Écrit par : Gnostic Instructor          Catégorie : Commencer Ici et Maintenant

Nous allons faire la suite d’une conférence que nous avons donnée précédemment en relation avec l’être humain. Pour être plus précis, commençons par le titre de cette conférence, qui est « Être ou ne pas être humain » ; et c’est parce que le mot lui-même que nous voulons expliquer est « être humain ». Évidemment, le mot « être » se rapporte au verbe être.

Ainsi, nous trouvons dans Hamlet de Shakespeare, cette phrase que Hamlet prononce dans cette tragédie où il se demande : « Être ou ne pas être ? » Et il existe de nombreuses explications que les gens donnent en rapport avec cette phrase, mais ces explications ignorent l’ésotérisme de cette question. Bien entendu, ils ignorent tout cela.

C’est précisément ce que nous avons expliqué dans la conférence précédente et ce dont nous discuterons aujourd’hui ; c’est-à-dire la question d’être ou de ne pas être un être humain.

Le problème auquel nous sommes confrontés face à ce dilemme est que nous partons tous du point de vue selon lequel nous sommes déjà des êtres humains. Ici, dans le Gnosticisme, nous affirmons que nous ne sommes pas des êtres humains ; c’est pourquoi il est nécessaire d’expliquer ce que signifie être un être humain.

En nous concentrant sur le mot « être », nous nous souvenons que nous implorons toujours, nous supplions toujours notre Être intérieur, notre Intime, qui est l’Esprit, de faire telle ou telle pratique, tel ou tel exercice, si nous voulons réussir dans ce que nous effectuons. Et c’est parce que la Monade, qui est un mot Grec qui signifie « unité » – monas μονάς – est cette partie de nous-mêmes qui est réelle, qui est la réalité en nous. Nous appelons réalité ce qui est éternel, ce qui est toujours pérenne. Et quand nous disons que nous ne sommes pas pérennes, je fais remarquer votre physicalité. Vous savez que nous sommes nés, avons grandi jusqu’au niveau auquel nous nous trouvons actuellement et que nous finirons par mourir. Cette physicalité que nous avons n’est pas éternelle. C’est pourquoi tout le monde a peur de mourir, peur de la mort.

En effet, que nous ayons peur de la mort ou non, nous mourrons. Mais, notre Être est éternel ; c’est ce qui ne mourra pas. Et c’est à l’intérieur ; nous faisons partie de lui. Quand nous disons que nous faisons partie de lui, nous nous référons à l’âme, à la conscience, à l’essence, qui n’est pas notre physicalité. Notre physicalité n’est qu’un véhicule physique que nous utilisons pour être ou ne pas être. Cela dépend de la volonté de chacun d’entre nous.

Ainsi, l’Être, la Monade « unité » (monas μονάς), descend de l’espace abstrait absolu que nous appelons l’Absolu Solaire. C’est une étincelle de l’Absolu Solaire. C’est l’Être.

Ainsi, cette « unité » Monade (monas μονάς) a le devoir d’éveiller et de connaître ses propres capacités spirituelles. C’est pourquoi il apparaît dans l’univers. C’est la raison d’être de l’Être : développer toutes les capacités spirituelles infinies inhérentes à l’être. Pour y parvenir, la Monade doit descendre dans n’importe quel scénario planétaire. Ce scénario pourrait être la planète Terre, la planète Mars, Jupiter ou toute autre planète de tout autre système solaire. Ce n’est pas grave. Il doit descendre pour évoluer.

Nous arrivons ici à ce mot très courant de nos jours : évolution. Cette évolution dont nous parlons se produit au niveau de « l’unité » de la Monade (monas μονάς), au niveau mental et au niveau physique. Le niveau physique et mental ne peut agir ou se développer sans l’évolution spirituelle. Et c’est ce que nous devons comprendre.

Or cette évolution a un début et une fin ; ou, mieux encore, elle a une limite. Dans la Kabbale, nous appelons n’importe quelle planète Malkuth. Autrement dit, l’aspect physique tridimensionnel de toute planète est Malkuth מלכות, de la même manière que notre corps physique est notre Malkuth מלכות. Chaque planète a ses forces évolutives et involutives. Les corps lunaires sont les véhicules que la Monade reçoit, qui se développent au cours du processus d’évolution, afin que la Monade puisse expérimenter et interagir avec l’univers phénoménal. Ces corps sont reçus dans les règnes de la nature, et ce n’est pas un hasard si le mot Malkuth מלכות, signifie « royaume » en Hébreu.

Ces règnes sont le règne minéral, le règne végétal, le règne animal et le règne humanoïde, que nous appelons aussi le règne animal intellectuel.

Le mot animal vient du mot Latin anima, qui signifie « âme ». L’âme est ce qui descend dans ces royaumes depuis Tiphereth תפארת, tandis que la Monade (Geburah גבורה et Chesed חסד) reste dans les dimensions supérieures, recevant la connaissance, l’expérience que l’essence, la conscience, l’âme, est en train d’acquérir. En d’autres termes, c’est une communion de l’âme et de l’Esprit, dans n’importe quel royaume.

Lorsque vous étudiez, par exemple, le royaume des minéraux, vous trouvez alors des consciences, des âmes, qui sont connectées à leur propre Monade particulière qui à son tour reçoit toute l’expérience que son âme acquiert dans ce royaume et, par conséquent, est capable d’évoluer à travers ce royaume.

Dans le Gnosticisme, tous les royaumes ont la vie et la conscience. Nous affirmons que tout atome est un trio de matière, d’énergie et de conscience. La conscience est l’âme.

C’est ainsi que la Monade « unité » (monas μονάς) apprend, à travers son âme, à travers sa conscience, dans n’importe quel royaume. À travers cette évolution, qui est spirituelle – la Monade, mentale – qui est un cadeau que mère nature nous fait – nous l’appelons corps lunaires protoplasmiques ou corps mentaux parce que c’est à travers le mental, à travers le « manas », que nous apprenons ce développement. Et bien sûr, le physique, la physicalité.

La physicalité de toute âme dans ces royaumes évolutifs est le véhicule à travers lequel la conscience peut expérimenter la création. Dans le règne minéral, ces corps sont les pierres, les métaux, les roches, les pierres précieuses. Etc. Dans le règne végétal, ce sont les arbres, les fleurs, tous les différents niveaux de plantes. Dans le règne animal, on trouve de nombreux types de bêtes. Si nous comparons le corps physique de n’importe quel animal à une plante ou un minéral, vous pouvez voir que leur physicalité est plus évoluée ; elle bouge, c’est dynamique, alors que le végétal et le minéral sont beaucoup plus fixes, mais, la conscience est toujours là. En effet, les scientifiques commencent à découvrir cette activité de la conscience dans les plantes, mais elle existe aussi dans les minéraux.

Bien sûr, l’exemple le plus évident de sensibilité se trouve chez l’animal intellectuel, qui représente un certain niveau d’évolution, dans son mental. A ce niveau de développement spirituel, la conscience acquiert la faculté d’intellect. Or, et c’est ce qu’il est le plus important de comprendre : à ce niveau, l’animal intellectuel est la limite, la frontière, de l’évolution. C’est-à-dire que l’évolution mécanique de la nature peut amener n’importe quelle conscience à ce niveau d’animal intellectuel, mais pas plus loin. Au-delà, il faut travailler.

De nos jours, tout le monde a développé son intellect. Cette société fonctionne avec l’intellect et repose sur lui. Vous le savez cela. Ce monde que nous avons créé, qui est dans le chaos, nous l’avons construit avec l’intellect.

L’intellectualité se présente sous de nombreuses formes, à plusieurs niveaux. Même ceux qui travaillent dans le cinéma ou dans d’autres formes de divertissement, qui utilisent le centre émotionnel, utilisent également le centre intellectuel pour agir. Même ceux qui agissent principalement avec le centre moteur, dans le sport par exemple, utilisent aussi l’intellect, à un autre niveau. Chacun de nous est donc un animal intellectuel.

Physiquement, nous sommes comme les humains, c’est pourquoi dans le Gnosticisme nous nous appelons « humanoïdes ». Bien sûr, en dehors de cette conférence, de cette salle, lorsque nous communiquons avec des gens dans la société, nous les qualifions d’« humains » par respect, car si nous devions les qualifier de bêtes, d’animaux ou d’humanoïdes, ils se sentiraient blesser. Mais c’est la vérité. Le problème est que nous aimons qu’on nous mente, nous aimons croire des choses fausses sur nous-mêmes… Les gens adorent les mensonges. C’est pourquoi nous appelons les gens des « êtres humains » par respect, pour éviter les conflits.

Mais la vérité est que nous sommes en réalité des animaux intellectuels, des bêtes dotées de la faculté d’intellect, et lorsque nous regardons le monde que nous avons créé, cela apparaît clairement. Donc, si nous sommes des animaux intellectuels, alors nous devons comprendre ce que signifie être un véritable être humain.

Comme nous le savons, c’est l’Être qui doit faire le travail. La raison pour laquelle nous sommes ici maintenant est pour que l’Être puisse acquérir la connaissance et la maîtrise de lui-même et de la création. L’Esprit pense : « J’ai déjà appris à être une bête. J’ai déjà appris à être une plante et un minéral. Maintenant, je veux être un être humain. » C’est précisément l’objectif, la cause de toute religion : créer de véritables êtres humains.

Quand nous observons cette soi-disant « humanité », de l’humanité, nous ne trouvons rien… les guerres, la cruauté, la violence, l’avidité, ce ne sont pas les attributs de l’humanité ; c’est ce que l’on trouve dans le règne animal. Lorsque vous observez un animal dans le royaume des animaux irrationnels, vous voyez à quel point ils sont jaloux, violents et lubriques. Peut-être que certaines créatures ne sont pas aussi lubriques que d’autres, mais la luxure est un élément très courant chez les bêtes, y compris chez nous.

Pour devenir humain, nous devons renoncer à notre propre bestialité. En effet, nous devons partir du point de vue que nous sommes des bêtes, car pendant que nous, avec l’ego du pharisianisme que nous avons si fortement, croyons que nous sommes de bons humains, alors nous nous embarquons dans le voyage spirituel à partir d’une position de fausseté. Il est nécessaire que nous comprenions que nous sommes des animaux. C’est l’essentiel. Nous sommes le type d’animal qui a la possibilité de devenir humain. C’est précisément la beauté du niveau dans lequel nous nous trouvons actuellement.

