Écrit par : Gnostic Instructor   Catégorie : Gnose du Buddha Dharma

La base de cet enseignement est l’expérience directe. Quand nous discutons de la Gnose, nous devons mettre notre mental dans une position correcte pour comprendre proprement la nature des conférences que nous écoutons. En d’autres termes, ce que nous discutons, ce que nous examinons, et ce que nous explorons dans ces conférences sur le Gnosticisme est l’expérience directe, l’expérience pratique – pas la croyance, et pas seulement la théorie. Quand nous écoutons une conférence et écoutons les thèmes qui sont présentés, il est important pour nous de les appliquer, de les expérimenter. Nous ne devons pas seulement le prendre comme quelque chose de théorique ou simplement intellectuel, quelque chose avec lequel le mental peut jouer. Comprendre ce qu’est la Gnose, ce qu’est le Dharma, est quelque chose avec lequel nous devons travailler de manière pratique à l’intérieur de nous, continuellement.

Au regard de la nature de la conférence d’aujourd’hui, il est particulièrement important de nous rappeler à plusieurs reprises que nous devons être pratiques. Si cette information demeure simplement comme une théorie ou quelque chose que nous contemplons de temps en temps, sa véritable signification continuera de nous échapper, et nous perdrons le temps. Nous perdrons une opportunité.

Quand nous naissons – quand nous sommes soudainement injectés dans l’existence matérielle – nous commençons un cycle qui se reflète dans tous les différents niveaux de la nature. Observez comment les saisons viennent, se manifestent, et s’en vont. Observez comment les plantes et les animaux sont en gestation, naissent, se développent, et commencent par grandir, à dépérir, et à mourir. Nous en tant qu’organismes passons à travers la même existence cyclique, répétitivement. Notre mental, le mental que nous avons actuellement, ne se rappelle pas de cela.

Notre mental produit une sorte d’illusion qui nous empêche de voir le fait fondamental de notre existence, non seulement à une large échelle dans le contexte de notre vie comme un tout, mais dans l’existence d’instant en instant de nos vies. Nous sommes victimes d’une illusion qui est produite dans notre propre psyché, et cette illusion est la racine de la souffrance. C’est la cause de la douleur. C’est pourquoi nous insistons sur le fait de rendre cet enseignement pratique, maintenant. Dans l’instant. Aujourd’hui. Ce n’est pas quelque chose auquel il faut penser dans le futur- comme si peut-être nous deviendrons sérieux dans le futur au sujet de cela. Il n’existe pas une chose appelée «futur». Le futur est un concept. Ce qui existe est maintenant, cet instant. Il est important pour nous de saisir un bout de cela et d’utiliser cette opportunité, pour approfondir notre compréhension, pour tirer avantage de la vie. Pour ne pas la perdre.

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Quand nous naissons, quand notre Conscience naît dans le petit vaisseau qui devient un bébé, ce cycle commence. En tant qu’adultes, quand nous regardons les enfants, quand nous regardons les bébés, ou quand nous regardons un nouveau-né, nous voyons une créature qui a une qualité qui est différente de nous. Cette créature a une sorte de présence ou une beauté qui est indescriptible, qui est presque hypnotique. C’est tellement magnétique et si attractif que nous aimons naturellement les bébés. Nous aimons voir la qualité qu’ils expriment naturellement : la beauté radieuse, l’innocence, et le bonheur qui sont très naturels chez eux.

Le mot Hébreu pour beauté est Tiphereth, et dans la Kabbale, Tiphereth, «Beauté», se réfère à l’Âme Humaine ou Conscience humaine. Tiphereth est un aspect spécial de l’Arbre de Vie lié à la volonté de notre Conscience.

Quand nous naissons en tant que bébé, la Conscience qui émerge est pure. Elle est parfaitement claire. Elle est parfaitement innocente. Elle a une qualité radiante qui est très facile à percevoir, et est très naturellement heureuse et joyeuse. Dans la plupart des cas, dans la plupart des naissances, nous voyons les bébés naturellement merveilleux, heureux, et radieux. Ainsi, notre volonté (Tiphereth) est pure.

À l’intérieur de tout organisme peut se retrouver ce Tiphereth, cette beauté. C’est une graine. Nous disons que c’est une graine parce que la Conscience humaine ou l’Âme Humaine dans l’état d’un bébé, à ce stade de la vie, est le niveau flux de développement de la Conscience à l’intérieur de nous, la Conscience à son niveau d’être. En d’autres termes, quand vous regardez un enfant ou un bébé, ce que vous voyez est l’essence pure de la Conscience humaine, qui est cette beauté, cette innocence. Mais ce n’est qu’un embryon. Ce n’est que le début de ce qu’un être humain devrait devenir. Dans le Bouddhisme, on appelle cet embryon Tathagatagarba, et ce mot Sanskrit signifie «l’embryon graine du Bouddha». C’est la nature du Bouddha. C’est le potentiel pour devenir un Être Humain pleinement développé, aussi appelé Bouddha. Une telle personne est une entité qui a une Conscience éveillée qui est pleinement développée. Notre essence n’est qu’un embryon de cela. L’étincelle de Conscience que nous avons à l’intérieur n’est qu’un embryon qui possède le potentiel de grandir.

Malheureusement, nous l’ignorons. Et notre beauté intérieure (Tiphereth) qui en naissant a été initiée au cycle de la vie, s’est conditionnée. L’essence humaine, la Conscience humaine, commence à être conditionnée par son héritage. Il y a une grande loi dans la nature appelée récapitulation, et dans le processus naturel de création de toute forme, à travers les stades de cette création, la nature récapitule toujours son origine.

C’est pourquoi quand nous regardons le processus de développement d’un embryon à l’intérieur de l’utérus, nous voyons comment à l’intérieur de l’utérus l’embryon de l’enfant commence comme une seule cellule, créée par la fusion des chromosomes du père et de la mère avec l’œuf et le spermatozoïde, qui graduellement commence par se multiplier. Et ce petit développement commence à changer de forme, et il passe par plusieurs stades de transformation. Tous ces stades de transformation de l’embryon, du fœtus, reflètent le développement précédant de l’héritage qui est latent dans les gènes. Ce que nous voyons ensuite est que ce développement du fœtus est un phénomène (phénotype), qui est issu du génome (génotype), les gènes, l’héritage. Cet héritage est à la fois matériel et énergétique. C’est l’héritage qui provient non seulement des parents mais de la Conscience, du flux de la Conscience, ce flux d’énergie, qui entre à la naissance.

Maintenant à cet instant, vous vous demanderiez peut-être, «D’où vient cette énergie?» Si vous avez étudiez toute forme de science alors vous avez indubitablement entendu parler de Einstein. Einstein a présenté une théorie spéciale de la relativité et certaines d’autres théories qui ont révolutionné la physique au regard de la manière dont la physique était comprise en ces temps. L’une des théories qu’il a présenté est que l’énergie et la matière ne peuvent être détruites (e=mc2). C’est le fameux théorème. Ce que dit essentiellement ce théorème est que vous ne pouvez pas détruire l’énergie ou la matière. Elles peuvent être modifiées, elles peuvent être changées d’une à l’autre, mais vous ne pouvez pas détruire la matière et l’énergie. Quand nous comprenons cette loi et l’appliquons à notre propre Conscience, alors c’est naturellement évident que notre propre Conscience ne peut être non-existante. Elle peut seulement changer. C’est une évidence claire, en physique, de l’existence continuelle de la Conscience.

Mais, elle n’existe pas dans un état continuel. Elle change. Elle émerge d’une variété d’états. Dans le Bouddhisme Tibétain ces états sont appelés Bardos. Bardo signifie quelque chose comme «devenir» ou «un état de devenir». Les Bardos sont une variété d’états par lesquels passe la Conscience, dépendamment de la manière dont elle est conditionnée, dépendamment des circonstances qui lui sont appliquées.

Quand nous regardons le cours de notre vie personnelle nous voyons que notre état de Conscience change plusieurs fois. Nous passons par plusieurs variétés, ou plusieurs états de Conscience. Mais, nous ne comprenons pas toujours ce qu’est la Conscience, ce qu’elle est réellement, comment elle travaille. C’est le point de commencement véritable de cet enseignement. Si vous ne comprenez pas ce qu’est la Conscience, vous ne pouvez jamais comprendre ce qu’est la Gnose.

La Gnose elle-même est une connaissance expérimentale, une connaissance directe. Mais ce n’est pas une connaissance intellectuelle et ce n’est pas une croyance. Ce n’est pas de la théorie. Ici, personne ne vous demande de croire en quelque chose. De l’autre côté, nous encourageons tous les étudiants à l’expérience, à expérimenter. Mais, cette expérimentation, cette expérience, ne peut être limitée aux jeux intellectuels, et ne peut être limitée aux croyances, ou au mimétisme, ou à l’imitation dans nos comportements. Cela doit s’expérimenter pour que nous puissions arriver à cela à travers notre Conscience. Alors c’est le point de départ : savoir ce qu’est la Conscience, et savoir comment elle fonctionne.

En termes simples, nous pouvons dire que la Conscience est la capacité de percevoir. Simplement cela. Mais la Conscience est plus que cela. Cela commence là, cela commence avec la capacité basique d’avoir la perception, qui est énergétique. La Conscience est une forme d’énergie qui transmet et transforme de l’énergie. En termes Kabbalistiques, nous appelons notre Conscience humaine Tiphereth, Beauté. Mais strictement parlant, Tiphereth se réfère uniquement à la Conscience pure, libre, inconditionnée. Quand la Conscience devient piégée dans des états conditionnés, nous appelons cela l’ego ou «Moi». Nous avons une multiplicité de «Moi» ou de volontés conflictuelles.

Et comme je l’ai mentionné, le seul moment où nous voyons clairement cette partie pure, inconditionnée de nous-mêmes durant notre vie c’est quand nous sommes réellement petits, un petit bébé. Alors, c’est à ce stade de la vie que nous pouvons également voir la récapitulation ou la réflexion de notre origine.

Il y a longtemps, nous étions dans cet état pur naturellement. Nous existons dans cet état d’innocence, un état de pureté. Il y a longtemps, la Conscience humaine n’avait pas d’ego. Il n’y avait pas de fierté, il n’y avait pas de colère, il n’y avait pas de luxure. Alors, quand la nature récapitule notre développement à travers la croissance de l’embryon de notre corps et la croissance de notre venue à la vie, ces états primaires de liberté et de pureté sont récapitulés.

