Écrit par: Gnostic Instructor          Catégorie: Les Vingt-Deux Arcanes du Tarot et de l’Hébreux

Le texte suivant a été utilisé comme base de discussion dans une conférence du cours en ligne gratuit sur les Vingt-Deux Arcanes. La transcription de la conférence est ci-dessous.

LETTRE Hébraïque TETH

Les versets 65 à 72 du Psaume 119 commencent par ט Teth :

טוב עשית עם־עבדך יהוה כדברך׃

טוב טעם ודעת למדני כי במצותיך האמנתי׃

טרם אענה אני שגג ועתה אמרתך שמרתי׃

טוב־אתה ומטיב למדני חקיך׃

טפלו עלי שקר זדים אני בכל־לב אצר פקודיך׃

טפש כחלב לבם אני תורתך שעשעתי׃

טוב־לי כי־עניתי למען אלמד חקיך׃

טוב־לי תורת־פיך מאלפי זהב וכסף׃

65 Tu as fait du bien à travers ton serviteur, oh Iod-Havah selon ta Parole.

66 Enseigne-moi le bon jugement et la connaissance, car j’ai cru en tes commandements.

67 Avant, quand j’étais affligé, je m’égarais; mais maintenant j’ai gardé ta Parole.

68 Tu es bon et tu fais le bien : enseigne-moi tes statuts.

69 Les orgueilleux ont forgé un mensonge contre moi ; Je garderai tes préceptes de tout mon cœur.

70 Comme la graisse sans sentiment est leur cœur, mais dans ta loi je prends plaisir.

71 C’est pour mon bien que j’ai été affligé, afin que j’apprenne tes statuts.

72 La loi de ta bouche vaut mieux pour moi que des milliers d’or et d’argent.

Arcane 9

Extrait de l’Alchimie et Kabbale dans le Tarot par Samael Aun Weor

Dans cette conférence, nous étudierons la Neuvième Clé de Basil Valentin dans l’illustration de Viridarium Chymicum.

La Neuvième Clé représente la chute du vieux Saturne et la montée victorieuse de la Déesse Lune. Saturne est le plomb et la Lune est l’argent. L’Adam terrestre, le « Moi » psychologique doit tomber et mourir pour que l’Adam Christ puisse naître à l’intérieur de nous. Nous devons transmuter le plomb en or. Le plomb de notre personnalité doit être transmuté en l’or de l’Esprit.

La Lune-Mercure-Sophique (l’Ens Seminis) doit monter et revenir vers l’intérieur et vers le haut.

Désincarner signifie perpétuer l’erreur. Le « Moi » psychologique, l’Adam terrestre naît des millions de fois ; il s’incarne pour satisfaire des désirs. Les naissances terrestres sont la perpétuation de l’ignorance. Naître en esprit et en vérité signifie la mort pour l’Adam terrestre.

L’Adam Christ naît de la graine. Le grain, la graine, a besoin de Thelema (volonté) pour que le Surhomme germe héroïquement ; la naissance du surhomme n’est pas le résultat de l’évolution. Le Surhomme n’a pas besoin d’évoluer pour atteindre la perfection comme le supposent de nombreux étudiants en occultisme. L’évolution est simplement le mouvement de la vie universelle selon les concepts de temps, d’espace et de mouvement. Toutes les possibilités sont contenues dans la nature évolutive ; ainsi, beaucoup deviennent très bons et d’autres très mauvais. Néanmoins, le Surhomme n’est pas le résultat d’une quelconque évolution mais le résultat d’une formidable révolution de la Conscience.

L’Adam Christ est aussi différent de l’Adam terrestre que l’éclair l’est d’un nuage noir. L’éclair naît d’un nuage, mais il n’est pas un nuage. L’éclaire est comme le Surhomme tandis que le nuage est comme l’homme. Naître est un problème sexuel, le chemin est la transmutation sexuelle.

Un rectangle apparaît dans la Neuvième Clé, cela représente les quatre éléments de l’Alchimie. En étudiant attentivement ce rectangle, on découvre un double cercle qui symbolise judicieusement la matière mercurielle avec ses deux propriétés (Génération et Régénération). Le double cercle contient trois serpents qui émergent de trois cœurs. En effet, nous devons travailler avec le Mercure, le Soufre et le Sel pour élever le Serpent Métallique sur la Perche. L’Adam Christ naît en nous uniquement en travaillant avec la Matière Primaire : Mercure, Soufre et Sel ; l’Oiseau Phénix qui naît de ses propres cendres se dresse sur le double cercle de la Matière Mercurielle. Nous devons devenir des imitateurs de cet oiseau mythologique ; cependant, cela n’est possible que lorsque nous travaillons avec la graine.

L’aigle de la volatilité est l’Adam terrestre qui est dominé par le corbeau de la putréfaction. La Déesse Lune porte sur sa tête un cygne blanc. Il faut blanchir le corbeau par la transmutation sexuelle jusqu’à le transformer en cygne immaculé de l’Ascension. Tout le symbolisme du Grand Œuvre est enfermé dans la Neuvième Clé. Personne ne peut travailler avec l’Arbre Séphirothique sans être Alchimiste et Kabbaliste. Le Sage du Neuvième Arcane doit chercher le trésor dans la Neuvième Sphère. Il est nécessaire d’étudier les énoncés explicatifs, les principes et les méthodes de la science de la Kabbale et de travailler avec la graine. « La pratique sans théorie ne peut exister. »

La Neuvième Sphère

Une phrase occultiste affirme que « On ne peut sortir que par la même porte par laquelle on est entré ». Nous sommes partis de l’Éden. Éden est le sexe lui-même. Par conséquent, ce n’est que par les portes du sexe que nous pouvons entrer dans l’Éden. Le fœtus (après avoir accompli tout son processus de gestation) arrive au moment où il doit repartir par la même porte par laquelle son germe est entré. C’est la Loi.

Le corps physique de l’être humain est le résultat de neuf mois de gestation dans le ventre maternel. Au moyen d’analogies philosophiques, nous déduisons également que l’espèce humaine est restée dans le sein maternel de la Mère Divine Cosmique Isis (Réa, Cybèle, Marie, Adonia, Insobertha, Kali, etc.) gestante pendant neuf âges.

Dans l’ « Initiation Authentique », ce retour au point de départ n’est rien de plus que la descente dans la Neuvième Sphère, qui est une épreuve d’action pour la dignité suprême du Grand Hiérophante des Mystères.

La Forge Flamboyante de Vulcain se trouve dans la Neuvième Sphère (sexe). Là, Mars descend pour retremper son épée flamboyante et conquérir le cœur de Vénus (l’Initiation Vénuste). Hercule descend pour nettoyer les écuries d’Augias (nos profondeurs animales). Persée descend pour trancher la tête de Méduse (le « Moi » psychologique ou l’Adam terrestre) avec son épée flamboyante.

Tous les grands maîtres de l’humanité tels qu’Hermès, Bouddha, Jésus, Dante, Zoroastre, etc., ont dû passer par cette épreuve suprême. La phrase suivante est écrite sur le seuil effrayant de la Neuvième Sphère (qui ne donne pas accès aux profanateurs) : « Lasciate Ogni Speranza Voi Ch’entrate » (Abandonnez l’espoir, vous tous qui entrez ici).

Le Zohar nous avertit emphatiquement que dans les profondeurs de l’abîme vit l’Adam protoplastus, le principe de différenciation des Âmes. Avec ce Principe, nous devons disputer la victoire jusqu’à la mort. Ce combat est terrible, cerveau contre sexe, et sexe contre cerveau, et ce qui est encore plus terrible et plus douloureux, c’est cœur contre cœur, vous le savez.

De manière resplendissante, le signe de l’Infini est à l’intérieur du cœur de la Terre. Le signe de l’infini est le Saint Huit.

Dans ce signe, le cœur, le cerveau et le sexe du Génie de la terre sont représentés. Le nom secret de ce Génie est Cham-Gam.

Le signe de l’Infini est au centre de la Neuvième Sphère. La terre a neuf strates atomiques et le signe de l’Infini se trouve dans la Neuvième Strate. Les Neuf Initiations des Mystères Mineurs correspond progressivement à chacune de ces neuf strates. Chaque Initiation des Mystères Mineurs donne accès à chacune de ces strates terrestres. Par conséquent, seuls ceux qui ont atteint les Neuf Initiations des Mystères Mineurs peut atteindre le cœur de la terre.

Chaque strate terrestre est gardée par de terrifiants gardiens. Des chemins secrets conduisent le disciple vers le cœur de la terre. Le double courant vital du Génie de la Terre est représenté dans le Signe de l’Infini.

Le Double Courant Vital soutient et nourrit toute la planète Terre, ainsi, nous (tous les êtres vivants) sommes organisés sur cet archétype divin. Un Atome Divin existe au centre du signe de l’Infini. Les neuf sphères de vibration atomique sont focalisées concentriquement dans cet atome du Génie de la Terre. Le Saint Huit resplendit de gloire au centre de la Terre.

Au centre de ce Saint Huit se trouve l’atome central, où se concentrent les Neuf Sphères de Vibration Universelle, c’est la Loi.

Traditions Kabbalistiques

Les traditions Kabbalistiques nous disent qu’Adam avait deux épouses, Lilith et Nahemah. Il est dit que Lilith est la mère de l’avortement, de l’homosexualité et de tous les crimes contre la nature en général. Nahemah est la beauté maligne et fatale ; Nahemah est la mère de l’adultère et de la fornication passionnée.

Tout mariage qui viole la loi est facile à reconnaître car le jour du mariage, la mariée apparaît chauve. Puisque les cheveux sont le symbole de la chasteté pour la femme, les jours de mariage de Nahemah, il est interdit d’afficher les cheveux, ainsi, elle couvre instinctivement ses cheveux avec le voile (comme si elle essayait de les cacher).

Ainsi, l’abîme se divise en deux grandes sphères infrasexuelles. Ce sont les sphères de Lilith et Nahemah. Les habitants de la sphère de Lilith n’ont aucun espoir de salut, alors que les habitants de la sphère de Nahemah ont encore un espoir de rédemption.

Sphère de Lilith

Ici, nous trouvons ceux qui abhorrent le sexe, par exemple, les moines, les anachorètes, les mystiques, les spirites, les personnes de différentes organisations pseudo-ésotériques, etc. Tous les types de personnes infrasexuelles détestent le sexe et se considèrent comme très supérieures à celles de la sexualité normale. Tous les tabous, restrictions et préjugés qui conditionnent actuellement la vie des personnes de sexualité normale ont été fermement établis par les infrasexuels. Les personnes infrasexuelles détestent mortellement l’Arcane A.Z.F. néanmoins, elles se donnent des lettres de créance particulières, et par conséquent, il n’est pas difficile de trouver l’homosexualité au sein de nombreux couvents et écoles qui se consacrent à des études spirites ou pseudo-ésotériques. Tous les crimes contre nature se trouvent dans la sphère infrasexuelle de Lilith.

Sphère de Nahemah

Nahemah séduit par l’enchantement de sa beauté maligne. L’adultère est le résultat de cet enchantement fatal. Dans la sphère de Nahemah, on retrouve les cruautés délectables du royaume de l’infrasexualité. Dans les régions atomiques de la sphère infrasexuelle de Nahemah vivent les types d’hommes Don Giovanni et Dona Ines ou plutôt les belles Hetaeras, parfois douces et parfois cruelles chez les autres. Si les personnes de sexualité normale ne vivent pas éveillées et vigilantes, elles peuvent se convertir en prosélytes fatals de ces personnes infrasexuelles, puisqu’elles se garnissent de saints, d’apôtres, d’anachorètes, etc. et se croient supérieures ; ils vont tromper les gens de sexualité normale, les convertissant en leurs sbires. Comprenez que les personnes ayant une sexualité normale sont celles qui n’ont aucun conflit sexuel d’aucune sorte.

La force sexuelle des personnes de sexualité normale est en parfait équilibre avec les sphères de la pensée, du sentiment et de la volonté. Ces types de personnes n’abusent pas du sexe et n’ont aucun type d’aberration sexuelle.

La Sphère de la Suprasexualité est la sphère de l’illumination interne. La jouissance sexuelle précède l’extase mystique. Les sensations sexuelles sont transmutées en sensations d’Extase Ineffable. La durée de vie humaine de l’Extase Mystique est toujours précédée de la durée de vie humaine de Plaisir Sexuel.

Ainsi, la durée de vie humaine de l’extase mystique commence là où se termine la durée de vie humaine de plaisir sexuel. Après avoir atteint l’Initiation Vénuste, en d’autres termes, après que l’Adam Christ naît en nous, il faut alors extraire l’œuf philosophal de la pourriture de la matière et le livrer au Fils de l’Homme, c’est-à-dire transplanter la totalité des énergies sexuelles à Adam Christ ; c’est ainsi qu’il devient absolument fort. Le chemin est nommé Transmutation et Sublimation Sexuelle. Quiconque atteint ces hauteurs devient un Maître du Samadhi.

La même énergie qui produit les sensations sexuelles (lorsqu’elle est transmutée) produit alors l’extase mystique. Le Christ, Bouddha, Hermès, Quetzalcoatl et bien d’autres Avatars étaient Suprasexuels.

La Forge de Vulcain

L’énergie sexuelle est divisée en trois types distincts. Premièrement : l’énergie liée à la reproduction de l’espèce. Deuxièmement : l’énergie liée aux sphères de la pensée, du sentiment et de la volonté. Troisièmement : l’énergie qui se trouve liée au monde de l’Esprit Pur.

Tous les processus liés à la transmutation sexuelle sont possibles grâce à l’intervention du Corps Vital. C’est l’Archaeus qui élabore le sang et le sperme dans l’organisme humain. C’est Vulcain qui transmute la liqueur séminale en Énergie Christique. Le Corps Vital est le véhicule de l’Âme-Conscience dans l’être humain. La conscience est la flamme et le corps vital est la mèche. Vulcain existe dans le Microcosme et dans le Macrocosme, dans l’être humain et dans la Nature. Le Grand Vulcain de la Nature est l’Éden, le Plan Éthérique.

