Écrit par : Gnostic Instructor   Catégorie : Gnose du Buddha Dharma

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Plusieurs étudiants luttent quand ils commencent par étudier les enseignements gnostiques, parce que l’étendue de cette sagesse est très vaste et profonde. Ceci parce que la présentation de la Gnose telle qu’elle est donnée en série de conférences que nous vous avons délivré, viennent toujours du point de vue de l’Absolu. Ainsi quand nous donnons une conférence ici, nous commençons par discuter de l’Absolu ou de ce profond Inconnaissable. Nous voyons qu’il est symbolisé dans l’Arbre de Vie, au sommet de l’arbre, par l’AIN et l’AIN SOPH et l’AIN SOPH AUR. Ce Vide Abstrait Absolu est à la base de toute chose – néanmoins ce n’est pas quelque chose que nous pouvons comprendre avec l’intellect. Donc quand nous discutons de la Gnose, nous commençons toujours là. Et plusieurs étudiants se plaignent ; plusieurs étudiants comprennent difficilement pourquoi nous devons étudier l’Absolu. Ils se demandent, « pourquoi devons-nous étudier quelque chose non étudiable, pourquoi analysons nous quelque chose d’inconnaissable. Et c’est une bonne question. Cela démontre l’empressement de l’étudiant à investiguer, à ne pas qu’accepter mais de saisir et de comprendre.

Clairement, l’Absolu ou ce qu’en Bouddhisme on désigne par le Vide est un aspect central de toute religion. Nous retrouvons ce même phénomène – ou ce non-phénomène – au sein de chaque tradition mystique, symbolisés de différentes manières. C’est donc un aspect central de tout type de religion ou approche mystique de la vie. En particulier, quand vous étudiez le Bouddhisme, vous comprenez que le vide est la véritable fondation du Bouddhisme. Et il semble que plusieurs étudiants du Bouddhisme ne comprennent pas totalement cela. Plusieurs suiveurs du Bouddha ont fait du Bouddhisme un ‘ism’, ou une manière de se comporter, une manière de croire. Et ce n’est pas ce que le Bouddhisme est réellement.

Le Christianisme est traité de la même manière quand il est devenu une pure croyance, comme tout ‘ism’- une manière de penser et une manière de voir, qui n’est pas basée sur l’expérience.

L’Absolu, l’Immanifesté, la racine primordiale, est le cœur de ces deux traditions, mais c’est plus facile à voir quand vous étudiez le Bouddhisme, parce que dans le Christianisme c’est plus profondément voilé. Bouddha Shakyamuni a enseigné sa doctrine à plusieurs niveaux selon les niveaux de l’auditeur. Mais universellement dans les niveaux variant d’enseignement qu’il a donnés, il a toujours enseigné le Vide inhérent à toute chose. C’est cela la racine et le cœur du Bouddhisme lui-même : le Vide, le Rien. Donc, de la même manière, dans la Gnose nous discutons toujours de l’Absolu, et nous devons toujours l’avoir à l’esprit quand nous étudions.

Les Quatre Nobles Vérités

L’un des éléments centraux du Bouddhisme sont les Quatre Noble Vérités. Ces Quatre Nobles Vérités résument le Chemin lui-même. Et dans l’un des Sutras nous lisons ce verset :

« C’est en ne comprenant pas, en ne réalisant pas quatre choses, que moi, les disciples, aussi bien que vous, devons errer longtemps à travers ce cercle de renaissances. Et quelles sont ces quatre choses ? Elles sont la noble Vérité de la Souffrance, la Noble vérité de l’origine de la souffrance, la Noble vérité de l’Extinction de la Souffrance, et la Noble Vérité du Chemin qui conduit à l’extinction de la souffrance. »

Ces Quatre Nobles Vérités fournissent la fondation essentielle sur laquelle vous devez comprendre la Gnose.

La Première Noble Vérité nous dit que la souffrance se trouve partout : que toutes les créatures manifestées souffrent, la vie elle-même est souffrance, la vie telle que nous la connaissons. Et c’est une vérité universelle pour tous les Etres, pour toutes les créatures.

La compréhension de cette unique vérité causera des changements radicaux dans chacun de nos instants, dans chacun de nos comportements, mais nous ne comprenons pas cette vérité, donc nous devons précéder et comprendre ce que cette vérité veut dire et comment la changer.

En investiguant sur cela, nous sommes en train de toucher la seconde vérité, qui est l’origine de la souffrance. Nous devons investiguer ce qu’est cette origine, comment la souffrance surgit, d’où elle vient ?

Troisièmement, si nous sommes en train de chercher l’origine, nous devons être en retour en train de rechercher la fin de la souffrance, ou l’extinction, la cessation de la souffrance.

Pour atteindre la cessation de la souffrance il doit avoir un chemin, et c’est la quatrième vérité, ce chemin.

Les Types de Souffrances

Lorsque nous regardons la souffrance elle-même, pour investiguer sur ce que signifie la souffrance, nous trouverons que toutes les souffrances peuvent être classées selon trois types.

Il y a d’abord ce qu’ils appellent en Bouddhisme ‘la souffrance de la souffrance’. Et ce n’est que la douleur : physique, émotionnelle, et mentale ; le type de douleur qu’il est facile de voir, le type de douleur que nous connaissons tous, provenant de la maladie, l’incertitude, du doute, du manque de nourriture, du manque d’amour. Toutes ces choses produisent la souffrance de la souffrance.

Nous avons un second type qui est la souffrance de changement. Ce type est un peu subtil. La souffrance de changement est la souffrance de l’impermanence. Nous avons faim, donc nous mangeons. Mais bientôt nous aurons encore faim, et nous souffrirons. Et cela est le changement de la souffrance.

En Occident, actuellement partout dans le monde ce type de souffrance est très stimulé par notre culture parce que nous souffrons du fait de ne pas avoir quelque chose que nous voulons. Nous voulons une nouvelle voiture, et parce que nous n’avons pas cela, au lieu de cela nous avons une vieille voiture, nous souffrons émotionnellement, nous pouvons souffrir physiquement, peut être que la voiture est inconfortable, peut être que c’est douloureux de monter là-dedans, peut-être qu’elle est en train de nous coûter beaucoup d’argent, et donc nous souffrons parce que nous en voulons une meilleure. Mais la nature de la souffrance du changement est que nous pouvons finir par avoir une nouvelle voiture et nous serons heureux, pour quelques minutes, mais bien sur nous savons qu’après une courte période de temps, cette nouvelle voiture nous fera souffrir de nouvelles manières et nous ne serons plus heureux.

Nous pouvons avoir un nouveau travail, le travail qui nous a rendu heureux pour un temps, et ensuite de nouvelles circonstances surviennent, de nouvelles causes et de nouvelles conditions, nous font souffrir d’une manière différente. Alors, naturellement cela nous emmène à vouloir un travail différent, et donc nous courrons comme un hamster dans une roue de souffrance en souffrance.

Malheureusement, la psyché que nous avons croit que d’une certaine manière, à cette ligne d’horizon que nous voyons devant, il existe un plateau où la souffrance cessera, où nous nous aurons tous les objets et circonstances dont nous avons besoin pour avoir le bonheur. Et donc nous continuons à courir à travers cette ligne d’horizon, que nous pensons être un plateau, et nous continuons de nous dire, ‘’si je peux seulement avoir un meilleur travail, si je peux seulement avoir un meilleur patron, si je peux seulement avoir un meilleur appartement, si je peux seulement avoir une meilleure épouse, ou une meilleure amie, de meilleurs vêtements, plus d’argent, plus de respect’’. Une fois que j’aurai cette promotion, alors je serai heureux.