Si un chien, un chat, un taureau, un cheval veut être un être humain, il ne le peut pas. Cette âme ne possède pas cette possibilité, car pour atteindre ce niveau, il faut être un animal intellectuel. Il faut avoir de l’intellect. Et c’est parce qu’un être humain est celui qui développe ce que nous appelons le « raisonnement ». C’est pourquoi, à ce niveau où nous nous trouvons, qui est l’animal intellectuel, nous avons commencé à développer l’intellect qui est égal au raisonnement subjectif. C’est un type de raisonnement qui est très bas. Ce n’est que la surface, très peu profonde.

Toute âme qui, par hasard, naît sur une planète où se trouvent des êtres humains au sens complet du terme, se rendra compte qu’elle est analphabète. Même avec toute son intelligence, il ne peut pas atteindre le niveau de l’être humain. L’intellect n’est pas le sommet du raisonnement ; en fait, c’est le sous-sol. Toute âme qui veut devenir un être humain doit aller au-delà de l’intellect, elle doit développer un raisonnement objectif. Le raisonnement objectif est un raisonnement qui englobe sept dimensions. C’est un raisonnement qui se nourrit de la conscience, et qui se développe petit à petit au travers des initiations que le livre de la Genèse décrit très joliment.

Moïse a écrit le livre de la Genèse afin de guider ces animaux intellectuels qui veulent éventuellement devenir des êtres humains de telle manière que ce n’est que si vous étudiez l’Alchimie et la Kabbale que vous comprendrez.

« Il existe deux types de Kabbalistes : les Kabbalistes intellectuels et les Kabbalistes intuitifs. Les Kabbalistes intellectuels sont des magiciens noirs, tandis que les Kabbalistes intuitifs sont des magiciens blancs. – Tarot et Kabbale de Samael Aun Weor

Nous, les Gnostiques de Samael, à partir de la force, Geburah גבורה ou de la loi, Din דין, de nos jours, essayons d’expliquer ce processus à travers nos conférences à tous les gens, à toutes les âmes qui viennent dans nos conférences, afin de leur apprendre à comprendre le livre de la Genèse.

De nombreuses personnes, croyants ou non-croyants, théistes ou athées, tentent de déchiffrer le livre de la Genèse et n’y parviennent pas. En effet, pour déchiffrer ces enseignements, il faut être un Alchimiste, un Kabbaliste. C’est pourquoi, de nos jours, vous trouvez de nombreuses interprétations erronées de Daath דעת, la Gnose. Un exemple est Simon le Magicien :

« Dans L’Enfer de Dante, il a décrit Simon le Magicien et tous les sorciers appelés Simoniaques comme marchant dans l’enfer avec la tête tournée vers l’arrière.

La magie noire de Simon le Magicien est qu’il est resté tourné vers le passé et qu’il n’a pas voulu accepter le Christ ni le nouveau courant Christique.

Il s’agit d’une rébellion contre la hiérarchie divine et, en effet, Simon le Magicien reste situé dans les mondes de la magie noire.

Quiconque étudie attentivement les enseignements de Simon le Magicien découvrira que Simon le Magicien ne prononce pas un seul mot en faveur du Christ.

Simon le Magicien a vu que l’étincelle était séparée de la flamme elle-même, sans se souvenir des paroles du divin rabbi de Galilée : «… nul ne vient au Père que par moi ».

Simon le Magicien voyait le Père caché en lui et il voulait l’auto-réaliser intérieurement, mais en rejetant le Christ. C’est donc ainsi qu’il est tombé dans la magie noire.

Simon le Magicien est tombé dans la magie noire par orgueil.

Simon le Magicien n’a pas voulu accepter le Christ par simple orgueil.

Quelque chose de similaire se produit actuellement au vingtième siècle, avec de nombreux dévots spirituels qui ne veulent pas accepter mes enseignements par simple orgueil.

Ces types d’êtres « Simoniaques » tombent dans la magie noire par simple orgueil.

Simon le Magicien connaissait le grand arcane et il était complètement chaste.

Le Maître Huiracocha, à la page cinquante du livre L’Église Gnostique, a cité un paragraphe du livre La Prédication de Simon le Magicien, qui dit :

« Je vous parle en métaphores, mais vous devez comprendre ce que je dis… Il y a deux souches de tous les Aéons réunies, n’ayant ni commencement ni fin, jaillissant d’une seule racine, qui est la PUISSANCE INFINIE, la SILENCE INVISIBLE ; de qui Stocke, celui qui se montre d’en haut, celui qui est une Grande Puissance, compréhension du Tout, pénétrant toutes choses, et de sexe masculin. L’autre qui se montre d’en bas est le Grand Mental et est de sexe féminin ; générant toutes choses. La résolution de tous les problèmes réside dans l’union des deux. Le Pouvoir lui-même est à la fois masculin et féminin. » —La Prédication de Simon le Magicien

À cette époque, Simon le Magicien connaissait profondément l’Alchimie sexuelle et le grand arcane.

Cependant, il est tombé dans la magie noire parce qu’il continuait à regarder vers le passé et qu’il ne voulait pas accepter le Christ.

Le mental est alors l’animal le plus dangereux de l’Alchimiste.

Si Simon le Mage avait dominé le mental avec le fouet de la volonté, il ne serait pas tombé dans l’abîme.

L’Alchimiste qui se laisse emporter par les raisonnements de l’orgueil de son mental échoue dans le grand œuvre et tombe dans l’abîme.

L’Alchimiste doit être très humble devant les hiérarchies divines pour ne pas échouer dans le grand œuvre.

Le mental doit devenir comme un enfant humble et simple.

Le mental doit s’humilier devant les hiérarchies divines.

Le mental doit s’humilier devant la majesté de l’Intime.

Il est impossible de s’élever vers le Père sans élaborer l’Enfant d’Or de l’Alchimie sexuelle.

Cet Enfant d’Or est le Christ Intime.

Il faut former le Christ en nous pour monter vers le Père. » – Traité d’Alchimie Sexuelle de Samael Aun Weor

Gardez cela à l’esprit que notre Être et le Christ sont nécessaires. Beaucoup de gens, lorsqu’ils entrent dans la doctrine de la Kabbale, se mettent à travailler et oublient leur Être et le Christ. Ils ne comprennent pas que c’est l’Être et le Christ, l’Enfant d’Or de l’alchimie sexuelle, ceux qui façonnent la conscience pour que nous soyons des humains. Ce travail, le chemin spirituel, est l’œuvre de l’Être et du Christ. C’est précisément ce qu’il faut comprendre dans le mot « être humain » qui, comme nous l’expliquions, désigne l’univers tout entier.

Nous avons ici, sous vos yeux, cette rune qui s’appelle Hagal ou Hagalaz. Cette rune a trois formes ; nous la représentons toujours avec trois lignes. La principale façon dont nous la montrons est celle du milieu, qui est un X divisé par une ligne verticale. Cette ligne verticale pourrait également être une ligne horizontale, comme nous l’avons expliqué précédemment.

Maintenant, à gauche, nous trouvons la lettre H, la lettre Latine H, qui comporte également les trois lignes, deux verticales et une perpendiculaire, unissant horizontalement les deux lignes verticales. C’est la lettre H ; cela représente également la rune Hagalaz.

La lettre N comporte également les trois lignes. Maintenant, vous voyez là, dans le mot « humain » ; vous trouvez que la première lettre est le H et la dernière est le N. Les deux contiennent la rune Hagal, Hagalaz.

Maintenant, la rune Hagalaz est ce qui en langue Hébraïque est la lettre Hei ה. Cette lettre Hei ה se retrouve deux fois dans le saint nom de Dieu : Iod-Hei-Vav-Hei יהוה. C’est la même chose dans le mot humain, où l’on trouve ce Hei ה deux fois aussi : le H et le N. C’est très significatif, car le Hei ה en Hébreu, dans la Kabbale, est lié au souffle, Hei ה est le souffle. Il existe une autre lettre similaire à celle-ci, qui est la lettre Chet ח. Mais la prononciation de la lettre Chet ח est un son beaucoup plus guttural, semblable au son d’un raclement de gorge.

En effet, le son de la lettre Hei ה est très doux. C’est le souffle lui-même. C’est pourquoi nous affirmons que tout mot, toute lettre, tout son que vous allez prononcer avec votre bouche contient secrètement la lettre Hei ה. Cette lettre vibre dans la gorge.

Pour épeler la lettre Hei ה, on écrit Hei-Aleph הא. Aleph א est la lettre A en Hébreu.

La lettre Aleph א est un symbole de l’air. Ainsi, la lettre Aleph א a besoin du Hei ה pour être exprimée. C’est pourquoi cette lettre est dans le saint nom de Dieu, Iod-Hei-Vav-Hei יהוה, qui se traduit par Yehovah. Sans la lettre Hei ה, vous ne pouvez pas parler.

Quand on est étouffé, on ne peut pas respirer, on ne peut rien prononcer. Et c’est justement là le mystère d’Hagalaz.

C’est pourquoi dans le Futharkh, qui est l’alphabet runique, il est dit : « Toutes les lettres, toutes les runes émanent de cette rune, Hagal ». Nous comprenons pourquoi. Parce que cela se rapporte à la gorge. Mais Hagal est également en relation avec l’univers car tout l’univers est créé avec le souffle.

« Berasheeth בראשית » dit la Bible. Berasheeth בראשית commence par la lettre Beth ב, le B de la langue Hébraïque. « Be or not to Be » (Être ou ne pas être). Ce n’est pas un hasard si le mot Berasheeth בראשית commence par la lettre B, par Beth ב. C’est précisément ainsi que, à travers le Hagal, l’ÊTRE (Hoiah הויה) (Eheieh אהיה, Kether) entre dans l’univers. C’est pourquoi Moïse a écrit Berasheeth בראשית, que nous avons expliqué dans de nombreuses conférences. Le (Hoiah הויה) BE-ing (Eheieh אהיה, Kether) est la Monade « unité » (monas μονάς), la trinité (Haiahu היהו) pénétrant l’univers à travers le souffle de Hagal ou le Hei ה, l’Ain Soph אין סוף ou Adi-Parashakti महादेवी, d’où a émané Brahma, Vishnu et Shiva ou Kether, Chokmah, Binah.