Rythmes Cosmiques

Tout Oisillon Alchimiste (après avoir été couronné) quitte peu à peu l’acte sexuel ; le secret conjugal s’éloigne chaque fois selon certains rythmes cosmiques marqués par le gong Oriental. C’est ainsi que les énergies sexuelles sont sublimées et transmutées dans une extase continue.

L’Oisillon Alchimiste qui a travaillé dans le magistère du feu dans d’anciennes réincarnations effectue ce travail de laboratoire en un temps relativement court. Cependant, ceux qui pour la première fois travaillent dans le Grand Œuvre ont besoin d’au moins (20) vingt ans de travail intense pour entrer dans la deuxième partie pendant encore (20) vingt ans afin de se retirer lentement du travail de Laboratoire ; un total de (40) ans pour effectuer l’ensemble des œuvres. Cependant, lorsque l’Alchimiste renverse la Coupe d’Hermès, le feu du fourneau de son laboratoire s’éteint et l’œuvre entière est perdue.

Mantras pour la Magie Sexuelle

I.A.O. OU AOAI OUO OUOAE KORE

Continuez maintenant avec les puissants mantras : KAWLAKAW, SAWLASAW, ZEESAR.

KAWLAKAW est le Dieu Intérieur. SAWLASAW est l’homme terrestre et ZEESAR est le corps astral. Ces puissants mantras développent tous les pouvoirs internes. Nous avons déjà évoqué le mantra INRI et ses modifications. L’Alchimiste ne doit en oublier aucun de ces mantras.

Le Neuvième Arcane du Tarot est l’Ermite prudent et sage qui est recouvert de la robe protectrice d’Apollonius qui symbolise la prudence ; il tient le bâton des Patriarches et s’illumine avec la lampe d’Hermès (la sagesse). L’Alchimiste doit toujours accomplir la volonté du Père ; il doit être humble pour atteindre la Sagesse et après l’avoir atteinte il doit être encore plus humble, plus que tout autre. Il vaut mieux se taire et mourir. Pendant que l’Adam pécheur meurt, l’Adam Christ est séquentiellement en train de naître.

La Lettre Teth

Écrit par un Instructeur Gnostique

Dans la Kabbale, Teth symbolise le serpent dans le Jardin d’Éden – Sexe.

Le mot Hébreu traduit par « serpent » est נחש Nachash (prononcé Nahash). Ce mot Hébreu a d’autres significations. Il peut être utilisé pour pointer du doigt quelqu’un qui pratique la divination ou quelqu’un qui « brille l’airain » ; en tant que verbe, il signifie « briller » ou « s’illuminer ».

Nachash = נחש [« Nun » Le Messiah, couvert par les eaux de la sexualité est l’héritier du Trône de Dieu (la moelle épinière) dans lequel se cache la vie ח « Chet » de ש « Shin », le feu solaire]

Le serpent à travers le sang active notre נפש Nephesh ou les schémas comportementaux innés des animaux liés au foie. ט Teth, le serpent (qui est le pouvoir de Shaddai-El Chai) est caché dans l’église d’Éphèse ou chakra Muladhara dont les effluves sont enroulées trois fois et demie et sont reliées aux feux créateurs de nos organes sexuels. Teth manifeste sa puissance dans la chambre à coucher où mari et femme, homme et femme s’unissent pour goûter la transsubstantiation de l’amour en présence de Dieu (El-Shaddai).

Donc, ט Teth est le fondement de la propriété du goût, qui est la faculté de discerner consciemment ce qui est esthétiquement excellent ou approprié en distinguant les qualités sucrées, aigres ou amères des substances vivantes qui entrent en contact avec notre conscience à travers l’acte sexuel. Les substances vitales pénètrent dans le corps par ce que nous mangeons, respirons et sous forme d’impressions par les sens ; celles-ci restent déposées dans le sang, que notre métabolisme transforme en semen (énergie sexuelle chez les hommes et les femmes). Dans l’acte sexuel, le toucher (Iod) et l’odeur (Zayin) accordent ensemble le goût ou les impressions de la sensation de vie au cerveau, où le manas (l’homme, le mental supérieur, manas supérieur, Tiphereth) élabore un raisonnement objectif sous la volonté de Dieu, à travers Ratzon-l-Kabel qui est révélateur du discernement humain.

ט Teth est la lettre ou le serpent, la lumière astrale cachée dans ‘Od’, les feux féminins créateurs sexuels qui brillent lorsque le feu sexuel revient vers l’intérieur et vers le haut à travers Zayin. De cette manière, lorsque l’Alchimiste suit les règles du sixième commandement « Tu ne forniqueras pas », le serpent accorde le goût ou la sensation de volonté à notre Dieu Intérieur et par la suite notre Dieu Intérieur voit la lueur de la lumière astrale (le serpent ט ‘Teth’, le Serpent d’airain, Nachash) qui brille dans chaque colonne ou ‘Vav’ de sa propre maison ‘Beth’; c’est ainsi que Dieu voit que ce travail alchimique est ‘Tob’ (Teth, Vav, Beth) « bon » dans chacun des sept jours de sa propre Genèse.

Le Laboratoire du Troisième Logos

La Terre a neuf strates et dans la neuvième (Yesod) se trouve le laboratoire du Troisième Logos (El Shaddai). En fait, la neuvième strate de la Terre se situe exactement au centre de la masse planétaire. Là réside le Saint Huit. C’est le symbole divin de l’Infini. Dans ce symbole est représenté le cerveau, le cœur et le sexe du Génie planétaire. Le nom de ce Génie est Cham-Gam. Le centre du Saint Huit correspond au cœur, et ses extrémités supérieure et inférieure au cerveau et au sexe, respectivement. Tous les êtres de la Terre sont structurés sur cette base. La lutte est terrible ; cerveau contre sexe, sexe contre cerveau, et ce qu’il y a de plus terrible, de plus grave et de plus douloureux ; cœur contre cœur.

Le Serpent Sacré est lové au cœur de la Terre, précisément dans la Neuvième Sphère (Yesod). Il est septuple dans sa constitution et chacun de ses sept aspects ignés correspond à l’un des Sept Serpents de l’être humain.

L’énergie créatrice du (El-Shaddai le) Troisième Logos élabore les éléments chimiques de la Terre, avec toute sa complexité multiforme de forme. Lorsque cette énergie créatrice se retirera du centre de la Terre, notre monde deviendra alors un cadavre : c’est ainsi que les mondes meurent.

Le Feu Serpentin de l’être humain émane du Feu Serpentin de la Terre. Le terrible Serpent dort profondément dans son mystérieux nid d’étranges sphères creuses, semblable en fait à un véritable puzzle Chinois. Ce sont de subtiles sphères astrales concentriques. En effet, de même que la Terre possède neuf sphères concentriques au fond desquelles se trouve le terrible Serpent, il en est de même pour l’être humain, car il est le Microcosme du Macrocosme.

L’être humain est un univers en miniature. L’infiniment petit est analogue à l’infiniment grand.

L’hydrogène, le carbone, l’azote et l’oxygène sont les quatre éléments de base avec lesquels le Troisième Logos œuvrent. Les éléments chimiques sont placés dans l’ordre de leurs poids atomiques. Le plus léger est l’hydrogène, dont le poids atomique est de 1, se terminant par l’uranium, dont le poids atomique est de 238,5 et qui est en fait l’un des plus lourds des éléments connus.

Les électrons constituent un pont entre l’Esprit et la matière. L’hydrogène en lui-même est l’élément le plus raréfié connu, la principale manifestation du Serpent. Chaque élément, chaque aliment, chaque organisme est synthétisé en un type spécifique d’hydrogène. L’énergie sexuelle correspond à l’hydrogène 12 et sa note musicale est Ti.

La matière solaire électronique est le Feu Sacré de la Kundalini (ou Serpent d’Airain, Nachash). Lorsque nous libérons cette énergie, nous entrons sur le chemin de l’authentique initiation. – Le Mariage Parfait par Samael Aun Weor

Les lettres Zayin et ו Vav réunis en bas par une ligne droite forment la lettre ט Teth ; cela indique que le pouvoir d’El Shaddai en-haut est caché ou est inversé dans Shaddai El Chai ici bas; c’est le pouvoir de Iod-Havah Elohim caché, inversé au sein de l’Ens Seminis. Le serpent en forme de lettre ט Teth symbolise également l’union du marié et de la mariée de la lettre Chet par le biais de l’alchimie sexuelle. Marié et mariée, Vav et Zayin en s’imprégnant des effluves du Fils de Dieu, le Messiah (caché dans Teth) atteignent la Conception Spirituelle ou la Seconde Naissance. Teth est la neuvième lettre, liée à Yesod où (Zayin) les femmes conçoivent pendant les neuf mois de grossesse. Teth est le serpent qui porte en dissimulation le pouvoir intérieur d’Aima Elohim, la Mère Divine, ‘Ob’ ; ce bien caché est Horus, le Christ, son enfant qui se développe dans Yesod, la neuvième sphère tout au long des périodes des initiations.

La Magie Sexuelle sans le sale orgasme des fornicateurs a le pouvoir de mettre en activité la force potentielle de Shaddai El Chai, le Serpent d’Airain (Nachash).

Néanmoins, s’il y a fornication dans l’acte sexuel le Serpent ‘Teth’ crée à travers ‘OD’ (bien inversé) en d’autres termes, ‘OD’ absorbe les forces atomiques infernales ou inférieures de Klipoth, matière lunaire protoplasmique ou bonne inversée, égos protoplasmiques qui sont des véhicules de l’impureté ; celles-ci deviennent la beauté maligne de Nahemah. C’est ainsi qu’à travers la fornication, le serpent devient la queue de Shatan ou Satan, l’adversaire.

Shatan [שטן] Satan, est le nom de la queue ou organe Kundabuffer qui se développe au moyen de l’orgasme de ‘Od’ ou Eve (les organes sexuels) qui éjaculent Nun, le Messiah (le feu solaire caché dans la semence) polarisant ainsi les feux solaires de Shin à travers ט Teth, le serpent à l’envers, dans Klipoth. C’est ainsi que l’âme forme la queue de Satan, en absorbant les damnations de l’enfer, l’abîme à travers ‘Od’ Eve ou Ida qui pollue séquentiellement ‘Ob’ Adam ou Pingala endommageant le cerveau, le véhicule du mental dans Malkuth, le corps physique.

« Par conséquent, la rédemption de l’être humain se trouve dans le Serpent (Nachash), mais nous devons nous méfier de l’astuce du Serpent (Shatan). Il faut contempler le fruit défendu et humer son arôme [inhaler l’arôme du fruit défendu, c’est revenir à travers Zayin (qui nous donne la faculté de sentir) le feu de la sexualité] mais rappelez-vous ce que Iod-Havah Elohim dit: « Tu n’en mangeras pas; car le jour où tu en mangeras, tu mourras sûrement » [Genèse 2:17].

L’homme doit jouir des bénédictions de l’amour lorsqu’il adore la femme. Une bonne peinture nous ravit; un beau morceau de musique nous amène à l’état d’extase. Néanmoins, une belle et adorable femme donne envie à l’homme de la posséder sur le fait. La femme est la représentation vivante de Dieu-Mère.

L’acte sexuel avec sa bien-aimée a ses délices indiscutables. La jouissance sexuelle est un droit légitime de l’homme. Ainsi, profitez des bénédictions de l’amour, mais ne renversez pas le semen ; ne commettez pas ce sacrilège ; ne soyez pas fornicateur; car la Chasteté fait de nous des dieux, alors que la Fornication nous transforme en démons.

Krumm Heller a déclaré : « Les Séthiens adoraient la Grande Lumière et disaient que les émanations du Soleil forment un nid à l’intérieur de nous et cela constitue le Serpent. Les Nazaréens ont déclaré : ‘Vous serez tous des dieux, si vous quittez l’Égypte et traversez la Mer Rouge.’ Krumm Heller nous dit dans son livre, L’Église Gnostique, que cette secte Gnostique avait aussi comme objet sacré (un calice) dans lequel ils buvaient le semen de Benjamin, qui selon Huiracocha, était un mélange de vin et d’eau. Le Grand Maître Krumm Heller nous dit que le symbole sacré du serpent sexuel ne manquait jamais sur les autels des Nazaréens. En réalité, « la force, le pouvoir qui accompagnait Moïse était le serpent sur le bâton, qui plus tard s’est transformé en bâton lui-même. Ce serpent était certainement celui qui parlait au reste des serpents et celui qui tentait Eve. »

Le Maître Huiracocha, dans un autre paragraphe de son ouvrage immortel intitulé, L’Église Gnostique, a déclaré : ‘Moïse dans le désert montra à son peuple le serpent sur le bâton et leur dit que quiconque se servirait de ce serpent ne serait pas blessé pendant son périple.’

Tous les merveilleux pouvoirs de Moïse résidaient dans le serpent sacré Kundalini. Moïse a pratiqué la magie sexuelle largement pour soulever le serpent sur le bâton. Moïse avait une femme.

Dans l’obscurité terrifiante des siècles passés, les Hiérophantes sublimes et austères des Grands Mystères étaient les gardiens jaloux du Grand Arcane. Les grands prêtres avaient juré silence et la clé de l’arche de la science était cachée aux yeux du peuple. La magie sexuelle n’était connue et pratiquée que par les grands Prêtres. La sagesse du serpent est la base de tous les Grands Mystères. Cela a été cultivé dans les écoles de mystères d’Égypte, de Grèce, de Rome, d’Inde, de Perse, de Troie, du Mexique Aztèque, du Pérou Inca, etc.

