voyons toujours les êtres humains marcher dans les rues. Ceci nous confère une autorité plus que suffisante pour dire à Darwin, Huxley et Haeckel, qui ont fait tant de mal à l’humanité avec leurs théories matérialistes, que l’être humain a existé bien avant l’époque Paléolithique.

Dans la chaire précédente, j’ai abordé la question du Nombril de l’univers, de l’Omeyocan, et je l’ai comparé au germe dont notre planète serait née. Il est clair que l’Omeyocan s’est développé dans plusieurs dimensions, avant que la Terre ait pu exister physiquement. Je veux dire que dans l’Omeyocan, dans le Nombril du monde, toute planète était en gestation, et qu’elle est passée par diverses périodes d’activité dans différentes dimensions avant de se cristalliser dans sa forme physique actuelle.

L’être humain, comme semence, s’est développé depuis l’Omeyocan et s’est peu à peu cristallisé à travers différentes dimensions, jusqu’à prendre la forme physique de l’époque Polaire.

Ici, nous touchons des questions qui dérangent les matérialistes. Ils disent qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient et néanmoins, ils croient en toutes leurs utopies. Ils cherchent l’homme primordial dans les couches souterraines de l’époque Quaternaire. Ils inventent chaque jour de nouvelles théories, en lesquelles ils croient sans les avoir jamais vérifiées de visu. Ils content des mensonges, ils croient en ce qu’ils ne voient pas, ce sont des faussaires.

Nous, nous pouvons vérifier ce que nous disons, nous avons des systèmes d’investigation, à travers la technique de la méditation, grâce auxquels nous pouvons développer certaines facultés, telles que l’Intuition du type Prajnaparamita, qui nous permet d’étudier les registres Akashiques de la nature. Dans ces registres figure toute l’histoire de la Terre et de ses Races. Si les porcs du matérialisme abandonnaient leur position fanatique et décidaient à entrer dans les disciplines de la Gnose, ils pourraient développer certaines facultés grâce auxquelles l’histoire de la Terre et de ses Races leur serait accessible.

L’heure est venue pour chacun d’entre nous de réfléchir sur lui-même et sur l’univers. L’homme a existé sur la Terre bien avant l’époque Primaire, bien au-delà de l’époque Paléolithique. Ce qui nous donne le droit d’affirmer ce qui précède, c’est le fait concret que nous continuons d’exister alors que les animaux des temps révolus ont disparu dans leur majorité. S’il en est ainsi, nous avons le droit de dire que nous sommes aussi vieux que la Terre, que la nature. Les faits sont les faits et nous devons nous incliner devant les faits.

Que nous n’ayons pas péri, que nous n’ayons pas disparu de la scène du monde à travers toutes les catastrophes, bien que presque toutes les créatures des temps Mésozoïques se soient éteintes, cela nous autorise à dire que nous sommes des êtres très spéciaux, que nous avons existé sur Terre avant que les créatures du Pliocène ou des temps Mésozoïques soient apparues sur la face de la Terre. Ce droit nous est donné par le fait que nous existons, le fait concret que des éternités ont passé et que nous vivons toujours.

Les créatures contemporaines de ces âges lointains sont mortes et cependant nous sommes vivants. Toutes ont péri, mais nous continuons d’exister. Ainsi donc, nous avons des bases pour rire au nez et à la barbe de Huxley, Darwin et Haeckel, personnages qui furent mortels pour l’humanité.

Les différents cadres dans lesquels cette humanité s’est développée méritent d’être étudiés et pris en ligne de compte. Combien merveilleux et sages sont les « soleils » Nahuas. Ils évoquent non seulement la race qui a été dévorée par les Tigres de Sagesse, mais également les Hyperboréens qui ont été rasés par de violents ouragans, les Lémuriens qui ont péri par le « Soleil de pluie de feu » et de grands tremblements de terre, et les Atlantes, qui ont péri par les eaux.

Ces Soleils Nahuas vont très loin, ils contemplent les mouvements de ce jaune d’œuf sur le blanc, les mouvements périodiques de ces continents qui tantôt se séparent et s’éloignent, mouvements qui produisent de grandes glaciations où toute la vie périt pour faire place à de nouvelles activités.

Ces Soleils d’Anahuac remontent jusqu’aux périodes Tertiaire, Secondaire et Primaire. On les érigeait lors des rituels de renouvellement du Feu, tous les cinquante-deux ans. Actuellement, nous achevons le cinquième grand cycle, nous sommes à la fin du Cinquième Soleil. La Doctrine Secrète de l’Anahuac contient des trésors précieux que jamais les ennemis du Mexique, les anthropologues du matérialisme athée n’accepteraient.

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Ce chapitre est tiré de Anthropologie Gnostique de Samael Aun Weor (1978).

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