Écrit par : Gnostic Instructor   Catégorie : Fuel pour l’Expérience Spirituelle

La Gnose est un terme Grec que nous utilisons comme nom de notre tradition. Le mot «Gnose» signifie connaissance mais cela ne signifie pas connaissance du livre, connaissance intellectuelle ou croyance. La Gnose fait référence à une sorte de connaissance que vous acquérez à travers l’expérience, quelque chose que vous avez fait, expérimenté, vécu. C’est la Gnose.

Ainsi, dans cette série de conférences sur l’expérience spirituelle, nous allons parler de l’expérience Gnostique, et dans ce contexte Gnostique ne se réfère pas à une tradition particulière, un enseignant, un livre, ou une école; il s’agit plutôt du genre d’expérience que n’importe qui peut avoir, peu importe d’où il vient, qui il est, ou ce qu’il croit ou pense. C’est parce que la vraie expérience est scientifique. L’expérience réelle n’est pas enracinée dans la croyance, les théories, les doctrines ou les dogmes. L’expérience réelle est quelque chose que, si vous savez comment l’atteindre, vous l’aurez, que vous le croyez ou non, que vous l’acceptez ou non.

Un exemple que nous utilisons souvent est: vous pouvez ne pas accepter votre gouvernement, vous pouvez ne pas croire en votre gouvernement, vous pouvez ne pas aimer votre gouvernement, mais si vous êtes dans le territoire gouverné par ce gouvernement, vous devez respecter ses lois ou vous allez en subir les conséquences.

Toute la nature est comme ça. La nature est régie par des lois. Nos corps sont régis par des lois. Notre Conscience est régie par des lois. Nous étudions ces lois au moyen de théories, au moyen de l’intellect, afin de comprendre comment avoir une expérience de ce que ces lois nous indiquent, de ce que ces lois permettent. Donc, dans ce contexte, la Gnose, bien qu’elle utilise la théorie, et vous pourriez dire la croyance, c’est vraiment acquérir l’expérience de la vérité. Cela doit être très clair.

Quand nous étudions ce type d’enseignement, notre mental reste coincé dans les théories et les croyances parce que c’est tout ce que le mental peut faire. Comprenez quelque chose clairement ici: la Gnose n’est pas acquise par l’intellect. La Gnose ne peut jamais être acquise par l’intellect. Par intellect, je veux dire la partie que nous voyons en nous-mêmes qui pense, la circulation de la pensée. Ce flux de la pensée n’est pas la Conscience, ce n’est pas le Soi, ce n’est pas l’âme. Le flux de la pensée ne peut jamais expérimenter la Gnose. Il peut le contempler, il peut jouer avec, il peut la lancer comme une théorie ou comme une croyance, ou comme quelque chose que nous acceptons ou rejetons, mais il ne peut jamais expérimenter la Gnose.

Ce qui fait l’expérience de la Gnose, c’est la Conscience. C’est ce que nous avons essayé de montrer dans cette série pour que toute personne qui veut vivre une véritable expérience spirituelle, avoir une expérience réelle de la religion, connaître ce que c’est, non seulement y croire ou y penser mais aussi la connaître, la chose principale, première, la plus importante que vous devez savoir, c’est ce qu’est votre Conscience, pas votre mental, ni votre personnalité, ni vos croyances et vos théories, mais votre Conscience.

Dans la Gnose, nous appelons la Conscience «essence», et c’est parce que le mot «essence» pointe vers quelque chose de profond, quelque chose qui est dans tout. Quand nous parlons de l’essence d’une chose, nous entendons sa vérité fondamentale: celle qui est la plus profonde dans quelque chose. Notre essence est notre Conscience, mais cette Conscience n’est pas ce que nous pensons qu’elle est; ce n’est pas notre nom, ce n’est pas notre personnalité, ce n’est pas nos expériences dans cette vie, ce n’est pas ce corps, ce n’est pas ce que nous croyons, ce n’est pas ce que nous portons, comment nous parlons, comment nous pensons, ce n’est pas notre langue, notre pays, cela n’a rien à voir avec notre parenté, notre lignée, notre histoire, notre pays, notre religion. L’essence est éternelle.

L’essence est immortelle dans le sens où c’est l’énergie qui ne meurt pas. Einstein a souligné ceci: l’énergie ne peut jamais être détruite; elle peut être modifiée, elle peut être modifiée mais elle ne peut pas être détruite. Curieusement, les soi-disant gens spirituels, depuis l’époque d’Einstein, n’ont pas compris ce que cette affirmation scientifique signifie en termes de religion. Einstein a souligné la vérité, la réalité de la religion, parce qu’il était profondément religieux. Il a expérimenté la Gnose à son niveau, et c’est ainsi qu’il a pu faire les percées qu’il a fait. Il savait comment méditer, il savait utiliser la Conscience et apprendre à travers son intuition.

La Conscience ne meurt pas.

Maintenant, quand j’utilise le terme Conscience, ici, j’en parle dans un sens très large, pas simplement comme cette étincelle d’essence qui est en nous, ici et maintenant, physiquement. Cette étincelle, cette essence en nous maintenant, est très petite avec peu d’énergie et est faible, et c’est pourquoi nous avons tous peu ou pas d’expérience spirituelle parce que cette essence n’a pas grandi. Nous ne l’utilisons pas systématiquement et quotidiennement; nous utilisons l’intellect, nous utilisons le cœur, nous utilisons le corps. Nous ignorons l’âme, la Conscience, nous ne l’utilisons pas, nous n’avons jamais appris comment. C’est tout le but de la religion et des études spirituelles, devrait être de nous apprendre comment utiliser la Conscience, comment s’éveiller.

L’éveil n’est pas du mental, du cœur, du corps; cela n’a rien à voir avec les sensations. L’éveil est dans la Conscience, dans l’âme. Donc, quand je dis Conscience, encore une fois dans ce contexte, je parle de quelque chose de beaucoup plus large que l’âme humaine. Cette Conscience immortelle vient d’au-delà de l’âme, c’est ce qui donne naissance à l’âme, c’est ce qui donne la possibilité de l’âme et si cela semble abstrait, ça l’est. La vraie nature de notre Être est abstraite. À propos de cela, le Bouddha Shakyamuni a dit quelque chose de très profond. Il a dit,

«La sagesse transcendante est inexprimable et inconcevable.
À naître et incessante,
Elle a la nature de l’espace;
Elle est réalisée à travers le discernement d’un individu
et est l’objet de la Conscience primitive.
C’est la mère de tous les Bouddhas
pendant les trois périodes de temps.»

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Cette déclaration du Bouddha est 100% Kabbale. Ce qu’il enseigne ici, c’est la nature de l’Absolu, l’Ain Soph, qui est, bien sûr, notre racine fondamentale; l’Être de notre Être, l’essence ultime de toute chose existante. Lorsque nous étudions l’Arbre de Vie, symbole de la Kabbale, les dix Sephiroth émergent de l’Absolu. L’Absolu est le vide.

En Français, pour décrire l’Absolu, nous utilisons parfois le mot «vacuité», mais le mot «vacuité» implique «un manque de quelque chose» et l’Absolu, la vacuité, n’est pas cela; c’est quelque chose, mais ce n’est pas quelque chose que nous pouvons concevoir. C’est, en termes kabbalistiques, une lumière incréée, une potentialité pure au-delà de toute forme de mesure; il est incessant, il n’est pas né. Nous l’appelons «la lumière illimitée» en Hébreu : Ain Soph Aur. Cette lumière illimitée ou espace illimité, qui est l’Ain Soph, est l’essence ultime de tout.

Dans le Bouddhisme Tibétain, il est appelé «la lumière claire». Dans l’Hindouisme, il est appelé Prakriti, la Mère Divine espace, et il est appelé la Mère Divine espace parce que tout naît de lui, et c’est pourquoi le Bouddha dit qu’il est «la mère de tous les Bouddhas».

Le terme «Bouddha» signifie «Éveillé». Pour être un Bouddha, il faut être éveillé en tant que Conscience, et être Bouddha, correctement défini, signifie que l’on est éveillé à la vérité et qu’on est capable de percevoir l’Ain Soph; le voir, pas dans le futur, mais maintenant. Un Bouddha peut voir le vacuité dans toutes choses. Voir que tous les éléments manifestés – les corps, les villes, les pays, les mondes, les planètes, les soleils, les univers – sont, dans leur essence, vides, vides. Ils ont dans leur cœur Ain Soph.

Notre intellect ne peut pas saisir cela, et nos yeux physiques ne peuvent pas le voir. Pour voir cela, il faut des yeux différents, des yeux de la Conscience, des yeux d’esprit mais qui doivent être éveillés, ils doivent être ouverts à travers une science précise que nous appelons Gnose, qui en Orient s’appelle Dharma.

Dharma signifie loi, enseignement, vérité, quelque chose qui est vrai, quelque chose de fondamental. Dharma ne signifie pas croyance ou série de comportements que l’on devrait imiter; ce n’est pas le Dharma. De nos jours, les gens pensent que s’ils étudient le Dharma, ils doivent simplement imiter leurs enseignants et suivre certaines étapes. Ce n’est pas du Dharma, c’est de l’imitation. La même chose arrive dans toutes les religions et tous les groupes, même la Gnose. Les gens pensent: «Je suis un Gnostique maintenant, donc je dois agir de certaines manières, faire certaines choses et aller à certains endroits, et faire certaines pratiques et cela fait de moi un Gnostique.» Non, ça ne fait pas de vous un Gnostique, ça fait de vous un imitateur.

Ce qui fait de vous un Gnostique, c’est d’avoir la Gnose : la connaissance par l’expérience.

Le Bouddha a dit: «La sagesse transcendante est inexprimable et inconcevable.» Cela signifie qu’il ne peut y avoir de concept dans l’intellect. Cela signifie qu’il ne peut pas être exprimé par des mots. C’est parce que la vraie connaissance ne peut pas être exprimée.

Pouvez-vous exprimer à quelqu’un le goût du miel? Pouvez-vous exprimer à quelqu’un l’expérience de donner naissance à un enfant? Vous ne pouvez pas. Ce sont des expériences que l’on doit avoir, et c’est en ayant eu l’expérience que vous avez une compréhension que vous partagez avec d’autres qui ont eu la même expérience. C’est la Gnose au niveau sensuel. L’expérience de l’Ain Soph des niveaux supérieurs est la même; ça ne peut pas être exprimée. Vous ne pouvez pas le concevoir. Vous ne pouvez même pas l’imaginer parce que l’expérience en est ce qui transmet la connaissance, la Gnose.

Le Bouddha a dit: «À Naître et incessante, elle a la nature de l’espace.» L’Absolu est le fondement de tout, n’importe où, n’importe quand. En Sanskrit, nous étudions les Jours Cosmiques et les Nuits Cosmiques – Manvantaras et Pralayas – ou les Grands Jours Cosmiques et les Grandes Nuits Cosmiques (Mahamanvantaras et Mahapralayas). Ce sont des âges cosmiques gigantesques de milliards d’années, et dans ces âges cosmiques, les univers, les infinis, s’élèvent de la Prakriti comme le souffle de Dieu, comme il est dit dans la Kabbale. Dieu expire et tout vient à l’existence. Dieu inspire et retire tout dans l’utérus de la nature, qui est l’Absolu, le néant, la lumière incréée.

C’est ce qui est symbolisé au sommet de l’Arbre de Vie, cet état d’existence potentielle. Quand l’existence se dédouble, toutes les dimensions de la nature naissent à cause du Karma – cause et effet – et quand les Karmas sont satisfaits et que l’âge tire à sa fin, tout est replié dans l’Absolu.

Ce sont des cycles au niveau des Dieux, de la vie et de la mort des univers. Tout ce qui existe, qui peut être connu, se retire dans l’inconnaissable. Il est à naître, il est incessant, il est sans attributs.