Krumm Heller nous dit que dans le Chant d’Homère à Déméter trouvé dans une bibliothèque Russe, on peut lire que tout tournait autour d’un fait cosmique physiologique d’une grande transcendance. Dans cet ancien chant de cet Homme-Dieu qui chantait à la colère du vieux Troie et d’Achille, on voit clairement la magie sexuelle servant de pierre angulaire dans le grand Temple d’Éleusis. La danse nue, la musique délicieuse dans le temple, le baiser ravissant, la magie mystérieuse de l’acte secret ont fait d’Éleusis un paradis d’adorables dieux et déesses.

A cette époque, personne ne pensait aux « perversités », mais seulement aux choses saintes et sublimes. Jamais personne n’aurait songé à profaner le temple. Les couples savaient se retirer à temps pour ne pas renverser le vin sacré.

En Égypte, Osiris apparaît comme le principe masculin face à Isis, le principe féminin éternel et adorable. Dans ce pays ensoleillé de Kem, Jésus, le Seigneur de toute perfection a également travaillé avec le Grand Arcane A.Z.F., précisément lorsqu’il était dans la période de préparation de son Initiation, avant de commencer sa mission. C’est ainsi qu’il est écrit dans les mémoires de la Nature.

En Phénicie, Hercule et Dagon s’aimaient intensément, comme Pluton et Perséphone en Attique. Mais, comme l’affirme le docteur Krumm Heller, on parle clairement du phallus et de l’utérus entre eux : c’est le Lingam-Yoni des mystères Grecs.

Les grands Prêtres d’Égypte, anciens héritiers de la sagesse archaïque cultivée par les Atlantes, représentaient le grand Dieu Ibis de Thoth avec le membre viril en érection. Krumm Heller déclare que sur ce Phallus érigé de l’Ibis de Thoth, une phrase était écrite qui disait: « Donneur de raison ». À côté de l’inscription, une fleur de lotus brillait glorieusement.

Les anciens Sages de l’Égypte sacrée gravaient le symbole divin du serpent sexuel sur leurs murs millénaires. – Le Mariage Parfait par Samael Aun Weor

Le י « Iod » Kether de la lettre ו Vav imprègne la vie essentielle de Iod-Havah Elohim dans les forces vitales féminines de Zayin au moyen de l’acte sexuel comme indiqué dans la forme de la lettre Teth.

Le mot Hébreu Tob (bien) fait référence à la beauté divine, divine, la plus intérieure de Dieu ou Elohim qui s’expriment dans l’âme qui transmute son désir animal Nephesh en Bien pour son Dieu Intérieur, acquérant ainsi l’état de beauté, Tiphereth. Cet état de beauté est accordé à l’âme par Nephesh l’âme animale féminine inférieure et placé comme connaissance, sagesse, degrés, initiations, à Neshamah l’âme féminine supérieure. L’âme Nephesh est symbolisée par Vénus-Uranie, la femme qui à cause de sa chasteté est initiée aux Grands Mystères, et l’âme Neshamah est symbolisée par Uranie-Vénus, la femme qui atteint l’Adeptat ; c’est la femme qui est auto-réalisée en profondeur. Vénus-Uranie et Uranie-Vénus sont décrites dans toutes les religions comme étant belles ou bonnes (Tob) dans leur apparence parce que la lumière astrale est développée et actualisée dans leur colonne vertébrale lorsqu’elles ne forniquent pas.

Ainsi, lorsque nous n’atteignons pas l’orgasme dans l’acte sexuel, le serpent d’airain, le serpent Nachash qui guérit les Israélites dans le désert est élevé sur un bâton (la colonne vertébrale). Le serpent, le Serpent d’Airain, Nachash aux yeux de notre Dieu Intérieur est « Bon » car à travers ce feu serpentin notre Dieu Intérieur atteint sa création ou auto-réalisation. « Et Dieu vit que la lumière (astrale) était bonne. »

Chaque être humain, chaque âme, est un potentiel enfant de Dieu, car toutes les âmes sont connectées à cette bonne lumière (INRI) cachée dans leurs organes sexuels.

Plus on transmute de force sexuelle, plus on actualise la sagesse de Daath pour devenir un enfant de Dieu, révélant ainsi la bonté de la lumière astrale à travers Teth, l’utérus, la chambre du Christ.

Le pouvoir des contraires en haut et en bas (ciel et terre) s’exprime à travers l’équilibre des trois forces primaires de la lettre « Aleph » qui représente Kether, Iod ou Adam Kadmon. Ces trois principes sont placés au moyen de Vav, la moelle épinière dans TethYesod, Binah, Havah, Ève ; c’est ainsi que les organes sexuels reçoivent le même pouvoir d’en haut, en d’autres termes, c’est ainsi Teth reçoit les pouvoirs de création au moyen de l’union des contraires (Ciel et Terre, Homme et Femme, Ida et Pingala, Ob et Od) en bas dans l’acte sexuel sans orgasme.

Le secret pour retourner en Éden (la quatrième dimension), c’est-à-dire être dans le monde à venir (la terre promise), est caché dans l’Arcane A.Z.F. ; c’est le secret de la lettre Teth qui se manifeste dans les organes sexuels (Yesod, Éden) de l’homme et de la femme.

« Mais ce que je dis, frères, le temps est court: il reste que ceux qui ont des épouses soient comme s’ils n’en avaient pas ». – 1 Corinthiens 7: 29 Être simultanément avec une épouse et sans épouse est la manière dont Paul de Tarse (Maître Hilarion) voile le secret de l’Arcane A.Z.F. : « Avoir une épouse » signifie comprendre comment les polarités masculine-féminine de la force sexuelle se rapportent à notre nature psychosomatique pour la rectifier. « Être comme si nous n’en avions pas » signifie être pleinement conscient pendant l’acte sexuel qu’il n’y a pas d’autre amour que la force de l’amour de notre Dieu Intérieur qui s’exprime à travers nos organes sexuels. Pendant l’acte sexuel, notre Mental, Adam, OB, ne doit pas s’identifier aux organes sexuels OD ou Eve ; au lieu de cela, nous devons nous souvenir de Dieu (comme une flamme de feu), dont le trône est dans la moelle épinière et dont l’autel est dans le cœur,

Et Iod-Havah les précédait (comme Abba, le Père qui émerge du Ciel, le Cerveau) le jour dans une colonne de nuée (Rappel de Soi), pour les guider ; et la nuit dans une colonne de feu (comme Ima, la Mère – Kundalini dans la colonne vertébrale qui émerge d’Assiah, Malkuth – la Terre), pour leur donner de la lumière ; pour aller de jour comme de nuit : – Exode 13 : 21

Par conséquent, Jésus (celui qui accomplit Ratzon-l-Kabel ou volonté de recevoir Shin à travers les feux du cœur, Neshamah) étant épuisé par son voyage, s’assit ainsi sur le puits (des eaux sexuelles de Yesod): et c’était vers la sixième heure (tentation).

Vint une femme (Isha, Havah, Eve, Od, Ida) de Samarie (une âme tombée dans la sensualité animale) puiser de l’eau (sexuelle, Yesod): Jésus (celui qui accomplit Ratzon l’Kabel ou volonté de recevoir Shin à travers les feux du cœur) lui dit: Donne-moi (le Ruach Elohim « Esprit de Dieu » Shaddai-El-Chai qui se déplace sur la surface de tes eaux sexuelles) à boire (à travers Zayin, la Chasteté Scientifique).

Alors la femme (Isha, Havah, Eve, Od, Ida) de Samarie (une âme tombée dans l’adultère animal) lui (l’Atome Noûs) dit, Comment se fait-il que toi (Atome Divin), étant Juif (accomplissant Ratzon l’Kabel ou volonté de recevoir Shin, les effluves du Lion de Judah « Lion » dans le ventricule gauche du cœur), me demande à boire, moi qui suis une femme (Isha, Havah, Eve, Od, Ida) de Samarie (une âme tombée dans la sensualité animale de Klipoth) ? Car les Juifs (atomes divins du Lion de Judah « Lion » qui coulent dans le sang grâce à l’Atome Noûs) n’ont aucun rapport avec les Samaritains (atomes lubriques de fornication).

Jésus (Vav, le Fils de l’Homme) répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu (« Shaddai El Chai », Teth, le Bon Serpent « Tob » dans Yesod, le sexe), et qui est-ce qui te dit : Donne-moi à boire (à travers Zayin, la Chasteté Scientifique) ; tu lui aurais demandé (l’Atome Noûs sa force, ses effluves, le Serpent d’Airain), et il (à travers Zayin) t’aurait donné de l’eau vive (Schamayim, l’eau ardente divine, qui est le premier écoulement de la Parole de Dieu, le fleuve flamboyant se déversant de la présence de l’Éternel pour l’immortalité).

La femme (Isha, Havah, Eve, Od, Ida) lui dit (les feux de l’Atome Noûs dans Vav), Seigneur, tu n’as pas (en moi, Zayin, le courant de retour vers l’intérieur et vers le haut) pour puiser (Schamayim, l’Eau ardente Divine) avec, et le puits est profond (puisque je suis tombée très profondément dans Klipoth): d’où as-tu donc cette eau vive (Schamayim, l’Eau ardente Divine pour l’immortalité) ?

Es-tu (Atome Noûs) plus grand que notre père Jacob (Iacob, Iacab, Ia-Ka’bah, l’Atome de « IO » dans la Glande Pinéale qui contrôle la pierre – le sexe), qui nous a donné ce bien (sexuel à travers ses émanations hormonales dans tous les Royaumes de la Nature), et (afin de procréer physiquement) en a bu lui-même, ainsi que ses enfants et son bétail ?

Jésus (les feux de l’Atome Noûs dans la lettre Vav) répondit et lui dit, quiconque (âme qui) boit cette eau (sexuelle à travers la fornication d’Isha, Havah, Eve, Od, Ida) aura encore soif (parce qu’elle rejette les atomes solaires de Teth, le Bon Serpent d’Airain qui sont enfermés dans la libido qui accorde Schamayim, l’Eau ardente Divine pour l’immortalité):

Mais quiconque (âme qui) boit de l’eau que je (l’Atome Noûs) lui donnerai (à travers Zayin, la Chasteté Scientifique) n’aura jamais soif; mais l’eau que je lui donnerai sera en lui un puits d’eau (Schamayim, l’Eau ardente Divine) jaillissant dans la vie éternelle (parce qu’une telle âme s’imprégnera des effluves des atomes solaires divins de Teth, le Bon Serpent d’Airain que moi, l’Atome Noûs ai reçu par l’intermédiaire de Ratzon l’Kabel, et déposé dans le Semen grâce au courant sanguin).

La femme (Isha, Havah, Eve, Od, Ida) lui dit (l’Atome Noûs), Seigneur, donne-moi cette eau (Schamayim, le Feu Divin) (où les Feux Solaires du Lion de Judah brillent comme de l’Or), que je n’aie pas soif (de lumière), ni que je vienne ici (comme un animal) puiser (à travers la fornication).

Jésus (les feux de l’Atome Noûs dans la lettre Vav) lui dit (à Isha, Havah, Eve, Od, Ida), Vas, appelle (Od, Adam) ton mari (le ruisseau Pingala qui coule dans le cerveau), et viens ici (au puits de Yesod pour que Moi l’Atome Noûs puisse guider ton mari, le cerveau, à travers les effluves du cœur, ainsi, il apprendra la doctrine de Zayin, c’est-à-dire la transmutation sexuelle).

La femme (Isha, Havah, Eve, Od, Ida) répondit et dit : Je n’ai aucun (lien avec mon) mari (Ob, Adam parce qu’il est tombé dans l’adultère avec Lilith et Nahemah). Jésus (l’Atome Noûs) lui dit : Tu as bien dit : Je n’ai pas (de lien avec mon) mari (Ob, Adam, parce qu’en raison de la fornication, le « sexe » a perdu l’équilibre avec le cerveau et il y a une lutte entre le cerveau contre le sexe et le sexe contre le cerveau ; et ce qui est plus douloureux, celui qui est mort pour l’Esprit : « l’Abel tombé », l’âme humaine, lutte contre moi, l’Atome Noûs dans le cœur; c’est cœur contre cœur, tu le sais) : Car (avant de manger du fruit défendu) tu (flues positivement vers le cerveau des Corps Physique, Vital, Astral, Mental et Causal, tu) as eu (les cinq Pandavas de Mahabharata, tes cinq maris ; et celui que tu as maintenant (qui est un adultère, un menteur et un voleur) n’est pas ton mari (parce qu’il s’est contaminé avec ta fornication): en cela tu as dit vraiment.

La femme (Isha, Havah, Eve, Od, Ida) lui dit : Seigneur (Atome Divin dans le cœur), je vois que tu es un prophète (Tiphereth qui exprime à travers Ratzon l’Kabel, la volonté de Dieu.)

Nos parents (Adam et Eve avant la chute) ont adoré (à travers Zayin, la transmutation sexuelle) dans ce mont (El Shaddai – Yesod); et tu dis qu’à Jérusalem (Netzach le Mental Solaire lié à Ish, Adam, Pingala) est le lieu où les hommes doivent adorer.

Jésus (l’Atome Noûs) lui dit : Femme (Isha, Havah, Eve, Od, Ida), crois-moi, l’heure vient où tu ne seras ni sur cette montagne (de Yesod, où tu travailles passionnément), ni encore à Jérusalem (Netzach, où travaillent le Mental Solaire, Adam, Pingala), adorant le Père.

Vous (Adam et Eve, Od et Ob, Yan et Yin, Cerveau et Sexe) adorez ce que vous ne connaissez pas (parce que vous êtes nu, sans Schamayim, l’Eau Divine ardente, qui est le premier écoulement de la Parole de Dieu, le fleuve flamboyant jaillissant de la présence de l’Éternel pour l’immortalité) : nous (les atomes solaires du cœur nous connectons à travers Zayin à notre Intime, Dieu, grâce à Noûs et donc nous, à travers Daath) savons ce que nous adorons : car le salut vient des Juifs (les atomes solaires du Lion de Judah, le Lion dans le cœur qui brillent à l’intérieur de Schamayim, l’Eau Divine ardente, qui est le premier écoulement de la Parole de Dieu, le fleuve flamboyant coulant de la présence de l’Éternel pour l’immortalité).