A travers le processus mécanique de l’évolution, l’Être, jusqu’à une certaine limite, apprend ce qu’il a à apprendre. C’est seulement à ce niveau où nous nous trouvons actuellement, au niveau intellectuel, que nous pouvons apprendre ces choses, afin que nous comprenions que nous devons travailler avec les éléments de la nature afin de développer le véritable être humain à l’intérieur.

Alors écoutez, l’Être est la Monade « unité » (monas μονάς), l’unique « Echad אחד », la trinité (Haiahu היהו) issue du souffle de Hagal ou du Hei ה, l’Ain Soph אין סוף.

« Et (dans Tiphereth תפארת) Moïse (le corps causal) appela tous (les archétypes d’) Israël ישראל, et leur dit :

« Écoute, ô Israël : יהוה notre Elohim אלהים est un Iod-Havah אחד יהוה. » – Deutéronome 5:1, 6:4

Étudions maintenant l’humain, qui est devant la Monade « unité » (monas μονάς).

Il y a quelque temps, j’ai trouvé cette belle image ou graphique de l’alphabet Hébreu mêlé à l’alphabet Latin et aux Runes. Évidemment, ce graphique nous montre les vingt-deux lettres de l’alphabet Hébreu, mais telles qu’elles étaient écrites au début. En effet, les lettres Hébraïques dont nous disposons actuellement sont le résultat, bien entendu, de différentes études alchimiques et kabbalistiques ; ils sont le résultat des processus de changement que toutes choses traversent au fil du temps.

Quoi qu’il en soit, c’est ainsi que se présentaient les lettres Hébraïques dans les écrits anciens. Vous ne trouvez pas les lettres Hébraïques modernes, avec les points pour indiquer les prononciations, etc., dans les textes anciens.

Comme vous le voyez, le nom de chaque lettre est là. Et la manière runique avec laquelle elles ont été écrites à partir du même Hagal. Imaginez que du même Hagal ou Hei ה, l’Ain Soph אין סוף, émanent toutes les vingt-deux lettres. C’est pourquoi nous affirmons que l’alphabet Hébreu est issu de l’alphabet Runique.

Seuls ceux qui étudient et savent comment les lettres Hébraïques étaient écrites dans le passé comprennent de quoi nous parlons. En ces temps modernes, bien sûr, les belles lettres Hébraïques que nous trouvons sont mieux adaptées pour expliquer ces concepts spirituels à l’intellect.

Le fait est que ces vingt-deux lettres sont les vingt-deux Arcanes Majeurs que nous devons mémoriser et connaître afin de comprendre le langage des Elohim אלהים, le langage de Dieu.

Quand je dis langage de Dieu, rappelez-vous que Dieu en Hébreu est אל El (1+30= 4) Iod-Hei-Vav-Hei יהוה, et nous parlons de la septième dimension, pas de la dimension physique. Nous n’allons pas tomber dans l’absurdité d’essayer de trouver Dieu אל El (1+30= 4) Iod-Hei-Vav-Hei יהוה physiquement. Dieu n’a pas matière. Dieu est énergie. Cette énergie, l’énergie pure, est au-delà du monde tridimensionnel.

En le comprenant de cette façon, nous cessons de tomber dans l’absurdité de penser que l’image de Dieu dont parle la Bible est notre physicalité, donc Dieu doit aussi être physique. C’est ridicule.

Il y a certaines sectes dans le Christianisme, des gens avec qui j’ai parlé, qui croient que Dieu lui-même est physique et vit sur telle ou telle planète et au-delà du système solaire avec les anges, les anges physiques. Et j’ai demandé : « Pourquoi dites-vous cela ? » Et ils répondent : « Parce qu’il nous a fait à son image ! Donc Il est physique aussi. »

Devant ce genre de ridicule, nous ne pouvons pas discuter. Comment pourrions-nous expliquer ce qu’est Dieu ? Même les scientifiques, les évolutionnistes modernes, croient, pensent-ils, que Dieu est un vieil homme là-bas, flottant dans l’espace !

Eh bien… Les astronautes, astronautes Russes et Américains, qui étaient dans l’espace n’y ont trouvé aucun vieil homme.

Dieu n’a pas besoin d’avoir une forme pour agir. Dieu ne fait qu’un avec l’univers ! Si, comme il est dit dans l’un des Koan (Japonais : 公案 ; Chinois : 公案 ; Coréen : 화두) tel que :

« Toutes choses sont réductibles à un ; à quoi est réductible le un ? » —Garma CC Chang, La Pratique du Zen. – Enseignements Cosmiques d’un Lama par Samael Aun Weo r

En d’autres termes : « Si tous les Logoi λόγοι sont réductibles à UN (Ehad אחד), le Tetragrammaton, Iod-Hei-Vav-Hei יהוה, à quoi le UN (Ehad אחד) est-il réductible ?

De toute évidence, le UN (Ehad אחד) est réductible à tous les Logoi λόγοι (mots Debarim דברים) au sein de chacun d’entre nous.

Où ?

Écoutez, les lettres de אחד Ehad totalisent 1+8+4= 13. En d’autres termes, 13 est le Tetragrammaton, car 1+3= 4, Iod-Hei-Vav-Hei יהוה, dont les lettres totalisent 26, et 2+6 =8, est l’infini, ou l’univers manifesté, qui est égal à Vishnu-Christ, car 8 est le nombre de Sri Adi Parashakti Vishnumaya, c’est-à-dire Vishnu et Maya.

Puisque Maya est Marie, l’Ain Soph immanifesté אין סוף, d’où Vishnu-Christ a émergé.

Ainsi, Vishnu-Christ est la vie dans l’infini, le sang qui monte jusqu’à la tête à travers les veines du cœur de l’univers.

Et Mem מם, la 13ème lettre, symbolise les eaux sexuelles, מים Mayim = 40+10+40 = 9, la neuvième sphère ou sephirah Yesod יסוד qui contient Maya, l’Akashatattwa.

C’est pourquoi Yeshuah יהשוה a dit (dans Tiphereth תפארת) :

(Dans Malkuth מלכות, ton deuxième Hei ה) « Tu aimeras (Binah בינה) Iod-Havah יהוה ton Elohim אלהים de tout ton cœur (Neshamah נשמה, âme spirituelle), et de toute ton âme (Nephesh Chaiah נפש ח יה, Binah בינה, âme animale, dans Yesod יסוד), et de tout ton esprit (Ruach רוח, l’âme pensante). C’est (IAO יהו, les trois âmes, la trinité de votre propre Eliao אליהו) le premier et grand commandement.

Et le second lui est semblable, tu aimeras (le Malkuth מלכות, le deuxième Hei ה de) ton prochain comme (l’IAO יהו de) ton Soi (qui est Eliao אליהו). De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » – Matthieu 22 : 36-40

Ainsi, Dieu, אל El (1+30= 4) Iod-Hei-Vav-Hei יהוה est votre Eliao אליהו, votre « unité » Monade (monas μονάς), votre IAO יהו dans vos trois cerveaux. C’est l’énergie sexuelle qui, dans Yesod יסוד, le sexe, peut se transformer et devenir des formes, une forme matérielle. Voilà ce qu’est un être humain : Dieu, אל El (1+30= 4) Iod-Hei-Vav-Hei יהוה, avec un véhicule, un véhicule physique, Malkuth מלכות, le deuxième Hei ה de Iod-Hei-Vav- Hei יהוה, fait à la ressemblance. L’être humain est ce qui a été créé à la ressemblance et à l’image de Dieu, אל El (1+30= 4) Iod-Hei-Vav-Hei יהוה. Mais pour devenir un être humain, nous devons d’abord étudier comment. Nous ne devons pas tomber dans l’absurdité de penser que Dieu, אל El (1+30= 4) Iod-Hei-Vav-Hei יהוה est physique, parce que le UN (Ehad אחד) ne l’est pas, mais le UN (Ehad אחד) peut devenir Yeshuah יהשוה, un être humain, si le UN (Ehad אחד, le Tetragrammaton, Iod-Hei-Vav-Hei יהוה) le veut. Comme il est écrit :

« J’ai dit : Vous êtes des Elohim אלהים ; et vous êtes tous des enfants du Très-Haut (l’Ain Soph אין סוף). Mais (dans Tiphereth תפארת) vous mourrez comme Adam et tomberez comme l’un des princes (c’est-à-dire : l’un des bodhisattvas tombés). Lève-toi (de Klipoth קליפות), O Elohim אלהים, juge la terre : car (si tu te lèves comme Moshe משה dans Tiphereth תפארת) tu hériteras de toutes les nations. » – Psaume 82 : 6,7,8

Donc, vous voyez que c’est pourquoi, lorsque nous parlons de l’alphabet Hébreu, nous parlons aussi du Futharkh, ou alphabet Runique, ou de tout autre alphabet, car ils dérivent tous des mêmes sons que nous prononçons dans différentes langues. Bien sûr, il existe d’autres alphabets très compliqués, comme « l’alphabet » Chinois qui est une langue très difficile à apprendre.

Les relations avec la Kabbale, l’Alchimie et ces alphabets – l’alphabet Runique, l’alphabet Latin et l’alphabet Hébreu – sont très importantes. Là encore, on arrive à ce beau mantra, qui se prononce au Tibet avec des lettres Sanskrites, qui comme vous pouvez le constater sont aussi des lettres très profondes :

Aum Mani Padme Hum ॐ मणि पद्मे हूँ.

Nous avons écrit la translittération de chaque mantra en lettres Hébraïques. Sous les lettres Latines, les lettres Hébraïques, pour que vous appreniez à écrire Aum Mani Padme Hum ॐ मणि पद्मे हूँ en Hébreu, dans la Kabbale. Et cela nous aidera.

Le Dalaï Lama donne de nombreuses conférences liées à ce mantra. Bien sûr, il est né au Tibet et il savait lire et écrire le Tibétain, qui est dérivé du Sanskrit. La lettre A par exemple, en Sanskrit, on pourrait penser qu’elle est en haut, mais elle est en bas. La lettre M, ou Mem מם en Hébreu, se trouve au-dessus. Si vous ne connaissez pas le Sanskrit, vous pourriez penser que c’est l’inverse.