Comme le bébé grandi, son héritage arrive. Cet héritage est à la fois physique et psychologique : c’est matière et énergie. C’est l’héritage qui arrive en fonction de la cause et effet, ou en d’autres termes, le karma.

Tel que Einstein l’a fait remarquer, vous ne pouvez pas détruire l’énergie, vous pouvez seulement la modifier. Ce que cela nous fait ressortir réellement est la loi de la physique appelée l’invariance. L’invariance dit que si l’énergie commence à un niveau quelconque, et que cette énergie a été déplacée, elle retournera inévitablement à son point d’origine. Cette énergie doit s’équilibrer. C’est une loi de la physique. Comme exemple, vous pouvez voir l’invariance dans le mouvement de l’océan. Quand le vent soulève l’eau et une vague se forme, projetant l’eau devant, l’eau va naturellement se retirer pour équilibrer cette énergie, jusqu’à ce qu’elle retourne à son état originel. Ainsi nous voyons l’eau surgir vers l’avant et retourner ensuite. C’est la loi de l’invariance en action. En Sanskrit, cela s’appelle karma. Le Karma est simplement une loi de cause et effet. L’énergie et la matière sont gouvernées par la cause et effet.

L’autre implication de ce théorème e=mc2 est que l’énergie devient matière et la matière devient énergie, et il y a un mouvement constant, ou échange, de va et vient, entre la matière et l’énergie. Il y a des transformations qui se produisent toujours dans la nature entre la matière et l’énergie. Il y a une grande interaction qui se produit actuellement, à tout niveau de l’existence. L’énergie utilise la matière et la matière utilise l’énergie. Quand vous commencez réellement à investiguer la nature de cette loi, vous voyez combien elle est mystérieuse et merveilleuse. Malheureusement, elle est mal comprise par les gens communs. La plupart des gens de nos jours, dans leur compréhension de la science, dans leur compréhension de la simple matière physique, sont toujours des siècles derrière ceux qui ont étudié en science. La plupart des gens ont une manière de percevoir le monde et une manière de se percevoir les uns les autres qui est des siècles derrière même ce que dit la science matérialiste, pour ne rien dire de ce que dit la science ésotérique. Nous souffrons tous de ce point de vue, ne comprenant pas comment la physique travaille, ne comprenant pas la nature de la matière.

Je vais vous donner un exemple. En physique quantique, dans l’analyse du quanta, des particules de lumière et d’autres énergies, c’est maintenant compris que votre corps physique est pour la plupart un espace vide. L’atome en lui-même est pour la plupart un espace vide. Mais votre mental produit l’illusion que votre corps est un solide, existant, une chose permanente, même si cela ne l’est pas. C’est pour la plupart vide. C’est pour la plupart rien. En réalité, le corps n’est qu’une variété de particules qui sont mises ensemble grâce à certaines causes et conditions, et quand l’une de ces causes ou conditions change soudainement, votre corps cessera d’exister. Il y a vraiment un équilibre délicat de la matière et de l’énergie qui nous donne l’opportunité d’être vivant, de donner l’opportunité à ce corps d’exister. Ce même équilibre délicat est ce qui nous fournit l’opportunité d’avoir la Conscience en manifestation dans le corps physique, et d’avoir la capacité de percevoir.

Non seulement nous pensons que le corps physique est solide et réel, nous croyons également que c’est notre identité. Nous supposons que le corps physique est ce que nous sommes. Nous pourrions ne pas penser ou croire cela, et nous pourrions croire que nous avons une Âme, mais nous ne savons pas réellement ce qu’est l’Âme. Néanmoins, dans notre comportement, nous démontrons de manière consistante cela parce que nous percevons seulement le corps, nous croyons que le corps est notre identité. Mais le corps physique n’est pas notre identité. Le corps physique est impermanent.

Quand nous regardons la nature, nous voyons que toute chose dans la nature a un cycle de vie. Tous les organismes physiques existant naissent, grandissent, dépérissent, et meurent. C’est impossible à nier. Nous sommes nous-mêmes sujets à cette loi invariable. Mais la loi de l’invariance dit quand nous mettons une énergie en mouvement, cette énergie doit retourner à son point originel de départ, elle doit être équilibrée. Ce que ceci nous révèle est que durant le cours de notre existence nous initions le flux de plusieurs types d’énergie. Nous initions des flux d’énergie dans notre intellect, qui est une forme d’énergie qui est liée à la matière. Nous initions des flux d’énergie à travers notre centre émotionnel, qui est une énergie qui est liée directement à la matière. Et nous initions l’énergie dans nos actions physiques. Toutes ces énergies sont des flux, ou des forces, qui sont mis en mouvement par notre volonté, par notre utilisation personnelle de la Conscience : Tiphereth, la volonté.

Nous utilisons notre Conscience et nous utilisons notre organisme selon notre volonté, ou comme nous le pensons. À tout instant nous mettons l’énergie en mouvement. À tout instant, nous utilisons notre volonté (qu’elle soit conditionnée ou inconditionnée) pour propulser l’énergie.

Quand la mort arrive et que le corps physique commence à dépérir, toute l’énergie que nous avons propulsée durant notre vie ne cesse pas d’exister. Elle continue dans son mouvement, parce qu’elle doit être compensée. Rappelez-vous : vous ne pouvez pas détruire l’énergie ou la matière. Elles changent seulement de forme. Une énergie mise en mouvement doit revenir à l’équilibre. C’est la nature de l’invariance, également appelée karma.

L’énergie propulsée est unie avec son initiateur. C’est nous. Notre Conscience propulse l’énergie, et doit en recevoir les conséquences. Ainsi, quand le corps physique meurt, la Conscience (énergie) retourne dans un nouveau corps (matière) parce que cela doit être ainsi. L’invariance, le karma, est ce pourquoi nous naissons encore et encore. Nous avons une nouvelle naissance, un nouveau corps, sans même le vouloir, à cause des actions que nous avons mises en mouvement dans le passé. Ainsi, à la naissance, notre Conscience libre vient dans un corps, et petit à petit le conditionnement de nos actions passées commence par nous conditionner, et nous recevons notre héritage physique et psychologique.

C’est de cette manière que nous pouvons voir – d’une vie à une autre – un cycle de comportements, des cycles de schémas. De cette manière nous pouvons comprendre pourquoi certaines personnes naissent avec certains talents, dons, compréhension, ou habitudes. C’est de cette manière que nous pouvons comprendre comment les enfants arrivent à connaître beaucoup de choses spontanément, sans avoir été enseigné. C’est parce la Conscience est au-delà du corps.

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Ce n’est pas tout. La Conscience humaine est une graine. Cette graine a le potentiel de devenir quelque chose de plus, comme toute graine dans la nature. Quand nous regardons la nature et que nous observons, par exemple, un grand arbre, nous voyons que l’arbre provient d’une graine qui était assez petite. À cause des conditions qui le déterminent et des forces de la nature en activité, cette minuscule graine est devenue un arbre impressionnant. Cet arbre en retour, génère des graines, et ces graines ensuite font face à leur défi personnel, qui est celui de devenir de grands arbres. Dans la nature mécanique, ce processus se déploie automatiquement, selon les lois qui gouvernent ce niveau d’existence, mais dans la Conscience humaine les choses sont différentes. La différence est à cause de la volonté. L’organisme est mis dans une position unique parce qu’il se trouve dans une place unique dans le cycle de la nature. L’organisme humain doit développer la volonté individuelle.

L’arbre de notre exemple existe aussi psychologiquement, spirituellement, consciemment, et nous l’appelons l’Arbre de Vie. L’Arbre de Vie est également appelé la Kabbale. Il est appelé Yggdrasil. Il est appelé Kalachakra. Cet arbre a plusieurs noms dans plusieurs traditions à travers le monde. L’Arbre de Vie est une carte. C’est un diagramme qui reflète la structure de la création. Dans la Kabbale, il est d’habitude illustré par dix sphères organisées dans un schéma. L’Arbre de Vie ne cartographie pas seulement notre Conscience humaine dans ses plusieurs niveaux ; il cartographie également les dimensions de la nature. Elles se reflètent les unes dans les autres. Nous voyons le microcosme et le macrocosme.

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Tiphereth, notre pourcentage de Conscience humaine pure, se trouve directement au milieu de l’Arbre. Quand nous entrons dans un corps physique, la Conscience descend de son habitation habituelle dans la sixième dimension (Tiphereth) dans la matière physique, représentée par Malkuth. Et ainsi s’initie ce cycle de vie, et toutes ces énergies sont mises en mouvement.

Ce que montre l’Arbre de Vie est un chemin vertical, symbolisé par l’échelle de Jacob dans la Bible. L’échelle de Jacob est une structure de création sur laquelle les Êtres montent et descendent. Lorsque certains montent vers des états plus élevées de Conscience et des niveaux plus élevés d’être, d’autres descendent dans des états plus dégénérés, vers des niveaux plus inférieurs, ce que certains appellent Paradis ou Enfer, ou en termes Sanskrit nous appellerions Samsara et Nirvana. Ce sont des niveaux de félicité et des niveaux de souffrance qui s’opposent les uns aux autres, et entre eux se trouve le monde physique.

L’Arbre de Vie est une carte des états de Conscience (bardos), et toute religion, toute véritable religion, explique la science dont on a besoin pour atteindre des niveaux plus élevés de Conscience. À contrario, toute forme de magie noire explique la science dont vous avez besoin pour se dégénérer et entrer dans les niveaux les plus inférieurs de la Conscience.

Quand nous venons à la vie, nous entrons dans le chemin horizontal, qui croise directement le chemin vertical. Alors nous voyons deux chemins, ou deux lignes de vie, une horizontale et une autre verticale, et elles se croisent. C’est l’une des significations de l’antique croix, encore un symbole qui est trouvé dans toute religion à travers le monde.