Mais l’heure vient, et elle est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront (à travers Zayin et ainsi développer l’intuition, à travers l’Atome Noûs) le Père en esprit et en vérité : car le Père cherche de telles personnes pour l’adorer.

Dieu est un Esprit (Ruach): et ceux qui l’adorent doivent l’adorer (à travers les effluves de l’Atome Noûs dans le cœur, éveillant leur Conscience, éveillant leur intuition, afin qu’ils adorent le Père) en esprit et en vérité.

La femme (Isha, Havah, Eve, Od, Ida) lui dit (l’Atome Noûs), Je sais que (Teth, le Bon Serpent d’Airain à travers Zayin, à travers la chasteté accorde l’Initiations dans Yesod, et c’est ainsi que vient le Messiah, qui est appelé (l’Atome Noûs) le Christ : quand il (l’Atome Noûs) est venu (et avec ses effluves à travers les Initiations Christifiera le Corps, l’Âme et l’Esprit), il nous dira toutes choses.

Jésus lui dit : Moi (l’Atome Noûs dans le cœur) qui te parle, c’est lui. » – Jean 4 : 1-26

(Berashith) Au commencement Iod-Havah Elohim souffla ‘Aleph’ le Triple-Souffle Akasique de ‘Iod’ (feu) dans ‘Hei’ l’eau, la Mère Divine ; ainsi, Père et Mère en partageant le même triple feu deviennent Schamayim, une force divine androgyne. De ce Schamayim ou eau ardente divine supérieure, Akasha ou Azoth, une rivière flamboyante se déversant de la présence de l’Androgyne Iod-Havah descend à travers ‘Vav’, la moelle épinière, et à travers le métabolisme du corps ce Ruach Elohim ou le feu venteux céleste devient les eaux sexuelles féminines d’en bas, le mercure universel, « Azoth » ou Ens Seminis, l’Akasa Tattva dans le corps. C’est ainsi qu’Aleph crée les cieux et la terre à travers Havah au commencement.

C’est pourquoi les premières lettres Hébraïques (Aleph-Hei-Vav-Hei) sur la phrase :

את השמים ואת הארץ

« Les cieux et la terre »

Explique comment Aleph (א) de (את) qui a le Triple-Souffle Akasique ou trois ‘Iods’ (de Kether, le Grand Vent) est lié au (ה) de (השמים) Ha-Shamayim (les cieux) et comment le Vav (ו) de (ואת) relie l’Aleph (א) de (את) le Triple-Souffle Akasique ou trois ‘Iods’ (de Kether, le Grand Vent) au (ה) de (הארץ) la terre, dans la création. C’est ainsi que les Hiérarchies des neuf Sephiroth qui sont les neuf cieux versent leur Ruach Elohim (le vent ou l’esprit des dieux) dans les glandes sexuelles du corps physique (הארץ) la terre, Malkuth.

Conférence

Dans les racines de toutes les religions anciennes, nous voyons toujours des symboles cohérents. Quelle que soit la partie du monde où les mythes surgissent, il y a des éléments cohérents et des structures persistantes. Cela en soi nous indique une racine universelle, ou une grande synthèse, qui existe en dehors de la perception de notre conscience immédiate.

Si nous faisons une analyse comparative de toutes les grandes mythologies, nous retrouvons les mêmes histoires, symboles, structures essentielles. La Gnose explique la signification de ces symboles anciens et omniprésents. Comprendre le sens de ces symboles va de pair avec un travail sur soi, car toutes les mythologies anciennes ne sont que des illustrations d’aspects de notre propre conscience intérieure, notre propre psychologie. Pour que nous puissions comprendre le symbolisme des grandes mythologies et toutes les belles histoires que nous avons dans notre héritage, nous devons travailler sincèrement à la compréhension de notre propre mental. C’est la conscience elle-même qui révèle les vérités cachées dans ces mythologies, dans ces symboles.

L’un des grands symboles toujours présents, toujours visibles que l’on retrouve dans toutes les mythologies antiques est le serpent. De toute mythologie, dans toute religion, nous constatons toujours que le serpent est un élément central, un symbole central. Le Serpent a plusieurs niveaux de signification et s’applique au travail personnel et pratique que nous devons accomplir aujourd’hui. Ainsi, lorsque nous examinons les mythologies, que nous analysons les religions et que nous essayons de comprendre les histoires qu’elles racontent, nous devons comprendre que les histoires et les mythologies ne sont que des symboles qui illustrent pour nous les processus psychologiques fondamentaux, les exigences psychologiques fondamentales et les besoins que l’âme a pour qu’elle se développe.

Nous ne disons pas que les mythologies manquent de vérité littérale, parce que souvent elles ont une vérité littérale, mais nous sommes plus concernés par l’application pratique de la mythologie, le sens réel, l’intention derrière la mythologie.

Quand nous regardons la religion, nous comprenons de la Gnose que toute religion ou tradition mystique a des niveaux. L’apparence extérieure est le niveau exotérique, qui est le niveau au sein duquel les mythologies et les histoires sont enseignées à la personne commune, le dévot commun, qui reçoit les histoires et les mythologies afin de développer les débuts de la compréhension, afin de commencer à avoir de paramètres à l’intérieur desquels comprendre les Vérités supérieures.

Et ce dévot, avec l’expérience, avec la discipline, sera progressivement introduit dans les véritables significations de ces histoires et mythologies. C’est le niveau ésotérique, où la véritable signification pratique et personnelle est transmise à ce dévot.

Dans toutes les religions et mythologies du monde, le serpent est le symbole le plus répandu. En fait, si l’on regarde toutes les mythologies anciennes, il y a plus de cultes au serpent qu’à n’importe quel autre animal, ou à n’importe quelle autre forme ; c’est le symbole le plus universel. On voit aussi que c’est le plus ancien.

Dans les mythologies Égyptiennes, le premier symbole de la déesse était un serpent, et dans la mythologie Égyptienne Neith (Net) était le serpent ou la déesse serpent qui est la fondatrice de l’univers et la Mère du Soleil (Ra).

« Je suis tout ce qui a été, et qui est, et qui sera, et il n’y a jamais eu personne qui ait découvert mon voile. » – Cité par Plutarque dans son « De Iside et Osir ».

Nous voyons également dans l’Hindouisme la même structure : l’antique déesse serpent ou divinité serpent enroulée autour du monde. Dans l’Hindouisme ou en Sanskrit, elle s’appelle Anata, ce qui signifie « celle qui n’a pas de fin ». Le symbole de ‘Anata’, ou l’infini, est un serpent enroulé autour du monde, qui en Occident est devenu connu sous le nom d’Ouroboros. Et nous voyons si nous examinons la conférence précédente que l’Ouroboros est représenté à la base du graphique, qui est le serpent mangeant sa propre queue.

Ce serpent primitif contient évidemment un puissant symbolisme ; nous y voyons des cycles de création et de destruction, d’évolution et d’involution, la Roue de la Vie elle-même. Et cette roue est synonyme du serpent, de l’antique serpent. Le serpent est aussi un attribut de la déesse Kali, la déesse Durga.

Et nous voyons ici un autre aspect de cette dualité essentielle du serpent. Le serpent peut être créateur ou destructeur. Cette dualité est essentielle et s’exprime dans toutes les religions et mythologies. Dans la Bible, nous voyons Moïse élever son serpent sur un bâton et vaincre le serpent des Égyptiens. Nous voyons donc deux serpents, un positif et un négatif.

De même, dans le livre biblique des Nombres, les serpents ardents du ‘Seraph’ sont envoyés pour mordre les Israélites lorsqu’ils désobéissent. Moïse élève un serpent d’airain sur un bâton pour les guérir. Nous voyons donc deux serpents, ou deux aspects, deux polarités ; un positif, un négatif. Un créateur, un destructeur.

Déméter, la déesse Gréco-Romaine, est également liée au serpent. Déméter est la Déesse de la Terre, ou Mère Nature. Elle est liée aux cultures et à la fertilité. De la même manière que cette dualité s’exprime dans les Déesses, nous voyons aussi le serpent lié à la fertilité, au maïs, au blé.

Nous voyons donc deux points importants à propos du serpent : il est duel, et il est lié à la semence, à la Terre, la Terre Mère.

Le Serpent est également lié à la mort. On voit dans le panthéon Aztèque la Mère Divine Coatlicue, qui est la déesse de la mort, et porte des crânes. Nous voyons Kali, ou Durga, qui sont tous deux accompagnées de serpents, sont également liés à la mort. Ainsi, la Mère est la source à la fois de la Mort et de la Création.

Le Serpent dans la mythologie Grecque est également lié à Zeus. Dans les premières formes enregistrées de Zeus, il se présenterait comme un serpent. Et sous la forme du serpent, Zeus, le père des dieux, a donné naissance à Dionysos. Dionysos comme vous le savez est le Dieu du vin, le Dieu de l’extase. Et c’est un personnage très controversé, car Dionysos est aussi une dualité. Dionysos est le Dieu qui procure l’extase, mais son extase est double. Étant l’enfant du serpent, il reflète la dualité de son père, le serpent. Ainsi, l’influence de Dionysos peut être positive ou négative.

Nous avons aussi le python sacré des mystères Grecs, le Grand Serpent, qui poursuivit Leto alors qu’elle était enceinte des enfants de Zeus. Python était aussi ce grand serpent, l’enfant de Dieu. Leto s’est échappée de Python et a eu ses enfants Apollon et Artémis, dont nous avons parlé dans une conférence précédente. Apollon est bien sûr le dieu du soleil, le dieu de la lumière et de la vérité. Il retourna tuer le Python, et après avoir tué le Python à cet endroit même, il établit l’Oracle, qui était son célèbre temple. Les Prêtresses de ce temple étaient appelées ‘Pythonesses’.

Le symbolisme ici est encore la dualité du serpent. Le serpent négatif qui doit être vaincu par le héros, et après avoir été vaincu, ce même serpent renforce le héros.

Nous le voyons également dans la déesse Athéna, dont le symbole dans son culte ultérieur était le serpent. Athéna permet au héros de descendre et de vaincre Méduse, qui est une déesse à tête de serpent. On voit donc les influences positives/négatives du serpent.

Dans certaines fouilles archéologiques en Israël, on a trouvé de petits serpents en airain dans un temple lié à « Asharat », qui est une déesse locale de la fertilité. Bien sûr, nous savons dans la Bible que Moïse crée un serpent d’airain.

Le nombre neuf du Tarot est évidemment lié au serpent. Le caractère en Hébreu ‘Tet’ illustre le serpent lui-même, il a l’allure du serpent, la forme du serpent. Et la lettre signifie « serpent », elle symbolise le serpent. Le mot serpent en Hébreu est « nahash », et nous savons dans la Bible que le serpent est le tentateur qui apparaît devant Adam et Eve.

Nous voyons donc l’omniprésence du serpent dans sa double nature à travers la Bible, à travers toutes ces mythologies et religions que nous avons présentées.

Mais le nombre neuf en particulier, cet Arcane, pointe vers le serpent pour une raison particulière.

Quand on regarde les huit Arcanes précédents, on voit dans chaque lettre de l’alphabet Hébreu, dans chaque lame du Tarot, des symboles qui indiquent certains processus d’énergie. A travers tous ces personnages, de un à huit, nous voyons différentes manières dont l’énergie de la nature est modifiée, ou se transforme, que ce soit dans le Macrocosme ou dans le Microcosme, que ce soit dans l’Univers ou à l’intérieur de nous. Et dans le nombre neuf se trouve la façon dont cette énergie est définie.

De un à huit, nous avons l’ascension, le processus et le flux de cette force. Le nombre neuf est ce qui donne l’occasion de la définir, c’est-à-dire de la polariser.

Nous voyons bien sûr cette lettre ‘Tet’, qui a la forme d’un serpent, mais cette même forme est dans la lettre neuf, le nombre neuf. Le neuf avec sa queue pointant vers le bas indique quelque chose ; cette queue indique que l’ermite, l’initié, doit descendre, de la même manière que les héros et les dieux descendent pour accomplir leur mission, accomplir leur grand voyage, accomplir leur devoir.

Les héros Thésée, Persée ou Orphée descendent dans l’abîme, descendent dans le labyrinthe. Ils descendent pour vaincre le Minotaure, la Méduse, le serpent, afin qu’ils puissent remonter, mais changés.

C’est le sens essentiel de l’Arcane neuf.

L’ermite est celui qui doit saisir la lumière, l’énergie dont nous avons parlé dans les Arcanes un à huit, et élever cette lumière. Afin de monter et d’élever la lumière, l’ermite doit descendre dans les ténèbres pour illuminer ces régions. Le processus s’appelle initiation.

« Initier » signifie bien sûr « commencer ». L’Initiation elle-même est un marqueur d’une étape d’un voyage. Nous savons que dans nos traditions exotériques nous avons des initiations liés au passage à l’âge adulte, dans de nombreuses cultures, dans de nombreuses traditions. Et ces traditions, ces initiations ou des événements symboliques représentent le besoin de l’âme de passer également par des étapes de croissance, mais comme dans tout processus de croissance, il y a de la douleur. Descendre dans la nature de soi implique de la douleur. Descendre dans les ténèbres, descendre dans l’abîme, c’est souffrir, c’est subir des épreuves, combattre.

Atteindre une initiation implique une grande lutte, et l’exige. Mais l’initiation en vérité, dans son aspect réel, n’a rien à voir avec toutes les histoires et les contes dont nous entendons parler dans toute la littérature new age. L’initiation n’a rien à voir avec des événements physiques, symboliques ; cela n’a rien à voir avec les titres, les insignes, les robes, les médailles, les certificats ou l’échange d’argent. L’initiation est une question d’âme. La réception de l’initiation authentique ne peut se produire que dans notre conscience par l’Être, notre propre Dieu intérieur.