C’est ce qu’on appelle une illusion, ce n’est pas réel. Cette illusion est produite par ce qu’on appelle le Je, l’ego, le sens du moi.

La souffrance du changement est expérimentée par tous les êtres ; toutes les créatures souffrent de cette forme de souffrance.

Nous croyons qu’avec l’application de la religion des croyances des théories des idées, de la richesse matérielle, que nous pouvons réduire ou éliminer ces deux types de souffrance. Mais chaque fois que nous obtenons l’un de nos désirs ou buts, nous remarquons que nous souffrons toujours : c’est la souffrance du changement.

Nous croyons que si nous adoptons une bonne manière de vivre, la bonne religion, la bonne éducation, les bons amis, les bonnes relations, puis en accumulant ces choses nous transcenderons la souffrance de la souffrance et la souffrance du changement. Et pourtant, il n’y a aucune évidence que cela est réalisable.

Il n’y a personne qui existe ou qui n’a jamais existé, qui ait transcendé la souffrance par l’accumulation des croyances ou des plaisirs matériels. Une telle personne n’existe pas.
Il existe un troisième type de souffrance qui est la souffrance du conditionnement. C’est la cause des deux premières formes de souffrance. Nous sommes conditionnés par notre propre mental.

La conscience que nous avons est piégée à l’intérieur des éléments psychologiques, et comme cette conscience est conditionnée par ces éléments nous pensons et sentons en fonction de ce conditionnement.

La conscience qui est piégée à l’intérieur des égos de l’envie est conditionnée à penser et à sentir que, ‘’ si je peux avoir ce que l’autre a, alors je serai heureux’’. Pareillement avec tous les autres éléments dans notre mental : fierté, colère, peur, luxure, gourmandise, avidité, haine, etc…Chacun d’eux est une forme de conditionnement qui projette un point de vue illusoire de la vie. En d’autres mots notre conscience est piégée- conditionnée- par ces éléments. C’est la souffrance du conditionnement. 97% de notre conscience est piégée à l’intérieur de la souffrance du conditionnement. Et parce que nous avons foi au conditionnement de notre conscience, nous acceptons ce conditionnement et nous l’écoutons, nous souffrons en retour de la souffrance du changement et la souffrance de la souffrance.

Les Quatre Nobles Vérités expriment l’existence de tous ces types de souffrance. Mais ces Quatre Nobles Vérités expliquent également qu’il existe une manière de transcender la souffrance, de changer, d’investiguer l’origine de la souffrance et de trouver la manière d’en finir avec la souffrance, d’arriver à la cessation de la souffrance. Et cette manière est la quatrième vérité, qui est le Chemin.

Cette cessation de la souffrance, ou la fin de la souffrance, donnel’étiquette, ou le terme ‘’Nirvana’’. Cela veut simplement dire ‘’libération de la souffrance’’, mais en termes spécifiques cela veut dire la libération du conditionnement de la psyché subjective. Donc le Nirvana est subdivisé en plusieurs niveaux.

Nirvana est un terme qui est aussi utilisé pour un lieu ou un ensemble de lieux, mais dans le contexte de notre état psychologique, le Nirvana se réfère à l’état de conscience, dans lequel la conscience elle-même a été libérée du conditionnement. Le Nirvana dans ce sens ne fait pas référence qu’à ces deux premiers types de souffrance. Atteindre le Nirvana ne veut pas dire que nous parvenons à la cessation de la douleur physique et la cessation de la souffrance du changement, qui voudrait dire que nous pouvons appartenir à une religion ou à une croyance ou avoir l’idée qu’en réalisant certaines formes de pratiques nous entrerons dans le Nirvana. Ceci est fondamentalement faux.

Le nirvana est un état de conscience, et l’accès au Nirvana à l’intérieur de soi-même exige qu’on transcende le troisième type de souffrance qui est le conditionnement. Changer le conditionnement de son mental est un processus conscient qui exige la compréhension consciente du conditionnement lui-même. Ce conditionnement peut seulement être changé quand vous savez ce qu’il est, quand vous savez comment vous êtes conditionné et pourquoi. Rien qu’en sachant comment et pourquoi vous êtes conditionné peut vous emmener à ne plus commettre d’erreur. Donc, dans le but de ne pas répéter nos erreurs, de ne pas souffrir la manière dont nous souffrons, nous devons investiguer la cause de la souffrance à l’intérieur de nous, de découvrir en nous ce qui produit la souffrance que nous avons.

Cela demande une approche très pratique, très fondée très sincère. L’outil le plus basique dont nous avons besoin d’utiliser est la compréhension que tout chose qui existe est basé sur les causes et les conditions. Encore une fois, cela semble si logique, cela semble si simple, alors nous nous disons, ‘’bien, je comprends que tout existe du fait des causes…’’ et alors nous oublions cela. Ce n’est pas si simple ; ce n’est pas quelque chose à laquelle vous pouvez penser seulement pour un moment dans votre intellect. Si c’était le cas, nous serions tous libérés de la souffrance dès que nous avons entendu parler de ce concept.

Investiguer la cause de la souffrance c’est investiguer d’instant en instant, consciemment, jusqu’à ce qu’on ne parvienne à la fin de la souffrance. Avoir la compréhension ou la réelle compréhension est au-delà de l’intellect, et au-delà de toute pensée : c’est une réelle compréhension qui existe à l’intérieur de vos véritables atomes, dans les profondeurs de votre Etre.

Maintenant, comprendre que toute chose dépend des causes, si nous comprenons cette idée intellectuellement, alors nous devons faire un pas de plus et dire, ‘’ Moi-même, tel que je suis maintenant, je suis ici du fait des causes, quelles sont donc ces causes ?’’ Répondre à cette question exige sincérité, cela exige l’honnêteté, et cela exige l’investigation.

Toutes les entités manifestées, de l’infime atome au vaste univers, sont manifestées du faitdes causes et des conditions. Il n’y a rien qui existe de lui-même. Toute chose dépend des autres choses. Alors vous pouvez dire, ‘’bien, je suis ici dans mon corps,’’ ensuite nous devons investiguer sur cela : le corps que vous avez, existe du fait des causes et conditions.

Premièrement, il existe parce que nous avons une mère et un père, et à cause des causes et conditions qui les ont mis ensemble, et des causes et conditions qui ont permis à une naissance de se produire, et permis que vous soyez nés, et que vous grandissiez et vous vous développiez. Nous voyons dans ce bref examen, des millions de causes et conditions, qui sont inconcevables pour l’intellect.

Mais même en ce moment il existe des causes et des conditions qui soutiennent votre véritable existence : la stabilité de la matière dans le monde physique est le premier. Si la matière physique ne se manifestait pas, votre corps physique ne serait pas ici. Si vous n’étiez pas capable de vous nourrir et d’obtenir de la nourriture, vous ne seriez pas ici. Il existe donc plusieurs causes et conditions, qui dans leur combinaison ont donné lieu au corps physique que vous avez. Ceci est très important car cela démontre que le corps physique ne peut exister de lui-même ; c’est impossible : il ne peut pas exister comme une entité isolée. Et cela est vrai pour toute chose. Rien nepeut exister sans quelque chose d’autre. A cause de cela, nous étudions la Loi du Karma.

Cause et Effet

‘’Karman’’ est un terme sanskrit, qui veut dire ‘’action’’. Le Karma est La loi de l’Action et de la Conséquence; c’est une loi qui manie l’énergie et la matière à quelque niveau que ce soit.