Voyez ici comment on écrit Aum Mani Padme Hum ॐ मणि पद्मे हूँ. Comme nous l’expliquions dans une conférence précédente, ce mantra cache le sens de ce que signifie être humain. Après avoir appris ce qu’est le Hagal, nous comprenons alors pourquoi le mot, ou ce mantra, se rapporte au fait d’être un humain.

Pour commencer, le Dalaï Lama dit que la première syllabe Aum ॐ se rapporte à la parole, au sentiment et à l’action. Nous dirons que cela se rapporte aux trois cerveaux. N’oubliez pas que nous avons trois cerveaux : l’intellect, l’émotion et notre cerveau moteur-instinctif-sexuel, qui lui-même est composé de trois centres. En effet, physiquement parlant, au niveau où nous sommes, nous avons cinq centres : nous avons le centre intellectuel, dans la tête ; le centre émotionnel entre le cœur et le nombril ; le centre moteur, situé tout en haut de la colonne vertébrale ; le centre instinctif, tout en bas de la colonne vertébrale ; et enfin le centre sexuel dans les glandes sexuelles.

Comme vous le voyez, toute la colonne vertébrale est liée à ce que nous appelons le cerveau moteur-instinctif-sexuel. Samael Aun Weor, lorsqu’il s’adressait à l’humanoïde, il disait toujours « l’animal à trois centres » ou « l’être à trois centres ». Nous sommes des êtres centrés sur trois cerveaux. Nous avons un intellect, des émotions et un cerveau moteur, sexuel et instinctif, des énergies que nous utilisons dans différentes activités de la vie.

Tout cela est lié au mantra Aum ॐ. Nous sommes une version impure de ce mantra Aum ॐ, car lorsque le mantra est pur, lorsque les trois cerveaux d’une machine humaine sont propres et agissent en parfaite harmonie avec la conscience et avec l’Être, avec l’Esprit, avec la Monade, et alors, voici, ce que vous trouvez est un Bouddha dont les centres sont illuminés.

Nous ne sommes pas des bouddhas, mais nous pouvons l’être. Être un Bouddha, c’est être un être humain, c’est la même chose. L’Être, la Monade veut être un Bouddha. Et pour cela, il faut illuminer l’intellect, le cœur, le sexe, et toute la moelle épinière, les sept chakras. Un être ne peut pas être un Bouddha, un être humain, sans purifier et éveiller ces centres.

C’est pourquoi nous retrouvons ici le mantra AUMॐ, écrit en trois langues, afin que vous puissiez mieux le comprendre. En réalité, ces trois manières montrent la même chose. Le Sanskrit, bien sûr, est au-dessus. Bien qu’il s’écrit AUM ॐ, c’est un mantra que l’on prononce, et le maître dit que l’on le contracte comme OM. Nous le prononçons ainsi, mais il est dérivé des trois lettres, et il y a une belle explication de pourquoi.

Aum ॐ en Sanskrit est comme « Amen אמן » en Hébreu. Dans ce mot Hébreu Amen אמן, on retrouve trois lettres : Aleph א, Mem מ et Nun final ן. Bien sûr comme en Sanskrit आमेन, en Latin, on écrit Amen en y plaçant une autre voyelle, pour que cela ait un sens, mais l’origine du mot est de trois lettres : Aleph א, Mem מ et Nun final ן, comme les trois lettres d’Aum ॐ.

Aum ॐ représente la Sainte Trinité, qui dans le Christianisme est appelée le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Dans la Kabbale, cette Trinité est Kether, Chokmah, Binah. En Sanskrit, c’est Brahma, Vishnu, Shiva.

Voyez ici ce mot Brahma. Brahma est en Sanskrit lié à l’El de l’Hébreu et est utilisé pour Kether ou pour Chesed, ce qui signifie le Dieu là-bas dans l’univers et Dieu en nous. C’est Brahma. Brahma est en nous, mais il est aussi à l’extérieur. Nous avons notre propre Brahma particulier, qui en Hébreu, dans la Genèse, est appelé le Ruach Elohim, qui au commencement « planait sur la surface des eaux ».

C’est Aum ॐ. Mais, puisque nous connaissons l’alphabet kabbalistique, voici comment nous l’écrivons en Hébreu : Aum אום, Aleph א-Vav ו-Mem fermé ם. Ce mot, Aleph א-Vav ו-Mem fermé ם, en Hébreu, signifie « noix ». Un cinglé têtu. C’est ce que nous sommes, avant d’être purifiés.

Lorsque nous sommes purifiés, nous devenons Bouddha, mais maintenant nous ne sommes plus que des cinglés têtus (egoz אגוז). C’est pourquoi nous l’appelons, ou c’est un mot, Kliphah קליפה, parce que nous utilisons les trois cerveaux de la mauvaise manière. Quand on observe cette humanité, on constate que les trois cerveaux sont mal utilisés. Et c’est ainsi qu’on l’écrit en Hébreu.

Étudions la première lettre, Aleph א, que nous avons déjà expliquée dans d’autres conférences. Il y a la lettre Vav ו qui symbolise la colonne vertébrale avec les deux potentiels shakti des eaux. Le Iod י qui s’écrit simplement sous la forme d’un point, symbolise Kether, la première émanation de ce soleil spirituel dont nous parlions, qui est l’Absolu Solaire dans les sept dimensions. La première émanation de celui-ci s’appelle Kether, qui signifie « couronne » en Hébreu et représente le Père dans le Christianisme. Iod י est cette tache de lumière qui apparaît dans l’univers.

Voilà donc le potentiel shakti des eaux. Comprenez-vous que sans eau, la lumière solaire ne peut pas se manifester sur cette planète ? Ou bien dans l’univers ? Ce potentiel shakti s’appelle Prana en Sanskrit. Ce Prana est positif, actif ; l’aspect passif du prana s’appelle Akash.

Ainsi, Prana est positif, Akash est négatif ou passif. Lorsque nous disons qu’Akash est le pôle négatif du Prana, cela ne veut pas dire qu’il s’agit de quelque chose de « mauvais », mais simplement que c’est le contraire ou le pôle. En vérité, les deux sont des forces « positives ».

Le Prana existe au sein de l’Akash. En d’autres termes, Iod י existe dans l’eau. C’est pourquoi, grâce à la science moderne qui peut extraire ce potentiel des eaux, nous disposons de l’électricité. Mais nous devons comprendre que cette eau que nous appelons Akash existe en-haut et en-bas.

Dans les nuages, c’est Jupiter qui rassemble les nuages, les nuages akashiques, et lance les éclairs d’en haut. C’est un symbole. Cet éclair est le Iod י, l’énergie solaire qui émerge des nuages, les eaux du ciel. Mais il existe aussi dans les eaux de la terre. C’est pourquoi ils ont prouvé que l’eau est un très bon conducteur d’électricité.

Ces deux lettres Iod י divisées par la lettre Vav ו sont le symbole de Dieu, le Père. C’est pourquoi Kether est aussi le symbole d’Aleph א, qui est le vent, l’air, le souffle.

Dans notre physicalité, cet Aleph א est notre colonne vertébrale et le Iod י en haut est le liquide céphalo-rachidien. Le Iod י en bas est le fluide sexuel, les eaux en bas. Nous avons donc cette potentialité dans notre physicalité. Elle est là. Travaille toujours. C’est la lettre Aleph א. Et c’est pourquoi nous disons que le trône du Père est le système nerveux central ; c’est le centre de la colonne vertébrale centrale.

Maintenant, nous avons la lettre Vav ו, qui a généralement un son « O » ou « U ». Ce son « O » est bien sûr lié au son merveilleux qui vibre dans le cœur.

Le Vav ו est dans le cœur et aussi dans le sexe. Kabbalistiquement, nous disons que la lettre Vav וו se rapporte à Tiphereth תפארת, le cœur, et à Yesod יסוד, le sexe. La lettre Vav ו s’écrit avec deux Vav וו, et la prononciation de cette lettre comporte deux lettres car c’est une force androgyne.

Enfin, nous avons la lettre Mem-final, qui est liée à la rune Man, Manas. Quand nous prononçons ou pratiquons la rune Man, nous le faisons ainsi, avec les bras tendus vers le haut et vers l’extérieur, c’est-à-dire un Mem ouvert, pour recevoir. Une fois la prière terminée, nous baissons nos mains qui s’étaient élevées vers le ciel et nous rendons grâce en formant le Mem final, que nous appelons Manas.

Ainsi, les deux formes de Mem מם existent également dans l’alphabet Runique, pas seulement dans l’alphabet Hébreu. Dans l’alphabet Hébreu, nous avons un Mem מ ouvert et un Mem ם fermé (Mem-final).

Donc, c’est AUM. Vous voyez ici, les trois lignes de la lettre A sont ici aussi, ainsi que la lettre Ansus, ou comme on l’appelle, la rune Os. Ansus ou Os, qui est « A ». La lettre « U » qui est la rune « Ur » est ici, puis elle se termine par la rune Manas. A-U-M.

Si vous observez les lettres du mot Aum אום en Hébreu (Aleph א, Vav ו, Mem-final ם) vous verrez que vous y trouvez trois Vav ו :. le Vav ו d’Aleph א, le Vav ו qui est indépendant, et l’autre qui est à l’intérieur de la lettre Mem-final ם, que l’on retrouve également dans le nom Adam אדם.

Mais laissez-moi vous dire une chose. Selon certains Kabbalistes, ils disent que la lettre Mem-finale ם est constituée d’une lettre Kaf כ, qui est la lettre qu’ils utilisent pour écrire Kether כתר, qui est la couronne au sommet de la tête. Donc Kether כתר, la couronne, est au-dessus de votre tête. C’est cette lumière, le chakra Sahasrara, qui vibre avec la lumière solaire. Lorsque ce chakra est uni aux eaux de la colonne vertébrale et aux eaux des organes sexuels, nous avons alors la lettre Mem מם. La lettre Mem מם, en Hébreu, dans la Kabbale signifie Mayim מים, les eaux.