L’initiation réelle est un processus par lequel l’âme passe.

Le maître Samael Aun Weor a écrit que l’initiation c’est notre propre vie, vécue intensément, avec droiture et amour. Mais l’initiation n’est pas reçue par la personnalité terrestre ; l’initiation est reçue par l’âme, par l’Être.

Cela doit être très clair dans notre compréhension, parce que l’ego, le serpent tentateur, veut la gloire.

L’ego que nous avons veut être reconnu, veut se montrer…

En entrant dans ces études, nous voulons tous naturellement savoir comment nous allons. Nous avons tous envie de comprendre notre propre place dans le travail, notre propre place dans le processus des luttes que nous traversons ; nous voulons connaître notre propre niveau d’initiation. Nous avons envie de voir d’où nous venons et de voir où nous allons. L’astuce est que le serpent, qui réside dans notre propre mental, utilise cette envie contre nous. Le serpent tente, mais avec cette voix subtile. Le serpent vous veut, me veut, veut que l’ermite s’identifie.

Et en ce qui concerne l’initiation, lié à ce neuvième Arcane, le serpent s’emploie à dire : « Qu’as-tu accompli ? Qu’as-tu gagné avec tes luttes, avec ta douleur ? Es-tu reconnu ? Es-tu respecté ? Est-ce que les autres reconnaissent tes réalisations ? » Alors le mental est tenté.

Il vaut la peine pour l’étudiant de cultiver un sens de l’humilité, de rejeter cette tentation, et de cultiver à la place la compréhension que l’initié, le marcheur du chemin, fait ce qu’il fait parce que c’est son devoir. C’est cela. N’attendant aucune récompense, n’attendant aucune reconnaissance et ne s’identifiant pas aux résultats de ses propres actions, on devrait marcher parce qu’on n’a pas d’autre but.

C’est le conseil que Krishna donne à Arjuna dans la Bhagavad-gita : accomplis ton devoir; ne cherche pas de récompense, d’accomplissement. Ne regarde pas les résultats de ton action ; sens, ne sois pas identifié.

Quand nous discutons l’initiation, les étapes de l’initiation, le processus de l’initiation, nous devrions nous en souvenir et nous en rappeler. L’initié, l’âme qui marche sur le chemin, le fait parce que c’est son devoir ; c’est le but d’être en vie. Le but même de l’existence est de développer l’âme. Développer l’âme est un processus d’initiations. Chaque initiation exige de grands efforts et sacrifices, et quiconque atteint une initiation reçoit les félicitations et les honneurs; et la gloire est pour l’Être ; les initiations sont reçues par l’Être, les honneurs sont reçus par l’Être, les pouvoirs sont reçus par l’Être, non par l’âme humaine, non par la personnalité.

Alors pourquoi devrions-nous, en tant que personne terrestre, essayer de nous attribuer le mérite des gloires de Dieu ? Qui veut s’attribuer le mérite et être honoré et respecté ? Orgueil. Et l’orgueil appartient au diable, l’ego, le serpent tentateur.

Les étapes de l’initiation sont assez longes et assez sophistiquées. Mais le nombre neuf figure de manière significative dans tous le processus de l’initiation. L’ermite qui saisit, comprend et pratique les mystères du nombre neuf cherche à devenir un Neuf Parfait.

Devenir un Neuf Parfait signifie atteindre la perfection et la maîtrise. Devenir un Maître est une chose ; atteindre la première forme de maîtrise est un bon travail, mais ce n’est pas un travail supérieur. Il est relativement facile de devenir un Maître. Mais devenir un Maître Parfait est très difficile.

La Perfection dans la Maîtrise exige la mort absolue de l’ego – et au-delà – mais le nombre neuf figure de manière significative dans chaque processus de l’initiation. Pour devenir le Neuf Parfait, nous devons nous inverser – nous devons cesser d’être un Six. Un six, bien sûr, est un neuf inversé. Et vous vous souviendrez de la conférence sur l’Arcane six que le nombre six est l’indécision. Et ce graphique représente un initié, une personne debout entre deux femmes : une vierge et une prostituée.

En tant que personne terrestre, nous sommes tous des six ; nous avons chacun trois six à l’intérieur, pour être exact. Nous sommes six dans notre mental, six dans l’intellect, six dans nos pensées.

Nous sommes « indécis » dans le mental ; nous nous battons toujours entre les contraires dans notre mental, entre le bien et le mal, entre le désir et le renoncement.

Nous sommes un six dans notre cœur parce que nous avons des émotions contradictoires, entre essayer de développer et réaliser les vertus de l’Être, comme l’humilité et l’orgueil, entre sérénité et colère.

Nous sommes un six dans nos actions, dans nos impulsions à agir, parce que nous sommes toujours pris dans cet équilibre, cette lutte entre la bonne chose à faire et la mauvaise chose à faire.

Vous voyez donc trois six à l’intérieur, ce qui bien sûr dans la Bible représente la Bête. Cette Bête du Livre de l’Apocalypse, c’est vous et moi. Cette bête, le 666, est le résultat de notre propre psyché, tentée par le serpent, se comportant de la mauvaise manière, écoutant l’ego, écoutant le désir, écoutant la personnalité.

Donc, devenir le Neuf Parfait, c’est inverser ces six à l’intérieur de nous-mêmes, pour vaincre le serpent qui est à l’intérieur.

Vaincre ce serpent exige que nous utilisions la force même du serpent ; nous devons utiliser le serpent contre lui-même. Rappelez-vous, le serpent est double.

On voit dans la main de la Mère Divine Durga un serpent. On voit à côté de la Mère Divine Athéna un serpent. Nous voyons dans la main de Moïse un serpent, et nous voyons dans la main de l’initié du neuvième Arcane une verge, qui est le serpent lui-même. Cette verge est la colonne vertébrale.

Le serpent est le feu lui-même, le dragon. Ce feu est polarisé selon la façon dont nous travaillons avec lui.

Lorsque nous écoutons les tentations du serpent, les séductions de la sensation, que la sensation soit physique, émotionnelle ou mentale, alors nous sommes victimes de ces tentations et nous commençons à polariser les feux, qui nous traversent, dans le mauvais sens..

Le serpent est donc le moyen – la puissance – qui illumine la lampe. Nous avons discuté dans des conférences précédentes qu’il y a deux manières de recevoir l’illumination, deux manières de devenir Enoch, « celui qui voit ». Vous pouvez être celui qui voit dans la lumière ou celui qui voit dans les ténèbres.

Ceci est lié à la façon dont le neuf fonctionnent sur l’Arbre de Vie, qui est bien sûr la carte de notre propre conscience.

Lorsque nous examinons la structure de la Kabbale nous voyons une série de sphères.

La base même de cette structure (ou le centre, à certains égards) est Malkuth, la 10e sphère, qui symbolise notre propre corps physique.

Au-dessus et en-dessous se trouvent neuf sphères chacune ; neuf sphères liées à neuf Cieux, neuf sphères liées à neuf Enfers, pour un total de dix-huit sphères.

L’initiation est le processus par lequel la conscience s’éveille à l’intérieur de chacune d’elles. L’initiation positive, devenir un Neuf Parfait, avoir la perfection et la maîtrise, signifie que le Maître a le pouvoir d’agir librement dans toutes les sphères, toutes les dix-huit, symboliquement parlant.

Ces dix-huit sphères sont symbolisées par Dante dans son immortelle « Comédie ». Nous voyons que Dante et Virgile descendent dans l’enfer, qui a neuf niveaux. Ils doivent descendre à la base de l’Infernus, ou les Klipoth, l’abîme, pour monter au ciel. Ceci est bien sûr symbolique. De la même manière tous les héros doivent descendre pour monter, mais changés.

Au centre de cette base, région infernale la plus basse, Dante trouve Lucifer. Maître Samael Aun Weor déclare qu’au centre de la neuvième sphère on trouve le signe de l’infini, le saint huit. Ce que vous remarquerez, c’est que ce signe de l’infini est le même symbole que l’Ouroboros, le serpent qui se mord la queue. C’est un symbole du cycle de l’évolution et de l’involution, de la création et de la destruction, de la naissance et de la mort.

Lorsque vous repensez à ce que nous disions au début, que toutes les premières Déesses; Neef, et Anata, Nut, tous ces anciens symboles, Coatlicue, la Déesse de la Terre, la Mère Divine, la Prakriti, on voit que la Mère Divine a la forme du serpent. Zeus a la forme du serpent. Et ce fondement primordial est le processus ou le support, la fonction de base qui supporte toute la nature, toute l’existence.

Ainsi, lorsque Dante descend dans la neuvième sphère, il trouve Lucifer, qui est un symbole de la même chose.

Luci-Fer, qui signifie en Latin le porteur de lumière ; Luce qui est « lumière », et Fer qui est « transporter, porter » ; le porteur de lumière. Cette lumière est la lumière du saint huit, qui est l’énergie racine qui soutient toute existence.

L’initié doit alors comprendre le symbole : l’ermite (symbolisé par Dante) marche, pour descendre dans la neuvième sphère, et y trouve le Porteur de Lumière ; d’ici l’ermite peut monter au Ciel. La neuvième sphère est bien sûr le niveau le plus bas de Klipoth, ou l’enfer, et c’est symbolique de notre propre mental. L’initié doit descendre à l’intérieur de la psyché à travers la méditation, afin de nettoyer l’étable comme le fait Hercule, de purifier le mental de tous les éléments, de vaincre le Dragon, qui est le mental lui-même, ce serpent tentateur.

Mais la neuvième sphère a une autre application ; quand nous comptons du haut de l’Arbre de Vie vers le bas, nous trouvons que la neuvième sphère est Yesod. Yesod est l’énergie vitale, le Monde Éthérique. Et lorsque nous appliquons la structure de l’Arbre de Vie sur le corps humain, nous voyons que Yesod siège directement au-dessus des organes sexuels. Et nous savons très bien que Yesod indique l’énergie sexuelle, les forces sexuelles. Ainsi, lorsque nous disons que l’initié doit descendre dans la neuvième sphère, c’est une indication que pour rectifier la terre et trouver la Pierre Occulte, ou le ‘VITRIOL’, nous devons travailler avec les pouvoirs qui sont cachés dans la Terre, notre propre corps.

Samael Aun Weor a également déclaré qu’au centre de la Terre se trouve le signe de l’infini; cela pointe directement vers le grand pouvoir, le pouvoir racine, le pouvoir serpentin qui est caché à l’intérieur des eaux sexuelles de Yesod, qui est notre propre énergie sexuelle.

Au plus profond de la constitution de notre organisme même se trouve le feu du serpent, qui doit être éteint. C’est une question de luttes et de souffrances. Ce pouvoir est symbolisé par ce caractère Teth, la lettre Hébraïque.

Nous avons discuté dans des conférences précédentes sur le processus des énergies du Saint-Esprit coulant vers le bas le long de l’Arbre de Vie. L’Arcane un à huit décrit ces différents processus. Mais en particulier on voit en six et sept : six est la lettre Hébraïque Vav, qui représente la colonne vertébrale, également liée aux forces masculines, projectives, sexuelles. Le Vav bien sûr est également lié à notre colonne vertébrale, mais il symbolise les forces descendantes qui descendent de cet arbre dans la neuvième sphère à l’intérieur de nous, à travers l’âme humaine.

Nous avons aussi le nombre sept, la lettre Zayin, qui ressemble beaucoup à Vav, qui représente les forces ascendantes, liées à Neshemah, l’Âme Divine, ou forces féminines, réceptives, sexuelles.

Ces deux sont bien sûr également liés à Adam & Eve, ou Ida & Pingala. Mais nous voyons ici un cycle d’énergie, lorsque nous unissons ces deux aspects – masculin et féminin – nous arrivons au caractère Teth, qui est le serpent.

Le serpent alors, le neuf, détient cette clé secrète pour prendre les forces du sexe, pour vaincre le serpent lui-même. C’est le grand secret de la neuvième sphère.

C’est pourquoi dans la « Comédie » de Dante, il déclare que Lucifer a une échelle sur son dos, et l’échelle monte et descend, de la même manière que l’échelle que Jacob voit dans la Bible. Il y a une échelle sur laquelle les anges montent ou descendent. Cette échelle est sur Lucifer est de retour. Le sens ici est que Lucifer (le Porteur de Lumière) est la lumière ou le pouvoir sexuel qui réside dans la neuvième sphère, qui est le pouvoir d’involution et d’évolution, le pouvoir de monter ou de descendre.

C’est une échelle, et cette échelle est la colonne vertébrale elle-même, et nous marchons sur cette échelle selon la façon dont cette énergie de Teth est dépensée, est utilisée.

J’ai mentionné plus tôt qu’Apollon dans le panthéon Grec est né avec une sœur jumelle, Artémis. Nous savons qu’Apollon est le dieu du Soleil, et Apollon vainc le serpent Python. Mais sa sœur Artémis est vierge et chaste. Artémis représente donc les énergies sexuelles féminines de chasteté, en d’autres termes Zayin. Ces forces sexuelles doivent être ramenées à la gloire de Dieu en élevant la lampe de l’ermite. Apollon est Vav, la force masculine qui peut vaincre le serpent Python. Ce Serpent menaçait leur Mère. C’est un symbole de la façon dont notre propre serpent tentateur et destructeur menace le bien-être de notre conscience, le bien-être de notre âme, le bien-être de notre propre développement spirituel.

L’initié doit alors imiter ces grands héros et descendre dans la neuvième sphère pour prendre les armes fournies par Athéna, qui sont l’épée et le bouclier. Nous avons discuté dans des conférences précédentes, en particulier dans le numéro sept, comment l’initié saisit les armes pour vaincre le serpent.