Maintenant, il est intéressant de comparer ceci avec la science matérialiste, ou la physique. La nature fonctionne en séries de lois, et ces lois s’appliquent à divers niveaux de la vie et c’est pourquoi nous étudions la Kabbale, l’Arbre de la Vie.

La physique mécanique a examiné la matière physique, et ils ont découvert qu’il y a une certaine loi qui manie l’énergie, et ils ont appelé cela une loi de Conservation ou d’Invariance. Ceci est une loi importante en physique, et il reflète une loi qui existe à chaque niveau de la vie. L’Invariance est réellement un autre mot qui explique la Loi du Karma. Et cette loi de conservation, en physique, de façon basique, dit ceci :

‘’Dans tout processus physique, l’énergie totale au début doit être égale à l’énergie totale à la fin du processus’’.

Ce qui est dit est que si vous avez reçu une quantité d’énergie, disons ‘’100 unités d’énergie,’’ et qu’ensuite un processus physique se déclenche, à la fin de ce processus la nature équilibrera l’énergie pour qu’elle soit exactement la même à la fin. Nous pouvons voir très clairement cela si nous observons l’action des vagues sur l’eau : si vous prenez une eau corporelle et vous soufflez dessus ou vous appliquer une certaine forme d’énergie à cette eau les vagues se produiront, elles s’élèveront et s’abaisseront, mais à la fin l’eau reviendra exactement au niveau où elle avait commencé. C’est une démonstration physique de la loi du karma. Ce que cela nous apprend est que chaque action que nous posons doit être équilibrée, et elle sera équilibrée par les lois de la manifestation, par les lois de la nature. Ici donc nous trouvons la loi des causes. Nous sommes ce que nous sommes du fait des causes que nous avons produites nous-mêmes.
Comme l’a dit Blavasky, ‘’le Karma ne crée rien’’. C’est une assertion importante.

«Le Karma ne crée rien, ni son plan. La loi Karmique ajuste les effets ; l’ajustement n’est pas un acte, mais une harmonie universelle tendant toujours à reprendre sa position originale, comme une branche, qui courbée par la force rebondit avec la vigueur correspondante».

Le karma ne crée rien.

Nous sommes ceux qui créent : action et conséquence.

Ainsi donc quand nous investiguons sur la souffrance, nous devons investiguer sur les causes que nous avons nous-mêmes produites. Et il existe deux types primaires des causes : l’un, évidement est notre propre action, à la fois physique et interne et le second est l’illusion.

Il est clair que si nous agissons avec de manière colérique, nous produirons des causes et cette colère produira des conséquences : ces actions produiront des résultats. Dans le Bouddhisme, Bouddha a enseigné très clairement, que quand une personne agit, soit physiquement ou mentalement ou émotionnellement, quand une action est posée, cette personne crée une empreinte sur sa propre conscience. C’est l’énergie de la conscience à l’intérieur qui fournit le carburant ou la force pour cette action. Quand cette action est posée, il existe une empreinte ou un résidu de cette action. Et cette empreinte est le facteur équilibriste dans cette loi d’Invariance, la Loi du Karma. Ainsi la conscience elle-même devient conditionnée. Ce conditionnement est appelé skhandas, ou agrégats, ou egos, le Je. La conscience est piégée à l’intérieur du conditionnement de cette action, et alors la conscience doit recevoir les conséquences de cette action.

Nous remarquons que dans la matière physique quand vous posez une action, l’effet est immédiat. Mais dans la matière chimique vous combinez certains produits chimiques, l’effet peut être immédiat, il peut être lent à survenir. Et cela est même plus vrai pour les actions qui sont posées émotionnellement et mentalement ; nous sommes en train d’avoir affaire à des formes d’énergie subtiles, et donc les conséquences de ces actions peuvent être lentes à survenir.

De plus, les conditions doivent exister pour que ces causes se manifestent. Les causes et les conditions sont la racine de toute manifestation. Toutes les causes peuvent se présenter, mais si les conditions ne s’y prêtes pas, l’action ou la conséquence ne peut survenir. Vous pouvez avoir une allumette et une boîte d’allumette mais si vous ne les frotter pas ensemble, le feu ne peut être produit. Dans la même manière, vous pouvez les frotter ensemble, mais si l’allumette est mouillée, ce qui veut dire si les conditions ne s’y prêtent pas, le feu ne se produira pas.C’est la même chose pour le Karma.

Les causes qui sont latentes dans la conscience, résident là en attendant que le moment soit approprié pour que les conséquences se manifestent, afin que l’énergie soit équilibrée. La libération vient quand toutes les causes sont dissoutes.

Il a existé un enseignant du Bouddhisme en Inde, dont le nom était Nagarjuna, et il a dit :

‘’Vous êtes libérés quand vos illusions et actions karmiques infectés sont dissoutes’’

C’est la base de la libération.

La Libération

La libération ne se produit pas à cause de ce que nous croyons. Nous pouvons croire ce que nous voulons, mais une voiture ne vole pas ; les causes et les conditions empêchent cela. Nous pouvons croire ce que nous voulons, mais la libération se produit quand les causes karmiques et les illusions sont dissoutes, ce qui veut dire qu’elles ont été éliminées. Nous pouvons lire tous les livres que nous voulons, nous pouvons remplir notre mental de théories, d’idées, mais, fondamentalement,cela seul ne peut produire le changement.

Ce qui produit le changement est l’élimination de toutes les causes et conditions karmiques. Nous devons comprendre que toute situation par laquelle nous passons est le résultat de notre propre création, de nos propres actions : toute situation à laquelle nous faisons face, chaque moment que nous expérimentons, sont survenus à cause de nos propres actions. Nous sommes ce que nous sommes à cause de ce que nous avons fait, et ce que nous faisons maintenant est en train d’établir les causes et les conditions pour ce que nous deviendrons.

Donc l’étudiant est encouragé à être très sincère et analyser les actions à chaque instant, pour apprendre comment agir de la bonne manière, comment penser de la bonne manière.

La base sur laquelle nous changeons est suivant la compréhension de notre propre action. La plupart du temps quand les choses vont mal quand nous sommes en train de souffrir, nous avons de la douleur physique ou nous avons la douleur émotionnelle, nous blâmons quelqu’un d’autre. Mon patron est terrible, mes collègues sont fous, ils me demandent beaucoup trop de choses, c’est un environnement maladif, ils sont en train de conspirer contre moi, ils sont en train de me manipuler, ils sont en train de m’utiliser, mon patron est trop arrogant, il est trop colérique, elle est trop manipulatrice, elle ne fait aucun cas de moi.’’ Nous disons toutes ces choses de notre épouse, de nos amis, de nos collègues, tout en maintenant notre image de soi aussi pure et séparée. C’est une illusion. Et c’est l’une des causes de la souffrance.

Quand nous nous voyons purs et séparés, c’est parce que nous avons la fierté et parce que nous ne sommes pas sincères. La base sur laquelle nous pouvons changer est de devenir sincère et de regarder honnêtement comment nous-mêmes avions créé cette situation, et ne jamais blâmer quelqu’un d’autre. Nous sommes les créateurs de notre propre destinée. Nous devenons ce que nous pensons, ce que nous sentons, et comment nous agissons.