Quand nous appliquons ce concept à nous-mêmes, alors nous devons regarder en nous et réaliser que cet Arbre de Vie entier qui cartographie le monde extérieur cartographie aussi notre monde intérieur.

Dans les temps passés, nous sommes également entrés dans la manifestation. Nous sommes ici en tant que corps physique, Malkuth, le dixième Sephiroth. Ce corps physique existe à cause d’autres formes d’énergie et de matière qui lui donnent la possibilité d’être en vie. Nous appelons cela les corps internes – corps vital, corps astral, corps mental, corps causal – qui sont ces Sephiroth supérieurs sur l’Arbre de Vie. Ici nous avons notre Esprit, la Monade, notre Père Intérieur, notre Bouddha Intérieur, mais ce Bouddha Intérieur existe à cause de la Trimurti au-dessus, la Trinité: le Père, le Fils et le Saint-Esprit; Kether, Chokmah, Binah ; l’Être de l’Être, le Père du Père; mais cette Trinité, que nous pourrions aussi appeler le Christ Cosmique, le Logos Solaire, n’existe que parce qu’elle se manifeste dans l’Absolu.

Nous voyons donc ici cette belle structure de la divinité dans chaque âme existante, chaque créature, chaque chose vivante. C’est pourquoi je disais que la Conscience, dans sa racine, est la vacuité – dans sa racine c’est l’espace. Chaque créature vivante, dans son essence ultime, est Ain Soph; c’est vide, c’est vide.

Regardez dans votre propre mental. Combien de cela pouvez-vous percevoir? Rien. Quand nous regardons dans notre mental, nous ne voyons que les pensées fatiguées que nous répétons tous les jours – les soucis fatigués, les désirs brusques, l’insatisfaction, le mécontentement, la curiosité, l’envie, la peur, l’aversion, la fierté, la colère, la gourmandise, la paresse. C’est ce que nous voyons dans nos pensées, dans nos sentiments, dans nos rêves. C’est pourquoi nous souffrons.

Nous souffrons à cause des conséquences de nos actions précédentes. Nous souffrons parce que la lumière qui flue dans nos trois cerveaux – dans notre intellect, dans notre cœur et à travers notre corps – est mal utilisée pour nourrir le désir, pour chasser le plaisir, pour éviter la douleur, pour nourrir et maintenir un faux sentiment de soi. Nous saisissons une identité qui n’existe pas. Nous construisons une maison psychologique où vivre dans ce qui est faux, une maison psychologique qui a notre nom, nos goûts, nos intérêts, nos traumatismes, et nous pensons que c’est réel mais ça ne l’est pas. C’est une auto-tromperie, et chaque être humain sur la planète empire chaque jour parce que nous ne savons pas comment utiliser la Conscience pour briser la cage.

Cette cage, ce piège psychologique, a été faite par nous, pas par Dieu. Cette cage psychologique dans laquelle nous vivons, qui piège notre Conscience dans les envies, dans les peurs, dans les angoisses, dans les soucis, dans le Christianisme s’appelle Satan, le Diable. Dans la Gnose, nous l’appelons l’ego. Dans le Bouddhisme, ils l’appellent skandhas, agrégats. Dans l’Hindouisme, ils l’appellent samskaras et une variété d’autres noms.

Quel que soit le nom que nous lui appliquons, le sens est simplement ceci: parce que nous avons été fascinés par le désir, par la sensation, nous avons pris les énergies qui nous traversent et avons nourris le désir et avons rendu le désir plus fort, et chaque fois que nous nourrissons un désir il devient plus fort, et la conséquence est Karma, cause et effet. Le désir est plus fort, il piège l’énergie, il piège la Conscience. C’est pourquoi nous souffrons.

La Bible dit: «Vous récolterez ce que vous semez.»

Nous souffrons parce que nous avons oublié Dieu. Pas un Dieu dehors, pas un Dieu dans les nuages, mais au plus profond de nous-mêmes. D’instant en instant, nous oublions que Dieu est dans le cœur, Dieu est dans nos atomes, Dieu est dans notre souffle, Dieu est dans le sexe, Dieu est dans chaque déplacement et mouvement de la matière et de l’énergie partout. Mais notre ego, notre désir, notre Satan, nous fait sentir et penser et croire que Dieu n’est pas là. «Je ne vois pas Dieu, je ne peux pas entendre Dieu, je n’expérimente pas Dieu, c’est juste moi ici et j’ai faim, et je suis lubrique, et je suis en colère. Nous pensons donc que ce sont les seules réalités et c’est pourquoi nous souffrons, et nous souffrons de plus en plus.

Nous sommes attirés par la religion parce que nous voulons être libérés de cela. C’est ce que signifie la libération. La libération signifie la libération du faux moi, la libération de la souffrance, la libération de la douleur, la libération de l’anxiété, de la tristesse, de la colère, de la luxure. La libération signifie avoir un mental serein et joyeux, avoir un cœur paisible et aimant, avoir un corps détendu et content. Ceux-ci peuvent être notre réalité si nous produisons les causes qui produisent ces effets.

En d’autres termes, la libération est karmique. Personne ne peut être libéré par la croyance, en portant une robe ou en faisant un vœu. Personne n’est libéré par l’évolution. Il y a beaucoup de groupes spirituels qui proclament que l’humanité est sur un chemin évolutif et finalement tous les êtres humains seront libérés de la souffrance et deviendront de grands anges éveillés. Ceci est un mensonge. Il n’y a aucune preuve de cela nulle part, ni dans les Écritures ni dans la nature.

Tout dans la nature répond aux lois. L’évolution est un processus de complication de l’énergie. L’évolution est une loi mécanique mais elle a une sœur ou un opposé polaire qui est l’involution. De même que quelque chose naît et grandit, il évolue et s’exprime pleinement, tout ce qui atteint ce stade involu; il se décompose et meurt.

C’est ce que nous voyons dans l’humanité: un processus d’involution. L’humanité ne va pas mieux. L’humanité s’aggrave. Nous n’aimons pas le voir ou y penser ou l’entendre, mais nous savons tous dans nos cœurs que les choses empirent d’année en année, de génération en génération. Si nous regardons en arrière quelques générations, nos parents ont peut-être eu des difficultés à certains égards, mais les choses n’étaient pas aussi compliquées que maintenant, pas aussi dangereuses, pas aussi polluées, pas aussi près d’un désastre absolu que nous sommes maintenant. Jamais dans l’histoire de cette planète nous n’avons été aussi en danger qu’aujourd’hui. Il n’y a donc aucune preuve que l’humanité évolue et devient meilleure.

Ce que nous voyons, c’est que l’ego devient plus fort. La pornographie se propage comme une traînée de poudre dans le monde entier, pourrissant et détruisant les cœurs et les mentals des enfants partout dans le monde. À travers la pornographie, l’imagerie violente et les comportements violents, les sensibilités du cœur sont détruites. Les enfants d’aujourd’hui ont perdu l’innocence et la beauté des enfants d’hier, et les parents et les adultes d’aujourd’hui sont insensibles à cela, ont perdu la vue de cela, parce qu’ils ont aussi été corrompus par la luxure et la colère. Et les politiciens et les riches s’en foutent, ils veulent juste plus d’argent et de pouvoir.

Pour nous, en tant qu’individus qui veulent connaître et expérimenter la religion, nous devons nous isoler de toutes ces influences négatives et commencer à travailler sur le contenu de notre mental. Satan, ou l’Antéchrist, n’est pas en dehors de nous. Ce n’est pas le politicien, ce n’est pas un terroriste, c’est notre mental. Notre propre mental est l’anti-Christ.

Cette lumière qui émerge de l’Absolu, pour créer l’existence, est un rayon de lumière, l’Ain Soph Aur. La première expression de ce rayon est la Trinité: Père, Fils et Saint-Esprit. Cette Trinité ou Trimurti – Brahma, Vishnu et Shiva – dans son unité est un 3-en-1 (tri-unité) que nous pouvons appeler Christ, Christos: feu, lumière, intelligence, sagesse. C’est «la couronne de la vie» mentionnée dans l’Apocalypse. Ce n’est pas une chose, ce n’est pas une personne, c’est une énergie. C’est l’expression pure et parfaite du niveau de vie le plus parfait et existant. Sa caractéristique déterminante est le sacrifice, l’amour, la conscience, et tout cela est une chose.

En termes Sanskrits, nous pouvons appeler cette lumière pure et parfaite Dharmakaya, qui signifie corps de la loi, corps de la vérité, ou Corps de la Réalité. Dharma est vérité. kaya est un véhicule ou un navire, un moyen d’expression.

Nous ne l’expérimentons pas en nous-mêmes, ici-bas dans nos corps physiques, dans la troisième dimension; nous expérimentons l’ego. L’ego est anti-Christ. Notre ego ne se soucie pas du sacrifice pour les autres, à moins que nous n’allions en tirer quelque chose. Si nous allons obtenir des éloges ou de la reconnaissance, bien sûr, nous allons nous sacrifier un peu; nous donnerons, nous donnerons à la charité, nous irons servir dans une auberge ou à la banque alimentaire si nous voulons avoir un bon sentiment à ce sujet, si les gens vont être gentils avec nous et nous féliciter, nous le ferons pour la fierté; nous le ferons pour la culpabilité parce que nous nous sentons coupables. Mais nous faisons rarement quelque chose pour les autres parce que nous les aimons, parce qu’ils en ont besoin, et nous ne nous soucions pas de nous et de ce que cela nous coûte, nous le faisons parce que nous le devons, parce que c’est juste? C’est Christique, ce genre de sacrifice, à donner parce que cela doit être fait. Donc, notre mental est anti-Christ.

C’est pourquoi Samaël Aun Weor a dit,

«Le Satan que nous portons à l’intérieur est composé d’atomes de l’Ennemi Secret: Satan a un commencement, Satan a une fin, nous devons dissoudre Satan pour retourner à l’Étoile Intérieure qui nous a toujours souri. La Libération Finale: ce n’est qu’en dissolvant le «Moi» que nous pourrons atteindre la Libération Absolue».

Ce court passage définit tout cet enseignement que nous étudions. Si vous voulez savoir de quoi parle la Gnose, c’est cela: la libération absolue, pas la libération temporaire, pas quelques moments de plaisir en Samadhi, pas quelques moments de plaisir dans le Plan Astral, le Plan Mental ou le Plan Causal, pas un quelques moments d’extase hors du corps, pas quelques moments d’extase dans le corps. Nous voulons la libération absolue.

Avez-vous remarqué ce terme? La Libération Absolue est dans l’Étoile Intérieure qui nous a toujours guidés, c’est l’Ain Soph. C’est là que nous trouvons la libération; dans l’Absolu, l’Ain Soph, dans la vacuité, dans le vide. Pour cette raison, nous devons étudier. Nous devons étudier les enseignements et nous devons nous étudier nous-mêmes.

L’Arbre de Vie est un symbole que nous étudions pour comprendre quelque chose sur la nature et sur notre propre constitution, spirituellement et psychologiquement, mais il est facile de commencer à prendre cet Arbre de Vie à la lettre et de commencer à croire que cette carte est littérale. La troisième dimension, où nous sommes en ce moment, est symbolisée par la Sephirah Malkuth, et puisque la quatrième dimension, la Sephirah Yesod, est représentée sur la carte au-dessus de Malkuth, les gens commencent à croire que Yesod est littéralement au-dessus de nos têtes. C’est en partie parce que nous avons grandi à l’école du dimanche en pensant que le ciel est au-dessus dans les nuages. C’est une croyance très littérale et stupide. Le ciel n’est pas au-dessus de nous. L’enfer n’est pas en-dessous de nos pieds. Le Ciel et l’Enfer – le Nirvana et le Samsara – sont à l’intérieur de nous. Quand nous nous couchons pour dormir et que nous avons des rêves, où sont ces rêves? À quoi correspondent-ils? Ils correspondent à ce qui est en nous. Quand nous rêvons, allons-nous au paradis ou allons-nous en enfer? Vous devez répondre à cela par vous-même. Si vous êtes dans un endroit où vous ne faites qu’expérimenter le contenu de votre propre mental, vous travaillez toute la journée et ensuite, la nuit, vous rêvez au travail, vous êtes en Enfer; un lieu qui se répète constamment. Si vous avez des cauchemars, vous êtes en Enfer.