Tout cela implique un processus lié au mot « Nahash ». Bien sûr, nous avons dit qu’en Hébreu, le mot pour serpent est Nahash. Ce même mot renvoie également à deux autres sens, qui s’appliquent tous les deux. Vous pouvez appeler quelqu’un qui est un devin ou un prophète un Nahash. Vous pouvez également dire « quelqu’un qui brille en airain ».

Or, il est curieux que ce mot Nahash, qui signifie serpent, signifie aussi « faire briller l’airain ». Quand nous regardons dans le Livre des Nombres, nous voyons les Israélites désobéir à Dieu, commencer à douter et à remettre en question, et à se rebeller. Dieu envoie alors « Seraph ». Or, ce mot est un peu mystérieux et les traducteurs de la Bible n’ont jamais eu de sens exact pour ce mot Seraph, mais ils ont toujours mis « serpent ardent » comme sens. Un Serpent Ardent que Dieu envoie pour punir les Israélites qui se rebellent.

C’est un symbole ou comment le feu sexuel provoque la souffrance, lorsque ce feu est utilisé de la mauvaise manière. En d’autres termes, lorsque nous nous comportons de la mauvaise manière, l’énergie que Dieu fournit pour notre usage est piégée dans nos egos, et ces egos se comportent encore plus de la mauvaise manière. C’est pourquoi nous disons « les Israélites se rebellent ».

« Israël » est un mot composé, dont nous avons discuté à maintes reprises, qui pointe vers la conscience de l’Être.

Is-Ra-El : Isis (Mère Divine), Ra (Père Solaire) et El pour Dieu. La « nation d’Israël » est le symbole de la conscience qui appartient à Dieu. Quand Israël se rebelle ou est pris au piège de la souffrance, c’est parce qu’Israël est pris au piège de l’ego, ou en d’autres termes, le désir.

Notre conscience est piégée à l’intérieur de l’esclavage, à l’intérieur de l’ego, et nos egos se conduisent mal, ils se rebellent. Alors Dieu envoie les Seraphim, les serpents ardents, pour les punir, les faire souffrir.

Si jamais vous voulez savoir pourquoi vous souffrez, voici pourquoi : parce que vous avez en vous des éléments qui se comportent mal, ou se sont mal comportés dans le passé, donc vous avez encore la disposition à mal vous comporter. Alors le serpent ardent, le Seraph, punit ces éléments, alors ils souffrent. En d’autres termes, Dieu punit l’ego. Si nous restons identifiés à notre ego, alors nous souffrons aussi. Malheureusement, la plupart des gens ne voient que l’ego, et n’ont aucune idée de ce qu’est la conscience, donc tout ce qu’ils connaissent, c’est la souffrance.

Les Israélites de l’histoire se rendent compte qu’ils ont fait une erreur (à cause de remords conscients) et ils font appel à Moïse pour qu’il prie en leur nom afin qu’ils puissent être guéris. Moïse fait cela. Et Dieu lui dit: « Lève un serpent ardent sur une perche, et quiconque le regardera sera guéri. » – Un Serpent d’Airain – Nahash.

Maintenant en Alchimie, la tradition de l’Alchimie, nous avons le même symbole : « Polissez le laiton et brûlez vos livres ». Polissez le laiton; cela fait référence à Nahash, l’Airain et le Serpent.

Le laiton (ou plutôt l’airain) est un métal composé. On fait de l’airain (bronze) en combinant du cuivre et de l’étain. Le cuivre est lié à Vénus et l’étain est lié à Jupiter. Donc vous voyez : féminin et masculin. Mais pour ce faire, alchimiquement parlant, ces métaux doivent être purs ; s’il y a des impuretés, cette liaison ne se produit pas. Le laiton ne peut pas être créé s’il y a des impuretés dans le four.

Ainsi, « polir le laiton » signifie combiner les métaux masculin et féminin et perfectionner le métal qui résulte de cette combinaison. C’est ce que l’on entend par « descendre dans la neuvième sphère », travailler dans l’Alchimie, pour polir ces métaux. Et par ce moyen, le serpent d’airain se dresse sur le bâton, qui est la colonne vertébrale.

Dieu dit à Moïse: « Fais un serpent d’airain et éleve-le sur un bâton, et quiconque le regardera sera guéri. » Le symbole ici est que quiconque veut être guéri des dommages, des souffrances qu’il a subies à cause des serpents ardents, doit travailler dans l’Alchimie, en d’autres termes « Transmutation ».

Le mot « transmuter » est une combinaison de parties. « Trans » signifie « à travers » et « muter » signifie « changer ». Transmuter, c’est prendre quelque chose et le transformer en autre chose. Et qu’est-ce qui a le pouvoir de faire cela, sinon le pouvoir du serpent, qui est ce pouvoir d’évolution et d’involution, le pouvoir de changement, le pouvoir de transformer, les pouvoirs de création et de destruction.

Dans ce processus, le processus alchimique, les impuretés doivent être détruites, c’est-à-dire les egos, les désirs, tous ces éléments qui s’opposent au divin. Vous voyez, Dieu ne peut pas se mêler à l’orgueil. Dieu ne peut pas se mêler à la colère ; Dieu ne peut pas se mêler à la luxure, ou la peur, ou l’envie. Lorsque nous avons ces éléments, Dieu ne peut pas y aller. Dieu est parfait, Dieu est la vertu même. Si vous mélangez la vertu avec le vice, qu’obtenez-vous ? Instabilité, impureté, désordre.

Même si nous disons les énergies de Dieu, la conscience, est piégée dans l’ego, c’est une énergie racine. Elle n’est pas complètement développée. C’est plus clair si vous comprenez que chaque particule piégée de conscience est comme une petite graine. Cette graine n’est pas développée. Elle est prise au piège.

Vous pouvez également comprendre cela de la même manière que vous comprenez la chaleur et le froid. Ce sont deux énergies qui agissent comme des polarités qui s’opposent toujours, comme la lumière et l’obscurité. Vous ne pouvez pas avoir les deux présents; si vous êtes dans une pièce sombre et que vous allumez la lumière, l’obscurité disparait. Maintenant, il peut y avoir un niveau relatif de lumière, donc il peut y avoir un certain niveau de luminosité. Mais d’une manière générale, nous comprenons que dès que vous apportez de la chaleur dans un environnement froid, le froid est dissipé. Ce que nous recherchons dans cet exemple est cet axe central au milieu de la double nature de toute énergie. Lorsqu’une énergie est prête à agir, elle doit choisir une voie ou une autre. La nature est une polarité. Tout dans la nature est double. Généralement, l’énergie cherche à circuler dans une direction de cette polarité.

Il en est de même des qualités du mental, des qualités du cœur. Nous comprenons que si nous avons la qualité de l’impatience, et que nous continuons à perpétuer cette qualité en nous, elle grandira. Elle grandira parce que nous lui donnons de l’énergie. Développer à la fois la patience et l’impatience est un non-sens, et c’est en fait une position d’indécision, de conflit. Lorsque nous nous sentons impatients et que nous nous identifions à cette impatience, toutes les énergies qui nous traversent à ce moment-là alimentent cette impatience, nous alimentons donc cet élément, le rendant plus fort. Mais si nous réfléchissons, nous observons et analysons cette qualité, nous pouvons prendre la décision dont nous avons besoin pour nous en libérer. Ce que nous faisons, c’est que nous commençons à analyser comment cette qualité fonctionne à l’intérieur de nous, comment cette impatience utilise notre énergie. Nous commençons à regarder et à essayer de découvrir la qualité de la patience ou en d’autres termes, la sérénité, l’acceptation. Lorsque nous faisons cela et que nous commençons à cultiver et à utiliser la qualité de l’acceptation, l’impatience est affaiblie, car finalement ces deux ne peuvent pas coexister. Elles peuvent lutter, mais avec une application continue, la patience devient plus forte et l’impatience diminue.
Il en va de même pour tous les autres aspects de notre psyché.

En d’autres termes, nous devons nous définir.

C’est le grand pouvoir du serpent Teth, ou Nahash. À travers tous les processus qui nous font passer d’un nombre six, étant au milieu, à un nombre neuf, étant défini, nous faisons cela : nous prenons le pouvoir du serpent et l’utilisons selon notre volonté. C’est un processus de patience, car polir le laiton n’est pas quelque chose qui s’accomplit du jour au lendemain ; il s’accomplit par étapes, petit à petit.

En tant qu’artisan, en tant que personne qui produit une forme d’art, vous ne pouvez pas faire cela rapidement. Les grandes œuvres immortelles sont produites avec une grande attention consciente à chaque détail, pour les rendre parfaites.

Lorsque vous regardez une sculpture Grecque antique ou une architecture Égyptienne, vous devenez étonné. De tout point de vue, tout ce que vous voyez est la perfection dans ces œuvres.

Il en va de même pour les grandes œuvres musicales immortelles, telles que les symphonies de Beethoven. En tant que débutant, en tant que personne qui ne connaît rien à la musique, ces œuvres sont impressionnantes, mais en tant que personne qui en sait beaucoup sur la musique, ces œuvres sont immortelles, elles stupéfient notre compréhension.

Il en est de même des travaux de l’âme ; le travail pour créer l’âme est de devenir un Maître, mais le travail pour perfectionner l’âme est de devenir Immortel. C’est créer une œuvre spirituelle d’un tel génie artistique et créatif qu’elle défie toute tentative de la définir ; ça inspire l’admiration.

Nous voyons cela bien représenté dans la vie de Jésus, Bouddha, Krishna, Quetzalcoatl, ces Grands Maîtres qui ont atteint la Perfection dans la Maîtrise et dont chaque mot, dont chaque action a démontré une perfection et une attention aux détails.

En tant qu’ermite, en tant que personne qui marche le long du chemin, sur ces traces, nous devons appliquer la même attention aux détails. Faire attention aux détails, ne pas se précipiter, agir, mais lentement, avec humilité, avec le souci du détail.

Le processus de l’initiation implique le nombre neuf, et ce neuf comme nous l’avons dit est le serpent lui-même, indiquant la nécessité de descendre.

Nous avons dans ce processus, neuf initiations de mystères mineurs. Ce sont des épreuves, des testes, des exigences, que l’âme doit faire, correspondre, faire ses preuves.

Le neuf initiations des mystères mineurs sont aussi appelés « le chemin probatoire ». C’est dans ce processus que l’âme fait preuve de fidélité, de persévérance, de discipline, de volonté de le faire, de capacité à le prendre. Ce n’est pas facile. Cela demande de la persévérance; cela demande des efforts.

Le maître Samael Aun Weor dans son ‘Cours Ésotérique de Kabbale’ indique que les neuf mystères mineurs sont liés aux neuf sphères des Klipoth. Il indique en outre que ce n’est qu’avec la conquête du neuvième mystère mineur que l’on est prêt à entrer dans la neuvième sphère.

Cela doit être compris comme un symbole de la nature de l’initiation elle-même. L’initiation dans tous ses processus est une échelle. Nous avons les neuf mystères mineurs liés à ces neuf sphères infernales, et nous avons neuf mystères majeurs liés à neuf sphères supérieures. Nous en avons dix-huit alors.

Le nombre dix-huit devient très intéressant, et bien sûr dans neuf semaines, on en reparlera. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est que le nombre dix-huit (18) contient un signe de l’infini (8), et le nombre un (1).

Samael Aun Weor a indiqué que devenir un Maître Parfait, c’est atteindre la perfection dans l’ensemble des dix-huit sphères. Le huit, bien sûr, est ce symbole de l’infini, qui est cette énergie qui circule dans la nature et dans tout notre organisme. Et l’un, bien sûr, est ‘Kether’ l’Intime, le Père du Père, et ce « un » (1) pointe vers le haut. Mais lorsque nous prenons ce nombre et que nous appliquons notre numérologie kabbalistique (1+8), nous ajoutons un et huit et cela devient neuf. Voilà le neuf perfectionné. Le Neuf Perfectionné est cette âme qui a conquis les neuf initiations mineures et le neuf majeures, et a perfectionné tous les aspects de la psyché.

En allant plus loin que cela, ce qui est également intéressant, c’est que si vous deviez numéroter toutes ces sphères, une à neuf en dessous, et une à neuf au-dessus, vous commencez à faire un peu de calcul, et vous voyez que le nombre neuf multiplié se résout toujours en arrière au nombre neuf. 9×1, 9×2, 9×3, c’est ça ? Dans chaque cas, le nombre résultant s’ajoute à nouveau à neuf.

Il y a quelque chose d’important là-dedans. Nous savons que la Kabbale est la science des nombres; ce n’est pas un hasard. C’est quelque chose d’inhérent à la structure de la création. Parlez à n’importe quel mathématicien et il vous dira que de telles structures numériques vont très loin dans la nature de tout ce qui existe.

Devenir le Neuf Perfectionné, c’est avoir complètement vaincu le serpent. Vaincre ce serpent signifie extraire pleinement du serpent lui-même tout son feu, toutes ses forces, et le contrôler, devenant ainsi un conquérant absolu de la neuvième sphère.

Le Gardien de la neuvième sphère, celui qui nous tente à travers ce processus, est bien sûr le serpent lui-même. Nous connaissons ce serpent sous un autre nom; c’est ‘Shatan’, ou Satan le tentateur.

Shatan ou Satan est notre propre psyché inversée, piégée dans le désir. Et pour nous, vaincre ce serpent exige de grands travaux, mais d’instant en instant.

Nous ne vaincrons pas le serpent dans le futur. Ce n’est pas quelque chose que vous ferez un jour, un jour quand vous aurez le temps. Le serpent est actif maintenant. Shatan ou « l’ennemi intérieur » travaille à l’intérieur de vous en ce moment. Vaincre ce serpent commence maintenant par être attentif, par être vigilant.

Le serpent tente par des pensées, par des sentiments, par des impulsions, des impulsions à agir. Et la voix du serpent est subtile.