De la naissance à la mort, chaque organisme marche sur la ligne horizontale. Mais malheureusement, à cause de nos erreurs passées, l’humanité en ces temps ignore la Conscience, ne comprend pas les lois de l’invariance, la loi du karma, la loi de cause à effet. L’humanité actuellement croit que nous en tant qu’individus pouvons faire ce que nous voulons, satisfaire n’importe quel désir que nous avons, satisfaire toute sorte d’action que nous avons à l’idée, sans conséquence. Nous ignorons la loi de l’invariance. Et à cause de cela, tous les organismes humains qui viennent à la naissance et marchent constamment vers la mort, initient des cycles d’énergie à l’intérieur d’une vie et à l’intérieur d’existences répétées, qui invariablement les traîne en bas.

Tel que nous créons, agissons en fonction de cela, et stimulons notre colère, nous mettons en mouvement des cycles d’énergie qui appartiennent aux Mondes Inférieurs, au monde des coquilles, le monde des coquilles vides, qui s’appelle l’Enfer. L’Enfer, ou l’Avitchi, ou L’Averne, les Mondes Inférieurs. La colère, la luxure, la gloutonnerie, l’envie, l’avidité, la paresse : toutes ces valeurs sont des états inférieurs, des volontés ou désirs inférieurs, qui conditionnent la Conscience à les nourrir et à agir selon leur volonté. Quand la colère survient en nous, tout ce à quoi nous pensons est colère, et nous le sentons, et nous voulons agir en fonction de cela. Et quand nous le faisons, que nous ayons agi en fonction de cela simplement dans le mental ou à travers le cœur, nous initions ces activités, ces énergies qui mettent en mouvement la loi d’invariance. Notre Conscience est piégée à l’intérieur de cette énergie. En tant qu’initiateur de cette énergie, elle nous appartient, et ainsi cette énergie commence à fluer, mais elle appartient aux Mondes Inférieurs.

Donc quand nous étendons notre perception ici et regardons l’ensemble de l’humanité, nous pouvons voir pourquoi l’humanité devient de pire en pire de jour en jour. À cause de nos addictions psychologiques, à cause de nos addictions égoiques, à cause de notre ignorance, l’humanité se dégénère. Nous ignorons les lois fondamentales qui gouvernent la nature. Nous ignorons qu’il y a un chemin vertical, et que nos actions déterminent le fait que nous montions ou descendions. Ces actions ne sont pas seulement des actions physiques – il y a des actions de la Conscience (volonté) dans le mental, dans le cœur. C’est pourquoi dans les Évangiles Jésus dit, «Si vous regardez une femme avec luxure, vous avez commis l’adultère». Si vous la REGARDEZ avec luxure, vous avez commis l’adultère dans votre cœur. Le crime est commis, même si vous n’avez pas réalisé l’acte physiquement.

Alors nous voyons ici une grave responsabilité dans la manière dont nous utilisons nos énergies. Cette responsabilité n’est pas que pour notre bien-être, elle est aussi pour le bien des autres. Quand nous avons des pensées de colère envers une personne, ces énergies les affectent. Nous pouvons les rendre malades. Mais malheureusement, nous demeurons ignorants de cela. La raison c’est parce que nous n’avons jamais appris à faire grandir notre propre embryon de Conscience, notre propre Âme.

Quand nous naissons en tant que bébé, la Conscience entre dans la vie, nous avons cette beauté, cette pureté, cette innocence, mais notre héritage personnel de nos actions passées commence à entrer en nous. Et si vous avez une fois élevé un enfant, vous savez comment ils changent de manière dramatique de l’âge de 3 ans à 8 ans. Ils peuvent avoir un revers complet de caractère et devenir une personne complètement différente. Ce qui se passe durant ce temps est que l’ego (la volonté piégée dans le désir égoïste) qui a été créé dans les existences passées commence par se manifester à cause de l’invariance. Tous ces désirs, toutes ces énergies non équilibrées commencent à entrer dans l’organisme. Ceci parce que l’être humain, l’organisme humain, ne se développent pas immédiatement. Comme toute chose dans la nature, comme un arbre qui grandit lentement dans le temps, l’organisme humain se développe en périodes de vie, se développant lui-même, grandissant lentement, et toutes ces énergies arrivent graduellement, et nous voyons ces changements qui se produisent en nous. Mais ce qui arrive quand ces désirs arrivent, quand notre héritage arrive, est que la Conscience est hypnotisée par ces désirs une fois encore.

Quand nous étions bébés, notre Conscience libre était là : éveillée, pure, perceptive. Mais quand nous commençons à grandir et à se développer et que notre héritage arrive, la Conscience devient fascinée une fois de plus avec ses vieilles peurs, avec ses vielles envies, avec tous ces traumatismes. Tous les désirs, colère, envie, et gloutonnerie, tous les éléments que nous avons précédemment mis en mouvement, arrivent. L’enfant entre en conflit, devient peureux, en colère, a du ressentiment, devient glouton, luxurieux, fier, ou confus. Et tous ces problèmes commencent à se chevaucher et deviennent très compliqués. Nous commençons à souffrir. Et cette souffrance grandit uniquement, parce que notre Conscience, cette beauté, s’est endormie.

Ceci est illustré dans le mythe Grec de la psyché, quand la psyché s’endort. C’est un symbole de la manière dont notre Conscience s’endort. Et tous les grands contes de fée tels que la Belle au bois dormant, Blanche Neige, tous représentent comment le désir intoxique la Conscience et l’endort.

Vous allez peut-être le trouver étrange, mais cet enseignement nous dit que nous sommes tous endormis actuellement. Notre propre Conscience n’est pas éveillée. Nous pourrions être ici et avoir une perception, mais cette perception est conditionnée par le «Moi», par l’ego, et ainsi la Conscience est somnolente. Elle n’est pas pleinement éveillée et attentive de la manière dont elle l’était quand nous étions enfants. Et si vous voulez une preuve de cela, prenez juste une seconde et réfléchissez au nombre de fois que vous avez perdu le fil de cette conférence depuis qu’elle a commencée. Combien de fois avez-vous été distrait par le fait de penser à quelque chose d’autre? Ou se laisser aller et se demander quelque chose qui s’est passé ce matin ou quelque chose qui va se passer plus tard aujourd’hui, ou à rêvasser de quelque chose que vous avez entendu dans le passé, ou quelque chose que vous devez faire? Toutes ces distractions, pensées ou sentiments discursifs, sont ces egos ou «Mois», souvenirs, images, bruits, qui surgissent de notre mental, qui conditionnent notre Conscience et nous donne une grande difficulté à rester attentif, à être présent, à être ici et maintenant.

Nous souffrons tous de ce problème. Nous avons une Conscience très faible. Cela demande un énorme effort d’entrainer la Conscience et de la développer, de la renforcer, d’être présent, d’être attentif, d’être concentré. Diriger notre Conscience avec la volonté consciente demande beaucoup de discipline. Il faut seulement un instant de distraction pour s’endormir à nouveau.

C’est pourquoi toutes les grandes religions insistent sur le fait de veiller, l’éveil, l’attention, ou comme nous l’appelons, l’Auto-observation, le Rappel de Soi. Vous avez peut-être étudié ces choses en profondeur, mais c’est moins signifiant si vous ne l’appliquez pas maintenant. Réaliser l’Auto-observation ou l’attention ou le veille, n’est pas quelque chose que vous commencez simplement et laissez aller, de la manière dont vous démarrez une voiture ou une machine. Ce n’est pas mécanique. C’est conscient. Cela doit être maintenu continuellement. Ce n’est pas une chose facile à faire pour nous, qui sommes comme des bébés. Le bébé n’a pas encore la force de ramper, de marcher, de courir, et notre Conscience est pareil. Elle est à un stade infantile, et doit grandir, doit se développer, se nourrir. La nourriture se trouve dans les écritures de toutes les religions. La nourriture de la Conscience se trouve dans son utilisation et son activité. C’est dans la Méditation.

Donc il est bien pour nous d’étudier, de nourrir la Conscience avec de bonnes choses, mais la chose la plus importante que nous puissions faire est de l’utiliser. De l’activer. De faire attention à nous-mêmes, et à ce que nous faisons.

Dans le Bouddhisme, les mondes de l’existence sont représentés par la Roue de la Vie ; le Bhavachakra, la Roue du Devenir. Cette roue se trouve sous la prise d’un démon. Son nom est Yama. Ce démon représente le Dieu de la Mort. L’ensemble de cette roue représente la souffrance que nous avons initiée nous-mêmes, et que nous continuons d’initier aussi longtemps que nous agissons de manière ignorante. Tous les Êtres qui demeurent dans les mondes qui sont dépeints sur cette roue souffrent de perception erronée. Ils ne voient pas la réalité.

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Il n’y a pas de doute que les mondes qui sont illustrés sont rangés des enfers aux cieux, de la même manière que vous le voyez sur l’Arbre de Vie Kabbalistique. Le monde physique est également là.

L’Axe de Souffrance

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Dans l’axe, le point principal autour duquel la roue entière tourne, se trouvent trois animaux. Ces trois animaux représentent les trois qualités essentielles qui gardent la Roue de la Souffrance en mouvement. Le premier est un cochon. Le second est un coq, ou un oiseau. Et le troisième est un serpent. Les trois représentent l’Ignorance, l’envie et l’Aversion.

L’ignorance en Sanskrit est «avidya». Cette ignorance ne se réfère pas au manque d’éducation. C’est l’ignorance de la vraie nature de l’existence. C’est le plus grand problème qui existe. Quand nous parlons d’ignorance, nous avons tendance à penser à cela comme «ne pas être éduqué», ou ne pas avoir une éducation scolaire ou intellectuelle. Ce n’est pas ce à quoi nous nous référons. L’ignorance dans ce cas est la racine de toute souffrance, et l’ignorance sous cette forme est que nous ignorons la réalité. Non pas seulement en tant qu’idée et non pas seulement dans nos théories ou croyances, mais de manière pratique, dans notre manière de nous comporter, dans notre manière de percevoir.

Nous ne percevons pas la réalité. Nous avons l’illusion de faire, mais malheureusement en ces temps, non seulement notre faux ego personnel ou «Moi» produit l’illusion de connaître ou de voir la réalité, mais la science rend cela pire. Actuellement nous avons cette idée erronée que la science en ces temps résout tous les mystères de la vie, et nos médias font tout ce qu’ils peuvent pour supporter cette idée erronée. Mais si vous faites un pas en arrière, vous verrez que la science se contredit continuellement. Ils élaboreront une théorie et lutterons pour affirmer sa vérité et son fait, et un court temps plus tard, ils diront, «oh, désolé, nous nous sommes trompés – c’est en fait ceci. Et ils vont la réviser une fois encore.