Ces Sephiroth sur l’Arbre de Vie sont à l’intérieur de nous. Ce graphique représente plusieurs niveaux et niveaux à l’intérieur de nous.

La quatrième dimension, qui correspond à la Sephirah Yesod, est notre énergie vitale. Si vous étudiez l’acupuncture, le Tai Chi, le Qigong, le Neigong, le Tummo, vous travaillez avec l’énergie de la quatrième dimension, celle qui est à l’intérieur de vous.

Si vous avez eu un rêve hors de votre corps, une expérience hors de votre corps, c’est la cinquième dimension, la Sephiroth Hod et Netzach, les plans Astral et Mental. C’est à l’intérieur de vous.

Si vous avez eu la chance d’expérimenter la sixième dimension, c’est les Sephiroth Tiphereth, Geburah et Chesed, c’est à l’intérieur, pas à l’extérieur. Ce n’est pas quelque part là-bas, ce n’est pas au-dessus de nous, ce n’est pas dans la rue, ce n’est pas dans un autre endroit que nous pouvons à peine imaginer; c’est à l’intérieur. Comment expérimentez-vous cela? En connaissant les lois, en sachant utiliser la Conscience, en sachant méditer.

Donc, cette image suivante est le même Arbre de Vie mais organisée pour montrer que tout est à l’intérieur de nous.

Les Sephiroth représentent toutes les différentes dimensions de la nature. Dans certains endroits, vous l’entendez comme une fontaine, et l’eau coule du plus petit, dans le suivant, dans le plus bas, et en-dessous, et en-dessous et en-dessous et crée tout. C’est un bon exemple.

Ce graphique, qui a été créé par Manly P. Hall au début du XXe siècle, représente les quatre mondes de la Kabbale organisés en sphères concentriques, et dans le cas de ce graphique, il montre des niveaux de densité. Le plus dense est le centre de ce graphique particulier, qui est nous, le monde d’Assiah. Dans la Bible, il est traduit à tort par «Asie». Ainsi, dans le livre de l’Apocalypse, il est dit «les Sept Églises en Asie», mais cela devrait être «les Sept Églises d’Assiah», qui signifie le monde physique, le corps, le corps physique.

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Ce graphique a été dessiné à l’origine pour illustrer la densité relative des mondes, avec le plus lourd ou le plus dense au centre. Pour comprendre les mondes à l’intérieur de nous, inversez ce que ce graphique montre et considérez la sphère extérieure comme votre corps: la matière de troisième dimension et l’énergie. Tout le reste est à l’intérieur de vous. C’est-à-dire, imaginez que cela montre que plus vous allez à l’intérieur, plus vous vous subtilisez.

Si vous apprenez à méditer correctement, à vous éveiller consciemment, et que vous vous interrogez intérieurement et êtes persistants et très détendus et savez comment maîtriser l’énergie, vous pouvez aller plus en profondeur – ce que vous pourriez dire de plus en plus haut, mais c’est vraiment plus profond, dans vos profondeurs; après l’énergie vitale, Qi; après l’émotion, le corps astral ; après la pensée, le corps mental ; après la Conscience, le corps causal ; après la Conscience Divine, l’Âme Divine, Geburah ; après l’Esprit, Chesed ; après le Saint-Esprit, Binah ; après le Fils, Chokmah ; Kether, le Père du Père jusqu’à ce que vous atteigniez l’Ain Soph, notre Étoile Intérieure, le vide, la vacuité. N’importe qui ici peut le faire, parce que vous l’avez à l’intérieur.

Nous avons tous ceci à l’intérieur, mais nous ne savons pas comment utiliser notre Conscience. Donc, dès que nous nous asseyons pour méditer et commencons à regarder à l’intérieur, nous sommes distraits par le désir – désirs pour plus de confort, désirs pour les expériences, désirs d’avoir déjà fait cela, désir de ne pas travailler dur. «S’il vous plaît, Dieu, donnez-moi une expérience! S’il vous plaît Dieu, je veux expérimenter le plan Astral, ou je veux vous voir, ou je veux aller au Tibet ou je veux aller sur Mars!» Nous voulons avoir tous ces types d’expériences spirituelles sans les avoir gagnées et sans savoir comment les avoir à volonté. Nous sommes paresseux, nous ne pratiquons pas sérieusement. Un méditant sérieux n’abandonne pas. Un méditant sérieux médite tous les jours. Je parle de la Méditation assise appropriée, ne bougeant pas. Ne bougeant pas du tout, n’importe où, à l’intérieur ou à l’extérieur.

Swami Sivananda le souligne magnifiquement, et je voulais le mentionner dans une conférence précédente. Il décrit dans un de ses livres, comment notre asana ou posture devrait être. Il a dit que ça devrait être comme une montagne: ça ne bouge pas.

«Quand vous êtes assis sur la posture, pensez: «Je suis aussi ferme comme un roc.» Donnez cette suggestion au mental une demi-douzaine de fois alors l’Asana deviendra bientôt stable. Vous devez devenir comme une statue vivante quand vous vous asseyez pour… Dhyana. Alors seulement ce sera la fixité réelle dans votre Asana. En un an, par la pratique régulière, vous aurez du succès et serez capable de passer trois heures d’affilée. Commencez avec une demi-heure et augmenter progressivement la période. Lorsque vous êtes assis dans l’Asana, gardez votre tête, cou et tronc dans une ligne droite. Tenez-vous à un Asana et rendez le assez stable et parfait par des tentatives répétées. Ne changez jamais l’Asana. Adhérez à un tenacement. Réalisez tous les avantages d’un Asana. Asana donne Dridhata (force). Mudra donne Sthirata (fixité). Pratyahara donne Dhairya (audace). Pranayama donne Laghima (légèreté). Dhyana donne Pratyakshatva (perception) de Soi et donne Samadhi Kaivalya (isolement) qui est en vérité la liberté ou la béatitude finale.» – Swami Sivananda

Swami Sivananda a dit que nous devrions être capable de rester parfaitement immobile pendant trois heures, sans même une lueur de mouvement. Ce degré de stabilité est ce qui est nécessaire pour que la Conscience puisse pénétrer profondément à l’intérieur. Si nous sommes constamment distraits par des sensations physiques, «Oh mon genou fait mal!» ou «Ce mec joue sa guitare à côté!» ou «L’encens entre dans le nez et il me tracasse!» ou «les enfants hurlent en haut!» Quoi qu’il en soit, vous ne pouvez jamais expérimenter la réalité à l’intérieur, parce que vous avez votre attention dans le monde physique. Les expériences de Méditation viennent quand vous abandonnez complètement le monde physique.

Il déclare aussi, dans un autre livre, tout à fait magnifiquement que le plein vrai Dhyana ou Samadhi, une absorption, est marquée par la Conscience laissant complètement physicalité. Le corps physique reste là et fonctionne, mais l’âme n’est pas là. Vous ne pouvez pas avoir cette expérience si vous êtes tellement concentré à prêter attention au corps physique. Si vous voulez une expérience spirituelle authentique, mettez votre corps dans sa posture, détendez le profondément et oubliez le. Mettez toute votre attention à 100% en plongée à l’intérieur, dans l’obscurité comme une flèche. Voilà comment vous l’avez.

Voilà pourquoi nous étudions les étapes de la Méditation. Chaque tradition le présente de différentes manières, mais l’essence de tous est la même: se libérer des chaînes qui nous lient. Ces chaînes sont des lois.

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L’Arbre de Vie représente une série de lois. Malkuth est notre physicalité. Il est régi par 48 lois. Non, il n’y a pas de liste des 48 lois, parce que ces 48 lois sont tous les Sephiroth au-dessus additionnés. L’Ain Soph, qui est que la lumière parfaite, pure, illimitée, n’a pas de loi, seulement elle-même. Voilà pourquoi dans cet espace se trouve la liberté parfaite, la libération parfaite, rien ne lie l’essence. Dans l’Absolu, il n’y a pas de servitude, il y a la liberté parfaite, la liberté absolue et complète du mouvement. Pas de limitations «Illimitée» est son nom en Hébreu. Illimitée. Cela signifie qu’il n’y a pas de loi, sauf elle-même. C’est la réalité. Lorsque cette loi exprime la manifestation, elle commence à se multiplier, elle devient compliquée, c’est l’évolution. D’abord, elle devient 3 lois, la Trinité, ensuite elle devient alors 6 lois, la Monade. Cette Monade est les 3 lois au-dessus, multiplié. Quand elle descend plus loin dans le domaine de 12 lois, c’est Netzach ; ce sont les autres lois ajoutées à celle-ci. Tout est des complications mathématiques de la matière et de l’énergie.

Ce que cela signifie pour nous est, ici dans notre corps physique, quand nous prenons notre énergie, l’énergie mentale, l’énergie émotionnelle, l’énergie physique, l’énergie sexuelle et que nous nourrissons le désir, que nous nourrissons la colère et l’orgueil et l’envie et la luxure et la gourmandise et la cupidité et la peur et toutes ces émotions discursives qui nous font souffrir, nous compliquons cette énergie. Nous créons du karma, cause et effet, et plus nous le faisons plus compliquées ces egos deviennent, et plus dense et plus sombre et plus lourd notre mental et cœur deviennent.

Avez-vous remarqué que la ville se sent lourd et la campagne se sent léger? Cela est dû à ces lois. Lorsque vous approchez d’un endroit où il y a beaucoup de gens vous commencez à sentir la lourdeur des lois qui modifient la Conscience de cette région, des gens là. Vous le sentez. Voilà pourquoi nous attendons avec impatience les vacances; nous voulons une pause de toutes les lois. Voilà pourquoi nous aspirons à avoir des expériences Astrales, hors du corps, parce que ces régions sont exemptes de toutes les lois lourdes que nous avons ici, mais elles ne sont pas l’ultime libération, elles sont temporaires. Quand nous partons en vacances, nous devons revenir.

Beaucoup de gens entrent dans la religion accablés par les lois et ils veulent juste devenir moine ou nonne ou prêtre pour avoir une vie plus simple et échapper aux lois. C’est seulement une liberté temporaire, superficielle parce que l’esclavage est dans le mental, ce n’est pas dans les circonstances extérieures. La servitude que nous avons, la souffrance que nous avons est à l’intérieur. De 96 lois à 864.

Dante, dans son Enfer, a démontré cela. Dante était un grand Gnostique. Sa Divine Comédie est à 100% pure Kabbale décrivant ses expériences et montrant aux gens ce qui arrive à votre mental lorsque vous vous engagez dans la trahison, la luxure, l’orgueil, l’envie, la gourmandise, la cupidité, l’avarice; c’est ce qui arrive à votre mental. Nous devenons les personnes prises au piège dans l’Enfer, ici et maintenant dans le corps, pris au piège dans l’Enfer. Oui, l’Enfer existe en tant qu’un lieu, c’est ainsi, et le Ciel existe en tant qu’un lieu, mais notre relation avec eux est défini aujourd’hui, par qui nous sommes aujourd’hui.

Si vous voulez savoir si vous allez aller au ciel, regardez dans l’état de votre mental. Cela vous dira. Si votre mental et votre cœur vibrent au niveau du Ciel, alors vous allez là-bas, et si votre mental et cœur vibrent au niveau de l’Enfer, vous êtes déjà là. C’est assez simple et terrifiant.