Mais, comme nous l’avons dit, il existe deux Mems מם : un Mem מ ouvert, qui est formé d’une lettre Kaf כ et de la lettre Vav ו ; et un Mem ם fermé, comme Manas. Mais selon mon observation, celui-ci n’est pas formé par Kaf כ et Vav ו, mais par Kaf כ et Zayin ז, qui est la lettre dont nous disons toujours qu’elle est similaire à Vav ו. Comme vous pouvez le voir ici, c’est très similaire. La seule différence est que Zayin ז est uni exactement au milieu du Iod י, là où la lettre Vav ו est à droite.

Pourquoi disons-nous que ce Mem final ם est formé avec Zayin ז et non Vav ו ? C’est parce que la lettre Zayin ז se connecte aux organes sexuels et à la physicalité. Il y a trois Vav ו sur l’Arbre de Vie : trois piliers, ou trois colonnes. Le pilier au centre est un Vav ו ; le pilier de droite est un autre Vav ו. Ces deux ensemble sont Vav וו, Vav. Mais le pilier gauche est toujours Zayin ז. C’est pourquoi il est dit que lorsque Dieu a créé la femme, il l’a prise du côté gauche d’Adam אדם, car Zayin ז est la septième lettre et Vav וו, Vav ו est la sixième. Je le répète : Adam אדם a été créé le sixième jour, et Eve, la femme, a été créée le septième jour.

Ainsi, kabbalistiquement, alchimiquement, nous disons Adam אדם, l’Adam androgyne אדם, il est représenté par le Vav ו. Vav וו, Vav ו, les deux Vav וו. Et le septième est Zayin ז, qui est le système Vagues. Nous en avons donc trois là. Et bien sûr, c’est dans la lettre Mem finale ם de AUM אום (qui s’appelle Mem-Sophit en Hébreu).

Nous disons qu’Aum אום est la trinité dans Daath, à savoir le Père Aleph א ou le système nerveux central, Son Vav ו ou le système nerveux grand sympathique, et la Mère Mem-finale ם de Mayim מים, les eaux sexuelles, le système nerveux parasympathique.

Et c’est ce que nous devons avoir à l’intérieur. Lorsque vous étudiez cet alphabet kabbalistique, vous découvrez que cet Aum אום doit se développer à l’intérieur de nous, dans les trois cerveaux. Mais rappelez-vous ceci : vous ne pouvez pas prononcer l’Aum האום sans le Hei ה de l’humain, sans le Hagal. Aum אום.

Rappelez-vous aussi ceci : la transformation qui se produit dans notre physicalité, cette transformation que nous appelons le métabolisme, aboutit dans les eaux inférieures, les eaux sexuelles, le semen. Ce processus se produit dans les corps féminins et masculins ; Malkuth מלכות est divisé en deux sexes. Et vous le sais.

C’est ainsi que les eaux qui se trouvent en bas doivent s’unir. Lorsque l’homme et la femme sont unis sexuellement, ils s’unissent grâce aux eaux d’en bas, car c’est là la connexion. Ainsi, les eaux inférieures sont l’essentiel. Malheureusement, l’humanité dilapide les eaux en bas, de diverses manières.

Nous, les Gnostiques, devons prendre soin des eaux d’en bas parce que nous devons faire des eaux d’en bas un Mem fermé, un Mem final ; c’est-à-dire que nous devons créer une boucle scellée de nos eaux sexuelles, de notre énergie sexuelle. Nous ne devons pas permettre à cette énergie, à ces eaux de s’échapper. Nous dirons que les fornicateurs terminent leur Aum אומ par un Mem-ouvert מ car tout le potentiel shakti s’échappe vers le bas.

Mais si vous voulez être digne d’entrer dans HaSchamayim השמים (les cieux), il faut posséder HaMayim המים (les eaux, avec un Mem fermé) et cela n’est possible que chez celui qui a fait de ses forces sexuelles, une boucle fermée et scellée, à travers la rétention et la sublimation de ces forces.

Dieu, pour créer, ouvre le Mem, mais cela se fait de manière chaste. C’est pourquoi nous trouvons que le mot « Elohim אלהים » se termine par Mem-final ; pour les Elohim אלהים, les eaux ( HaMayim המים ), ces forces ne s’échappent pas, elles ne sont pas gaspillées.

Quoi qu’il en soit, pour former cette boucle scellée de vos eaux sexuelles, afin de les retenir intérieurement et de vous régénérer avec cette force, vous devez la transmuter. Nous avons besoin de Zayin ז pour transmuter, parce que Zayin ז se connecte au corps physique, à la colonne vertébrale, et nous élevons les eaux inférieures jusqu’à Kether, jusqu’à la couronne avec le Zayin ז, et c’est le Mem final.

C’est donc la différence entre un Mem ouvert et un Mem fermé. Ce sont les deux utérus ; en effet, dans la Kabbale, on dit qu’il y a deux utérus. Bien sûr, nous connaissons l’utérus physique de la femme, mais il existe un autre utérus, qui est l’utérus dont nous parlons ici, et c’est la moelle épinière, le Vav. Ce Vav ו est l’utérus spirituel que Dieu utilise pour créer.

C’est l’AUM. Trois. Nous répétons toujours qu’il y a trois Vav, car pour nous, Zayin ז, est un autre Vav, mais féminin. Ce Zayin ז est Eve, fait d’une des côtes d’Adam אדם. Ces deux côtes sont deux lettres Vavs וו parce que l’androgyne Adam אדם a été créé le sixième jour et la sixième lettre est Vav וו.

Pour écrire Vav ו, vous l’écrivez avec deux Vav וו. C’est l’Adam אדם androgyne. Lorsque nous prenons un Vav, il en reste un. Mais celui que nous avons pris n’est plus un Vav ו ; c’est un Zayin ז. Parce que c’est un féminin. Nous en avons donc trois, à savoir un Zayin ז et deux Vav וו.

Mais même dans notre physicalité, qui est féminine, nous avons trois Vavs ou un Zayin ז et deux Vav וו, qui sont les trois systèmes nerveux : le système nerveux central qui est lié au Vav ו de la lettre Aleph א ; le système nerveux grand sympathique qui est lié à un Zayin ז et à deux Vav וו de la lettre Shin ש ; et le système nerveux parasympathique qui est lié aux deux Vav וו des deux lettres Mem מם. Ce sont les trois systèmes nerveux liés à la colonne vertébrale que nous étudions.

« Je suis descendu (à Klipoth קליפות) dans le jardin des noix (egoz אגוז) pour voir les fruits de la vallée, et voir si la vigne prospérait et si les grenades bourgeonnaient. » – Cantique des Cantiques 6:11

C’est pourquoi le mot mantra Aum אום est significatif. Et c’est pourquoi le mot Aum אום – qui est lié au triangle, la Sainte Trinité, aux trois Lettres Mères (Aleph א, Shin ש et Mem מם), les trois cerveaux que nous avons – est au milieu du corps. Aum אום est également au milieu du mot h uma n, car si vous enlevez le H et le N, alors vous trouvez AUM au milieu. C’est en Anglais ce que nous appelons « humain ».

Mais comme vous pouvez le voir, la lettre Nun, qui est la même Hagal, est la substance dans le Mem, dans les organes sexuels. C’est pourquoi cette lettre Nun, en Araméen, signifie « poisson ». Le Nun (« poisson ») est le spermatozoïde et l’ovule, qui sont le résultat du métabolisme de notre physicalité.

Ainsi, un humain est celui qui renvoie le feu solaire, la force solaire, jusqu’à la couronne ; c’est un individu avec une boucle Mem fermée, scellée intérieurement, qui ne permet pas à la force sexuelle de s’échapper. Comme on retrouve les eaux akashiques en haut, car cet Aum אום est en relation avec l’univers. Nous parlons ici uniquement de notre physicalité, mais lorsque vous étudiez le mantra AUM, vous découvrez que ce mantra se rapporte à l’univers. C’est un mantra très sacré pour les Hindous. Ils portent toujours le symbole de ce mantra. C’est très sacré.

Si vous étudiez les runes, vous trouverez la même chose. Nous disons toujours que la lettre Vav ו est un utérus spirituel, et la rune Ur dans le Futharkh est aussi un utérus. La lettre Mem-finale aussi. Vous y trouvez les forces, mélangées et la lettre A, que nous appelons Ansus, car dans le Futharkh, ou alphabet Runique, vous trouvez beaucoup de voyelles, beaucoup d’A. Mais c’est le sens simple de ce que nous appelons Aum אום.

Mais vous voyez, si nous éjaculons les eaux sexuelles, le semen, à travers l’orgasme, nous faisons de ce mantra un Mem ouvert ; c’est une idiotie. Si vous voulez faire un Bouddha, purifier ces trois lettres ou mettre cette syllabe en nous, alors nous devons être chastes. C’est la différence entre une personne ordinaire qui ne connaît rien à cette doctrine et une personne illuminée, un Bouddha. Nous atteignons ce niveau en différentes étapes.

C’est pourquoi nous soulignons l’importance de l’énergie sexuelle, car la lettre N à la fin de « humain » est précisément le semen, la lettre Nun, le poisson. Que vous l’appeliez le semen – qui dans une autre conférence nous avons dit qu’il s’agit d’un Vav ו en mouvement, qui ressemble à un Iod allongé, qui est l’ovule de la méduse – ou tout autre terme, nous devons sublimer cette force, pour qu’un humain-oïde apparaît dans le monde physique.

D’un point de vue Gnostique, lorsque l’homme et la femme sont unis dans le mariage sacré, ils apprennent non pas à mélanger le semen, c’est-à-dire le semen physique et l’ovule, mais à en extraire l’énergie, le Iod, le potentiel shakti ou le semen et plutôt de les mélanger énergétiquement, dans l’acte sexuel. Les hommes l’absorbent, et les femmes l’absorbent aussi.

De cette façon, cette énergie monte jusqu’à l’Arbre de Vie, qui est la moelle épinière, et éveille les chakras. Si nous renversons l’eau, le Iod s’échappe également et est gaspillé. Dans ce scénario, il n’y a pas de création spirituelle, mais une génération animale, que nous connaissons. Tout le monde ici, athée ou religieux, sait se multiplier comme un animal, parce que nous sommes des animaux.