Nous ne pouvons pas compter sur les opinions des autres ou les doctrines ou les dogmes des autres pour la perception de la vérité. La seule manière d’arriver à une perception juste c’est à travers notre Conscience. C’est la première étape de l’Octuple Chemin qui a été enseigné par le Bouddha Shakyamuni. La première étape est la Perception Juste.

D’abord, il a affirmé que toute vie est souffrance. Ensuite il a affirmé que toute souffrance naît de l’illusion. Ensuite il a dit qu’il y a une voie pour surmonter la souffrance. Et cette voie est, premièrement, la Perception Juste ; apprendre à voir.

Une fois de plus : cette manière de voir n’est pas une idée. Ce n’est pas simplement en croyant ou en ne croyant pas à ce que j’explique. C’est en entraînant votre propre Conscience à voir. Percevoir, sans condition, sans aucun conditionnement, sans aucun filtre.

La Perception Juste n’est pas basée sur les sens physiques, non plus. La Conscience elle-même est bien au-delà des sens. La Conscience est bien au-delà du cerveau. Bien au-delà du corps. Les gens ont des expériences hors du corps lors d’une opération ou après la mort ou lorsqu’ils dorment. Ceci démontre que la Conscience n’est pas attachée au corps. Nous pouvons expérimenter cela par nous-mêmes, quand nous utilisons les outils, quand nous éveillons notre Conscience et apprenons comment l’orienter, par la volonté. Nous pouvons expérimenter ces choses. Mais pour que nous fassions cela, nous devons d’abord apprendre comment voir ce Qui Est, commencer à surmonter cet ignorance dans laquelle nous sommes submergées.

Ce que nous ignorons, premièrement, sont les deux autres animaux de cette Roue de Vie, dans l’axe. Nous ignorons l’aversion et l’envie. Ce sont des phénomènes psychologiques. Nous ignorons le désir, en d’autres termes. L’aversion et l’envie sont deux côtés du désir. Quand nous envions, nous essayons de tirer quelque chose vers nous. Quand nous avons de l’aversion, nous essayons de repousser quelque chose. C’est ce pendule entre l’envie et l’aversion qui produit la souffrance, et nous ignorons ce pendule. Ce pendule est en activité en cet instant, en vous, et en moi. Ce pendule est la manière dont le mental fluctue, toujours, entre «pour» et «contre». «Crois-je en ceci ou Ne crois-je pas en ceci?» «Accepte-je ceci ou rejette-je ceci?» «ceci me fait-t-il peur ou m’excite?» «aime-je ceci ou n’aime-je pas ceci?». C’est le pendule. C’est ce que le mental fait.

Nous jouons aux jeux avec «oui» et «non» dans l’intellect. Nous jouons aux jeux avec «aimer» et «détester» dans notre cœur. Nous jouons aux jeux avec «ça sent bon» ou «ça sent mauvais» en rapport avec la sensation.

C’est ce pendule, qui est toujours en train de balancer, que nous ignorons. À cause de notre ignorance, nous initions des cycles de souffrance. À cause de cela, nous ne réalisons jamais que l’habitude cyclique répétitive, le fait d’être hypnotisé par notre intellect, nos propres émotions, nos propres sensations, nous traîne vers le bas, que ce soit rapidement ou lentement. Tous les organismes de cette planète qui sont infectés par l’ego pénètrent dans l’Abîme (Klipoth). C’est pourquoi la vie devient de plus en plus compliquée.

L’Arbre de Vie, en bas, est extrêmement dense et complexe, avec plusieurs lois conditionnant ces niveaux de la vie. Au plus haut sommet, la vie est très simple. Quand le Rayon de la création descend, l’énergie et la matière deviennent plus compliquées, plus denses, plus douloureuses.

Dans les enfers de Dante, lorsque Dante commença à descendre dans les Mondes Inférieurs, il a vu comment la souffrance s’accroît chaque fois qu’il descendait d’un niveau. Bien sûr, il y avait neuf sphères, tout comme dans les traditions Mayas et Aztèques il y a neuf enfers et neuf cieux. Il en est de même chez les Nordiques. La même chose chez les Chrétiens. La même chez les Juifs. La même chose chez les Bouddhistes. Elles ont toutes neuf cieux et neuf enfers. Pourquoi cela?

Le conditionnement de la Conscience par l’ego fait que la Conscience descend. C’est pourquoi nous souffrons. Le pendule de l’identification est auto-produit. Nous avons initié cela. Mais nous ne voulons pas l’admettre. Nous préférons blâmer les autres pour notre souffrance. Nous ne réalisons pas que nous-mêmes, avions produit les conséquences que nous expérimentons. C’est pourquoi la Bible dit «Nous récolterons ce que nous semons». C’est le Karma.

Cela fait ressortir un important point sur les Mondes Infernaux : Dieu ne nous punit pas, nous nous punissons. Dieu ne nous punit par pour notre colère. Notre colère nous punit. Mais nous ne voyons pas cela. Nous refusons d’être responsable.

Quand nous sommes en colère, nous souffrons. Quand nous avons la luxure, nous souffrons. La même chose est vraie pour chaque ego : La peur. L’envie. La gloutonnerie. Ils conditionnent tous la Conscience qui était autrefois pure, et ils nous font souffrir. Personne n’est à blâmer pour cela sauf nous. Nous avons créé cela.

Quand nous sommes identifiés à un désir, quand nous sommes fascinés par une certaine envie ou un certain désir d’éviter quelque chose d’autre, nous initions un cycle d’énergie qui doit être compensé. Mais malheureusement, quand nous sommes identifiés à un désir, le résultat est la souffrance, toujours. Le désir ne peut jamais être compensé en tant que désir. Autant que vous essayez de nourrir la luxure, elle devient plus forte. Elle devient uniquement un feu qui brûle. Plus vous essayez de nourrir l’avidité et de satisfaire l’avidité, plus elle vous consume. Et toute notre grande littérature concerne cela. Quoi d’autre Shakespeare a écrit? Quoi d’autre Homer a écrit? C’était cela. Mais nous l’ignorons. Nous pensons que nous pouvons passer outre cela, parce que nous avons perdu la perception de voir les conséquences.

Nous ne saisissons pas qu’avant nous existait ce chemin vertical, et chacune de nos actions définit : agissons-nous d’une manière qui pourra nous élever en tant que Conscience, d’élever notre niveau d’Être? Ou agissons-nous d’une manière qui nous fera descendre ?

L’action n’est pas limitée à la matière physique. Par action, nous entendons, en tant que Conscience, comment agissons-nous?

Nos actions en tant que Conscience produisent l’énergie qui est liée à la matière. Si nous sommes tentés de voler quelque chose, nous initions un flot d’énergie lié au vol, et nous conditionnons la Conscience à satisfaire cette sensation de vol. Pour nous cela parait normal, cela parait juste, et nous avons des justifications pour cela. C’est pourquoi quand la police attrape des voleurs, les voleurs ne s’imaginent jamais avoir fait quelque chose de mal. Très rarement ils s’aperçoivent qu’ils font quelque chose de mal. Ils croient qu’ils font quelque chose de bien. Ils se justifient en le faisant, et c’est parce que leur Conscience s’est conditionnée. La même chose est vraie pour un alcoolique. Nous savons tous que l’alcool détruit les cellules du corps. Il le détruit. Et pourtant, tout le monde autour de nous fait de la publicité pour célébrer l’alcool, à encourager sa consommation. Et il y en a plusieurs qui défendent cela, rigoureusement, et qui le consomment très activement, ignorant le simple fait que l’alcool est destructif. Ils se détruiront totalement. La même chose est vraie pour la luxure. La même chose est vraie pour la gloutonnerie. Nous savons que nous ne devons pas trop manger, nous savons que nous ne devons pas avoir des excès., mais nous le faisons. Nous ignorons qu’il y a les conséquences.

C’est pourquoi cela devient très curieux, cette représentation que nous avons de l’Enfer – que d’une certaine manière l’Enfer est la punition de Dieu. Mais cela ne l’est pas. C’est en réalité les conséquences naturelles de l’énergie que nous avons mises en mouvement. Quand vous percevez l’Enfer consciemment, comme l’a fait Dante, sur lequel il a écrit, vous pouvez comprendre ceci.

En réalité, l’Enfer est un endroit mis en place hors de compassion, pour nous donner une autre chance. Si nous ne faisons pas le travail pour libérer la Conscience dans notre vie physique et que notre temps passe et que le karma trop grand, alors la nature a un grand détergent, un plan de recyclage, qui va nous purifier de ces erreurs, et nous allons nous recycler et avoir une autre chance d’essayer encore.

L’Enfer n’est pas la manière dont il est décrit dans nos religions : Un endroit de damnation éternel et d’une grande douleur physique. La douleur physique n’est rien comparée à la douleur de l’Enfer. Si vous réfléchissez sur la plus grande angoisse que vous n’avez jamais expérimentée, je parle de la souffrance émotionnelle – c’est une porte vers ce qu’est l’Enfer. Ce n’est pas la douleur physique, c’est la douleur de la Conscience.

Nous pouvons éviter cette souffrance. La manière dont nous le faisons est d’apprendre comment percevoir correctement. En cet instant précis, en ce moment précis, il y a une porte. La porte n’est pas en dehors de vous. Ce n’est pas dans votre cerveau, ce n’est pas dans votre cœur, ce n’est pas votre corps. C’est votre Conscience. Votre Conscience est une porte pour monter ou descendre. En tant que personne, en tant qu’Âme, en tant que Conscience. Si vous utilisez votre Conscience sagement, si vous mettez en mouvement des énergies qui sont propres, en harmonie avec la nature, alors vous mettez en mouvement des causes et des conséquences qui naturellement vont vous élever.

Vous n’avez pas besoin de croire en quelque chose. C’est une loi de la nature. Si vous commencer par réaliser de bonnes choses, vraiment de bonne choses, dans votre mental, dans votre cœur, dans vos actions physiques, c’est une loi de la nature : vous allez commencer à vous élever.