La Libération Absolue vient en dissolvant l’Anti-Christ, l’ego. Cela nécessite un effort journalier, constant. Oui, effort. Effort signifie une dépense d’énergie. Plutôt que de dépenser notre énergie à essayer d’éviter des choses que nous n’aimons pas et courir après des choses que nous aimons, et qui complique sans cesse notre existence, il serait préférable de dépenser de l’énergie en contemplant cette existence; en analysant «Pourquoi souffrons-nous? Comment je me suis pris dans ces positions? Comment est-ce que je me suis fait cela à moi-même et aux autres? Qu’est-ce qui est en moi qui m’a fait cela et qui fait que je suis ici dans la souffrance et qui provoque que d’autres souffre avec moi?» Ce n’est pas seulement de temps en temps, quand un grand événement traumatique se passe, c’est un effort quotidien. C’est dans cet effort quotidien, les dépenses d’énergie, que la sagesse commence à émerger. Nous commençons à voir les modèles de notre vie, à voir les tendances que nous avons ignorés auparavant. Nous devenons notre propre psychologue.

Mais quelque chose que nous devons comprendre est ceci: la libération, la libération réelle, n’est pas dans le monde physique. Pour vraiment vous comprendre, pour vraiment voir votre ego, pour vraiment voir votre mental, vous devez apprendre à sortir de la cage. Lorsque vous êtes dans la cage, vous ne pouvez pas la voir pour ce qu’elle est parce que vous êtes habitué, accoutumé. C’est devenu une habitude. Pour vraiment voir la cage vous devez sortir de la cage, et la meilleure façon de le faire est à travers la Méditation. Voilà pourquoi ce cours a commencé avec la citation:

«Il est impossible d’expérimenter la réalité, l’Être, à moins que nous devenons maîtres de Méditation.» – Samaël Aun Weor

Être un maître de Méditation signifie que l’on doit pouvoir pratiquer et effectuer à volonté et expérimenter l’Être.

Maintenant, si quelqu’un d’entre vous a étudié les théories modernes, on dit aujourd’hui que, pour développer des compétences avec quelque chose, d’être vraiment bien à elle, vous devez passer au moins 10.000 heures. Quelqu’un a-t-il ici médité 10.000 heures déjà? Non? Mais je vais vous dire qu’il faut plus que cela. Cette étude moderne au sujet des 10.000 heures est liée à jouer au golf, à conduire une voiture et d’autres activités qui ne sont pas profondes. Devenir un maître de Méditation, honnêtement, demande toute la vie.

La raison pour laquelle nous avons besoin de la Méditation est ici parce que dans le corps physique, en utilisant nos sens physiques, nous pouvons voir la troisième dimension. Nous voyons Malkuth. Nous voyons le monde gouverné par 48 lois, rien de plus. L’ego n’est pas directement visible là. Les effets de l’ego sont un peu visibles. Nous voyons nos pensées et nos sentiments, nous voyons les impulsions qui nous poussent, mais ces impulsions viennent de quelque part plus profond que nous ne pouvons pas voir. Les psychologues l’appellent l’ «inconscience», la «subconscience»; régions du mental que les sens physiques et même notre capacité à percevoir la pensée ne peut voir, car il est trop profond. Pour voir cela nous devons échapper à cette cage: le corps physique.

Nous avons besoin d’ouvrir d’autres sens; ce même sentiment que vous avez qui peut être attentif à une pensée, qui peut être attentif à un sentiment, est la Conscience. Vous ne sentez pas les pensées et les sentiments avec le goût, le toucher, l’ouïe, la vue, mais avec quelque chose à l’intérieur. Ce sens, cette capacité à visualiser, est la racine de la capacité à méditer, mais il a besoin de discipline et de compétences, beaucoup de pratique. Quand nous apprenons cela nous apprenons à nous échapper de la troisième dimension. C’est ce que nous appelons des visions, des expériences hors du corps, des expériences de Méditation, certaines personnes appellent Samadhi, Dhyana, absorptions. Certaines personnes l’appellent illumination ou libération. Ce n’est pas cela; c’est temporaire, mais ce n’est pas la pleine libération ou l’illumination complète, c’est temporaire. Nous échappons à la troisième dimension et de cela nous pouvons expérimenter la quatrième ou la cinquième dimension. La quatrième dimension est liée à l’énergie; c’est l’Eden. Nous pouvons expérimenter l’Eden. Nous pouvons également expérimenter la cinquième dimension qui est le Nirvana. Nous pouvons également découvrir l’aspect inversé du Nirvana qui est le Samsara, c’est l’Enfer; c’est également la cinquième dimension. Tout cela peut être vécu à travers la Méditation, mais tout cela est encore soumis à l’influence de l’ego. C’est pourquoi les méditants qui ont appris à connaître ces choses ont soudainement une vision, ou sont sortis du corps, et ils sont super excités ou effrayés et reviennent au corps, et c’est parce que l’ego modifie encore ces domaines; qui est la peur, l’orgueil, la colère, la luxure et le désir, toutes les différentes milliers de variétés de l’ego.

Pour vraiment être capable de se comprendre, il faut quitter la troisième, la quatrième et la cinquième dimensions et entrer dans la sixième dimension. Voilà pourquoi Maître Samaël Aun Weor a déclaré ceci:

«Au-delà des trois dimensions connues, la dimension physique, la longueur, la largeur et la hauteur, il existe la Quatrième Dimension, cette dimension est le Temps. Au delà du Temps nous avons la Cinquième Dimension, cette dimension est l’Éternité. De plus, nous affirmons solennellement qu’au-delà de l’Éternité une Sixième Dimension existe ; cette Sixième Dimension est au-delà de l’Éternité et du Temps. C’est dans cette Sixième Dimension fondamentale que la libération totale commence. Par conséquent, seule la personne qui s’éveille dans toutes les six dimensions fondamentales de l’espace est un véritable clairvoyant, un Turiya, un Eveillé légitime…» – Le Mariage Parfait

Pourquoi la sixième dimension? Regardez l’Arbre de Vie à nouveau. Rappelez-vous ces niveaux sont à l’intérieur, pas au-dessus de nos têtes, mais à l’intérieur de nous. Notre corps physique se rapporte à la troisième dimension; notre énergie, la quatrième; nos émotions et nos pensées se rapportent à la cinquième. Pensez-y.

Lorsque vous méditez, qu’est-ce qui vous empêche d’aller plus loin? L’énergie discursive. Nous sommes stressés, nous sommes tendus, nous ne pouvons pas nous relaxer, nous voulons faire les choses, nous voulons courir, nous sommes occupés. C’est l’énergie. C’est-à-dire, notre corps vital est perturbé. Ou nous avons consommé de l’alcool ou avons fumé des cigarettes ou nous sommes très agité ou stressé. Tout cela perturbe les énergies du corps vital; il ne peut pas se détendre. Ainsi, si le corps vital ne peut pas se détendre, le corps physique ne peut pas se détendre, donc, nous ne pouvons pas méditer. Simple. C’est une loi.

Nous devons aller au-delà de la troisième dimension (corps physique); nous devons aller au-delà de la quatrième dimension (énergie dans le corps physique); et disons que nous devenons très détendu, disons que nous allons en retraite et que nous méditons très concentré pendant quelques jours et nous devenons très détendu physiquement et énergétiquement, qu’est-ce qui va nous arrêter ensuite? Émotion dans Hod ; pensées dans Netzach. Qu’est-ce que l’émotion? Nous sommes préoccupés par le travail, nous sommes préoccupés par le chat, nous souhaitons que nous puissions avoir un petit ami, nous souhaitons que nous puissions avoir quelqu’un qui nous apprécie et nous aime, nous ne pouvons pas croire que nos parents sont si cruel et méchant, et notre cœur est lié dans un nœud parce que les gens sont si insensibles à nos besoins. Nous ne pouvons pas méditer parce que le cœur, le corps astral, est agité. Nous sommes identifiés au émotion, toujours enveloppé dans nos besoins émotionnels. En d’autres termes, un faux Soi. Désir, émotionnellement.

Disons que nous avons surmonté cela. Encore plus subtile est la pensée. Pensant à ceci, pensant à cela, des souvenirs du passé, des désirs et des réflexions sur l’avenir, rêvant éveillé, les fantasmes, essayant de comprendre les choses. Nous sommes curieux «Je me demande si elle l’aime vraiment. Je me demande s’il l’aime vraiment. Je me demande s’il me plaît.» Pensant, imaginant, essayant de comprendre les choses, même analysant un enseignement. «Je ne comprends pas toute cette chose de Kabbale. Qu’est-ce que cela veut dire au sujet de ceci et de cela?» Pensée. «Comment vais-je payer les factures? Je dois penser à ce sujet. Comment vais-je obtenir un emploi? Je dois y penser.» Ce sont toutes les pensées ancrées dans de faux sens de soi. Le corps mental est agité, troublé, il ne peut pas se détendre, donc, nous ne pouvons pas méditer.

Saisissez-vous le point? Ce n’est pas le corps qui médite, pas le corps vital, ce n’est pas le corps astral, ce n’est pas le corps mental. En réalité, nous devons aller au-delà de tout cela et voir ce qu’il est en nous qui tente de méditer réellement. Nous devons examiner ce qui est à la recherche; regarder dans cet espace entre les pensées, regarder dans le lieu entre les sentiments, entre les sensations. Qu’y a-t-il? Ne répondez pas à votre intellect. Regardez. Qu’y a-t-il?Pouvez-vous trouver un soi? Nous disons que toutes les pensées et les sentiments et les sensations viennent du soi. Où est-ce soi? Qu’est-ce? Quand vous regardez dans votre mental maintenant pouvez-vous le trouver? Pouvez-vous suivre une pensée pour retourner à ce soi d’où elle vient? Pouvez-vous suivre un sentiment pour retourner à ce soi d’où ce sentiment est venu? Ou une sensation? Un souvenir, un rêve, un souci. Pouvez-vous le trouver? Vous ne pouvez pas. Ceci est la pratique de base du Zen, Dzogchen de base aussi.

Cette enquête sur notre mental est un regard à travers les Sephiroth, regardant à l’intérieur. Rappelez-vous que l’anneau de sphères concentriques, qui est la Conscience regardant les espaces entre les choses; le vide.

Je ne sais pas si vous avez réalisé, mais je vous donne une clé vraiment grand pour votre Méditation pratique. Si vous suivez ces conseils, vous pouvez sérieusement faire des progrès rapides dans votre Méditation. Je n’ai pas inventé cela. Je l’ai appris de quelqu’un d’autre, de Samaël Aun Weor.

Cette recherche, enquête, ne s’attachant jamais, maintenant la liberté, sans rien laisser vous lier – aucune énergie, aucune sensation, aucune pensée, aucune émotion, aucune aspiration, aucun désir – mais la chose est de continuer à chercher plus profond, regarder à l’intérieur, en écartant, entre tout ce qui émerge; une enquête constante.

Ce n’est pas facile à acquérir ou à accomplir, c’est très difficile, et la raison est parce que le mental, l’ego, fera tout en son pouvoir pour nous garder distraits. Son outil principal est la dualité, le dualisme.

Vous êtes assis pour méditer et vous voulez avoir une expérience alors l’ego vient et dit: «Vous ne pouvez pas». Nous avons tous connu cela. Défaitisme. L’ego dit : «Vous ne pouvez pas. Vous ne le méritez pas. Vous n’avez pas le bon livre. Vous n’avez pas un bon professeur. Vous n’avez pas une bonne école. Votre Être, votre Intime, votre Bouddha ne se soucie pas vous, vous a oublié. Vous n’avez jamais eu une expérience de votre Mère Divine. Comment savez-vous que tout cela est réel?» Alors vous abandonnez.

L’ego utilise n’importe quel outil, il peut arriver à nous distraire, à nous garder endormi. Il utilise des images, des pensées, des sentiments, des sensations. Tout à quoi il a accès dans le mental. Il vous apportera les désirs et les lira dans l’écran de votre mental afin de vous faire rêver. Il vous apportera des aspirations, des doutes, des craintes. Il vous apportera tout ce qu’il peut qui peut vous garder à penser, «Je peux obtenir quelque chose de mieux que ce que j’ai maintenant.» C’est le dualisme fondamental du mental. «Je ne veux pas ce que j’ai, je veux quelque chose de plus».