Mais ici, nous enseignons qu’il faut apprendre à créer spirituellement. Et pour cela, il faut extraire le potentiel shakti, ou l’esprit, ou l’absolu solaire, qui est l’esprit du soleil. Quel bénéfice spirituel y a-t-il à se multiplier comme les animaux se multiplient ? Nous n’avons pas besoin de cours pour cela.

Afin d’apprendre à extraire le potentiel shakti, le Iod des eaux dont nous parlons ici, nous devons alors apprendre à le faire à travers notre Zayin ז, qui est ce système nerveux parasympathique connecté à nos glandes sexuelles qui nous permet d’élever l’énergie vers notre Kether, la couronne, dans notre tête.

Examinons maintenant les deuxième et troisième syllabes. Le mot Mani est formé de deux syllabes. Eh bien, vous pouvez étudier cela dans des livres, mais nous allons enseigner ici dans l’alphabet kabbalistique Hébreu.

Mani est un mot Araméen qui signifie « récipient ». Bien sûr, en Sanskrit, Mani signifie « joyau, pierre ». En réalité, il a plusieurs significations, mais la signification principale est celle du joyau. Ici, vous trouvez également le mot Man ou Manas, qui signifie également beaucoup de choses en Sanskrit, mais signifie principalement « mental ».

Ainsi, Mani מאני signifie « récipient » ou « récipients », car en réalité « Man » en Araméen est « récipient ». N’oubliez pas : l’Araméen dérive également de l’alphabet Runique.

« Puis ils apportèrent les récipients en or (Mani מאני) qui avaient été sortis du temple de la maison de la Déesse (Elha אלהא) qui était à Jérusalem ; et le roi (dans Tiphereth תפארת) et ses seigneurs avec leurs femmes et leurs concubines, en burent. » – Daniel 5:3

De quels récipients dorés parlons-nous ? Pour que nous soyons exactement le Mani de ce mantra, nous devons construire des véhicules dorés de lumière, des véhicules solaires. Tout animal, toute plante, tout minéral possède des véhicules, mais ils sont lunaires, mécaniques, développés au cours de l’évolution mécanique de la nature dont nous avons parlé, et que la nature utilise pour nourrir la nature, de sa propre nature.

La lumière solaire qui brille dans l’espace descend sur cette planète et, à travers les véhicules des minéraux, des plantes et des animaux, est transformée en nourriture pour la planète. Vous le savez. C’est ce qu’on appelle l’écosystème, dans lequel tous les éléments nourrissent les autres éléments. Nous sommes dedans, nous en faisons partie. Et c’est parce que, malgré nous, nous avons ces éléments lunaires, protoplasmiques, qui se rapportent à la nature ! Nous nous nourrissons dans la nature, grâce à la lumière solaire, mécaniquement parlant, mais dans cette doctrine, nous devons apprendre à construire ces véhicules solaires, pour que cette lumière solaire remplisse notre Esprit.

Ces corps de lumière, les corps solaires sont ce que nous appelons le corps solaire astral (Joseph יוסף), le corps solaire mental (Aaron אהרן) et le corps solaire causal (Moïse משה). Ce sont les trois véhicules dorés que nous devons posséder pour atteindre le niveau de Tiphereth תפארת. Tiphereth תפארת est symbolisé par le Soleil dans l’Arbre de Vie ; c’est le centre même de l’Arbre de Vie.

Ce symbole, l’emplacement de Tiphereth תפארת sur l’Arbre de Vie, nous montre que, pour que nous puissions nourrir notre âme, Tiphereth תפארת, qui est l’âme humaine, nous devons avoir le véhicule causal. Mais, personne ne peut avoir un véhicule causal s’il n’a pas préalablement construit le véhicule solaire mental, et avant cela, le véhicule solaire émotionnel. Comme nous l’avons dit, c’est ce que l’ésotérisme appelle les corps solaire, astral, mental et causal.

C’est l’ésotérisme de ce mot Mani, les véhicule spirituels. Il ne suffit pas de purifier nos trois cerveaux, nous devons aussi construire ces véhicules dorés si nous voulons atteindre le niveau de l’être humain.

Maintenant, regardons, explorons les troisième et quatrième syllabes de ce mantra sacré, qui forment ensemble le mot Padme : Pad Me. Si vous supprimez la lettre P à la fin, vous trouvez le mot Adamah אדמה ; alors, si vous supprimez la dernière lettre, il vous reste le nom Adam, n’est-ce pas ?

C’est Padmé. En Sanskrit, on dit que Padme signifie « fleur de lotus ». Une fleur de lotus est une belle fleur avec un beau parfum, mais qui se nourrit de choses pourries. Il se nourrit de la boue de la terre mêlée à l’eau. C’est la fleur de lotus. Évidemment, c’est un beau symbole.

Mais en Hébreu, vous trouvez ici ce beau mystère selon lequel cette fleur de lotus est Adam אדם. Et si vous prenez le P et le Hei, la première et la dernière lettre de Padme en Hébreu, vous formez le mot Peh פה. Peh פה est la lettre Hébraïque P, et cela signifie « bouche ».

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Il en était de même au commencement avec Dieu. Toutes choses (mots, debarim דברים) ont été faites par lui ; et sans lui rien de ce qui a été fait n’a été fait. » Jean 1:1-3

C’est-à-dire:

ברית-אש ברא אלה-ים את השמים ואת הארץ

« L’Alliance de feu (Chamah חמה, Chokmah חכמה, Christ, Yah יה dans le cerveau – Vah -וה dans les organes génitaux) a créé Eleh אלה (ces archétypes) à partir de ים Yam (Mi-Mah מי-מה, les eaux, HaMayim המים inversé, qui est Mercure, Kokhab Chamah כוכב חמה, le Theomertmalogos) Ath HaShamayim (את השמים, l’Akasha आकाश et le Prana प्राण, le Mercure, Kokhab Chamah כוכב חמה) des cieux et (Elah-Yam אלה-ים dans le Vav, moelle épinière) Ath (l’Akasha आकाश et le Prana प्राण, le Mercure de la Philosophie Secrète) de la terre (notre physicalité masculine ou féminine).

והארץ היתה תהו ובהו וחשך על־פני תהום

Et (notre Vav ו ou moelle épinière de) la terre (le Hei ה, notre physicalité masculine ou féminine) était sans forme et vide ; et les ténèbres (ou l’ignorance) était sur leur surface de leur abîme.

ורוח אלהים מרחפת על־פני המים

Et l’Esprit (VeRuach ורוח, Ruach רוח, l’âme pensante ou raisonnement objectif de Brahma et Saraswati ब्रह्मा-सरस्वती ou Abraham et Sarah אברהם-שרה – mieux dit Asher אשר et Asherah אשרה -, dans le système nerveux central) de (El- HaYam אל-הים et Elah-Yam אלה-ים) planaient sur la surface de (HaMayim המים) les eaux (de Yah יה, qui sont, qui – Mi מי, et Vah וה, qui sont, quoi – Mah מה ; en d’autres termes, Yah-Vah יה-וה Elohim אלהים, Binah בינה, le Mercure de la Philosophie Secrète). » – Genèse 1 : 1-2

Les beaux mantras que nous prononçons, qu’ils soient des mantras Latins, des mantras Hébreux, des mantras Sanskrits, nous le faisons avec notre bouche, et le Hei ה est toujours là, chaque fois que nous prononçons un mantra, même s’il est caché. C’est pourquoi vous y trouvez la lettre Hei ה.

En Hébreu, vous épelez la lettre Peh פה, Peh Peh פ-Hei ה. En d’autres termes, Adam אדם est celui qui, selon la Bible, nommait les animaux, nommait tout dans le Jardin d’Éden, et ce Jardin d’Éden est symbolisé par פאדמה Padme पद्म la fleur de lotus. En d’autres termes, c’est pourquoi on retrouve dans les tableaux Tibétains ou dans les tableaux Sanskrits, d’anciennes divinités qu’on peint émergeant d’une fleur de lotus. Cela vous montre qu’Adam אדם, un véritable être humain, est פאדמה Padme पद्म, une fleur de lotus !

« Et Elohim אלהים dit (ויאמר אלהים, avec leur Peh פה), Faisons (פאדמה Padme पद्म, une « fleur de lotus ») Adam אדם à notre image, à notre ressemblance » – Genèse 1:26

Nous devons être une fleur de lotus qui émergera de la pourriture que nous avons, car c’est la vérité : nos eaux sont pourries. Nous sommes sales. Mais avec le travail que nous allons faire, avec patience, cette fleur de lotus finira par s’épanouir, et alors nous serons un Bouddha émergeant de HUM हूँ, qui est la lettre symbolisant la graine, la graine sexuelle qui cache le souffle d’Elohim. Oui.

Ensuite, les sept fleurs de lotus de notre moelle épinière, les chakras, fleuriront également. Si nous accomplissons le travail, nous serons alors un Bouddha magnifique et épanoui. C’est ce qu’est פאדמה Padme पद्मे. Autrement dit, Adam אדם, qui est au milieu de פאדמה Padme पद्मे, est un être parfait, une fleur de lotus purifiée par la parole du Peh פה d’Elohim אלהים.

Et le mot HUM, comme vous pouvez le voir ici, commence par la lettre Hei ה dont nous avons parlé. Hei ה s’écrit Hei ה-Aleph א, ainsi, à l’intérieur du Hei ה se cache l’Aleph א, dans le mot HUM.

C’est pourquoi le Dalaï Lama dit que la dernière syllabe du Mantra, HUM, est la lettre avec la graine, la graine sexuelle qui cache le souffle de Dieu. L’Aleph א « Aaah » est le souffle. C’est pourquoi nous disons qu’il y a trois témoins au ciel : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Sur la terre il y a aussi trois témoins, qui sont : le souffle, Aleph א ; le sang, Dam דם, le symbole du feu, symbolisé par la lettre Shin – et si vous observez la lettre Shin, elle a trois Vavs, ou mieux dit, deux Vavs et un Zayin ז – et le Mem, les eaux sexuelles, le dernière lettre de l’AUM. Ce sont les trois systèmes nerveux : Aleph, Vav ו et Mem ; l’air, le feu et l’eau.