C’est pourquoi dans les traditions Hindous, par exemple, à ceux qui ont commis de grands crimes, on donne souvent beaucoup de Seva, ou service désintéressé, pour commencer leur travail ; beaucoup de karma yoga, réaliser beaucoup de charité. Aller servir les lépreux, aller servir dans une clinique ou un hôpital, assister les mourants, travailler dans des endroits qui sont douloureux et difficiles simplement par sacrifice et amour. Et c’est parce que ce service, cette réalisation, change le cours de leur vie. Il y a plusieurs niveaux de ce type d’activité. Les plus importantes sont psychologiques, pas physiques.

Le chemin pour monter au Ciel, ou Nirvana, se trouve dans ce moment précis. Ce n’est pas dans le futur, c’est maintenant. Vous pouvez uniquement entrer par cette porte en étant conscient de vous-mêmes, en activant votre Conscience. En luttant contre les habitudes de votre mental.

Nous devons devenir Tiphereth. Le symbole de Tiphereth dans les mystères de l’Europe du Nord est Lancelot, le chevalier, le guerrier, le combattant. Odyssée. Hercules. Ces grands guerriers. Enée. Jason. Tous ces guerriers ou combattants symbolisent la nécessité pour la Conscience de lutter contre le dragon, le démon, et ce dragon est notre propre désir. Pas seulement le désir luxurieux. Les désirs de fierté, les désirs de colère, les désirs d’envie. Hercules a lutté contre l’Hydre, qui a sept têtes, et ce sont les Sept Péchés Capitaux. Les Sept Défauts. Paresse, luxure, Avarice, etc…

Cette porte est ici à l’intérieur de nous, si nous choisissons de l’utiliser. La Bible a parlé de cela de plusieurs façons, quand nous regardons dans la Bible Hébraïque ou Chrétienne. Dans le livre des Proverbes, qui est un texte ancien Juif, il y a une véritable explication Kabbalistique, dans le second et troisième chapitre. Quand je dis «Kabbalistique», ce que je veux dire est : le travail est écrit sous une forme de poésie, mais les mots Hébreux cachent l’Arbre de Vie. Ils cachent une signification ésotérique profonde, une signification Kabbalistique. Pour comprendre cela, laissez-moi donner un peu d’explication sur cet Arbre.

Quand vous comprenez que ce chemin vertical est l’Arbre de Vie – nous sommes en ce moment dans le monde physique (Malkuth) – la capacité d’élever notre propre niveau d’Être, notre propre Conscience, en cet instant. Nous pouvons apprendre comment percevoir plus que ce monde physique, incluant d’autres dimensions qui l’inter-pénètrent.

Au sommet de l’Arbre de Vie nous avons un triangle appelé le Logos Solaire. Ce triangle a trois sphères qui en Hébreu sont appelées Kether, Chokmah, et Binah.

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Kether signifie la Couronne. La Bible parle souvent de la Couronne de Vie. C’est cette Couronne. C’est le Père, Brahma.

Le second est Chokmah. C’est le mot Hébreu pour Sagesse. En Sanskrit, ce serait Vishnu, ou Bodhi, pour sagesse. C’est le Soleil, le Christ.

La troisième sphère est Binah qui est d’habitude traduit par Intelligence, ou Compréhension, mais c’est directement lié à la perception. Dans Le Christianisme cette sphère est appelée Saint Esprit.

Ces trois sphères sont les Tris-Kaya, les trois corps du Bouddha, qui résident à la racine même de notre Conscience, mais non-développés. Ils sont là en potentialité, mais là néanmoins, pour que nous puissions leur donner naissance. Quand notre Conscience est pleinement développée, nous avons alors élaboré notre Arbre de Vie, au sommet duquel se trouvent les trois corps du Bouddha, les trois corps glorieux de l’Âme. L’immortalité, la connaissance parfaite. Paramarthasattya, qui signifie «le bonheur parfait, la vérité parfaite, connaissance parfaite». C’est l’ultime potentiel que nous avons.

Cette porte dans le chemin vertical pour s’élever vers ces niveaux, se trouve dans l’utilisation de la Conscience maintenant, en cet instant précis. Non pas en croyant ou en réfléchissant, mais en utilisant l’énergie et la matière sagement.

Les trois sphères au sommet sont la Trinité, les trois-en-un, les trois forces qui sont derrière toute création. Alors dans le Livre des Proverbes, nous trouvons un cours extrait,

«Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse et l’homme qui a obtenu la compréhension.»

Rappelez-vous que j’ai dit que la sagesse est Chokmah. La compréhension est Binah. Alors ce verset est en train de dire, «Bonheur véritable, liberté véritable de la souffrance, est acqui par celui qui peut incarné ces aspects de notre Bouddha Intérieur.»

«Car le gain qu’elle procure est préférable à celui de l’argent, Et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or ; Elle est plus précieuse que les perles, Elle a plus de valeur que tous les objets de valeur. À sa droite se trouve une longue vie ; À sa gauche, la richesse et la gloire. Ses voies sont des voies agréables, Et tous ses sentiers sont paisibles. Elle est un Arbre de Vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la possèdent sont heureux.»

Les Proverbes sont d’habitude lus en ces jours assez littéralement comme un joli poème, mais ils cachent réellement les mêmes enseignements que le Bouddha a donné. La véritable béatitude, le véritable bonheur, se trouve dans les hauteurs de la Conscience qui demeure latents à l’intérieur de nous.

«Par la sagesse (Chokmah) a fondé la terre (qui est nous : notre corps physique est la terre), Par l’intelligence (qui est Binah, le Saint Esprit) il a affermi les cieux.»

Les cieux sont les neuf sphères au-dessus du monde physique.

«Par sa connaissance les profondeurs se sont ouvertes.»

La connaissance. Par la connaissance, qui est l’opposée de l’ignorance, les profondeurs se sont ouvertes. Les profondeurs sont les enfers, Klipoth. En d’autres termes, en nous connaissant nous-mêmes, en acquérant la Gnose de nous-mêmes, nous pouvons échapper à la souffrance. Nous pouvons vaincre l’Enfer. Cet Enfer est ici. Ce n’est pas après la mort. Nous l’expérimentons tous les jours. Nous portons l’Enfer partout avec nous. L’Enfer est un état de Conscience. C’est un endroit, également. Mais plus que cela, c’est un état d’être. Si vous observez la vie de tout alcoolique, vous pouvez voir très clairement qu’il vit dans un Enfer. Si vous observez la vie de tout voleur, tout meurtrier, tout adultère, pratiquement toute personne sur cette planète actuellement, vous pouvez voir que leur vie est un Enfer. À leur niveau personnel, et selon les circonstances. La vie c’est beaucoup de souffrance. L’opportunité est là pour nous échapper de cette souffrance, et l’opportunité est à l’intérieur de nous.

«Quand la sagesse viendra dans ton cœur (sagesse est Chokmah, Christ) et la connaissance est plaisante à ton Âme (la Conscience), la discrétion te préservera, l’intelligence te gardera, te délivrera du chemin du mal, de l’homme qui tient des discours pervers, de ceux qui abandonnent le chemin de la droiture pour marcher dans des chemins ténébreux, qui trouvent de la jouissance à faire le mal, qui mettent leur plaisir dans la perversité, qui suivent des chemins détournés, qui prennent des routes tortueuses; Te délivrer de la femme étrangère, de l’étrangère qui emploie des paroles douces, qui abandonne le guide de sa jeunesse, et qui oublie l’alliance de son Dieu; car sa maison penche vers la mort, et sa route mène chez les morts: Aucun de ceux qui vont à elle ne revient, et ne retrouve le chemin de la vie.

C’est la cause et effet. Le passage dit basiquement: quand vous recevez la lumière de la Conscience, le Christ, dans votre cœur, quand vous commencez à faire attention à vous-mêmes et à utiliser les forces activement, vous commencez à trouver le bonheur. Mais ce bonheur n’a rien à voir avec les circonstances. Vous pourriez être dans de bonnes circonstances ou de mauvaises circonstances, mais vous êtes toujours heureux. Ce bonheur est inconditionnel.

Au lieu de cela, la plupart d’entre nous ne trouvent pas le plaisir dans cette connaissance. Au lieu de cela, nous sommes trompés par la voix de la prostituée, Jezabel. C’est notre propre mental. Au lieu de cela, nous poursuivons ou avons une grande envie pour le confort, pour la sécurité, pour le plaisir sexuel, pour notre luxure, pour l’argent, pour l’envie. Pour vaincre les autres. Pour s’escalader jusqu’au sommet de ce tas de fumier de l’humanité. Pour quoi? Tous ces types d’activité, l’activité qui est célébrée dans notre monde actuellement – devenir riche, devenir célèbre – n’est réellement qu’une escalade autour dans Klipoth, le royaume des ombres. Rien de cela ne dure. Tout cela est impermanent. Aussi riche que vous deviendrez, vous n’avez aucune garantie du bonheur. Aussi célèbre que vous pouvez être, vous n’avez pas la garantie d’une longue vie ou santé. Et aucune garantie d’élever votre niveau d’Être. Nous devons briser l’illusion que notre ego nous présente. Nous devons comprendre que le véritable bonheur n’a rien à voir avec les circonstances physiques.

Dans le livre La Révolution de la Dialectique, Samael Aun Weor dit ceci très douloureusement,

«Qu’entend-on par bonheur? Sommes-nous sûrs d’être heureux? J’ai connu des personnes qui disent : Je suis heureux ! Je suis content de ma vie ! Je suis satisfait! Mais ces mêmes personnes, je les ai entendues dire : untel m’ennuie ! Je n’aime pas cette personne! Je ne sais pas pourquoi ce que j’ai tant désiré ne se passe pas! Donc, ils ne sont pas heureux, ce qu’ils sont réellement, ce sont des hypocrites, c’est tout.»

Être heureux est très difficile ; pour cela, on a d’abord besoin d’être doux.

Le mot béatitude signifie bonheur intérieur, pas dans des milliers d’années, mais maintenant, ici, à l’instant où nous vivons.

Ce bonheur peu venir à nous quand nous développons la perception correcte.