Maintenant, toute souffrance que nous expérimentons est en train de survenir à cause du conditionnement de la conscience. La conscience elle-même est piégée dans ces éléments karmiques. Ainsi la base sur laquelle nous pouvons changer notre souffrance se trouve dans la conscience elle-même. Nous devons regarder l’utilisation et le fonctionnement de la conscience en nous d’instant en instant pour apprendre à l’utiliser de la bonne manière, et ensuite nous pouvons apprendre à changer la souffrance. Le changement opéré dans l’intellect n’a aucun impact. Le changement opéré dans le centre émotionnel a un impact léger. Aujourd’hui nous pouvons croire en la Gnose, mais demain nous n’y croirons pas, tout comme l’an passé nous n’y croyons pas.

Où trouvons nous le vrai changement? Voyons-nous le vrai changement dans notre souffrance à cause des croyances, à cause des idées à cause des théories ? Même quand nos croyances changent complètement dans la vie, restons-nous toujours victimes des circonstances incertaines, de la mort de la maladie, du doute, de l’incertitude, de la colère ?

Les idées et les croyances sont très limitées dans leur effet. Nous devons changer plutôt notre manière de percevoir. Changer la manière dont nous percevons est extrêmement difficile, mais c’est la nature du Chemin lui-même.

La manière dont nous changeons notre souffrance commence avec comment nous percevons. Le mental que nous avons est une collection d’illusions : c’est la fierté, et la colère et l’envie, et la peur, la gourmandise, le ressentiment, la jalousie, et chacun de ses éléments a la conscience embouteillée à l’intérieur de lui, et la conscience embouteillée perçoit mais par une vue déformée : et c’est l’illusion. Apprendre à percevoir sans la déformation de l’égo est la méthode de la libération.

Nous devons apprendre comment libérer la conscience de l’égo, tout de suite, pas dans le futur, pas quand un Bouddha viendra, pas quand un autre soi-disant ‘’Sauveur’’ viendra, pas quand nous aurons plus d’argent, ou nous aurons plus de temps.Maintenant. La seule chose qui existe est ce moment : il n’y a pas de futur. Où est-il? Pouvez-vous me le montrer? Pouvez-vous me montrer le passé? Ils n(existent pas. La seule chose qui existe est maintenant. Si vous ne travaillez pas pour vous libérer maintenant, vous ne le ferai jamais. Ne souffrez pas de la maladie de demain ; apprenez comment percevoir maintenant, à percevoir sans illusion.

Cette perception exige qu’on extraie la conscience libre et qu’on apprenne comment l’utiliser. Heureusement pour nous, nous avons toujours une certaine conscience libre, nous avons toujours un germe un élément à l’intérieur de nous, qui peut produire les causes de la libération.

Le mental ne peut produire les causes de la libération, le mental, l’égo en d’autres termes, peut seulement produire la souffrance. Si vous mettez la Gnose dans votre mental, dans votre intellect, et le laissez là, vous créerez plus de souffrance pour vous-mêmes et pour les autres.Si vous mettez la sagesse des Bouddhas et des Anges et des Prophètes, et vous l’accumuler dans votre mental et la laisser là, vous créerez de la souffrance, parce que c’est tout ce que le mental peut faire.

Pour créer les causes et les conditions pour la libération, ces sages enseignements doivent être envoyés à la conscience, la conscience libre ; ce qu’en d’autres termes nous appelons l’essence, le Bouddha, le tathagatagarbha : c’est l’essence-Bouddha, le germe ou l’embryon de l’âme.

Tout le monde a une essence- Bouddha, mais cela ne veut pas dire que tout le monde est un bouddha ; cela veut dire que tout le monde a la capacité de devenir un Bouddha, et un Bouddha veut dire « un éveillé ». Tout le monde a la capacité de s’éveiller, pas par le mental, mais par l’essence, par la conscience.

Ce qui se sent dans la partie la plus profonde de notre propre Etre est la chose qui peut expérimenter cela directement, est la seule chose qui ne souffre pas. Ce qui souffre en nous est ce qui est embouteillé dans la Roue du Samsara. Ce qui ne souffre pas est sur l’autre côté de la rive, et cela s’appelle l’Etre ; l’essence est une partie de l’Etre. Echapper et transcender la souffrance est de marcher vers l’autre côté de la rive et d’abandonner tout concept de ‘’Je’’.

La vérité du chemin de la cessation de la souffrance nécessite le développement d’un état très pur de conscience. Cet état de conscience est la sagesse du Vide, la sagesse de l’Absolu. Le développement de cet état de conscience est approché par la compréhension de l’Absolu, et c’est pourquoi nous parlons toujours de cela.

Le Bouddha a enseigné ce qui est appelé la Voie du Milieu. La raison essentielle ou la définition essentielle du Chemin du Milieu ou la Voie du Milieu est liée à la perception. Plusieurs personnes l’interprètent cela comme être au milieu de la renonciation et de l’opulence, et c’est vrai cela s’applique ainsi, mais seulement à un niveau superficiel. Le niveau ultime du terme Voie du Milieu ou Chemin du Milieu, se réfère à comment nous percevons.

Au Tibet il y a deux termes primaires qui sont utilisés pour décrire certaines pratiques, que l’on apprend et pratique pour atteindre cette forme de perception. Le Mahamudra et le Dzogchen.Mahamudra veut dire ‘’Le Grand Sceau’’ en Sanskrit. Le Mahamudra est une forme de méditation, un type de pratique que les membres des sectes Kagyu et Gelug, dans le Bouddhisme tibétain pratiquent dans le but de comprendre le Vide. Dans l’école du Nyingmapa ils pratiquent le Dzogchen, qui est la même chose ; cela veut dire ‘’La Grande Perfection’’ en Tibétain.

Plusieurs personnes entendent parler de ces pratiques tout comme elles entendent parler de la Gnose, et ils apprennent que ces enseignements sont un chemin rapide et facile pour atteindre l’illumination, et qu’en pratiquant la Gnose et qu’en pratiquant le Dzogchen et le Mahamudra, elles peuvent se réaliser et s’auto-libérer en une vie. Et c’est vrai, mais la fausse conception est qu’elles pensent que c’est facile. Et elles pensent que cela peut être fait sans la méditation : ce n’est pas vrai.

Ni le Bouddha,, ni Samaël Aun Weor, ni Jésus, ni Krishna ne sont venus enseigner que vous pouvez faire un couple de rituels et prier un couple de mantras et sonner certaines cloches et vous serez libérés. Aucun d’eux n’a enseigné cela. Chacun d’eux a enseigné que le Chemin est extrêmement difficile. Jésus n’est pas venu simplement dire que nous avons besoin de croire en lui pour être libre. Si c’était vraiment le cas, alors pourquoi ne pas juste dire cela et s’en arrêter là ? Mais nulle part dans les évangiles il n’a dit cela, au lieu de cela il a dit qu’on devrait être parfaits. Il a dit cela très clairement, nous devons être parfaits. Et on n’atteint pas la perfection par la croyance, on atteint la perfection par l’action. Il a enseigné plutôtque nous devons travailler sur nous-mêmes et éliminer toutes les imperfections de notre mental. Mais malheureusement la plupart qui clament suivre ses enseignements ignorent cela.

Pareillement dans la Gnose, il y a plusieurs Gnostiques qui croient qu’ils peuvent atteindre l’Auto-réalisation sans étudier la kabbale, ils croient qu’ils peuvent s’auto-réaliser sans apprendre comment méditer, et malheureusement, ils se trompent. La Kabbale est le langage des enseignements eux-mêmes. Comment pouvez-vous comprendre l’enseignement si vous ne parlez pas le langage.