Cette dualité, ce conflit est à l’origine de la souffrance. Envie et aversion. «Je veux éviter ce que j’ai et je veux obtenir ce qu’il a ou ce qu’elle a». Nous lisons donc les grands maîtres de Méditation et nous disons : «Je veux ce qu’ils ont». Eh bien, tout d’abord, il y a un peu de sincérité là-dedans parce que l’âme a besoin cela et veut cela, mais alors le mental prend cela et en fait une envie. Le mental prend cela et dit : «Je veux cela pour moi», et l’orgueil dit : «Je le mérite. Je veux me sentir bien dans ma peau. Je veux que les autres m’admirent et me respectent, donc je veux que ces expériences pour que je puisse me lever devant tout le monde et commencer à parler de toutes ces grandes choses spirituelles». Envie. Orgeuil. Voilà ce qui nous empêche d’avoir des expériences. La luxure aussi. Le désir constant de sensation, pour le plaisir, pour la satisfaction.

C’est ce dualisme qui nous maintient piégé. C’est la bataille dans le mental qui nous maintient piégé. L’antidote est la conscience, la connaissance, la Gnose, l’expérience. Il y a beaucoup de gens qui deviennent enthousiastes à l’idée de ce genre d’études et ils deviennent très intéressés pendant un certain temps, et ils pratiqueront la Méditation sérieusement, et ils liront des livres, et ils iront à des cours et ils seront tout enflammés – au sujet de la religion, pendant un certain temps, puis, la résistance vient, l’ego se défend. L’ego ne veut pas mourir. Nous aimons notre personnalité, nous aimons notre souffrance, nous aimons nous plaindre de notre souffrance, nous aimons nous plaindre pour notre souffrance, nous aimons la sympathie des autres, nous aimons regarder les meilleurs et nous aimons regarder le pire, nous aimons être le mauvais garçon ou la mauvaise fille et nous aimons être le meilleur; nous détestons être au milieu. C’est le dualisme du mental.

Conscience signifie que vous ne vous inquiétez pas. Conscience signifie que vous savez que vous êtes ce que vous êtes, peu importe ce que quelqu’un dit ou pense. Conscience connaît Dieu. Conscience est une sorte de sagesse qui est basée dans l’expérience de la vérité fondamentale. Conscience n’est pas la connaissance intellectuelle; c’est connaître à partir de l’expérience. C’est la Gnose.

C’est ce que les étudiants ont besoin pour surmonter la résistance: conscience. Tout le monde qui étudie ce type d’enseignement connaîtra une résistance énorme dans les surtensions et les vagues de leur propre mental. Cela viendra en surtensions. Parfois, les surtensions sont incroyablement fortes et peuvent durer longtemps. Il faut beaucoup de volonté pour surfer sur la vague et de ne pas se faire happer dans les profondeurs du défaitisme, du désespoir ou, pire encore, revenir à son ancienne vie, ses anciens comportements. Il faut beaucoup de volonté. Ce qui l’alimente est la conscience, la mémoire consciente, la mémoire travail. Voilà pourquoi les expériences sont importantes.

Les expériences spirituelles sont importantes; non pas pour l’ego, mais pour renforcer l’âme, la Conscience. Nous arrivons à la religion, à la Gnose, parce que nous voulons des expériences et nous voulons connaître la vérité, et au début, parfois, pour certaines personnes, les expériences viennent facilement même rapidement. Et cela est un grand cadeau, un donum dei, que l’Être donne à son âme humaine, qui est vous, pas votre mental; votre Conscience. L’Être vous donnera des cadeaux et dira «Tu vois, cela est vrai!» et l’âme deviendra enflammée avec enthousiasme. Mais cela ne peut pas durer parce que l’âme peut devenir attachée, peut se laisser séduire par le mental et devenir attaché à des expériences, et cela arrive tout le temps, à tout le monde. Vous avez une expérience hors du corps, ou une vision, et vous devenez si heureux et vous sentez la sensation, qui est le plus beau plaisir, vous ne pouvez jamais imaginer la plus belle joie, qui est de sentir l’âme libre de la cage. Sentir cette libération est tellement libérateur que vous voulez continuer, vous ne voulez pas laisser cela et vous la voulez encore et encore. Mais cela peut devenir un désir, et quand nous ne l’avons pas nous nous mettons en colère; nous devenons désespéré et de nombreuses personnes quittent l’enseignement, ils abandonnent leur pratique, ils cessent de méditer. L’antidote c’est de se rappeler que l’expérience était réelle, une expérience et peut avoir à nouveau, mais on doit payer notre Karma; on doit payer notre dettes, on a besoin de travailler sur l’ego. C’est le point.

Ce type de conscience est superficielle. C’est une étape sur le chemin de conscience plus profonde, une connaissance plus approfondie, sur la nature ultime du soi. La mémoire d’une expérience peut durer si longtemps et peut vous donner tant d’enthousiasme ou de la foi. Ce qui va vous donner le pouvoir réel durable pour soutenir une pratique jusqu’à ce que vous ayez terminé est la vraie conscience de votre nature intérieure réelle; c’est d’abandonner l’idée que votre corps physique est votre soi. Comprendre alors que votre corps astral n’est pas votre soi. Beaucoup de gens sont coincés là et pensent «J’ai appris à construire mon corps astral!» pensant que c’est le vrai soi; cela ne l’est pas. Ils pensent cela du corps mental et ils pensent cela du corps causal, que c’est le vrai soi; cela ne l’est pas. Ce sont des vaisseaux, ce sont des véhicules.

Ne soyez pas attaché. Nous devons briser les chaînes; les chaînes qui nous attachent au corps physique, les chaînes qui nous attachent à l’ego, le «Moi», les chaînes qui nous attachent à toutes les envies de toutes les sensations, qu’importe que ces sensations sont dans la troisième, la quatrième ou la cinquième, la sixième dimension même. Oui, nous pouvons devenir attaché au Ciel, au Nirvana. Voilà comment on devient ce qu’on appelle un Pratyekabuddha, ou un Dieu dans certaines traditions; un titan. Ce sont des gens, des êtres humains, qui ont atteint un certain niveau d’expérience spirituelle, qui sont attachés au plaisir de ces royaumes, au pouvoir de ces royaumes. Ils sont des Bouddhas, ils sont des Dieux, mais avec l’attachement.

Au fur et à mesure que vous apprenez à méditer et à aller plus loin dans votre pratique, vous expérimenterez ces niveaux et vous apprécierez le plaisir de ces niveaux et vous aurez envie de rester là-bas. Ne vous laissez pas attaché. C’est un danger énorme. Très peu d’écoles vous apprendra cela parce que la plupart veulent que vous deveniez attaché afin qu’ils puissent construire une plus grande école. Si vous voulez la libération absolue vous devez briser toutes les chaînes à travers toutes ces dimensions, même dans la sixième.

Rappelez-vous que Samael a dit la libération commence dans la sixième dimension. C’est là où elle commence. En effet, c’est le niveau des causes. Les causes de tout se trouve ici dans la sixième dimension. Investiguer sur les causes de l’ego, les causes du «Moi», les causes de la souffrance commence dans la sixième dimension. Cela signifie que vous devez avoir une compétence très solide dans la Méditation pour travailler dans ce niveau. Ne présumez pas que vous allez y arriver aujourd’hui ou même cette année. Cela peut demander beaucoup d’efforts pour dégager beaucoup de déchets hors du mental jusqu’à ce que vous atteignez la capacité d’avoir cela et de travailler dans ce niveau. Peu importe le temps qu’il faut, combien d’efforts il faut, mais faites-le. Ne vous inquiétez pas du temps, ne vous inquiétez pas au sujet des obstacles, restez fidèle au chemin.

Ce que cela traduit est comment nous méditons tous les jours. Ce qui est important ici, ce que j’essaie d’exprimer c’est que même si vous avez une expérience dans le Nirvana ou une expérience dans l’un des Cieux ou une expérience hors du corps ou une vision, merveilleux, alors quoi? Est-ce que vous vous êtes libéré de la souffrance? Pas temporairement, mais ultimement? Est-ce que ces expériences vous donnent quelque chose qui change votre comportement? Parce que c’est ce que nous avons besoin. Nous avons besoin de conscience qui change notre comportement. Lorsque vous touchez le poêle et que vous vous brûlez, vous ne voulez plus le toucher à nouveau. C’est la conscience, mais nous avons besoin de cela psychologiquement. Nous devons devenir vraiment conscients que la colère fait mal. La colère est douleur, l’orgueil est douleur, la luxure est douleur. Nous n’avons aucune conscience de ces choses.

Maître Samaël a donné un bel exemple. Il a dit: «L’alcoolique sait que l’alcool lui fait mal. Il sait que l’alcool tue ses cellules et son cerveau et détruire son foie. Il sait, mais il n’a pas conscience de celui-ci parce qu’il continue à boire.» Celui qui a la conscience ne touchera plus jamais l’alcool parce qu’ils savent qu’il les endommage et fait plus d’obstacles à leur libération de la souffrance. C’est la conscience, et nous avons besoin de cela avec la colère et la luxure et l’orgueil et l’envie et la gourmandise et l’avarice et tout ce qui obstrue le mental. Ce genre de conscience renforce l’âme, la Conscience; elle la rend robuste, elle lui donne l’énergie. Si vous voulez avoir de vraies expériences spirituelles, et pas seulement quelques minutes dans le plan Astral volant partout, pas seulement quelques minutes dans le plan Mental investiguant au sujet de ceci ou cela, mais l’expérience réelle de la vérité dans le vide, dans l’Absolu, il n’y a qu’un seul moyen d’y parvenir, et c’est de mourir en tant qu’ego ; éliminer l’orgueil, la peur et la luxure, l’envie, la gourmandise, la cupidité et tout ce qui emprisonne la Conscience.

Vous voyez, la science derrière cela est simple. Chaque fois que nous avons commis une erreur et avons créé un ego, nous avons créé un nœud dans le flux cosmique. Chaque «Moi» est un maillon de chaîne karmique. Lorsque vous vous mettez en colère c’est ce qui vous enveloppe, c’est ce maillon de la chaîne, et ce que vous ressentez et sentez dans votre corps, dans votre cœur et dans votre mental sont toutes des expressions de cette colère, de cette chaîne. Mais qu’est-ce qui le renforce? Qu’est-ce qui donne à cette colère la capacité de savoir ce que l’autre pense ou fait? Qu’est-ce qui donne à cette colère la capacité de voir et de s’exprimer? C’est la Conscience. Cette colère est juste une lentille, un filtre, sur votre Conscience. Vous lui donner les moyens. Lorsque la luxure piègent votre mental et cœur et corps, et tout ce que vous pouvez voir et penser et sentir est la luxure, qui lui donne les moens? Vous, vous-même.

Voilà pourquoi le Maître Samael a dit: «Ne dites pas et pensez pas et ne sentez pas que votre «Moi», votre ego, est séparé de vous.» Il ne l’est pas. C’est vous. C’est vous qui le faites. Ce sentiment de séparation entre moi et mon ego est un mensonge parce que celui qui nourrit et renforce cette ego est vous. Ceci est quelque chose dans laquelle beaucoup de Gnostiques se font prendre. Ils pensent : «Je ne suis pas mon ego, je suis mon Être!» C’est la mythomanie, c’est l’orgueil. C’est une idée fausse qui les éloigne du chemin; loin de la voie intérieure de travail sur eux-mêmes parce qu’ils pensent que l’orgueil n’est pas eux-mêmes. «Cette luxure n’est pas moi.» Oui, elle l’est. Ce qui est pris au piège dans cette luxure, ce qui s’exprime à travers cette luxure, est vous. Libérez-vous de cela et vous serez libre de la souffrance.