Il y a trois termes dont nous allons parler :

  1. Parakalpita
  2. Paratantra
  3. Paranishpanna

Ils viennent de l’école de Yogacharya du Bouddhisme. L’école du Yogacharya du Bouddhisme est plus associée à Asanga et au Bouddha Maitreya.

1. Parakalpita

L’ignorance dont nous souffrons actuellement se justifie par un certain mode de perception que nous avons. Une certaine manière de voir qui est causée par le conditionnement que notre ego produit. En Sanskrit ce mode de perception s’appelle Parakalpita. Kalpita est lié à quelque chose qui est projeté par l’ego. En d’autres termes, nous projetons notre vue. Notre ego la projette. Nous voyons la vie simplement comme une chose physique, nous croyons uniquement en nos cinq sens. Et alors nous voyons quelqu’un d’autre comme s’il avait le même point de vue. C’est-à-dire que nous pensons que tout le monde voit les choses comme nous les voyons, comme une matière physique. Si nous sommes focalisés entièrement sur l’argent, sur le fait de devenir célèbre, alors nous avons cette vue erronée que les autres doivent voir les choses de la même manière. Et alors nous sommes en compétition avec les autres. Nous projetons notre point de vue, mais c’est une illusion, c’est un mensonge.

Ce type d’identification est produit par le désir. Et quand nous disons que le désir produit l’identification, nous pouvons dire que quand nous avons un désir qui émerge à l’intérieur de nous, cela nous emmène à oublier tout autre chose. Nous oublions toute autre chose et notre attention se porte entièrement sur ce désir, alors nous perdons le sens des réalités. Nous oublions la grande image. Et alors nous commençons à poursuivre ce désir à tout prix. Une fois encore, nous retournons à l’exemple de l’alcoolique. Quelqu’un qui est désespérément en train de désirer sa prochaine boisson ne voit que ce désir et fera tout pour l’avoir. La même chose se passe avec un toxicomane. Ils feront tout pour satisfaire leur envie, sentir cette addiction, nourrir cette sensation. Quand nous sommes en colère, quand notre colère est très forte, tout ce que nous pouvons voire est la colère. Tout ce qui nous apparaît est filtré par cette colère. Alors nous projetons le point de vue de cette colère sur toute chose. Quand nous sommes sans travail, sans argent, au bord de la pauvreté, notre peur affecte tout ce que nous voyons. Cet ego, cette forme dans le mental, décolore notre mode entier de perception.

En d’autres termes, nous ne voyons pas l’ensemble de l’image. Nous ne voyons pas la réalité. Ce mode de perception est un mode perception que nous vivons tous à l’intérieur d’instant en instant. Mais nous l’ignorons, parce que la Conscience est endormie. Nous ne voyons pas ces impulsions qui nous poussent physiquement, à agir d’une certaine façon, qui nous pousse émotionnellement, à sentir certaines choses, à désirer certaines choses, à éviter les autres, et nous pousse dans le mental en tant que pensées. Nous pensons que ce corps physique est qui nous sommes, que nos pensées sont notre véritable identité, et que nos sentiments sont véritables. Et tout ceci n’est qu’erreur. Et cela peut être démontré en tant qu’erreur si nous éveillons notre Conscience.

L’adultère qui s’identifie à son désir pour une autre personne est tellement absorbé dans ce désir lubrique qu’il oublie son épouse. Il oublie ses enfants. C’est Parakalpita, le mode de perception qu’est l’illusion. C’est une image déformée.

Cette forme d’identification est très évidente quand nous regardons la télévision. Nous n’aimons pas entendre ceci. Nous aimons réellement la Télé. Mais quand nous regardons la Télé et les films, nous nous oublions complètement. Nous devenons le film. Nous nous identifions tellement à l’histoire ou aux personnages au point que nous avons des émotions. Notre corps sautera. Nous sentons notre pouls s’accélérer. Nous suons. À cause de quelque chose, une illusion, qui se joue sur un petit écran, qui nous hypnotise, qui nous hypnotise complètement. Nous sommes tellement absorbés que nous sentons toutes sortes d’émotions et de pensées et des sensations qui ne sont pas les nôtres.

Toutes ces pensées et émotions et sensations sont des transactions d’énergie. Ce sont des pertes d’énergie. Comment pouvons-nous dire que cette expérience améliore nos vies? Que cela nous rend meilleurs? Comment pouvons-nous dire que les quelque minutes où nous suivons un show ou les quelques minutes où nous suivons les publicités sont bonnes pour nous? Alors qu’en réalité, tout n’est qu’une forme de programmation. Ils l’appellent même ainsi. Vous savez ce que signifie «programmation»? Conditionnement. Quand vous programmez quelque chose vous le conditionnez à se comporter d’une certaine manière. La télévision vous programme à vous comporter d’une certaine manière. À imiter les acteurs et les actrices, à agir comme Al Pacino, ou à agir comme vos autres stars que vous aimez, à se comporter comme eux. Cela vous programme également à avoir certains types d’humeur, à vous adonner à votre luxure, à exprimer votre colère, à célébrer votre envie, et à acheter tous les produits qu’ils veulent désespérément que vous achetez. Ce n’est bénéfique à personne sinon à l’acteur ou à celui qui divertit, qui est comme un grand vampire, suçant le sang (l’énergie) de l’humanité.

Cet oubli total de soi est la véritable ignorance à la racine, au noyau, de la Roue de la Souffrance. Et c’est pourquoi nous revenons toujours à ce point de vue : prêtez attention. Soyez ici et maintenant, soyez dans votre corps, n’oubliez pas.

Soyez très conscient de la manière dont vous utilisez votre énergie à chaque instant, parce que cela a une conséquence, une conséquence directe.

Comprenez que si vous apprenez comment surmonter l’identification, vous pouvez commencer à utiliser l’énergie d’une manière qui est très harmonieuse pour le développement de votre Conscience. C’est pourquoi dans les Proverbes, il est dit, «Le fruit du juste est un Arbre de Vie». Le juste ne signifie pas quelqu’un qui croit. Quelqu’un qui est juste c’est quelqu’un qui se comporte proprement. Ce comportement n’est pas physique, il est conscient. C’est le comportement dans le mental et dans le cœur. Les comportements de la Conscience, qui sont tous au-delà du corps, et avec le corps.

Si nous ignorons même les lois dans le monde physique, si nous ne savons pas comment nous comporter en accord avec les lois ici – par exemple, avec nos addictions continuelles à la luxure, à l’alcool, aux drogues, à l’argent, et toutes autres choses pour lesquelles nous avons des addictions – c’est seulement ici dans Malkuth. Nous devons également apprendre comment agir en harmonie avec les autres lois qui modifient la nature, dans tous les autres plans de Conscience. Ce n’est pas facile à faire. C’est impossible à faire si notre Conscience est endormie, parce que nous n’avons aucune Conscience de ces endroits. Nous devons développer cette Conscience en commençant ici et maintenant.

Comme autre exemple de la manière dont nous ignorons la Loi et comptons tellement sur la science, il y a cette idée matérialiste de la manière dont les choses fonctionnent. Pour vous démontrer réellement que nous ne savons pas ce qu’est la science et que même la science ne sait pas ce qu’est la matière : Savez-vous que dans les expériences récentes avec les particules, les scientifiques ont projeté une seule particule à travers une carte qui a deux trous, et cette seule particule est passée à travers les deux trous au même moment et s’est retrouvée de l’autre côté comme une seule particule? Les scientifiques étaient sidérés. Comment une chose peut-être à deux endroits au même moment? Ils peuvent prouver que cela s’est produit, mais ils ne peuvent pas l’expliquer. C’est parce la matière et l’énergie fonctionnent de telles sortes que nos sens physiques ne peuvent le percevoir. Néanmoins, notre Conscience peut le voir, et c’est de cette manière que le Bouddha a découvert l’atome il y a 2500ans, et a compris les fonctions de l’énergie. Parce qu’il pouvait le voir.

2. Paratantra

Le fruit du juste est l’Arbre de Vie. Nous devons apprendre un nouveau mode de perception. Cela s’appelle la non-identification. Mais cette non-identification arrive par stades, cela arrive par niveaux. Dans la première forme, Parakalpita, nous sommes identifiés aux illusions qui sont projetées par notre propre mental, les illusions qui sont auto-produites, qui sont une partie de l’héritage karmique. C’est l’illusion du «Moi», ou faux «Moi». Pour aller au-delà de cela, nous devons apprendre à commencer par voir les choses telles qu’elles sont réellement, et cela s’appelle Paratantra. Le mot Tantra signifie «Continuum» ou «flux». Para est «au-delà». Alors, le mode de perception appelé Paratantra est là où nous apprenons à commencer par voir au-delà du flux, au-delà du continuum. Voir au-delà de ce qui est apparent, et voir ce qui est.

Maintenant, permettez-moi d’expliquer une fois encore : ce mode de perception est au-delà de Parakalpita. Il est au-delà de l’identification. À ce niveau, nous essayons d’aller vers la perception de la nature ou de la réalité ou de tout phénomène tel qu’il est réellement. Le terme pour cela en Sanskrit est Paratantra.

Paratantra est une manière de voir qui a deux aspects. Paratantra a deux modes, ou deux niveaux. Une fois que nous avons commencé par briser notre identification avec l’ego, nous commençons à apprendre comment s’auto-observer réellement, à être réellement en Rappel de Soi, à être réellement présent, à éveiller réellement la Conscience. Alors nous commençons par voir les objets tels qu’ils sont. Tels que nous sommes actuellement, nous ne le voyons pas. Nous voyons les choses à travers notre illusion projetée. Mais quelqu’un qui commence à éveiller sa Conscience commence à voir les choses d’une nouvelle manière, et la première est impure : la perception impure est liée à Paratantra. C’est impur parce qu’ils voient toujours les choses en termes de la Roue du Samsara, la roue de l’illusion, la roue de la vie.