Il y a donc trois éléments de la Kabbale que nous étudions. N’est-ce pas ? C’est pourquoi nous devons apprendre à manipuler, à gérer le HUM, qui est notre propre Akash. Rappelez-vous que nous avons dit que l’Akasha est l’eau céleste du ciel. Mais dans notre corps physique, cet Akasha est appelé semen. Cela ne fait pas seulement référence à la physicalité masculine, car dans le Gnosticisme, nous appelons également ces eaux sexuelles présentes dans le corps féminin, semen. Dans la science matérialiste ordinaire, ils se réfèrent au semen uniquement chez l’homme. Non. Pour nous, la physicalité féminine a aussi cela.

Ces eaux contiennent donc du HUM en substance. C’est pourquoi nous sommes HUM-AIN. Vous voyez ? Cela représente le Hagal d’en haut uni au Hagal d’en bas, notre physicalité, énergétiquement, physiquement, et c’est là l’importance de pratiquer la rune Hagal, car c’est la synthèse de l’être humain. C’est lorsque nous invoquons les cinq éléments.

En Sanskrit, il existe un Dieu à cinq visages, symbole des cinq éléments. Cela s’appelle Sadashiva. Nous invoquons Sadashiva, lors de la pratique de la rune Hagal, et elle est liée à l’éther, qui en Sanskrit est le Tattva Akash. Pourquoi ? Parce que l’Akash se transforme en éther et l’éther en Tattvas. C’est ce que représente ce symbole, le Panchatattva de Sadashiva.

L’épouse de Sadashiva est toujours symbolisée par Sri Adi Parashakti Vishnumaya, qui est, bien sûr, את Ath 1+400=5, la Schekinah שכינה, la Déesse créatrice, la Tisseuse, le 24ème Arcane – 2+4= 6 – le Vav ו, Tiphereth תפארת, l’âme humaine, l’amoureux du Tarot – qui doit choisir entre deux femmes, à savoir, Lilith, mère de toutes les abominations sexuelles OU l’épouse de Sadashiva, l’épouse du Theomertmalogos, de Binah בינה, qui est nommée Marie dans le Christianisme, les cinq aspects féminins intelligentes de la cinquième lettre ה Hei, au sein de tous les éléments de la nature.

Dans Tiphereth תפארת Marie est Eloha VaDaath אלוה ודעת Iod-Hei-Vav-Hei יהוה.

Tous les éléments sont de l’éther. Nous appelons cela l’Akashatattva. Air : Vayutattva. Feu : Tejastattva. Eau : Apastattva. Terre : Prithvitattva. Cinq. C’est Sadashiva et Adi Parashakti Vishnumaya ensemble. Ces éléments sont dans notre physicalité, nous l’avons expliqué dans de nombreuses conférences.

De la racine de notre nez jusqu’au sommet se trouve Akashatattva. De la racine de notre nez jusqu’au cœur se trouve le Vayutattva, l’air. Du cœur au sexe se trouve le Tejastattva, ou feu. Du sexe jusqu’aux genoux se trouve l’Apastattva, l’eau. Et des genoux aux pieds se trouve le Prithvitattva, la terre.

Voilà donc ce que nous sommes. C’est ce qu’est l’être humain, énergétiquement, en relation avec les éléments. Nous devons apprendre à commander, à contrôler ces éléments. Si nous pouvons contrôler le Tattva Akasha, qui vibre en nous en tant que Sadashiva, alors, à partir de là, nous continuons à contrôler le reste, car les autres éléments sont contrôlés à partir de là par les cinq faces. Évidemment, le centre est Akasha en haut, Akasha en bas.

Nous expliquons dans d’autres conférences que l’Akasha en haut s’appelle Indra. L’Akasha en bas est Sadashiva et Adi Parashakti Vishnumaya ensemble. Sadashiva et Adi Parashakti Vishnumaya se dédoublent ensemble dans les quatre éléments de notre physicalité. Ainsi se déroule la sainte initiation ; c’est apprendre à contrôler tous les éléments. C’est pourquoi nous savons que nous avons besoin de ces éléments pour effectuer ce travail alchimique, afin de devenir un humain en harmonie avec l’univers. C’est ce que nous appelons un être humain créé à l’image et à la ressemblance de Dieu אל El (1+30= 4) Iod-Hei-Vav-Hei יהוה, c’est-à-dire Sadashiva et Adi Parashakti Vishnumaya ensemble. Il ne s’agit pas simplement d’une question physique ; bien sûr, cela est lié au physique, mais ce développement spirituel ne se produit qu’avec tous les éléments, à l’intérieur et à l’extérieur.

Nous devons en être conscients. En ce moment, vous écoutez ceci, mais en sommes-nous conscients ? En sommes-nous conscients ? Consciemment parlant ?

Lorsque vous lisez le livre de l’Exode, bien sûr, vous voyez comment Moïse utilisait ces éléments à merveille, n’est-ce pas ? Déplacer les eaux, le feu et l’air devant le Pharaon. Vous pourriez demander : « D’où Moïse a-t-il obtenu tous ces pouvoirs ? » Eh bien, Moïse est le corps causal, qui est le cinquième ; le cinquième corps, la cinquième Sephirah, en comptant de bas en haut. Bien sûr, ce cinquième élément contrôle le reste, c’est la volonté.

C’est pourquoi nous conseillons toujours de pratiquer le rituel Panchatattva, afin de remplir notre corps des quatre éléments. Comment remplir notre corps des quatre éléments ? Eau : avec des fruits de mer, du poisson. Terre : céréales, grains, plantes. Feu : viande, viande rouge, bœuf. Air : eh bien, l’élément principal de l’air est le raisin, ou les choses qui poussent sur la vigne.

Le fait est que les éléments de l’air sont liés à la vigne. N’est-ce pas ? Comme le plant de raisin. Mais cela est également lié à d’autres vignes, par exemple la citrouille, ou la courge, il y a aussi de l’air en relation avec l’eau.

Mais le jus de raisin est cet élément que nous devrions boire à partir des pépins de raisin, car les ignorants ne savent pas que le potentiel Shakti de l’air se trouve dans le pépin du raisin. Mais, afin de rendre « plus facile » la consommation de raisins pour les paresseux, ils ont créé des raisins sans pépins. Le potentiel énergétique et spirituel de tout fruit n’est présent que lorsque la graine est là… pourquoi ? Parce que c’est la graine qui permet la continuation de la plante ; la graine contient l’archétype et l’énergie de cette plante. Alors, d’où allez-vous recueillir le potentiel Shakti lié à l’air des raisins sans pépins ?

Il vaut mieux manger des raisins avec des pépins, et faire du jus de raisins avec pépins, qu’ils soient bio ou non, mais faites-le. Et buvez-le. C’est le tattva Vayu du Panchatattva.

Nous avons donc là de l’air, du feu, de l’eau et de la terre. Vous pourriez vous demander : « Et l’Akasha ? » Eh bien, l’Akasha est une femme, et cette femme est votre corps physique. Ne vous confondez pas en pensant que cela signifie un corps féminin ; nous parlons de votre corps. Votre physicalité, toute physicalité est féminine, ésotériquement parlant, parce que Malkuth מלכות (le corps physique) est une sephirah féminine. Le corps physique possède l’énergie sexuelle appelée Akasha, le HUM, qui est transmutée lorsque nous effectuons le rituel. Bien sûr, pour le transmuter, il faut avoir l’acte sexuel.

N’oubliez pas que le corps physique est divisé. Même s’il s’agit d’une femme, il est divisé en homme et femme. C’est ainsi que l’on pratique le rituel Panchatattva, le Sadashiva : Ishvara, qui est l’air ; Rudra qui est le feu ; Narayana, qui est l’eau ; et Brahma qui est la terre. Ce sont les noms des dieux Hindous ou Elohim אלהים des cinq éléments de votre corps. Ce que nous appelons les archétypes liés aux éléments.

Lorsque vous lisez l’Hindouisme, vous trouvez ces archétypes de différentes manières, comme des êtres humains agissant là, dansant. Vous le trouverez sur Internet. Mais ce sont des symboles de notre conscience et des éléments que nous portons en nous, en relation avec notre humanité.

Avez-vous des questions ?

Public : Pourriez-vous répéter la corrélation entre la nourriture et les éléments ?

Instructeur : Entre la nourriture et les éléments ? Oui, la terre, appelée Prithvi, est liée aux céréales, aux grains, à tout ce que les végétariens aiment manger. S’ils boivent du jus de raisin, c’est de l’air. Mais l’élément feu n’est contenu que dans la viande rouge, le bœuf, la chèvre, l’agneau, etc. Nous savons que ces animaux sont très couramment mangés par les gens des livres de la Bible. Vous constatez qu’ils faisaient la fête, comme Maître Jésus qui célébrait le dîner de l’agneau, et c’est parce que cet animal contient du feu, tout comme la chèvre ou le taureau ou le cerf, ou n’importe lequel sauf le cochon.

Le cochon n’est pas bon. C’est un animal involutif, un humanoïde involutif, qui a perdu son intellect. Une telle âme a perdu les opportunités de devenir humaine et est maintenant en train d’involuer ; ils reculent. C’est le cochon. Et c’est pourquoi ceux qui veulent évoluer, ou se développer, dirons-nous, jusqu’au niveau humain devraient arrêter de manger du porc. S’ils ne veulent pas être humains, qu’ils continuent à manger du porc. Aucun problème.

L’eau se trouve dans les poissons et les fruits de mer. Tout en modération. Tous ces aliments seront toujours notre nourriture car un Alchimiste, un Gnostique prend cette énergie pour se développer au niveau de l’être humain, comme nous l’apprenons ici.

C’est ce qu’est un être humain. Alors, l’Être, la Monade, développe un humain en nous. Finalement, nous atteindrons ce niveau que nous appelons les êtres humains, en harmonie avec la nature et l’univers, commandant la nature. En ce moment, ces gens qu’on appelle des êtres humains, et ils sont secoués par un tremblement de terre, par un tsunami…. où est là la puissance de l’être humain, un être humain qui est roi ou reine de la nature ? Nous sommes plutôt esclaves de la nature, car nous ne sommes pas des humains. Mais nous avons la possibilité de l’être si nous travaillons sur ce chemin.