En fait, dans le livre de la Genèse, ce mot particulier est souligné : « … et le serpent était subtil… »

Cette subtilité se produit parce que nous entendons cette voix comme si c’était la nôtre. La voix du serpent est subtile parce qu’elle nous ressemble. C’est la grande difficulté. L’initié doit apprendre à faire la distinction entre la voix du serpent ou Shatan et la voix de l’Être, la voix de Dieu. Ce discernement vient de l’expérience, vient de la méditation, et cela passe par les forces du serpent harnaché de la bonne manière.

Lorsque nous travaillons dans la neuvième sphère dans le processus de transmutation, nous appelons aussi transmutation « sublimation » ; nous prenons quelque chose de cours ou de dense et en faisons quelque chose de raffiné.

Ce n’est pas quelque chose qui se produit automatiquement. Si nous observons la nature, juste en général, nous voyons que pour que quelque chose de dense devienne quelque chose de plus raffiné, il faut appliquer une pression. Dans la nature, cela se produit lorsque vous laissez un corps composé dans les éléments de la nature, et avec le temps et la pression, ce corps composé se décomposera. Si vous appliquez une grande pression sur le charbon, il devient un diamant. Devenir un Neuf Parfait, c’est devenir une âme diamant, un « Vajrasattva ».

Un Vajrasattva ne se produit pas tout seul, il ne se produit pas naturellement, il ne se produit pas facilement. Cela se produit à cause de l’application de la pression.

Dans la neuvième sphère, il y a une énorme pression. Si vous descendez au cœur de la Terre, vous avez toutes les forces de la Terre comprimées en ce seul point.

Et Samael Aun Weor a indiqué qu’au centre exact du cœur de la Terre se trouve le signe de l’infini. Et la pression composée de toutes les forces, de toutes les sphères, se rencontre exactement au centre du signe de l’infini.

C’est la force que l’initié doit maîtriser ; ce n’est pas facile. Cela signifie travailler avec l’énergie sexuelle, résister à une grande pression, à des forces énormes à tous les niveaux de la psyché et exploiter cette force, s’en emparer.

Ceci est bien symbolisé dans l’un des mythes Grecs; Je crois que c’est Hercule qui doit combattre le dieu du fleuve (Achelous), et le dieu du fleuve est un serpent. Ce dieu des eaux commence à se transformer en toutes sortes de formes horribles, afin d’effrayer le héros, mais Hercule tient bon, le vainquant finalement. Ce qui y est symbolisé, c’est exactement le processus qui arrive à l’initié qui essaie de travailler dans la neuvième sphère.

Lorsque vous essayez de saisir cette force, elle fait tout pour vous en dissuader, produisant toutes sortes d’apparences. C’est la nature du serpent tentateur, et ces apparences sont très convaincantes. C’est la subtilité de ce serpent, pour produire toutes sortes d’affichages phénoménaux qui semblent réels, qui se sentent réels, qui ont un goût réel. Et nous sommes facilement dupes.

Nous sommes dupés parce que nous sommes orgueilleux, parce que nous aimons nous sentir spéciaux, nous aimons nous sentir supérieurs, nous aimons être reconnus.

Nous sommes dupés parce que nous avons de l’envie, nous sentons que nous méritons ce que quelqu’un d’autre a, nous voulons ce qu’il a.

Nous sommes trompés parce que nous avons peur ; nous voulons la sécurité, nous avons peur d’être pauvres, nous avons peur d’être rejetés.

Ainsi, lorsque nous travaillons avec ces forces dans la neuvième sphère, Shatan, le serpent que nous avons à l’intérieur, produit toutes sortes d’apparitions dans le domaine de la vie. Les gens qui nous disent que ce que nous faisons est fous, les gens qui nous disent que ce que nous faisons ont faux. Les gens viennent à nous qui veulent que nous soyons un grand prophète, qui veulent nous adorer ou nous suivre. D’autres personnes apparaissent qui nous rejettent absolument, et alors nous sentons que nous faisons peut-être la mauvaise chose.

Le Serpent secoue le mental, secoue les processus de la pensée, secoue notre cœur, secoue notre impulsion à agir, nous secoue dans le sexe, nous secoue dans notre instinct.

Le Guerrier, l’Initié, doit résister à cette pression pour vaincre le serpent. L’Initié doit avoir la capacité de recevoir toutes ces impressions, toutes ces difficultés, tous ces problèmes sans s’identifier.

Le Bouddha a dit : « La louange et le blâme, le gain et la perte vont et viennent comme le vent. Pour être heureux, reposez-vous comme un grand arbre au milieu de tout cela. » Et c’est la clé pour avancer dans les processus de l’Initiation. Travaillez dans la neuvième sphère et développez l’acceptation.

Le maître Samael Aun Weor a déclaré: « Abandonnons-nous au flux de la vie. » Cela doit être compris dans le bon contexte. Il ne dit pas que nous devrions simplement suivre le monde; plutôt l’inverse. Nous devons lutter contre le courant de l’humanité, parce que l’humanité suit le courant de l’involution, ou coule dans l’abîme, pour être dissoute par la Nature.

Suivre le courant de notre propre vie signifie avoir l’acceptation de recevoir ce que la vie apporte, de ne pas lutter contre les épreuves et les luttes que la vie apporte, car ces épreuves et ces luttes sont précisément ce dont nous avons besoin. La vie nous présente ce que nous méritons, à cause de notre karma, à cause de nos actions passées.

L’initié qui développe l’acceptation, apprend à recevoir toutes les impressions de la vie sans lutte, sans combat. Accepter ce que la vie apporte, transformer cela consciemment. Cela demande beaucoup de discipline, et plus que cela, cela demande beaucoup de méditation.

La seule façon, le seul facteur que nous avons qui peut nous donner cette capacité est l’Être. Notre propre Être intérieur. Mais il ne peut le faire que s’il en a l’énergie ; nous devons fournir cela. Nous devons fournir les énergies transmutées, transformées. Nous apprenons donc à transformer nos forces sexuelles dans la neuvième sphère avec l’alchimie ; et nous apprenons à méditer. Ces deux sont la base du chemin lui-même, pour avancer. Apprendre à méditer, apprendre à transformer les énergies, ça commence tout. Rendez ces énergies actives. Pour leur donner une raison de produire des résultats, il y a un autre facteur.

Il y en a beaucoup qui atteignent certains degrés de réalisation, ou en d’autres termes, atteignent certains niveaux d’initiation, qui savent transformer les énergies de leur corps, ces forces sacrées, et connaissent la méditation. Ils sont donc capables d’atteindre un certain degré, mais il manque une chose.

La vie en dit long sur nos progrès intérieurs, si nous sommes perspicaces. Nous pouvons voir comment nous nous en sortons, si nous voulons mesurer nos progrès sur le chemin. Oui, nous devons être conscients de l’orgueil, mais nous devons également être conscients de rester bloqués. Si nous stagnons, si nous nous sentons coincés, si nous sentons que nous travaillons dans l’alchimie, nous transmutons nos forces sexuellement parlant, nous essayons de méditer, ayant même du succès dans la méditation, et pourtant la vie est stagnante, la vie est terne, alors il y a une citation que nous pouvons regarder du Maître Samael Aun Weor. Maître Samael Aun Weor déclare: « Celui à qui on ne doit rien ne reçoit rien. »

Il y a trois facteurs. Nous devons transmuter les forces sexuelles, qui donnent naissance à l’âme, naissance dans la neuvième sphère. Il prévoit également la mort. Mort de ces agrégats qui causent la souffrance.

Nous devons méditer ce qui est également la même : la mort et la naissance. Mais nous avons aussi besoin de Sacrifice, qui est le troisième facteur.

Les initiations sont des paiements que l’on doit gagner. Les initiations sont des paiements donnés pour aider les autres. C’est pourquoi je dis qu’il y en a beaucoup qui savent méditer, qui savent transmuter mais n’obtiennent que très peu de choses en termes d’initiation, parce qu’ils ne se sacrifient pas pour les autres.

Faisons maintenant une distinction importante; ils peuvent rendre service, ils peuvent être utiles, mais ils ne font pas de sacrifice.

Pour comprendre le sacrifice, nous pouvons nous tourner vers le Maître Jésus, qui a accompli un énorme sacrifice.

Le sacrifice n’est pas quelque chose qui peut arriver mécaniquement. Ce n’est pas quelque chose qui peut arriver avec un grand confort. Le sacrifice exige de renoncer à quelque chose.

Une personne qui donne de l’argent à un organisme de bienfaisance ou aux pauvres de temps en temps rend un service, ce qui est bien. Mais ce n’est pas un sacrifice. C’est le service.

Abandonner quelque chose pour quelqu’un d’autre, prendre un grand risque, prendre une chance sérieuse, s’étendre au-delà de ce qui est attendu ; c’est le sacrifice.

Et c’est ainsi que les initiations sont payés. Sacrifier, c’est aller au-delà du simple service. Lorsque des sacrifices sont accomplis, c’est un acte de donner, mais c’est un acte de donner sans aucune attente de retour. C’est un acte de donner par compassion, par amour.

Le service rendu par sens du devoir est bon, mais il n’est pas égal au sacrifice. Donc, le simple service ne gagne pas des initiations, en particulier plus haut sur l’échelle que vous commencez à regarder.

Plus le degré d’initiation que vous aspirez, le plus grand degré de sacrifice est requis.
Pensez-y.

Le montant du sacrifice requis pour recevoir les paiements des initiations mineures est assez faible, mais le montant du sacrifice requis pour recevoir les paiements des initiations majeures est assez grand, il est assez difficile. Et plus vous regardez haut sur l’échelle, plus le degré de sacrifice requis est important.

C’est compréhensible quand on saisit qu’entrer dans les degrés supérieurs d’initiation n’est possible que sur le Chemin Droit, le Chemin du Bodhisattva. Sur ce chemin on incarne Adam Christ en soi, et lorsque nous regardons les exemples de sacrifices accomplis par les grands Maîtres Christifiés, nous pouvons alors commencer à voir les types de sacrifices qui nous seront demandés.

Qu’il s’agisse de sacrifices visibles pour les autres ou invisibles, ils seront néanmoins nécessaires.

Entrer dans la neuvième sphère, c’est chercher à naître de nouveau. Il existe une loi de l’occultisme qui dit que vous ne pouvez sortir que par la porte par laquelle vous êtes entré. L’inverse est vrai.

Nous avons été chassés de l’Éden par une seule porte ; cette porte est la sexualité. Nous ne pouvons retourner à l’Éden que par cette porte. Et de la même manière, du côté inverse, la graine entre dans l’utérus et est en gestation pendant neuf mois jusqu’à ce que l’enfant soit formé et ensuite cet enfant quitte l’utérus par la même porte.

Il en est de même dans l’initiation ; l’initié, la conscience, en tant que graine, en tant qu’essence entre dans la neuvième sphère et y engendre. A travers les processus des initiations, les neuf mineures, les neuf majeures. Et à la fin l’âme naît et sort de la neuvième sphère.

Cela signifie que travailler dans la neuvième sphère, travailler dans Yesod, c’est travailler avec les forces sexuelles pour renaître en tant qu’âme. C’est le sens de l’initiation.

L’initiation est de se développer, degré par degré, dans un sens comme les neuf mois de grossesse jusqu’à ce que l’âme soit prête à naître. Et quand cette âme naît, pour obtenir la seconde naissance, l’âme quitte la neuvième sphère et naît. C’est-à-dire qu’à un certain stade de développement l’initié abandonne la sexualité, abandonne l’acte sexuel.

C’est ainsi que l’initié, l’ermite dans ces étapes d’initiation récupère toutes les parties de l’Être, la nation d’Israël, qui est prise au piège, et les rend à Dieu, les rend à l’Être.

Nous méditons sur l’orgueil, nous comprenons l’orgueil et nous enlevons la conscience de l’orgueil. L’humilité naît. Peu à peu, ces vertus sont à nouveau établies. Toutes les parties de l’Être sont récupérées. Ensuite, ces parties de l’Être sont perfectionnées, dans des travaux ultérieurs. Mais toutes ces forces, toutes ces énergies, sont renvoyées vers l’Être sous la forme d’initiations, que l’Être reçoit.

Lorsque l’Être reçoit tout cela, l’Âme naît de nouveau en tant que deux-fois-né. L’Être est le propriétaire de toutes ces vertus, de tous ces pouvoirs, de toutes ces gloires et est le propriétaire du sexe lui-même, qui est la source de cette énergie. Cela signifie que le numéro neuf, cet ermite, ne peut pas accomplir l’acte sexuel. L’initié abandonne la neuvième sphère.

C’est là qu’interviennent certaines subtilités. Grâce à ce processus d’initiation, récupérant toutes ces parties de l’Être, l’Être grandit en grandeur, se perfectionne. Et quand ce processus est terminé, il y a un certain degré de connaissance objective qui a été acquis par l’âme, mais il y a des degrés de connaissance objective, il y a des niveaux de l’Être. Pour que la Monade puisse grandir davantage, la Monade a besoin de plus de connaissances. Pour avoir une connaissance plus objective, pour avoir de plus grands degrés de raisonnement objectif, il doit y avoir plus d’expérience. C’est-à-dire l’initié, l’ermite peut être amené à revenir, à redescendre. C’est pourquoi nous affirmons que le processus de l’initiation est échelles sur échelles. Vous pouvez imaginer une grande spirale. Ainsi l’initié qui atteint l’Auto-réalisation devra peut-être encore aller plus loin.

Maintenant c’est là que nous devons définir entre deux termes importants dans l’occultisme ; descendre et tomber.

Si l’Être, si la Monade, si le Père l’ordonne, Il ordonne à son âme humaine de descendre. Cette âme humaine reviendra une fois de plus et s’incarnera afin d’acquérir de l’expérience, afin de rassembler des connaissances, afin d’atteindre de plus grands degrés de raisonnement objectif, mais cela est sous le commandement de l’Être. Certains Maîtres redescendent pour s’incarner et acquérir plus de connaissances. Cependant, certains tombent.