L’Absolu est la base primordiale de laquelle toute création se manifeste. Comment pouvez-vous comprendre la création, si vous ne comprenez pas sa base ? Comment pouvez-vous comprendre la Gnose, si vous ne comprenez pas l’Absolu ? Vous ne pouvez pas.

Vous devez travailler pour comprendre, pour saisir intuitivement, ce qu’il signifie, ce qu’est le Vide, ce qu’est l’Absolu. Cette compréhension est au-delà de l’intellect. L’Absolu lui-même est au-delà du mental, il est au-delà du moi, il est au-delà de la personnalité, il est au-delà de l’Être ; votre intellect ne peut jamais l’aborder, comment donc espérez- vous comprendre la Gnose par votre intellect? Vous ne pouvez pas.

Vous pouvez vous préparer, vous pouvez apprendre mais la véritable compréhension de la vie vient par la méditation, par la compréhension.

En méditation, nous apprenons à activer la conscience elle-même, et à l’utiliser comme un outil, un moyen de communication, comme un moyen de compréhension, qui est au-delà du mental.

Le Bouddha a dit :

«Par l’attention nous expérimentons l’Être, qui veut dire que toute chose est dans une autre chose. Par conséquent, on devrait savoir que la parfaite compréhension est renfermée dans un grand mantra, le plus grand mantra, le mantra supérieur, le mantra inégal, le destructeur de toute souffrance, l’incorruptible vérité, et ce mantra est : Gate, Gate, Para-Gate Para-Sam-Gate Bodhi Swaha».

Ce mantra vient d’un ouvrage communément appelé ‘’le sutra du cœur’’. C’est vraiment le sutra du Prajnaparamita. ‘’Gate’’ veut dire allé, qui veut dire aller hors de la souffrance, ou en d’autres mots la liberation, va de l’oubli ou de l’ignorance à la sagesse, à la comprehension. Vas de la dualité à la non-dualité. ‘’Para-Gate veut dire ‘’vas entièrement à l’autre côte’’, ce mantra est donc une phrase magique, qui veut dire que nous devons aller au-delà de nous-mêmes, au-delà du mental, au-delà de l’intellect. ‘’Para-Sam-Gate’’ veut dire tout le monde, tous les Etres. ‘’Bodhi’’ est la lumière à l’intérieur, ou la sagesse, ou l’illumination. Et ‘’Swaha’’ est un cri de joie ou d’émoi. Donc, ‘’Vas, vas entièrement, tous le long du chemin , vas de l’autre côte, illumination, halleluja!’’ est la signification de ce mantra.

C’est un mantra de profonde compassion, mais c’est aussi un mantra qui est utilisé par les Bouddhistes du monde entier pour comprendre le Vide ; pour comprendre que rien n’existe de lui-même et que toutes les choses qui existent sont internement vide. Ce qui est dans toutes les choses existantes est l’Absolu. Ce mantra est utilisé en méditation et d’instant en instant durant le jour pour pénétrer le mental pour pénétrer le cœur, pour envelopper la conscience avec l’énergie de ce mantra.

Dans le sutra, ce mantra est chanté par Avalokiteshvara, qui est le Christ Cosmique, dont l’existence est au nom de tous les Etres, en raison de la compassion. Ainsi, l’utilisation de ce mantra, Gate Gate Para-Gate Para-Sam-Gate Bodhi Swaha, est une indication un appel à cette énergie de sagesse du Christ pour nous aider à comprendre le Vide, pour nous aider àa comprendre que la souffrance a une fin, que la souffrance en elle-même n’a aucune base et donc nous ne devrions pas être identifiés.

La manière de comprendre la souffrance est la Quatrième Noble Vérité, ce Chemin et le Bouddha Shakyamuni a enseigné que c’est une route, un chemin est la manière dont nous marchons, et ce chemin est l’issue de la souffrance, c’est la manière de transcender la souffrance à l’intérieur de soi-même, de libérer notre propre conscience, de marcher hors de la cage que nous avons créée nous-mêmes. La Quatrième Noble Vérité est le noctupleChemin. Ces huit étapes sont souvent simplifiées en trois groupes. Ceci est très généralement enseigné dans le Bouddhisme ; ces trois sont : la perception, la méditation, et l’action. Ces trois sont le Chemin. Vous pouvez dire que ces trois sont un triangle, de la même manière que nous visualisons et imaginons le Logos, le Christ Cosmique comme un triangle, ses troisbras ou trois points, qui font une chose.

La Bonne Perception

Le Chemin octuple que le Bouddha a enseigné commence avec la véritable première étape, qui est la bonne perception. Dans l’un des sutras du Bouddha, il dit ceci,

«Qu’est ce que la bonne perception? C’est la connaissance de la souffrance, la connaissance de l’origine de la souffrance, la connaissance de la cessation de la souffrance et la connaissance de la voie pratique conduisant à la cessation de la souffrance. C’est ce qui est appelé Bonne Perception.

Mais évidemment, ce ne sont que les Quatre Noble Vérités. Le sutra a été traduit du langage Pali, qui est une ancienne langue de l’Inde, et Bonne Perception est sammadithi, et cela est traduit par ‘’voir les choses telles qu’elles sont réellement.’’ Et c’est un terme au singulier, ce n’est pas ‘’bonnes perceptions’’, parce que ce n’est pas correct. Il existe une seule manière de voir les choses telles qu’elles sont, et cette manière est de voir les choses du point de vue du Vide, de l’Absolu. Il n’existe pas différentes manières de voir les choses, il existe une seule manière, et cela est la Bonne Perception. Ceci n’a rien à voir avec l’intellect, ceci n’a rien à voir avec les croyances, ceci n’a rien à voir avec l’école à laquelle nous appartenons, la religion à laquelle nous aimons penser ou que nous étudions, ceci concerne la manière dont nous percevons la vérité objective.
La bonne perception est d’apprendre à voir tous les phénomènes tels qu’ils sont réellement. Les étudiants Gnostiques doivent se surpasser pour apprendre comment le faire ; et croyez moi : c’est très difficile. Se voir soi-même tel qu’on est réellement est terriblement difficile, parce que nous sommes si enveloppés dans l’illusion. Voir les phénomènes extérieurs tels qu’ils sont réellement est très difficile à atteindre, parce que nous sommes tellement embouteillés dans l’illusion.

Cette perception n’est pas intellectuelle, ce n’est pas émotionnelle, en fait ce n’est même pas physique, c’est intuitif, c’est conscient. Avoir la Bonne Perception, c’est de voir sans les illusions, de voir sans le désir ; cela veut dire que lorsque vous êtes en train de souffrir, lorsque vous éprouvez de la douleur, quand vous êtes en train de faire face à des circonstances qui vous dérangent, vous devez apprendre à voir ces circonstances sans le désir de les changer.

Vous devez les voir comme elles existent, sans le désir de les altérer, de les modifier, de les changer ou de s’échapper d’elles et laissez-moi vous dire : cela est très dur. Parce que dès que nous ressentons la douleur, nous voulons la changer nous voulons s’en échapper, nous voulons blâmer quelqu’un d’autre, et nous voulons que quelqu’un arrange cela pour nous. Accepter la souffrance et la voir pour ce qu’elle est, exige une grande volonté et exige une grande sincérité. Qu’est ce qui peut être plus difficile que cela ? Bien il existe une chose : faire la même chose avec les circonstances désagréables : expérimenter tout genre de circonstances agréables ou désagréables sans désir, sans vouloir les maintenir, sans vouloir les accroître ou les approfondir, sans vouloir les modifier ou l’ajuster de toute sorte de manière, la voir telle qu’elle est. C’est la Bonne Perception. C’est la Bonne Perception. Et c’est la première étape de l’Octuple Chemin. Ce n’est que le numéro un. Nous ne sommes même pas encore allés au numéro deux.
Pour raison de clarté, spécifions que nous sommes en train de nous référer principalement à la souffrance psychologique.