Si vous avez étudié l’un des plus élevés Yoga Tantra, comme Mahamudra ou Dzogchen, ou par exemple, les très beaux et profonds enseignements de Milarepa, dans les enseignements du Bouddha Maitreya aussi, une écriture appelée Mahayana Uttaratantrashastra, vous savez que les enseignements Bouddhistes déclarent quelque chose qui, à un Gnostique, peut sembler choquant, et c’est: la Conscience ne peut jamais devenir polluée. Pour les Gnostiques, cela sonne faux. Nous pensons «Oui, elle peut l’être! Elle est pris au piège dans l’ego!» Les Gnostiques pensent «Qu’en est-il de la Conscience pris au piège dans l’orgueil ou la luxure? La Conscience n’est-elle pas polluée?» Non! Il y a la pollution, mais si vous coupez la pollution, la Conscience est aussi pure que jamais. Si vous prenez un verre d’eau pure, et imaginez que c’est la Conscience, et vous videz un tas de saleté, puis l’eau est «polluée» superficielle; vous ne pouvez pas boire, mais si vous séparez la saleté et l’enlevez, l’eau est aussi pure que jamais. Elle conserve sa pureté originelle. En fin de compte, elle ne peut pas être polluée, comme l’espace.

Chaque élément peut être brûlé, mais pas l’espace. C’est l’Ain Soph. À son niveau ultime, c’est ce que nous sommes, mais nous n’avons aucune conscience de cela. À notre ultime niveau le plus profond se trouve une pureté innée du mental, une pureté de Conscience qui ne peut pas être polluée, et qui est parfaite et éternelle. Telle est notre nature authentique, vraie. Le problème est que nous avons oublié et avons construit toutes ces cages qui piègent toutes ses particules et c’est pourquoi Samael dit, «Les particules du Père qui sont dans la douleur». Ce sont toutes les parties de l’aspect ultime de nous-mêmes pris au piège dans l’ego qui souffrent et nous font souffrir.

Il y a une belle idée que vous pouvez trouver dans l’analyse et l’étude de cet aspect de la philosophie Bouddhiste et c’est tout simplement ceci: chaque fois qu’un ego vous inflige, voyez la dualité de celui-ci. C’est-à-dire, rappelez-vous qu’il n’est pas vous, il est faux. L’ego est une envie ou une aversion, toujours. L’essence, l’Ain Soph, est simplement. Maintenant, votre intellect ne peut pas faire cela. Si vous l’apportez dans votre intellect, vous penserez «Euh, je sens toute cette colère et je sais que c’est la colère, mais je ne peux pas… c’est la colère et je suis furieux!» Ce n’est pas assez. Pour vraiment saisir cela vous devez méditer. Vous devez vous immerger vraiment dans cette profondeur en vous-même et alors cette colère, tout d’un coup, apparemment sans raison, va tout simplement disparaître. Quelqu’un a-t-il expérimenté cela?

En changeant la façon dont vous faites attention, vous changez ce que vous ressentez. Nous rendons les problèmes pires que ce qu’ils sont. C’est ce que cet enseignement nous dit. Nous faisons de la colère un problème. Ce qui alimente la colère c’est nous-mêmes. Si nous cessons de la renforcer, elle s’en va, elle ne peut plus nous faire du mal. Voilà comment nous commençons à comprendre, à développer la conscience; à arrêter à la renforcer. Donc, si vous éprouvez une affliction très forte, faites autre chose. Enlevez votre attention loin de lui pendant un certain temps. Ma recommandation est, dans la plupart des cas, ces afflictions sont très bien concentré sur soi-même, sur moi – «Je veux ceci, je veux cela, je ne veux pas ceci, je ne veux pas cela!» alors enlevez votre attention de vous-même et faites quelque chose pour quelqu’un d’autre. Servez, et dans cette compassion de servir et de laisser aller de vous-même, vous vous rendrez compte tout à coup «Qu’est-ce donc qui m’a rendu si dingue? Qu’est-ce qui m’a rendu si inquiet ou peur?» Alors méditez. Si vous ne méditez pas sur cette expérience, elle arrivera encore et encore, et vous tomberez dans le même piège à plusieurs reprises. Méditez et comprenez le.

Dans cette compréhension, vous commencerez à comprendre que lorsque vous étiez dans l’expérience d’être affligé par cette colère, vous avez cru que cette colère était vous-même, ou cette luxure ou cette orgueil, et on le sent vraiment comme étant nous. «Je suis furieux, j’ai faim, je suis en colère, je veux ceci, je veux cela.» Et on le sent comme étant nous parce qu’on le renforce. Mais quand vous comprenez vraiment cela vous vous rendez compte que ce n’était pas vous, ce fut une erreur, et cette appréhension erronée de soi est ce que nous allons continuellement à travers, mais c’est si subtile que nous ne voyons pas. Tout le monde ici là maintenant souffre de cette mauvaise compréhension de soi-même, mais nous ne le voyons pas. C’est seulement par une conscience profonde et une attention de soi-même que vous pouvez commencer à le voir et commencer à le lâcher et à sortir de lui.

En d’autres termes, nous devons aller au-delà de ce que nous voyons pour voir ce que nous ne voyons pas en nous-mêmes. Nous devons apprendre à voir d’une manière nouvelle. Si vous allez dans votre vie de jour en jour toujours voyant les choses de la même façon, vous n’obtiendrez rien de nouveau. C’est logique n’est-ce pas? Nous voulons tous quelque chose de nouveau. Vous ne pouvez pas l’avoir si vous voyez toujours les choses de la même façon, donc ouvrez vos yeux. Pas les yeux du corps, mais les yeux de la Conscience. Commencez à voir tout comme si vous ne l’avez jamais vu avant, spécialement vous-même. Regardez-vous et observez-vous vous-même continuellement comme si vous ne savez même pas qui vous êtes, et regardez et observez ce qui vient dans votre corps et votre cœur et votre mental (nos trois cerveaux). Toujours en regardant. Jamais attaché. Ne jamais se faire attrapé dans «Je veux ceci. Je ne veux pas ceci.» La dualité du Samsara.

Voilà comment nous acquérons Jna. C’est un mot Sanskrit qui signifie connaissance.

Vous avez probablement entendu parler de Jnana Yoga, qui est un niveau d’introduction au yoga en Inde où vous étudiez et apprenez la doctrine. Il est intellectuel. Ce n’est pas ce dont je parle.

Jna est Gnose, la connaissance venant de l’expérience. Ce type de connaissance, venant de l’expérience, que nous acquérons en nous observant de cette façon est une fondation. Vous voyez, avec ce niveau de connaissance, vous apprenez au sujet de l’ego dans les royaumes inférieurs, principalement, mais vous devez également en apprendre davantage sur l’aspect physique, la troisième dimension, et vous avez besoin de connaissance du quatrième aspect dimensionnel, et du cinquième aspect dimensionnel, et du sixième. C’est beaucoup de connaissances. En ce moment, nous n’avons pas cela. Nous savons seulement un peu, un tout petit peu au sujet du monde physique et c’est approximatif, et même cela est une connaissance très discutable, car c’est tous les trucs que les gens nous ont dit de croire et pour la plus grande partie il n’y a aucune preuve. C’est seulement des croyances. Jna est connaissance réelle venant de l’expérience. Mais la vraie libération ne commence pas avant la sixième dimension, n’est-ce pas? Cela signifie que nous avons besoin de connaissance de la sixième dimension et au-delà, et qui a un nom différent en Sanskrit. C’est Prajna.

Pra signifie «ce qui est au-delà». C’est lié à Para – si vous connaissez «Gate Gate Paragate.» Alors Prajna est «au-delà de la connaissance» ou «la connaissance de l’au-delà.» Prajna a une étymologie très sophistiquée. Dans l’Hindouisme, le Bouddhisme, il est utilisé un peu différemment. Je l’utilise principalement dans le contexte Bouddhiste. Prajna est le Paramita Supérieur, la plus haute perfection.

Si vous avez étudié le Bouddhisme, vous connaissez au sujet du Sutra Prajnaparamita. Si vous connaissez le mantra Gate Gate Paragate Parasamgate Bodhi Svaha, c’est le mantra de Prajnaparamitra. Prajnaparamitra signifie «connaissance de la perfection au-delà.» Prajnaparamitra est le plus haut aspect de l’âme, et c’est ce niveau de connaissance qui commence ici dans Daath.

Daath est un Hébreu mot qui signifie la connaissance. Daath est la sphère qui relie le grand vide entre la Trinité et les sept Sephiroth qui sont dans la manifestation. Daath est Prajna, c’est la connaissance qui nous emmène au-delà de ce vide. C’est là que la véritable libération commence: à partir de la sixième dimension.

Qu’est-ce que Prajna? C’est la sagesse du Christ. C’est le type de connaissance qu’a le Christ. Quand vous regardez les termes Hébreux ici dans la Trinité ci-dessus, au-dessus de Prajna, Daath, vous voyez Binah et Chokmah. Binah signifie intelligence, Chokmah signifie sagesse. Si vous réunissez ces deux: la sagesse intelligente égale conscience. C’est Prajna.

Est-ce trop abstrait? C’est important.

Prajna est la connaissance sagesse du Christ. C’est le type de connaissance sagesse qui n’a absolument rien à voir avec l’intellect. C’est pure conscience illuminée par l’amour.

Maintenant, je vous explique cela parce qu’à un moment donné, j’espère que vous serez assez sérieux dans votre Méditation pratique pour l’expérimenter, et je veux que vous sachiez ce qu’il est. Je vais vous lire un passage de Milarepa, dans lequel, en quelques mots, il dit tout ce qui m’a pris deux heures à dire. Alors écoutez les termes très spécifiques qui sont dans cette citation, car, étape par étape, c’est ce que je viens de vous expliquer. Il a dit,

milarepa-listen

«Quand votre corps est droitement posé [asana], et votre Conscience absorbée profondément dans la Méditation,

Vous pouvez sentir que la pensée et le mental à la fois disparaissent;

Mais, ce n’est que l’expérience de la surface de Dhyana [extase / samadhi].

Par la pratique constant et la pleine Conscience de celle-ci,

On sent la Conscience de soi rayonnante qui brille comme une lampe brillante.

Elle est pure et brillante comme une fleur,

C’est comme le sentiment de regarder

Dans le ciel immense et vide.

La Conscience de la Vacuité est limpide et transparente, mais vivante.

Cette Non-pensée, cette expérience rayonnante et transparente

N’est autre que le sentiment de Dhyana [extase / samadhi].

Avec cette bonne fondation

Il faut encore prier les Trois Précieux,

Et pénétrer à la Réalité par la pensée profonde et la contemplation.

Il peut ainsi lier le Non-ego Sagesse [Prajna]

Avec la corde-vie bénéfique de profonde Dhyana [extase / samadhi].

Avec le pouvoir de la bonté et de la compassion,

Et avec le vœu altruiste du Bodhi-Coeur [bodhitchitta],

Il peut voir clair et direct

La vérité du Chemin Illuminé,

Dont on ne voit rien, mais tout est clairement visionné.

Il voit comment étaient faux les craintes et les espoirs de son propre mental.

Sans arrivée, il atteint le lieu du Bouddha;

Sans voir, il visionne le Dharmakaya;

Sans effort, il fait tout naturellement. [qui est, sans Effort].» – Milarepa, La Nature de la Vraie Réalisation

J’espère que j’étais ce bon enseignant, parce que ce court passage est tout le parcours que je viens de donner, mais vous devez savoir comment le lire. Il décrit l’expérience de quelque chose dans la Méditation. Il décrit tout le chemin de la Gnose et comment on le vit dans la Méditation pratique. Étudiez cette écriture, méditez. Il peut briser beaucoup de chaînes dans votre mental. Il peut renforcer votre pratique.