Alors comme exemple : quand nous sommes identifiés à l’ego, nous verrions une corde et penserions que c’est un serpent, et nous aurions peur. Il n’y a pas de serpent là, et si nous éveillons réellement la Conscience et regardons, nous voyons, «oh, ce n’est pas un serpent, c’est une corde». Ce serait la vue Samsarique. Nous pénétrons à travers l’illusion projetée par le mental et nous voyons les choses tels qu’ils apparaissent à ce niveau de la vie. Mais quand nous éveillons plus la Conscience, alors nous pouvons le voir dans sa forme pure, de la manière Nirvanique, et alors nous pénétrerions et verrions que la corde existe dans d’autres dimensions. Ceci exige plus de Conscience éveillée, et dans ce contexte nous verrions, par exemple, les atomes de la corde. Nous saurions combien d’atomes sont là, nous connaîtrions la constitution de ces atomes, leur construction. Nous connaîtrons l’histoire de cette corde, d’où elle est venue, qui l’a fabriquée, où elle a été, ce qu’elle a fait. C’est un type d’information qui émerge spontanément à l’œil illuminé d’un saint ou d’un Bouddha. Cette information est simplement visible, elle est connue. Mais ce n’est pas la vue ultime. Il y a une troisième, qui s’appelle Paranishpanna.

3. Paranishpanna

Paranishpanna est l’ultime vue ou perception. Paranishpanna est un mode de perception qui pénètre la vérité absolue d’une chose quelconque. Elle voit non seulement les aspects physiques ou les aspects surdimensionnels, mais aussi les aspects absolus, qui sont au-delà de la matière et de l’énergie. C’est quelque chose que notre intellect ne peut pas vraiment saisir, mais en synthèse nous pouvons dire que ce type de vision voit les deux vérités simultanément : la vérité ultime et la vérité conventionnelle. C’est la Perception Juste.

La pleine Perception Juste pleinement développée, dans le contexte de l’Octuple Chemin, est cette vue qui peut percevoir : (1) Oui, la corde existe physiquement, conventionnellement, en vérité conventionnelle ; elle est ici physiquement. (2) Dans les niveaux Nirvaniques, nous pouvons voir les atomes et la construction de la corde. (3) Mais au niveau ultime, elle n’existe pas. Elle n’existe pas de manière inhérente, indépendante, autonome. Elle est là uniquement du fait de toutes les causes et conditions que nous pouvons voir, que nous pouvons percevoir spontanément quand nous avons ce mode de perception. C’est Paranishpanna.

Ne commettez pas l’erreur de penser que ces points de vue sont des jeux intellectuels. C’est très triste de voir les étudiants de différentes traditions qui étudient la Conscience et ses modes de perception, qui développent cette croyance que dès qu’ils ont lu les perceptions plus élevées, Paratantra et Paranishpanna, dès qu’ils en ont une idée intellectuelle, alors ils l’ont compris. Que d’une manière ou d’une autre ils l’ont fait, d’une manière ou d’une autre ils l’ont déjà cerné et ils la comprennent et c’est cela. Et alors ils sont très fiers d’eux-mêmes. C’est faux. C’est réellement Parakalpita : c’est de l’illusion. Nous pouvons étudier un enseignement et le comprendre, et c’est bien. Mais il y a des formes de perception, qui sont des manières de voir que nous devons cultiver et accroître. Ce ne sont pas des idées et des choses intellectuelles. Ce ne sont pas des croyances. Ce sont des faits de la vie. Pour le dire d’une autre façon : quand quelqu’un a développé la perception de percevoir les choses d’une manière Paranishpannique, d’avoir la totale Perception Juste développée, cette personne a atteint Paramartha. Paramartha est la vérité absolue, le bonheur absolu. Ce que cela signifie est que : quand vous avez développé votre perception dans sa capacité totale, vous êtes naturellement heureux. Le bonheur spontané. C’est l’état naturel du mental : la joie, l’extase. Cet état naturel de la Conscience est représenté par les sphères au sommet de l’Arbre de Vie, la Couronne de Vie, où la loi est très simple, c’est une loi unique : cette loi est l’amour, et c’est tout. Compassion pure et inconditionnée. Alors quand vous avez la vue Paranishpannique, vous avez l’ultime Perception Juste, et vous voyez toutes les choses avec une parfaite équanimité et béatitude. Le bonheur, spontanément – pas produit artificiellement à travers une croyance ou une idée. Naturellement. Et c’est parce que le mental est devenu parfaitement propre. Pas d’impuretés du tout, pas d’ego, pas de faux «Moi». À la place, ce qui reste est la Conscience pleinement développée, pleinement éveillée. Un Être qui irradie naturellement le bonheur, l’amour pour les autres, la diligence, une grande équanimité, la tolérance, et une beauté formidable. L’irradie simplement, comme le font les bébés, mais dans un degré plus élevé. C’est difficile pour nous de comprendre cela parce que la plupart d’entre nous n’ont jamais rencontré une personne de ce genre, mais elles existent. Elles sont très rares.

Notre Choix

En synthèse, ce que nous pouvons dire est que nous avons le choix. Ce choix est à nous à chaque instant, et ce choix est très simple : demeurons-nous esclaves de nos désirs habituels, de nos vues erronées habituelles de la vie, ou luttons-nous contre cela? Sommes-nous suffisamment braves pour ouvrir notre vue, notre point de vue? il y a plusieurs outils et techniques qui sont enseignés dans cette tradition pour nous assister dans cet effort. Mais il n’y a pas de ruse. Il n’y a pas de raccourci. C’est un travail très dur. Vous avez probablement remarqué que simplement dans le petit cours de cette conférence combien de fois nous avons été distraits, combien de fois notre Conscience s’est détournée vers un certain lieu et ensuite nous nous sommes rappelés, «Oh! Je suis supposé être ici en faisant attention». C’est dur. Mais si vous persistez dans l’effort de garder la Conscience à sa place, d’être conscient de vous-mêmes, vous pouvez commencer à entraîner votre point de vue, à étendre votre vision, à ne pas voir les choses simplement de la manière très limitée tel que votre ego veut que vous le voyiez, et de la manière très limitée tel que notre culture l’encourage. Nous devons voir la grande image. Pour que nous puissions arriver à savoir ce qu’est Dieu, à connaître la vérité, nous devons cesser de vivre un mensonge. Le mensonge est auto-perpétué.

Si nous arrêtons de nous mentir, et commençons à être honnêtes envers nous-mêmes, et arrêtons de nous justifier, et changeons, soudainement c’est comme si un voile peut être levé. Le type de changement que je décris peut-être rapide. C’est directement en corrélation avec l’effort que vous y mettez. Si vous changez un peu chaque jour, c’est bien, vous pouvez le faire. Personne ne vous presse. Mais l’option existe pour beaucoup changer. La méthode pour le faire n’est pas vraiment compliquée : Prêter attention. Observez-vous. Suivez toutes vos actions, pas uniquement physiquement, mais dans le mental et dans le cœur. À chaque instant, que vous soyez seul ou avec d’autres, faites attention et faites vos activités consciemment. À la fin de chaque jour, revoyez cela. Remémorez le cours de vos activités. Même durant le jour, si vous avez un moment, réfléchissez, «À quoi suis-je en train de penser? Qu’est-ce-que je sens? Comment je me comporte? Pourquoi?» Nous devons devenir notre propre juge, notre propre suiveur, notre propre police. Si nous faisons cela avec sincérité, petit à petit nous découvrons que notre point de vue commence à s’étendre : nous commençons à voir un peu plus, d’abord concernant nous-mêmes. Quand nous commençons réellement à voir les choses concernant nous-mêmes et comprendre comment notre propre mental fonctionne et comment il nous cause de la douleur, alors nous pouvons commencer à saisir pourquoi les autres personnes souffrent. Alors nous pouvons les aider. C’est en ce moment que la véritable magie peut commencer. La douleur et la souffrance que nous expérimentons actuellement ne sont pas la définition de la vie. Ce n’est que la conséquence de nos activités erronées. Le bonheur, la joie, l’amour véritable, est l’état naturel du mental. La paix pure. C’est l’état naturel du mental. Mais notre mental a été infecté par une grande maladie. Et voyez-vous le découpage de ce mot? Maladie (Dis-ease). Cette maladie est le «Moi», que nous avons créé. Le docteur est notre propre Conscience ; la médecine est la Gnose, l’auto-connaissance.

«Afin que tu marches sur le chemin des hommes de bien et que tu suives les sentiers des justes. Car les hommes droits habiteront le pays, et ceux qui sont intègres s’y maintiendront, mais les méchants en seront extirpés, et les traîtres en seront arrachés.»

C’est uniquement cause et effet. Si vous produisez les causes, vous aurez les conséquences qu’elles soient bonnes ou mauvaises. C’est le point de cet enseignement. Vous êtes libres d’accepter ou de rejeter, de croire ou de ne pas croire, mais tous les instructeurs de la Gnose, où qu’ils soient à travers le monde, ont un unique objectif, et c’est de vous aider à apprendre comment vous voir, et c’est tout. Des questions?

Public : (….) la clairvoyance peut-elle être utilisée par l’ego, et par l’Être?

Instructeur : La raison pour laquelle je n’ai pas mentionné la clairvoyance dans la conférence est que nous percevons de différentes manières, ou par plusieurs vaisseaux. Vous percevez à travers votre sens du touché. Vous percevez à travers votre sens de l’odorat. À travers votre sens de l’ouïe. À travers vos yeux. À travers votre goût. Et ces cinq sens sont tous, évidemment, enracinés dans le corps physique. Mais vous pouvez également percevoir que vous avez des pensées. Et vous pouvez percevoir que vous avez de l’émotion. Mais nous ne voyons pas une correspondance physique directe à ces choses. Nous pensons que c’est le cerveau – la science pense que c’est le cerveau – mais cela ne l’est pas. Le cerveau est un vaisseau qui est impliqué mais ce n’est pas la source de la pensée. Il n’est pas la source de la Conscience ou du sentiment.