Spécifions clairement, si nous sommes en train de souffrir physiquement nous devrions faire ce que nous pouvons pour soulager cette souffrance. Mais quand un ego est en train de souffrir dans notre mental, nous ne devrions pas soulager la souffrance de cet égo : nous devrions tuer cet égo.

La première étape sur le Octuple Chemin est manifestement très difficile, mais quelque chose que nous pouvons commencer maintenant à chaque moment : apprendre à percevoir tout phénomène sans désir. Dans la Gnose nous avons un nom chic pour cela :cela s’appelle le Rappel de Soi. L’Auto-observation et le Rappel de soi sont la perception des phénomènes sans ego, sans désir.

Ils sont la perfection de la transformation des impressions, recevoir toutes les impressions de la vie, bonnes ou mauvaises, agréables ou désagréables, sans les filtres, sans désirs, sans vouloir les changer ou les ajuster ou les altérer, juste les voir telles qu’elles sont. Cela s’appelle le Tao : être dans le Tao.

Maintenant vous comprenez pourquoi ce Chemin est appelé la Voie du Milieu, c’est être au milieu, entre le bien et le mal, l’agréable et le désagréable, entre les perceptions extrêmes de tout genre.

Un autre exemple serait que certaines personnes croient que tout ce qui existe est un rêve, et d’autres personnes croient que tout ce qui existe est concrètement réel. Ce sont deux extrêmes qui sont faux. Les écritures nous disent : regarder tout phénomène comme un rêve. ‘’Comme’’ un rêve ; les écritures ne disent pas que tout est un rêve, il est dit que tout est ‘’comme’’ un rêve. Et cette distinction est très importante ; vous devez comprendre cette subtile emphase. Percevoir que les choses sont comme un rêve est vrai parce que toute chose est dépendante des causes et conditions, et toute chose est impermanente.

Quand nous faisons un rêve, la plupart du temps nous nous réveillons et disons, ‘’Ah, c’était juste un rêve’’. C’est une fausse perception. Un rêve, dans le moment où nous l’expérimentons est réel, mais c’est une expérience dépendante des causes et conditions ; manifestement nous devons être en train de rêver, nous devons être endormis physiquement, et nous devons avoir un état de conscience qui est réceptif à cet état de rêve. Mais quand nous revenons à notre corps physique dans notre vie de tous les jours, nous ne voyons rien de cela, nous disons juste, ‘’ce n’était qu’un rêve.’’ Fausse perception.

La vie est ainsi: notre vie est telle qu’elle est maintenant du fait des causes et conditions. Si les causes et les conditions avaientchangé, nous n’aurions pas la vie que nous avons. Ceci n’est pas juste un jeu intellectuel : ceci est très crucial pour comprendre la Bonne Perception. Quand vous pouvez percevoir un phénomène agréable ou désagréable avec la compréhension que ce phénomène que vous êtes en train d’expérimenter est premièrement impermanent, il ne subsistera pas, et deuxièmement il est causé par les actions que vous avez posées vous-mêmes, cela veut dire que vous pouvez produire de nouvelles causes qui changeront ce phénomène. Cela vous démontre que ce que vous êtes en train d’expérimenter est impermanent et peut être changé si vous savez comment agir. L’entendement et la compréhension de ce phénomène donné, cette expérience, agréable ou désagréable est la Méditation, c’est l’analyse avec la conscience de ce phénomène. Et la méditation en ce sens est à chaque moment.

La Bonne Perception est la manière de le percevoir. La Méditation est la manière dont nous le comprenons. L’action est la manière dont nous nous comportons basé sur notre compréhension. Ces trois sont un. Ils sont aussi huit, parce qu’ils sont l’Octuple Chemin

Ce point de vue, cette manière de voir doit être dirigée d’abord sur nous-mêmes. Nous avons besoin de l’utiliser pour comprendre la vie telle qu’elle se passe autour de nous, sans question, mais la vie telle que nous l’expérimentons est en train de se déroulerà cause de ce que nous sommes. Nous sommes ici et maintenant à cause de nos actions passées, à cause de notre Karma. Si nous voulons changer cela, nous devons voir qui nous sommes, parce que c’est nous qui avons produit ces causes. En voyant qui nous sommes, nous voyons la cage dans laquelle nous sommes piégés nous-mêmes. Cela n’est pas assez. Nous pouvons voir la cage, mais nous devons vouloir le changer ; cela exige la Méditation.

Certains étudiants Gnostiques se dédoublent et s’élèvent au point ils peuvent voir leur égo. Et ceci est une grande étape, une étape très importante à laquelle plusieurs étudiants ne parviennent pas ; ceux qui parviennent à l’expérience directe de voir leur propre ego ont accompli quelque chose de très bon. Mais malheureusement, une fois qu’ils se voient tels qu’ils sont réellement, la plupart d’entre eux quittent les enseignements ; ils sont découragés, ils sont accablés, ils sont identifiés.

Voir la cage n’est pas assez, nous devons voir la cage et ensuite nous devons travailler pour détruire la cage. Et encore cela repose sur l’application de ces trois principes du Chemin : Perception, Méditation et action. Reconnaître tout phénomène comme originairement vide de leur propre existence est le point crucial de la Perception, s’apercevoir que toute chose qui existe est ici du fait des causes et des conditions. C’est une étape vers la compréhension et la sagesse. L’étudiant Gnostique ne peut pas prendre les choses au pied la lettre, l’étudiant Gnostique doit apprendre à investiguer profondément, à regarder dans les causes et les conditions.

Les Marques de la Bonne Perception

Dans le Bouddhisme, ils disent qu’il y a quatre marques d’une Perception Correcte.

La première est que celui qui a la Perception Correcte s’aperçoit que toute l’existence conditionnée est impermanent. Et ceci est important, pace qu’en comprenant l’impermanence nous comprenons que toute chose change ; ceci veut dire que les élèves qui s’aperçoivent que leur ego est grand, et sont embouteillés dans la souffrance et sont troublés, doivent se rappeler que c’est impermanent, c’est possible de changer cela ; quitter et ignorer les enseignements et ignorer la vérité de leur situation est insensé et il n’est point besoin de cela, plutôt on devrait réaliser que la situation peut changer.

La seconda marque d’une Bonne Perception est la compréhension que toutes les expériences illusoires sont de la souffrance. Ceci est aussi très important ; cela veut dire que toutes les expériences à travers l’égo sont de la souffrance.Actuellement, beaucoup de choses que nous expérimentons maintenant, nous aimons, nous jouissons, et nous voulons plus,mais elles sont des expériences illusoires, et elles produiront de la souffrance. Nous pouvons aimer la crème glacée, mais si nous continuons par en prendre et à jouir de cette expérience, cela aura des effets néfastes sur notre santé. Pareillement, nous prenons vraiment plaisir à parler avec nos amis, mais l’abus de cette expérience peut causer la souffrance non seulement pour nous-mêmes mais pour nos amis. Tout type d’expérience que nous avons, doit être analysé du point de vue du Vide, et compris du point de vue de la Conscience.