Maintenant, quand j’étais en train d’étudier cette écriture j’étais aussi conduit au même enseignement, mais plus voilé, dans la Bible, mais je ne vais pas vous le lire aujourd’hui, car c’est difficile de le saisir. C’est Psaume 17, une prière de David. David n’est pas une personne physique du passé; David est le symbole d’un Tsadik, un «juste», autrement dit, un Bodhisattva. La dernière ligne du Psaume 17 dit:

«Avec justice, je verrai ton visage, au réveil, je serai satisfait par ton image.»

Ce visage est le plus grand visage dit dans la Kabbale. C’est le visage de Kether, qui tourne son visage et ne nous montre qu’un côté, le côté manifesté. La face cachée nous ne voyons pas parce qu’il est l’Absolu.

La prière de David dans le Psaume 17 exprime exactement ce que Milarépa explique: à travers l’éthique, à travers la Méditation, on peut pénétrer et voir ce qui ne peut être vu avec les yeux terrestres. Vous voyez, Milarepa dit «il voit sans voir», et c’est ce que David dit.

Dans la tradition Judéo-Chrétienne, ils disent que vous ne pouvez jamais voir Dieu ou vous mourrez. C’est vrai, votre ego ne peut pas supporter la vue de Dieu, mais votre essence le peut, et c’est Prajna; c’est la vision de Daath qui voit l’intérieur. Du point de vue de Prajna, on peut voir et comprendre l’Absolu. Ceci est la raison pour laquelle la vraie définition de la Bodhicitta est «Prajna unie à la compassion.» Voilà pourquoi la Bodhicitta est si difficile à comprendre. La Bodhicitta réelle, ou le «le mental-cœur éveillé», qui est l’embryon Aurique à partir de laquelle l’homme éthérique naît, le Maître Ressuscité d’un Bodhisattva, est cette capacité à percevoir le non-manifesté et le manifesté en même temps sans contradiction. Voilà pourquoi le Sutra Prajnaparamita dit : «La forme est vide, le vide est la forme.» Le vide et la forme sur l’Arbre de Vie. Le Vide et la forme.

«Quand le mental est calme et en silence (non seulement dans le niveau intellectuel, mais dans chacun des quarante-neuf départements subconscients), alors le Nouveau émerge. L’essence, la Conscience, sort de la bouteille, et l’éveil de l’âme, l’extase, le Samadhi, se produit. La pratique quotidienne de la Méditation nous transforme radicalement. Les gens qui ne travaillent pas sur l’annihilation du «Moi» sont comme des papillons qui volent d’une école à l’autre. Ils n’ont pas encore trouver leur centre de gravité permanent. Donc, ils meurent comme des échecs, sans jamais avoir atteint l’Auto-réalisation intérieure de leur Être. L’éveil de la conscience est possible en nous libérant du dualisme mental et en nous émancipant de la lutte des antithèses ou des surtensions intellectuelles. Toute lutte subconsciente, infra-consciente ou inconsciente submergée est convertie en un obstacle pour la libération de l’Essence (âme). Chaque bataille antithétique (aussi insignifiante et inconsciente que cela puisse paraître) indique, accuse, et vise des points obscurs qui sont ignorés et inconnus dans les enfers atomiques de l’être humain.» – Samaël Aun Weor

Questions et Réponses

Question: Cela peut être une…… le résumé du résumé, mais vous venez de donner toute une conférence à propos du vide et pas une fois vous n’avez mentionné l’Ain, et donc je me demande quelle est la distinction entre l’Ain et l’Ain Soph et pourquoi avez-vous seulement parlé de l’Ain Soph?

Réponse: L’Absolu, qui est ce niveau au centre de l’Arbre de Vie, la Kabbale parle dans trois aspects: Ain, Ain Soph et Ain Soph Aur. Ain signifie le néant, le vide. Ain Soph est Illimité. Ain Soph Aur est Lumière Illimitée. Conceptuellement, il est en fait impossible de les différencier. Ils sont impossibles à transmettre en des concepts.

Milarépa a dit que la lumière est noire, qui est la même chose qui est dit dans la Kabbale. La signification essentielle que nous devons saisir de cela est que signifie réellement le vide. Cela ne signifie pas un manque de quelque chose, cela ne signifie pas qu’il n’y a rien là; cela signifie qu’il y a quelque chose que nous ne recevons pas, que nous ne voyons pas et que nous ne comprenons pas. C’est quelque chose, mais pas comme tout ce que nous pouvons concevoir. Quand nous disons vide nous voulons dire qu’il a un type de réalité qui est différent de notre réalité et nous l’appelons vide. Cela ne signifie pas qu’il n’y a rien.

Question: Je pratique la séparation [inaudible]… Je sais que je suis 97% ego, n’est-ce pas, et je sais que je travaille sur un défaut et je le comprends, je sais aussi que l’ego est souffrance, n’est-ce pas, donc il y a une séparation que je comprends.

Réponse: Eh bien, encore une fois, le point de ces enseignements au sujet de la séparation et la non-séparation c’est de briser le concept mental de séparation. Le problème, il y a le concept de la dualité. Il peut y avoir une dualité, et puis, quand on l’analyse d’une certaine manière, il y a, mais du point de vue ultime il n’y a pas.

Les problèmes commencent quand nous faisons ces types d’hypothèses intellectuelles : «Je suis séparé de mon ego» ou «Je suis séparé de Dieu». Ces hypothèses sont des graines qui produisent la souffrance et ils nous empêchent d’avoir conscience de ce qui est réel. C’est ce qui est si difficile à saisir au sujet du Prajna et de la Bodhichitta.

Bodhichitta, entièrement réalisée et exprimée dans une personne, n’est pas seulement la compassion, c’est la capacité de voir deux vérités en même temps qui, à notre intellect, semblent contradictoires, et ces deux vérités sont: il y a existence, il y a non existence. Pour l’intellect, cela n’a aucun sens. Comment quelque chose peut exister et ne pas exister? Mais la philosophie Bouddhiste, très belle, montre que celles-ci sont vraies. Il y a existence, mais si vous analysez d’une autre façon il n’y a pas d’existence. Prajna les voit tous les deux en même temps.

C’est tout à fait lié à cette idée de la séparation. Suis-je séparer de mon ego ou non? Eh bien, oui et non. Mais si vous tombez sur le côté «Je suis séparé de mon ego», alors vous ne serez pas capable de comprendre pleinement que vous êtes celui qui renforce l’ego. Vous devez voir que vous êtes cet ego, et que vous n’êtes pas cet ego, en même temps.

Question: Juste comme un commentaire sur ce que vous parlez. C’est comme, si vous regardez dans la mécanique quantique que vous voyez comment un électron ou une particule est-il une fonction d’onde…

Réponse: Exactement la même chose.

Question: Et vous trouvez que cela dépend de la façon dont il est perçu et le contexte, qui l’observe ou ce qui se passe; c’est exactement la même chose.

Réponse: Oui, la mécanique quantique cartographie la fonction précise, c’est pourquoi les physiciens quantiques sont si intéressés par le Bouddhisme parce que la philosophie Bouddhiste les aide à comprendre le comportement des quanta. Et nous devons comprendre cela dans notre Méditation.

C’est cette compréhension profonde pénétrant dans la façon dont toutes ces lois interagissent qui nous aidera à briser les chaînes qui nous lient. Ce n’est pas seulement des choses philosophiques qui sont intéressantes, c’est essentiel. Nous sommes dans la servitude parce que nous ne voyons pas comment la nature fonctionne réellement. Voilà pourquoi nous sommes pris au piège, c’est la raison pour laquelle nous souffrons. Et atteindre le niveau d’être un grand maître spirituel, comme un Bouddha, et ayant beaucoup d’adeptes et tout autre ne résout pas le problème, cela peut réellement empirer les choses.

Voilà pourquoi Maître Samael a dit que l’on est souvent plus proche de la libération quand on est un grand pécheur par rapport à celui qui est un grand saint. Le grand saint se sent comme tout va bien. Le grand pécheur est celui qui voit qu’il y a un problème et ils souffrent, et ils sont ceux qui ont un point de vue qui peut percevoir plus de ce qui se passe réellement. Là où les grands saints: ils sont heureux, ils profitent du Nirvana. Et c’est aussi dans la citation de Milarepa; il parle de cela.

Question: Peut-on être libérés à travers l’involution?

Réponse: Il y a un type de libération qui résulte de l’involution. Le processus d’involution est là où l’âme qui est alourdie par des résidus karmiques est traitée par la nature pour être purgé. Alors cette âme est placée dans un grand cycle, que l’on appelle l’Enfer ou Samsara, où les forces de la nature nettoient cette âme pour la purifier. Et c’est un énorme, long processus de souffrance. À la fin, cette âme est «libérée», mais seulement libérée de l’Enfer, seulement libérée de ce nettoyage, mais n’est pas libérée en termes de conscience, en termes de connaissance.

Essentiellement, cette âme, qui sort du cycle de l’Enfer, commence là où elles étaient quand elles sont entrées, n’ayant rien gagné sauf beaucoup de souffrance.

La libération réelle vient à travers Prajna, qui est la connaissance, et qui ne peut jamais arriver mécaniquement à travers les processus de la nature. C’est quelque chose que l’on doit acquérir par l’effort, par le travail. Voilà pourquoi peu l’atteigne.

C’est une contradiction intéressante dans de nombreux groupes spirituels qui disent que tous les êtres humains évoluent pour devenir de grands anges. La plupart des religions n’affirment pas cela. C’est plus comme ces groupes modernes qui essaient de devenir populaire et faire de l’argent. Aucune religion dit cela, et il n’y a aucune preuve pour cela, et si cela était vrai, il serait arrivé avant parce que la nature travaille en cycles, elle se répète tous les jours. Donc, si cela était vrai, et si tous les êtres humains étaient destinés à être des anges, alors nous aurions dû être déjà des anges ou être déjà proche. Il devrait y avoir des preuves de cela, mais il n’y en a pas.

Voilà pourquoi il y a si peu de grands maîtres. Très peu, car il est difficile d’atteindre cela. C’est une évolution consciente, et non mécanique.

Question: Est-ce dans la sixième dimension que commence l’expérience de Samadhi?

Réponse: Bonne question.

Je voulais vraiment expliquer un peu plus au sujet du terme «Samadhi».

Dans la conférence précédente, dans de nombreuses conférences, nous avons parlé des Yoga Sutras de Patanjali, qui est aussi appelé Raja Yoga, et dans ses aphorismes, il présente un chemin à huit branches de la Méditation, et nous simplifions généralement en sept parce que les deux premiers, Yama et Niyama, se rapportent à l’éthique; la dernière est Samadhi. Et ce terme Samadhi signifie beaucoup de choses en fonction de la façon dont il est utilisé.

1. Yama / Niyama: éthique

2. Asana: posture / relaxation

3. Pranayama: exploiter l’énergie

4. Pratyahara: sérénité

5. Dharana: concentration

6. Dhyana: Méditation / absorption

7. Samadhi: extase / liberté

Si vous regardez dans un dictionnaire Sanskrit, je pense qu’il y a 15 ou 20 significations différentes pour le mot Samadhi. Cela peut vouloir dire une absorption méditative, il peut aussi signifier la position de votre cou. Donc, en Sanskrit, les gens disent «Oh, votre cou est en Samadhi». Ainsi, le terme est très vaguement utilisé.

En outre, dans le Bouddhisme, le terme Samadhi n’est pas utilisé de la même manière qu’il est utilisé dans l’Hindouisme. Dans la tradition Gnostique, nous utilisons le mot Samadhi pour parler d’un état de Conscience où l’ego n’emprisonne pas la Conscience. En d’autres termes, nous l’appelons un extase; l’essence est libérée de l’ego et a la perception pure de la vérité. C’est ce que nous appelons Samadhi.