La clairvoyance est un mot qui a été inventé pour désigner un certain mode de perception, ou un vaisseau à travers lequel nous pouvons percevoir à un niveau quelconque de la nature qui est au-delà des sens physiques. C’est du Français : Clairvoyance, qui signifie «vision claire». Mais en réalité, il y a cinq types fondamentaux de clairvoyance, cinq manières à travers lesquelles la Conscience peut recevoir de l’information, que nous percevions par les sens physiques ou sens supra physiques – par exemple quand vous percevez vos propres pensées et sentiments, vous ne percevez pas avec vos sens physiques. Vous ne percevez pas vos pensées et sentiments avec vos yeux, ou votre sens du touché ou du goût, mais vous les percevez. C’est une forme de clairvoyance. Votre rêverie, votre fantasme, votre imagination, sont des formes de clairvoyance. En d’autres termes, ce sont des sens qui sont au-delà des sens physiques. Quel que soit le vaisseau à travers lequel vous recevez une donnée, cette donnée est reçue et interprétée par l’une de ces manières de percevoir, l’une des trois dont nous avons parlés aujourd’hui. Si votre Conscience est conditionnée par le Parakalpita, par les illusions qui sont projetées par votre ego, alors tout ce que vous voyez, que ce soit physiquement, que ce soit une pensée, tout comme un sentiment, ou une rêverie ou un fantasme ou un rêve lorsque votre corps est endormi et que vous êtes hors du corps – toutes ces perceptions sont fausses, qu’elles soient physiques ou clairvoyantes, parce que vous voyez à travers Parakalpita.

Public : Comment peut-on parer à la clairvoyance négative?

Instructeur : En cessant de rêver. Vous devez apprendre à prêter attention, à être présent. La rêverie est produite par le sommeil de la Conscience. Quand nous commençons à devenir somnolent en tant que Conscience, nous devrions être très occupé physiquement, mais notre Conscience est très paresseuse, nous commençons à rêvasser, «Oh, ne serait-il pas bien si j’avais beaucoup d’argent et que je pouvais aller ici ou là et acheter ceci ou cela? Je pourrais faire ceci, il y a toutes ces choses que je pourrais faire, blah blah blah». C’est la rêverie. C’est une forme de clairvoyance qui est douloureuse. C’est négative. La seule façon d’arrêter cela : prenez soin de vous-même. Faites attention. Soyez là où vous êtes. Faites attention à ce que vous faites physiquement.

Vous remarquerez que c’est très facile si vous faites la lecture, parce que vous lirez la page d’un livre, vos yeux continueront à lire cette page, mais votre mental est à Singapour, ou dans la lune, ou sur un jeu vidéo que vous avez joué hier, ou sur un film que vous avez regardé la semaine passée – et ensuite soudainement vous réalisez, «Attendez une minute, j’ai tourné trois pages et je n’ai aucune idée de ce que j’ai lu». Juste là vous devez vous éveiller et réaliser que vous dormiez tout simplement. Votre Conscience. Votre Conscience somnolait, sommeillait, et vous rêvassiez et fantasmiez et ce que vous faisiez c’était perdre votre énergie et votre temps. Prêtez attention. Lisez consciemment. Je vous garantis que si vous lisez consciemment, volontairement, avec attention, votre expérience de la lecture sera complètement transformée. Cela ne signifie pas cependant, que vous cessez d’imaginer. Disons que vous prenez une écriture comme la Bible, et que vous avez lu ses conférences et vous dites, «Je dois lire ce chapitre de la Genèse avec une Conscience totale et faire attention réellement et être ici et maintenant» et vous commencez par lire, et vous commencez par bailler, somnolant, et vous ne pouvez pas en saisir la signification. Après un moment, quand vous commencez réellement à avoir le sentiment de la manière de faire attention véritablement, d’être réellement observateur, vous réalisez que vous pouvez lire, consciemment, et activer votre imagination au même moment. C’est de cette manière que vous comprenez réellement une écriture. C’est de cette manière que vous lisez réellement. Quand vous lisez de cette manière, vous êtes conscient de vous-mêmes, vous lisez votre page, vous en êtes conscient, et vous activez l’imagination consciente, et c’est de cette manière que la signification du texte peut commencer à vous apparaître sous formes d’images, ou d’appréhension intuitive, une compréhension intuitive de cela.

Public : C’est une signification Paranishpannique, n’est-ce-pas?

Instructeur : Oui. C’est une signification Paranishpannique, c’est la manière dont vous commencez à pénétrer la vérité qui est cachée dans le code, dans le symbolisme de l’histoire que vous lisez. La capacité à faire cela est à l’intérieur de nous tous, mais malheureusement, nous lisons, disons la Bible, et nous la lisons avec toutes nos projections concernant la Bible en accord avec la doctrine de l’église. C’est faux. Vous ne devriez même pas lire la Bible en accord avec les choses que je vous dis. Vous devez la lire d’une manière ouverte, avec un mental complètement ouvert, avec une imagination complètement ouverte, dans l’attente de recevoir – qui est la base du terme Kabbalah, «recevoir» – la véritable signification à l’intérieur. C’est de cette manière que vous pouvez pénétrer la profondeur. Mais seule la Conscience peut le faire, pas le mental.

Public : Cette question concerne……perception contre l’arrogance ou la justice, spécifiquement, comment pouvez-vous mettre la différence et logiquement différencier les deux?

Instructeur : Bien, la question est un peu compliquée. Si je comprends bien, c’est Comment faire la différence entre la perception juste, ou la compréhension juste, et l’arrogance? Vous devez vous observer. Peu importe le niveau d’Être que vous avez atteint dans votre développement spirituel, aussi longtemps que l’ego est vivant, vous devez être attentif. Vous avez peut-être atteint certains niveaux de développement, et avez la capacité d’accéder à d’autres niveaux de Conscience qui sont au-delà du niveau physique. Ceci ne signifie pas que vous devez prendre votre compréhension pour garantie, ou vous devez simplement être relaxé par rapport à la manière dont vous percevez les choses. Vous devez être très diligent. C’est extrêmement commun pour une personne d’entrer dans ces études, de développer un certain niveau de capacité, et ensuite se laisser divertir par leur propre Pharisien, leur propre ego. Résultat final: si vous observez l’arrogance en vous, vous vous trompez. C’est simple. Il n’y a pas de place pour l’arrogance avec Dieu, avec ce qui est pur, avec ce qui est réellement divin.

Plusieurs étudiants qui s’intéressent à cet enseignement ou à une religion quelconque, s’y intéressent avec cette envie ou se demandant ce qu’est Dieu, ou ce qu’est le divin, et plusieurs ont cette frustration: «Comment puis-je arriver à expérimenter cela?» Et tristement, il y a des étudiants des traditions comme celle-ci qui ont des outils pratiques, et n’expérimentent pas les réalités qui sont au-delà de la chair, pour voir réellement et percevoir directement ce qu’est Dieu, ce qu’est un Bouddha. Pour ce type de personne, il y a un exemple très simple : Observez-vous. L’ego ne peut aller là où Dieu est, et c’est tout. Si vous n’avez pas les expériences pour percevoir quelque chose qui est divin, votre propre Monade intérieur, votre propre Esprit intérieur, votre propre Bouddha intérieur, percevoir Jésus tel qu’il existe véritablement, c’est peut-être parce que vous essayez d’emmener votre ego là. Ou vous espérez que Dieu accomplisse vos désirs. Et je vais vous dire: Dieu et l’ego ne peuvent pas se mélanger. Ils sont comme l’huile et l’eau. Vous ne pouvez pas les mélanger. Si vous n’avez pas d’expériences en Méditation ou avec les pratiques du Yoga du Rêve, analysez-vous. Vous avez peut-être des désirs qui interfèrent. Vous avez peut-être des attentes qui interfèrent. Vous ne travaillez peut-être pas avec votre Conscience. Vous êtes peut-être simplement en train d’intellectualiser, et si c’est le cas, vous devez développer un antidote. Trouvez un instructeur qui puisse vous aidez.

Le résultat final est que, seule la Conscience qui est libre du conditionnement, peut expérimenter la nature de la vérité, et c’est ce que ces modes de perception expriment. Aussi longtemps que votre Conscience est identifiée à quelque chose – cela pourrait être avec les factures, cela pourrait être avec les problèmes financiers, cela pourrait être avec les problèmes conjugaux, cela pourrait être avec «Où vais-je vivre», cela pourrait être avec vos amis, votre famille – aussi longtemps que votre Conscience est conditionnée par toute forme d’identification, vous êtes piégé là. Et vous êtes piégé là par votre propre volonté. La chose à savoir sur tous les niveaux divins d’existence est que tous les Êtres qui habitent là respectent votre volonté. Ils respectent votre volonté. Si vous voulez satisfaire ce désir, «OK. Nous aurions aimé que vous ne le fassiez pas, mais vous avez la volonté, vous avez le droit de le faire».

Public : C’est votre ego qui parle ou c’est Dieu qui parle?

Instructeur : Bien, c’est une question à laquelle je dois répondre moi-même quand je médite. Je vais devoir méditer sur cela et voir. Si moi en tant que Conscience j’accomplis mon travail, alors mon Être me donne les mots pour parler.

Public : Quels sont les meilleurs outils ou techniques pour changer le conditionnement qui a pris place dans notre Conscience?

Instructeur : Je les ai expliqués, ils sont assez simples. Le premier est de vous observer continuellement. C’est de cette manière que vous commencez à obtenir de la connaissance au sujet de vous-mêmes. Il y a une conférence qui a été donnée récemment appelé «La Méthodologie du Dharma Gnostique» et cette conférence concerne cela.

  1. Première étape, vous vous observez
  2. Seconde étape, vous méditez
  3. Troisième étape, vous travaillez à l’élimination de ces conditions.

Cette science peut être simplifiée en ces étapes. Elle peut être comprise de cette façon, mais c’est extrêmement difficile de l’accomplir pleinement. L’obstacle est notre propre mental. Nous ne voulons pas changer. Nous voulons tous aller au ciel exactement tel que nous-sommes, ce qui est impossible. Nous devons changer. Alors quand nous nous interrogeons, doutons ou avons des problèmes avec la manière de pratiquer cet enseignement, des fois c’est parce que nous ne sommes pas prêts à changer réellement, nous voulons la manière facile. Nous devons être sincère avec nous-mêmes et nous changer. Ce n’est pas compliqué à comprendre mais c’est compliqué à faire.

Si vous voulez une aide additionnelle sur cela, je vous recommande d’étudier trois livres : La Révolution de la Dialectique, La Grande Rébellion, et La Psychologie Révolutionnaire. Permettez-moi de faire remarquer quelque chose: vous remarquez comment ces trois titres disent «révolution» ou «rébellion»? Il ne s’agit pas de se rebeller contre le monde mais contre votre propre mental ; c’est pourquoi c’est difficile.

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Three Modes of Perception.

Catégories : Gnose du Buddha Dharma