La troisième marque est la compréhension que tous les phénomènes sont vides et manque d’identité propre. Ceci est plus loin et plus profond dans la compréhension des causes et des conditions. C’est la connaissance directe que l’ego lui-même n’est pas réel. La psyché que nous avons n’est pas réelle : cela n’a pas d’existence réelle. Et néanmoins nous le protégeons, nous l’étreignons, nous l’enserrons, nous luttons pour cela ; pour une illusion, pour quelque chose qui n’existe pas. Développer une Perception Correcte est de comprendre que l’égo que nous avons n’est pas réel, le sens du moi que nous avons n’est pas réel. Trouver la réalité exige que nous abandonnions notre sens du moi. Aussi longtemps que nous étreindrons et enserrerons qui nous sentons être, qui nous pensons être, nous sommes en train d’étreindre et d’enserrer une illusion, qui cause de la souffrance pour nous.

La quatrième marque est la connaissance directe que le Nirvana ou la libération est la vraie paix. C’est un état de conscience qui doit être expérimenté pour être compris

Si tout cela reste dans l’intellect, cela ne sera que vapeur et poussière.

La Perception Correcte est la connaissance consciente, savoir que la libération est la vraie paix, c’est l’avoir expérimenté.

Savoir que l’égo est vide de toute identité c’est de l’avoir expérimenté.Le croire et le pense est bien, mais on doit travailler pour expérimenter cela.

Ces types de souffrance que nous avons analysés ne prennent pas fin avec la mort. Oui tous les phénomènes sont impermanents mais la nature de cette impermanence est qu’ils cesseront d’être quand leur énergie est équilibrée. Un acte karmique se dissoudra quand son énergie sera dissoute. Une conséquence karmique, une dette karmique, est éliminée quand son énergie est dissoute. La conscience que nous avons, qui est piégée dans les empreintes des actions passées, doit continuer pour ordonner et expérimenter les résultats de ces actions.

La mort du corps physique n’est pas un obstacle pour le Karma : l’énergie continue, l’action est de l’énergie et elle doit être comblée. Jésus l’a dit, «aucun point, aucun iota ne sera enlevé jusqu’à ce que la loi soit accomplie».

La conscience continue même si le corps doit être remplacé. La souffrance continue. La souffrance continue au-delà de la mort, de la même manière que le jour suit la nuit et la nuit suit le jour. Nous ne pouvons espérer que nous échapperons aux résultats de nos actions ; rien dans la nature n’échappe aux conséquences de l’action, nous non plus.
La mort n’est pas un obstacle pour le karma, mais l’inverse est aussi vrai : la libération et la l’affranchissement du karma, l’affranchissement de la souffrance peut être dur. La loi dit que chacun recevra son dû. Ce que nous faisons produit des conséquences et nous devons récolter les bénéfices de cela, bons ou mauvais. Changer notre souffrance exige une bonne action et une action consciente.

Il y a donc deux manières d’aborder la souffrance, deux manières de composer avec la souffrance, et tout être qui existe choisit l’une des deux : la première est inconsciente. Nous pouvons composer avec la souffrance inconsciemment, c’est : nous l’ignorons, nous attendons juste la mort, nous acceptons une croyance ou une idée, nous devenons membre d’une école qui nous promet une glorieuse vie après la mort, si nous leur donnons la bonne quantité d’argent ou si nous disons les bonnes choses ou croyons les bonnes choses, ensuite quand nous mourons nous serons heureux pour l’éternité. Et c’est une très belle idée mais, mais qui n’a pas d’évidence, il n’y a aucune preuve il n’y a pas de faits ; c’est confortant, mais c’est un mensonge. Nous pouvons aborder la souffrance de cette manière et dire simplement, ‘’bien, Dieu est en charge, il le fera. Il est vrai, il n’y a aucun doute que les lois qui gouvernent la création, gouverneront définitivement la création et les lois qui organisent les actions et les conséquences les organisera définitivement, mais ce que nous ne réalisons pas est que l’illusion nous emmène à approfondir notre propre souffrance et ignorer la possibilité d’un vrai bonheur. Souffrir inconsciemment veut dire de rester dans l’ego, dormir psychologiquement. Mais si cette personne continue de la sorte, elles approfondissent leur souffrance, si elles meurent, elles approfondissent leur souffrance. La souffrance continue aussi longtemps que le Je existe.

La seconde manière de composer avec la souffrance est consciemment : en devenant conscient de chaque moment, et travailler à devenir de plus en plus conscient jusqu’à ce que tout conditionnement soit éliminé.

J’aimerais vous lire une déclaration de Samaêl Aun Weor qui synthétise cette conférence complète.

«Ce que l’on ressent dans la partie la plus profonde de notre Être est la seule chose qui peut être expérimenter directement et ce qui n’appartient pas au temps.

Ce qui souffre sur ce côté de la rive, ici dans la roue du Samsara, est ce qui souffre…

Ce qui est sur l’autre côté de la rive est ce qui n’appartient pas au temps… c’est cela…et vous ne le connaissez pas.

L’Être de l’Être est au-delà du Je, dans le Jardin d’Amour, dans cela qui n’appartient pas au temps…

L’Être de l’Être est très loin du corps, loin des affections et du mental…

Ce que l’on sent dans son cœur, la douleur qui nous afflige à un moment donné, a sa racine dans le temps. Cela qui n’a rien à voir avec le temps est toujours sur l’autre côté de la rive.

La plénitude réelle, authentique, le Bonheur, est trouvé sur l’autre côté de la rive.

Les familles émergent dans le temps. Elles sont perdus dans le temps, elles sont toujours subjectives, inconscientes et souffrent beaucoup.

Les groupes d’humains apparaissent et disparaissent dans le temps ; ils sont des cadavres de cette vie.

Ces ombres du passé sont des fantômes, qui crient, qui se projettent eux-mêmes dans le futur par la ruelle du présent.

Beaucoup de conflits existent parmi ces ombres du temps. Ce qui est derrière nous-mêmes dans l’intérieur de l’intérieur est l’Etre…

Seul l’Être de l’Être peut expérimenter directement la vérité.

Le moi-même est sur ce côté de la rive.

L’Être est sur l’autre côté de la rive.

Le moi-même est ce qui n’a aucune valeur. Il est périssable.

L’Être est l’impérissable, ce qui est toujours nouveau.

Le moi-même est compliqué, inconscient et douloureux.

L’Être est simple, joyeux, et conscient.

Le moi-même est ce nœud que nous devons détacher.

L’Être est la plénitude parfait.

Les diverses circonstances de la vie n’existent pas au-delà du temps.

Sentir ce qu’on devrait ressentir, ce que personne ne comprend, ce qui est inconnu de celui qui ressent ce qui n’est pas une émotion sans valeur, c’est réellement Être éveillé.

Derrière le sentiment que l’on considère d’être si réel (qui n’est pas réel) il y a un autre sentiment que les gens ne comprennent pas.

Le bonheur authentique de l’Être horrifie l’égo. Cela qui est ressenti dans l’Être cause de la douleur à l’égo.

L’Être et l’égo sont incompatibles. Ils sont comme l’eau et l’huile ; ils ne peuvent jamais se mélanger ».

Sentir ce qu’on doit sentir est en réalité d’être éveillé. C’est la Perception Correcte. Etre éveillé, c’est d’avoir la conscience active, et être présent, être en train d’analyser et d’observer, est d’avoir la Perception Correcte, est de voir sans désir, de voir sans la volonté de changer les phénomènes, sans le désir d’altérer les phénomènes. Cela sonne comme une contradiction, parce que pour changer notre souffrance nous devons changer notre propre mental, mais percevoir les phénomènes sans le désir de les changer est de les voir de la bonne manière. Et c’est quelque chose qui peut seulement être compris à travers l’action. L’intellect désordonnera votre compréhension, aussi longtemps que vous laisserez vos enseignements dans l’intellect. Les enseignements doivent être compris intuitivement et par l’action pour qu’ils aient un sens.