Dans l’Hindouisme, cela ne signifie pas cela. Dans l’Hindouisme, Samadhi signifie «concentration uni-pointée». Il serait équivalent au terme Bouddhiste Dhyana ou le terme Bouddhiste Shamatha ou le Jhana Bouddhiste, le Chan-na Zen, le Shi-ney Tibétain. Tous ces termes se réfèrent à la concentration uni-pointée. Voilà comment vous devez comprendre qu’il y a une certaine diversité dans les termes là.

Mais, en termes de Gnose, il y a de nombreux types de Samadhi, ou des expériences où la Conscience échappe à l’ego. Un Samadhi peut se produire dans toutes les dimensions et il y en a de nombreux types.

L’Hindouisme parle de deux formes primaires, avec différentes variétés de ces formes, et elles sont compliquées et beaucoup de terminologie que je ne vais pas jeter à vous parce que je sais que vous êtes déjà confus. [Rire]

Mais pour répondre à la question, il y a de nombreux types de Samadhi dans tous les niveaux. Vous pouvez avoir un Samadhi dans tous les niveaux de l’Arbre de Vie, en termes de l’ego lâchant prise à la Conscience, et la Conscience étant capable de percevoir. Voilà comment nous pouvons voir tout cela, avoir ce que nous appelons un Samadhi.

Dans le Bouddhisme, il serait appelé Dhyana. Donc, si vous lisez la citation de Milarepa, il ne cesse de parler de Dhyana, qui, en termes Gnostiques est Samadhi.

Question: Donc, dans l’une des conférences dont vous avez parlé de la technique Dzogchen où vous regardez vos pensées et vous dites aussi rafraîchir régulièrement votre Conscience

Réponse: Correct.

Question: Donc à ce point-là serait un espace où il n’y a pas de pensée?

Réponse: Eh bien ce dont je parle dans la conférence d’aujourd’hui est une extension de cela.

Question: Je dis donc à un moment donné, il va y avoir aucune pensée.

Réponse: Si vous êtes capable de suivre les instructions de Méditation, qui doit commencer à libérer ou se libérer de toutes ces chaînes: sensations physiques, l’énergie, la pensée, l’émotion, etc., le mental va naturellement s’atteler. L’état naturel du mental est d’être parfaitement calme, serein, sans pensée. C’est l’état naturel.

Alors, oui, si vous suivez les instructions et ne permettez pas que ces émotions discursives et les pensées et les énergies à être actives en vous à travers le jour, au cours de la journée et cela jour après jour, et pratiquez la Méditation, le mental va commencer à s’atteler naturellement de lui-même, cela ne demande pas d’effort. Voilà pourquoi nous avons donné le cours «Méditation Sans Effort»; c’est à ce sujet. Alors cette expérience de non-pensée arrivera.

C’est ce que l’Écriture de Milarepa explique. L’expérience de non-pensée est seulement le début du commencement pour aller plus loin, pour voir réellement et avoir une expérience de Prajna. L’expérience de non-pensée ou d’un état de Dhyana est seulement le premier niveau superficiel de cela. Alors, quand vous l’expérimentez, suivez ses conseils.

Il dit que quand vous expérimentez ce qui ne devient pas attaché, ne pensez pas que ce soit elle. Beaucoup de gens tombent dans ce piège. Ils pratiquent la Méditation, ils arrivent à un point où ils expérimentent la non-pensée et ils expérimentent une sorte d’extase ou plaisir et ils pensent «Wohoo, je suis illuminé!» Non. C’est juste avoir la sérénité. C’est bien, et il y a de nombreux niveaux de sérénité. Vous devez surpasser cela. Pas d’attachement. Plus profond.

Étape par étape, patiemment, avec l’attention portée précisément dans la bonne façon, les voiles commencent à être retiré de la Conscience. Il faut de la patience, il faut de la persévérance. Il faut beaucoup, vous pourriez dire, d’actualisation. C’est un processus dans lequel vous devenez très sensible à la façon dont ces énergies travaillent dans votre Conscience, et pour vraiment réussir dans cela vous devez avoir beaucoup de volonté parce que l’ego travaille vraiment dur pour vous garder avec lui.

Graduellement, comme il l’a expliqué dans cette écriture, vous pouvez atteindre le stade où vous expérimentez le Prajna, et c’est la capacité de percevoir le vide. C’est la même expérience que Samaël Aun Weor décrit qu’il a eu quand il avait 18 ans.

Je sais que nous souhaitons tous que nous ayons cette expérience quand nous étions 18, mais si nous avons médité lors de nos années d’adolescence au lieu de courir avec nos amis, nous l’aurions. Ainsi, nous pouvons avoir cette expérience maintenant, mais il faut beaucoup de pratique, beaucoup.

Question: Si, dans l’instant, on est affligé par la luxure et à cause de l’expérience on décide de ne pas la nourrir, de ne pas la renforcer, cela n’est-il pas considéré comme de l’oppression? Est-ce considéré comme étant de la conscience? Parce que cela l’est cela ne semble pas être très conscient.

Réponse: Haha. C’est une bonne question et c’est vrai.

L’effort de transformer correctement l’énergie, de transformer les impressions, exige de l’expérience. Il faut l’essayer et l’essayer et l’essayer jusqu’à ce que vous commencez à sentir et devenir sensible à l’énergie qui est en mouvement. Ce n’est pas quelque chose que vous allez obtenir la première fois que vous essayez.

Au début, vous allez faire les mêmes erreurs que l’enfant fait quand il apprend à faire du vélo. Vous allez monter sur le vélo et vous allez tomber à gauche ou à droite, et vous allez vous sentir mal, et vous aurez mal. En d’autres termes, parfois, lorsque vous essayez de transformer cette énergie vous réprimerez trop, parfois vous allez être indulgent, mais à travers l’expérience vous apprenez à équilibrer et vous commencez à arriver à un point où vous pouvez ressentir et sentir comment cette énergie est en mouvement dans vos trois cerveaux et comment la transformer consciement.

Ceci est le secret du Tantra. Tantrayana enseigne essentiellement ceci: de la même façon qu’une émotion discursive, comme la luxure, produit de la souffrance à l’âme et la piège, cette même énergie peut libérer l’âme si l’âme sait comment l’utiliser, mais cette utilisation de l’énergie n’est pas à travers l’indulgence ou la répression; c’est à travers un équilibre intérieur, et la façon d’acquérir cela ne peut pas vous être enseigné. Vous devez apprendre par vous-même comme apprendre à marcher, comme apprendre à faire du vélo. Vous devez apprendre consciemment en observant et en étant sensibles à l’énergie en vous-même.

Quand vous l’apprenez, voilà comment vous savez que vous l’avez fait correctement. Vous savez déjà si vous l’avez fait mal; vous saurez que vous allez souffrir, que ce soit à ce moment ou après; vous souffrirez de la répression et vous souffrirez de l’indulgence. Si vous le faites correctement vous aurez la conscience, la paix, vous comprendrez quelque chose. Cette paix n’est pas dans le mental, c’est la paix dans le cœur, la paix dans le corps, la relaxation, le calme.

À titre d’exemple simple: si vous travaillez sur une sorte de colère que vous obtenez de votre orgueil quand quelqu’un vous parle d’une certaine manière. Disons qu’il y a une personne qui vous parle toujours sans ménagement et vous ne pouvez pas le supporter, il vous rend furieux et vous avez tout essayé pour traiter avec cette personne et cela vous dérange encore, et vous tentez de travailler avec cette pratique. Tout d’abord, vous allez essayer de les éviter. Cela ne fonctionne pas parce qu’ils viennent toujours là et vous irritent. Et puis, quand vous les voyez, vous essayez de dire: «Bon, je vais être ici et je vais vous laisser dire ce que vous voulez» et vous êtes encore pris dans la peine. Vous voyez, ce sont les deux côtés. La réponse est de contempler: les mots ne sont que l’air. C’est juste des mots, cela signifie seulement quelque chose si vous pensez que cela signifie quelque chose, cela ne fait mal que si vous lui donner les moyens de vous faire mal. Et vous pouvez penser à ceci: si cette personne est un collègue de travail et qu’ils vous critiquent toujours, et que vous sentez la douleur, vous pouvez dire: «Et s’ils ne sont pas à l’âge où ils sont maintenant, s’ils avaient seulement un an ou deux et ils disaient la même chose, cela me fait-il du mal?» Non, cela ne vous ferait pas de mal parce que vous savez que c’était un enfant. Et s’ils avaient 80 ou 90 ans et avaient dit cela? Cela ne vous ferait pas mal parce que vous pensez juste «Oh, ils sont juste vieux. Ils souffrent. Pourquoi devrais-je laisser cela me dérange?»

Une autre étape est, quand vous voyez cette personne, et que vous vous rendez compte qu’ils disent cela parce qu’ils souffrent. Cette personne a beaucoup de colère, beaucoup d’orgueil, beaucoup de douleur, et ils l’expriment à travers leurs paroles. «Pourquoi devrais-je me fâcher avec eux? Je devrais avoir de la compassion pour eux, je les aime.» C’est la conscience, et si cela devient conscience profonde, peu importe ce qu’ils disent, vous aurez toujours le sourire et vous les aimez et vous les traiter avec plus de bonté et de soins que vous donner à toute personne parce que vous connaissez qu’en eux se trouve un Être, un Dieu, qui a cette âme humaine qui souffre de douleur et ils ont besoin d’aide.

C’est la conscience. La même chose se produit avec chaque ego que nous avons. Voilà comment nous transformons: l’observation, l’analyse, la relaxation, la patience, la non-réaction, mais conscience. Cela s’applique à la luxure, à la colère, à l’orgueil, à la cupidité, tout, et cela ne vient pas pendant la nuit; cela vient épreuve après épreuve, événement après événement. Transformatrice.

Voyez-vous l’objectif? Saisissez-vous l’objectif? C’est de devenir une bonne personne. Pas quelqu’un qui feint, et non pas quelqu’un qui essaie d’agir comme une bonne personne et de mettre un bon spectacle, mais quelqu’un qui a vraiment la vraie sagesse: Prajna. En d’autres termes, cette attitude que je viens de vous expliquer est la manière dont le Christ devrait s’exprimer à travers l’âme. Cette sagesse du Christ. Prajna est la sagesse Christique. Cette attitude s’aimer les uns les autres, de ne pas réagir, de ne pas se mettre en colère, c’est Christique. Vous pouvez vous appeler Bouddhiste ou Gnostique ou Musulman. Si vous avez cette attitude dans vos actions, vous montrez l’amour du Christ.

Le Christ n’est pas une personne, c’est une énergie. Notre objectif est de devenir une âme, une Âme Diamant, qui reflète et transmet cette lumière sans obscurcissement; aucun ego, aucun orgueil, aucune envie, aucune gloutonnerie, aucune luxure, rien de tout cela pour obscurcir cette lumière, de sorte que tout ce que nous faisons, sentons, pensons, disons est Christique. Cela vient de la conscience: Prajna. C’est expérience spirituelle réelle.

Question: Quelle est la différence entre les bavardages et les pensées?

Réponse: Il n’y a pas vraiment de différence, du point de vue Gnostique, ou Bouddhiste, psychologique. Le processus de la pensée intérieure, tout cela est une vibration dans le mental qui est produit par quelque chose. Le bavardage intérieur, les pensées, les souvenirs, toutes les différentes choses qui circulent dans le mental, est juste une vibration de l’énergie.

Ce qui fait la différence est ce qui le produit. Si c’est conscient, c’est une chose, parce que Dieu est très intelligent. Notre Dieu Intérieur, notre Bouddha Intérieur, pense de très belles pensées, mais n’a pas besoin de penser. Il y a de la pensée dans tous les niveaux de l’Arbre de Vie, mais nous devons voir en nous, est-ce que ces pensées sont-elles Christiques? Bouddhiques? Atmique? Ou, sont-ils Klipothiques? C’est une question que seul l’individu peut répondre à travers l’analyse.

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Liberation.