Tomber, c’est entrer de nouveau dans la neuvième sphère, mais sans la permission de l’Être. Quand cela arrive l’âme perd tout ! L’âme, l’âme humaine, perd tout. L’Être restes l’Être. L’Être reste au niveau de développement que l’Être a, mais l’âme humaine chute. Ceci est important à comprendre clairement. L’Être ne perd jamais son développement, mais l’âme humaine, la personne terrestre, peut tout perdre.

Celui qui tombe perd tout le développement de l’âme et de la conscience ; l’Être le garde. L’âme humaine doit alors se battre pour le récupérer et à chaque fois c’est plus difficile. Ce qui signifie que l’initié qui tombe, qui va à l’encontre des directives de l’Être, ravive l’ego. L’ensemble de l’ego est rétabli, est revigoré. Ainsi, l’initié doit recommencer, mais avec encore plus de karma.

L’ensemble de l’ego, toutes les erreurs du passé sont ravivées avec un karma supplémentaire, avec des complications supplémentaires, avec plus de lutte, plus de douleur.

Il y en a beaucoup qui sont tombés, beaucoup. Et ils doivent se battre pour récupérer ce qu’ils ont perdu. Ils doivent donc entrer de nouveau dans la neuvième sphère, et récapituler toutes les initiations qu’ils ont jeté, mais avec le karma supplémentaire qu’ils ont acquis.

Y a-t-il des questions?

Q : Parlez-nous de la « réflexion » dans la sphère de Lilith et Nahemah. Il dit: « Les habitants de la sphère de Lilith n’ont aucun espoir de salut, alors que les habitants de la sphère de Nahemah ont encore l’espoir de rédemption. » Or, alors que nous pensions que le pécher contre le Saint-Esprit est un karma sans négociation, alors comment est-ce possible ?

R : Cela doit être compris dans son contexte. Le karma est la loi de cause à effet ; quand vous produisez une cause, il y a une conséquence pour cela, mais il y a des degrés.

Les péchés contre le Saint-Esprit sont liés aux péchés de la fornication, péchés d’adultère, abus des forces sexuelles. Et quand les enseignements disent que ces péchés « ne peuvent pas être pardonnés », cela signifie que les conséquences de ces actions doivent être remplies. Cela ne signifie pas que vous êtes éternellement damné ; cela signifie que si vous produisez cette action, vous devez supporter les conséquences de cette action. Mais une fois cette conséquence accomplie, la dette est payée.

La damnation éternelle n’existe pas. Cela a été inventée par des personnes manipulatrices, pour manipuler la peur des autres.

La damnation comme éternelle ne rentre pas dans le contexte d’un Dieu aimant. S’il y avait la damnation éternelle, alors Dieu serait un tyran. Dieu n’est pas un tyran.

Donc, vous devez comprendre cela dans le contexte. Les enseignements disent que la porte de la rédemption est toujours là, ce qui signifie que nous pouvons toujours être rachetés. Mais la plupart du temps, la rédemption a un coût, qui est la douleur.

Le karma n’est pas pardonné juste parce que. Le karma n’est pas pardonné simplement parce que nous faisons une promesse. Nous pouvons dire : « Oh, je promets de ne plus jamais faire ça, s’il te plaît, pardonne-moi » ; ce n’est pas assez bon. Nous faisons tous des promesses et nous échouons.

Le karma est pardonné lorsque le producteur de l’action n’existe plus. Peut-être avez-vous commis un crime particulier, disons, « être jaloux », et vous avez un problème de jalousie, et cette jalousie vous pousse à vous comporter de la mauvaise manière. Vous avez acquis du karma à cause de cette activité, de certaines conséquences karmiques et de la douleur et de la souffrance que vous devrez supporter. Si vous détruisez le producteur de cette action, qui est un ego de jalousie, alors ce producteur n’est plus là ; donc l’action de la jalousie ne peut plus se produire. Ainsi, le résidu, les résultats karmiques que vous devez encore, peuvent être pardonnés. Et ils peuvent être pardonnés soit par votre Mère Divine, ou par les Tribunaux de Justice.

Ceci s’applique en général à de nombreux processus de l’ego, mais lorsqu’il s’agit de crimes sexuels, ces crimes doivent être payés en faisant face aux conséquences de ces crimes ; ces crimes ne peuvent être effacés. Même si vous avez annihilé l’ego de la luxure qui a produit l’action, vous devez encore payer les conséquences de l’action.

Q : Quand vous dites qu’il n’y a pas d’espoir de salut, c’est peut-être que…… l’homosexualité, ou les actes d’avortement n’ont aucune chance de salut…

R : C’est exactement ce que j’essaie de dire en termes plus longs, c’est-à-dire que le salut de ces types d’activités se produit lorsque les dettes sont payées.

Cela signifie qu’il n’y a aucun espoir d’échapper à la dette. Vous ne pouvez pas être épargné de ces dettes, c’est tout. Vous devez les payer.

Q : Comment se situe-t-on exactement pour acquérir plus de connaissances ? Cela signifie-t-il que l’âme humaine développe l’ego de nouveau?

R : Ok, encore une fois, nous devons définir la différence entre la descente et la chute. La question est ‘Comment l’âme humaine descend pour acquérir plus de connaissances ? »

Dans une « descente », l’âme humaine descend pour acquérir des connaissances; cela ne veut pas dire que l’ego est ravivé. Or, il y aura du travail à faire, qui s’applique au niveau d’être de cet initié particulier.

Vous devez comprendre que même lorsque l’ego est mort, il y a du travail à faire. La fin de l’ego n’est pas la fin des travaux. À certains égards, on peut dire que la fin de l’ego c’est le début des travaux. À certains égards, on peut dire cela.

Donc si une âme humaine descend, ce qui signifie qu’ils ne tombent pas, ils entrent à nouveau en incarnation pour développer davantage de qualités de l’Être. Ce qui est une forme de travail différente de ce que nous faisons, parce que nous avons l’ego vivant.

Q : Si nous tuons l’ego pendant nos vies alors comment peut-il revenir quand l’âme humaine retombe, serait un nouveau ego est créé à la place si l’ancien ego est tué ?

R : La question est : « Si nous tombons, comment est-ce que l’ego renaît ? L’ego n’est-il pas mort définitivement quand il est tué ? »

La réponse est liée aux strates atomiques qui forment notre psyché.

En un sens, c’est l’un des grands mystères de l’occultisme ; l’ego se produit à cause du karma, et cela se produit parce que l’énergie est transformée de la mauvaise manière, et la ravivement de l’ego a à voir avec la façon dont la nature récapitule les choses.

Il y a certaines lois dans la Nature qui déterminent comment les choses apparaissent et tombent. Lorsque vous revenez une fois de plus à la mauvaise action et que vous tombez, la Nature ravive automatiquement les graines latentes, ou les
forces latentes qui résident dans les profondeurs de la psyché. Rappelez-vous le symbole du phénix, né de la simple cendre.

C’est un peu difficile d’expliquer plus simplement que ça, pour moi.

Q : Que représente le nombre 999 ? Est-ce un Maître parfait ?

R : D’où vient ce nombre 999 ?

Q : Je ne sais pas ; permettez-moi de vous poser une question de plus, plus sur ce 999. Dans le Chemin Initiatique du Tarot et Kabbale, Samael mentionne la Kabbale et…… l’urgence intérieure et la tendance fondamentale, qu’est-ce que cela signifierait s’ils étaient tous les neuf ?

R : La question porte sur « la tendance fondamentale, l’urgence intérieure et la tonique », que le Maître Samael décrit dans Tarot et Kabbale, et si tout cela se résolvait au nombre neuf.

Cela signifie que vous devez travailler dans la neuvième sphère, vous devez être l’ermite, tout simplement.

Ces nombres présentent des significations subtiles que votre âme doit comprendre. Votre intellect luttera, vous devez donc méditer; vous devez méditer sur les nombres qui sont résolus à partir de ce type de mathématiques.

Q : En parlant de sacrifice, est-ce que ce sacrifice serait, disons, pour aider quelqu’un d’autre, on sacrifierait son propre pratique spirituelle.

R : De quelle manière ?

Q : En termes de temps et d’énergie.

R : Bien sûr, le sacrifice exige que vous renonciez à quelque chose. On peut vous présenter des tentations qui semblent être sacrificielles, comme vous pourriez être tenté de faire quelque chose que vous pensez pouvoir être un sacrifice, mais qui est en fait la mauvaise chose. C’est la difficulté.

Beaucoup d’initiés tombent dans ce piège ; pensant qu’ils accomplissent des sacrifices pour les autres, par exemple, en enseignant, disons, ce qui est bien. Nous avons besoin de gens pour enseigner. Mais le serpent peut tenter l’instructeur exactement à cet endroit, dans le domaine de l’enseignement, par orgueil, par luxure, par envie. Ainsi, ce qui semble à première vue être un bon acte de sacrifice peut en réalité devenir mauvais, car l’initié tombe sous l’hypnotisme de ce serpent.

Q : Vous avez dit que la voix de l’ego, le serpent, est très subtil. La voix de l’Être doit être encore, exponentiellement plus subtil ? Donc je suppose que la question que je pose, comme le pouvoir de l’ego c’est à quel point c’est subtil, parce que nous ne comprenons même pas, ne réalisons même pas ce que c’est réellement……?

R : La question est ; comment faire la distinction entre la voix subtile du serpent et la voix subtile de l’Être ?

Cela vient avec l’expérience. Cela commence par la connaissance. Comprendre l’Être, vous devez apprendre à parler la langue de l’Être. Si votre propre Dieu intérieur essaie de communiquer avec vous, vous devez d’abord comprendre ce langage. Ce langage est la Kabbale ; c’est pourquoi nous étudions la Kabbale. Mais la capacité d’entendre cela, d’avoir le Kabel, de recevoir cela, passe par l’autre arbre, qui est Daath, l’Alchimie.

Ainsi, l’énergie que nous transmutons alimente notre capacité à entendre la voix de l’Être, et nous canalisons cette force et cette énergie à travers la méditation. Nous apprenons à exprimer cette volonté et les qualités réceptives, masculines/féminines, afin de recevoir cette voix, d’entendre cette voix.

La connaissance est donc la première partie. Étudier la Kabbale, étudier ces deux arbres ; Kabbale et Alchimie, et de les comprendre à la lumière de notre propre expérience.

C’est un long processus, et comprendre l’Être est l’Auto-réalisation elle-même. Alors en cours de route, le long des étapes de l’initiation nous rassemblons et acquérons de plus en plus de compréhension sur la façon dont l’Être communique, et comment le serpent nous tente. Ces deux-là sont main dans la main.

Ce qui se passe est ceci; lorsque vous méditez sur un ego, vous méditez sur vous-même, les processus pour analyser son propre comportement. Et pour ce faire, vous devez comprendre ce qui est bien et ce qui est mal.

Mais le sens de connaître qui ne vient d’aucun livre, il ne vient d’aucun code moral. Nous avons des conseils lorsque nous avons les Dix Commandements, et nous avons les préceptes, nous avons différents types de règles qui nous donnent une idée générale, et c’est une forme de connaissance.

Mais pour vraiment distinguer le bien du mal, il faut connaître avec la conscience, connaître avec le cœur, connaître par l’intuition. Et encore une fois cela vient de la transmutation et de la méditation ; ces deux qualités développent en nous l’intuition.

Et je vous le présente de cette façon parce que connaître ce qui est bien et connaître ce qui est mal est individuel. C’est connaître selon son propre Être et selon sa propre situation à chaque instant.

Une action qui est bonne pour moi à ce stade de ma vie serait mauvaise pour vous, et vice versa.

Lorsque vous vous analysez et que vous regardez l’ego et que vous observez un événement particulier, vous l’analysez pour voir ‘quels étaient les éléments qui influençaient ma psyché à ce moment-là’.

Oui, il s’agit de connaître où nous avons été identifiés, c’est vrai. Nous devons découvrir cela dans le trois cerveaux. Donc, si nous avons eu un conflit avec quelqu’un et que nous nous sommes irrités, nous devons méditer. ‘Pourquoi suis-je devenu irrité par cette personne ?’

Mais plus que cela, nous devons également voir ‘Est-ce que je connaissais mieux? Est-ce que quelque chose me disait la bonne chose à faire et je l’ai ignoré? Ai-je eu un sentiment que j’ai ignoré…’ qui aurait été la voix de l’Être, potentiellement.

Il faut donc analyser les deux côtés. ‘Qu’est-ce que j’ai fait de mal’, puis nous devons dire ‘Qu’aurais-je dû faire ? Quel aurait été le bon comportement ?’

C’est à partir de ce genre d’analyse dans la méditation que vous pouvez commencer à apprendre à distinguer les goûts, individuellement, en termes de ce qui est bien et mal. Et encore une fois, cela changera de situation en situation et d’instant en instant selon la nature de votre propre situation et votre propre idiosyncrasie. C’est de l’art subtil.

Q : Que signifie exactement Vajrasattva ?

A : Combien de temps de réponse voulez-vous ?

Eh bien, la version courte est, cela signifie, « âme diamant » Mais cela signifie beaucoup plus que cela si vous le décomposez. Dans une autre conférence, nous parlerons de Vajra et de ce que cela signifie. C’est un terme qui a beaucoup de signification. Sattva signifie « essence de », ou « incarnation de ». Ainsi, un Vajrasattva signifie « l’essence de Vajra ». Superficiellement, Vajra peut signifier « diamant », une sorte d’« essence du diamant ». Cela peut également signifier le tonnerre, donc « l’essence du tonnerre ».

Donc ce se réfère à l’Être, Zeus; le Dieu du tonnerre et de la foudre, Thor, aussi.

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Arcanum 9: The Hermit.