Questions et Réponses

Question : Oui, rappelant quand vous avez dit que la conscience, quel que soit ce qui est fait, il y a comme un recul avec cette énergie créant des formations mentales…que se passe-t-il…

Réponse : Toute action produit des conséquences, point. Toute action. La question est d’agir en harmonie avec la nature, agir du point de vue de l’action suppose par l’Être. Ce type d’action ne piège pas la conscience dans la souffrance. D’autre part, cela aide la conscience à grandir.

Question : Donc, l’énergie qui va piéger la conscience va monter et croître plutôt ?

Réponse : Et c’est ce qui se passe quand nous comprenons notre propre karma, nous comprenons notre ego ou un défaut. Cette énergie karmique est transformée. Et c’est pourquoi on appelle Tantra, la pratique qui harnachent les forces du désir, parce qu’en réalité la méthode du Tantrisme est de comprendre et utiliser l’énergie qui est embouteillée dans l’ego, pour la libérer et la transformer en quelque chose de bon. C’est une sorte de magie que seul l’Etre peut réaliser ; seul Dieu peut faire cela. Mais en apprenant à agir selon sa volonté, nous devenons une partie de ce processus de transformation de l’énergie de la bonne manière, et c’est de cette manière que nous avançons dans les étapes de l’évolution cosmique. Quand nous agissons contre cette volonté, nous agissons à travers la volonté propre ou à travers l’illusion, nous embouteillons ces énergies et créons des blocks et des nœuds dans le courant de l’existence et cela interrompt non seulement notre propre développement, mais le développement de l’univers. Vous comprenez ? C’est une sorte de grande affaire,c’est bon? Avez-vous une question ?

Question : Oui, c’est à propos des causes et des conditions, vous avez besoin que certaines conditions émergent pour que ce courant cesse, mais qu’en est il des égos télépathiques qui assurent que certaines conditions vont se produire, est-ce le Karma ?

Réponse : L’égo lui-même est une empreinte, c’est une formation dans le mental qui embouteille l’énergie, et cette énergie veut agir, elle doit agir, parce que c’est de l’énergie, elle doit bouger. Mais l’action est ajustée et modifiée par le conditionnement. Ce que cela veut donc dire est que, l’énergie qui est embouteillée dans l’égo de colère veut s’exprimer elle-même, elle peut seulement s’exprimer comme colère, parce qu’elle est piégée de cette manière, et elle s’exprimera en accord avec la manière dont elle a été créée. Donc si cette colère est une bagarre que vous et moi avions eue, et sommes tous deux nés dans de nouveaux corps ou quoi que, la nature récurrente de la structure de cet égo poussera cette énergie à agir de la même manière qu’elle a été créée, plus ou moins dans les mêmes circonstances dans le temps, ainsi cette force et cette énergie seront poussées à créer ces mêmes conditions en communication avec les autres éléments qui étaient concernés par cette création. C’est donc très sophistiqué, et tout cela arrive sans que nous en ayons quelque connaissance.

Question : Bien, mais nous pouvons prendre ce moment et transformer cela en utilisant les mêmes conditions.

Réponse : Exactement, par l’application de la sagesse, qui veut dire, en apprenant comment avoir la bonne perception, en méditant sur cette empreinte karmique, nous pouvons comprendre comment nous avons créé cela, quelle erreur avons-nous commise, et en comprenant cela nous n’avons pas besoin de le répéter. Et de cette compréhension vient le droit de dissoudre cet élément qui libère ce nœud dans l’existence et nous libère d’avoir à répéter cette circonstance, qui est une grande affaire. Malheureusement, nous en avons plusieurs.

Question : Quand vous parlez de méditer sur le Vide, je ne comprends pas ce qu’est ce Vide.

Réponse : Le Vide est l’Absolu dans sa racine, et c’est de cette base que tout émerge, c’est le Rien duquel quelque chose émerge. Et quand nous disons de méditer sur le Vide, ce dont nous parlons est la manière dont tous les phénomènes résorbent dans cette base, dans ce Vide. Et ça sonne comme, ‘’oh oui c’est une idée intéressante, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Comment je rends cela pratique ? ‘’Cela devient pratique en regardant les choses du point de vue où vous êtes maintenant. Et là où vous êtes maintenant est que vous êtes en train de souffrir, vous avez une situation ou un problème que vous avez besoin de résoudre. Si vous approchez ce problème comme si c’était une chose isolée, vous ne pouvez pas le réglez. Vous devez apprendre à comprendre cet élément, cette situation, est dépendante des causes et conditions, qui sont comme le web. Ce web lui-même, chaque élément dépend de tous les autres éléments, donc à l’intérieur d’eux aucun d’eux n’existe, et en méditation cela devient un point très important. La raison pour laquelle nous souffrons est que nous sommes attachés, nous avons le désir, nous sommes attachés à notre sens du moi. Nous avons ce Je que nous croyons être réel, et quand ce Je est contredit avec les circonstances pénibles, nous souffrons. Quand nous réalisons que non seulement la situation n’est pas réelle et qu’elle impermanente, mais aussi que notre sens du moi n’est pas réel et est impermanent, alors la souffrance n’est plus un problème. La clé à ce niveau est : la conscience peut être séparée de cet événement. Quand vous réalisez que, vous n’avez plus besoin d’être identifié avec la situation ou avec votre moi, cela vous met dans un point de vue ou position de laquelle vous pouvez comprendre la vraie nature de cette situation. Vous voyez où je vais avec cela ? C’est subtil, mais c’est absolument critique. Ce point de vue est la Bonne Perception. Moi-même n’existe pas, la situation n’existe pas ; cela existe conventionnellement, nous savons que nous sommes tous ici, je sais que ce corps physique est ici et c’est réel et cela existe, mais cela existe seulement du fait des causes et conditions, donc pourquoi être attaché. Qu’est ce qui est permanent en moi ? Qu’est ce qui est inchangeable en moi ? La conscience, dans sa racine, est cela. Donc méditer sur le Vide, méditer sur l’impermanence, méditer sur la mort, méditer sur le karma, tout point converge à la même chose, qui est l’Être. Nous avons besoin d’apprendre à avoir accès à l’Être d’instant en instant tout le temps, et c’est la Bonne Perception. Et de cette perception nous pouvons proprement et en équilibre interagir avec la manifestation, et ne pas créer le Karma. Sorte d’une longue réponse ! Comprenez-vous le point auquel j’en viens ? Le Vide est quelque chose qui est très difficile à saisir avec l’intellect, c’est quelque chose que vous devez comprendre intuitivement, et la compréhension de cela peut seulement venir lorsque vous méditez. Méditer, méditer et ensuite vous commencez à saisir, « ohh…. » C’est vraiment simple. C’est une perception intermédiaire, qui est comme un…..Je ne sais pas comment l’exprimer en mots, c’est difficile d’autres questions ?

Question : Comment permettez-vous à la conscience de vous donner cette Bonne Perception en un certain moment ?

Réponse : C’est quelque chose que vous devez découvrir en vous-mêmes. La conscience est la racine de notre habileté à percevoir et c’est quelque chose que vous seulement pouvez activer et comprendre.

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Suffering and Right View.

Catégories : Gnose du Buddha Dharma