Une autre question ?

Public : Vous avez mentionné Adam donnant les noms des animaux et des plantes. Je me demandais quelle est la relation entre cela dans la Bible et les initiations ?

Instructeur : Eh bien, c’est lorsque vous atteignez ce niveau d’être humain, qui est Tiphereth תפארת, qui est au sixième jour, alors vous développez ce pouvoir en annihilant ce niveau animal, qui est le niveau bestial que chacun de nous possède. Le nom de cela se rapporte au moment où vous vous asseyez et méditez sur votre luxure ou votre colère ou tout autre défaut que vous voulez comprendre, et ensuite vous annihilez cela avec la puissance de Dieu à l’intérieur, et alors ce nom du Saint, qui est à Son image, s’y développera. C’est pourquoi il est dit qu’Adam אדם a nommé les animaux et les plantes. Nommer cela, c’est prononcer, parler le Peh, n’est-ce pas ? Pad-me ; c’est la lettre Peh, la bouche. Nommer quelque chose, c’est développer le pouvoir de la gorge, Daath, la connaissance de tout élément psychologique particulier que vous comprenez.

C’est pourquoi nous avons la nécessité d’annihiler les éléments animaux que nous portons en nous, pour nommer, pour multiplier l’espèce humaine. Une fois que nous atteignons le niveau de l’être humain, nous devons multiplier ce niveau. Comment pouvons-nous multiplier cela ? En annihilant la bestialité intérieure, avec patience. Alors, le niveau humain, ou le niveau humain en nous, se développe et grandit.

« Grandissez et multipliez » dit la Bible, n’est-ce pas ? C’est ce que faisait Adam אדם, lorsqu’il a été créé. Les gens pensent que cela signifie : « Allez forniquer ». Non, les animaux font cela. Pourquoi Dieu devrait-il vous dire de vous multiplier comme le font les animaux ? Personne n’a besoin d’instruction à ce sujet ; tout le monde le fait, qu’il lise la Bible ou non.

Au lieu de cela, grandir signifie se développer spirituellement ; c’est multiplier cet élément humain à l’intérieur, à travers l’Alchimie. C’est cela nommer quelque chose. Nommer, c’est acquérir une connaissance, car si vous voulez nommer quelque chose, c’est parce que vous en avez la connaissance ; vous ne pouvez pas nommer ce que vous ne connaissez pas.

Ce n’était pas qu’Adam אדם nommait simplement les choses selon son propre caprice. « Oh, tu seras un cheval. Et toi, tu es un chat. » Non non Non.

Il s’agit de développer ce que vous savez déjà. Alors, vous le « nommez », jusqu’à ce que le nom complet s’y retrouve. C’est de l’Alchimie. Avez-vous une autre question ?

Public : Pourriez-vous revenir à la diapositive sur laquelle est écrit le mantra ? Oui merci. Ainsi, en Sanskrit, j’ai remarqué que le MA et le Me sont identiques. Le Sanskrit est-il similaire à l’Hébreu dans le sens où les voyelles n’ont pas réellement…

Instructeur : En fait, d’après mes connaissances, je constate qu’en Sanskrit, ils écrivent des syllabes, pas des lettres. Et selon le mot, la syllabe qu’ils écrivent, la forme de la lettre est très similaire. Par exemple, la lettre ici, « A », n’est-ce pas ? Ici, elle est combinée avec « ma ». C’est là le « A » en combinaison avec le Mem. Ensuite, la lettre N ou Nun ici, qui est similaire au Mem, mais avec le son « I » au-dessus. Man-i, n’est-ce pas ?

Et puis vous y trouvez le « P » et le « D ». C’est « Pad », puis le « M », à nouveau le Mem. « Pad-me », et le mot entier à la fin, « hum! » C’est juste une, une syllabe. C’est juste un mot. Ce n’est pas comme la façon dont nous épelons un mot, avec des lettres individuelles. C’est comme ça en Chinois aussi, les caractères sont un peu modifiés pour prononcer les syllabes. C’est pourquoi je trouve la langue Sanskrite intéressante car elle est constituée de syllabes. Les lettres sont là mais modifiées en fonction du mot que vous prononcez.

Public : Pourriez-vous nous expliquer un peu comment le Vav ו est lié au sang ?

Instructeur : La lettre Vav ו ?

Public : Eh bien, le Hei הא le souffle, cache Aleph א, l’air. Mem מם symbolise l’eau. Et vous avez dit que le Vav ו est le sang ?

Instructeur : Oui, Vav ו est lié à l’Aleph א de Tiphereth תפארת, et aussi au Vav ו de Yesod יסוד. Tiphereth תפארת est le cœur, qui est le sang. Et aussi le semen, qui est Yesod יסוד. C’est un autre Vav וו. C’est pourquoi lorsque vous nommez Adam אדם au sixième jour, qui est la sixième lettre, la lettre Vav ו a deux Vav וו, n’est-ce pas ? Et c’est le six ; le six est Adam אדם, avec deux Vavs. Dans ce cas, nous dirons que c’est le cœur, Tiphereth תפארת, et Yesod יסוד, d’où vous obtenez toute l’énergie.

Fait intéressant, lorsque nous regardons l’Arbre de Vie, nous remarquons que Tiphereth תפארת est la 6ème sephirah (comptée à partir du haut) et Yesod יסוד est la 9ème sephirah. Évidemment, en chiffres Arabes, les chiffres 6 et 9 sont identiques, sauf qu’ils sont inversés l’un par rapport à l’autre. Lorsque vous observez réellement ces chiffres, vous constatez qu’ils partagent une forte ressemblance avec la forme de la lettre Vav ו en Hébreu.

La lettre Vav ו est formée d’un point (la lettre Iod) avec une queue ; de même, les chiffres 6 et 9 sont un point (dans ce cas, un cercle) avec une queue.

Rappelez-vous, comme nous l’avons dit, le Vav ו représente un utérus spirituel ; les corps solaires naissent de l’énergie de Yesod יסוד, tandis que dans l’initiation Vénuste, le Christ naît dans Tiphereth תפארת.

Et c’est aussi la Bodhicitta. La Bodhicitta est dans Yesod יסוד, qui est également le semen, et Adam אדם est dans le cœur. Donc les deux combinés, le cœur, qui est le sang, et Yesod יסוד est aussi le même sang, car pour former une goutte de semen, il faut plusieurs gouttes de sang.

Il faut beaucoup de gouttes de sang pour produire une seule goutte de semen ! Ainsi, lorsque vous éjaculez du semen, vous éjaculez votre sang, en d’autres termes. C’est pourquoi le semen est plus précieux que votre propre sang. Pensez-y ! Pour préparer une goutte de semen, il faut 40 à 80 gouttes de sang. Et c’est pourquoi vous ne pouvez pas développer votre conscience ou votre cœur si vous êtes fornicateur.

Si vous répandez votre semence sexuelle, le semen – imaginez combien de spermatozoïdes les gens éjaculent en un seul orgasme – c’est beaucoup de sang qui y circule. Parce que pour avoir une érection, il faut aussi du sang.

C’est ce que savent les personnes qui ont créé cette pilule appelée Viagra. C’est le cœur. Il est dit que si vos conditions cardiaques ne sont pas bonnes, ne la prenez pas, car la force de la force sexuelle est dans le sang. Ce médicament agit dans le sang et donne une érection au phallus, car le sang est intimement lié à Yesod יסוד, ou Tiphereth תפארת dans Yesod יסוד. Est-ce que vous voyez ?

C’est ce que font ces magiciens noirs appelés médecins avec cette humanité.

Public : Comment ?

Instructeur : Les médecins d’aujourd’hui nous enseignent et nous aident à forniquer, au lieu d’apprendre à contrôler et à transmuter la force sexuelle. C’est pourquoi la lettre Vav ו est là, en relation avec les trois cerveaux et en relation aussi avec le cœur et le sexe.

Public : Donc, vous avez dit que Padme était le lotus et vous avez parlé de la façon dont, dans le lotus, les racines descendent dans la boue et la fleur s’épanouit au sommet, et vous disiez qu’Adam אדם est au centre et lié à ce que Jean disait à propos de l’initiation. Dans La Doctrine Secrète, Blavatsky parle d’Adam אדם étant traduit par « terre rouge ». Cette « terre rouge » serait-elle essentiellement les egos ?

Instructeur : Non. Dans ce cas, la terre rouge est ce qu’est Adamah אדמה. Adamah אדמה est traduit par « le sol ». La Bible dit que Dieu a créé Adam אדם à partir du sol, ou de la poussière du sol ; c’est Adamah אדמה. Adam אדם d’Adamah אדמה, n’est-ce pas ?

« Et souffla dans ses narines le souffle de la vie. » – Genèse 2:7

Ce souffle est l’Aleph א. « Wooh ! » Et devient « Aah-Daaam אדם ». Vous voyez les deux Vavs וו ? Aleph א et y ferma Mem ם dans Yesod יסוד. C’est un beau mot qui implique quelqu’un dont le sang (Dam דם) ne fait qu’un avec Dieu, n’est-ce pas ?

Et bien sûr, cela est lié à la couleur rouge ; la terre rouge. Il est important de noter également qu’en Latin, « humain » vient de « humus », qui signifie « terre, sol ». Homunculus a les mêmes racines.

C’est pourquoi la fleur de lotus cache une belle signification pour l’être humain, car c’est une belle fleur qui vient de la boue.

Pour le moment, désolé de vous le dire, mais je ne vois aucune fleur de lotus. Je ne vois que de la boue. Juste de la boue ! Mais si nous travaillons avec la graine, nous pouvons fleurir, comme une belle fleur de lotus, un Bouddha. Alors, dans un futur magnifique, un jour cosmique futur, quelqu’un peindra votre tableau, comme cela, voyez-vous, au-dessus de la fleur de lotus.

Mais en ce moment, nous sommes ici. Nous sommes des limaces issues de la boue de la terre. Mais rappelez-vous que Dieu a créé Adam de la poussière d’Adamah, de la poussière de la terre. Nous sommes cette poussière. Nous avons cette poussière, qui sont les éléments. La poussière est constituée des éléments atomiques dont nous disposons, dont nous avons besoin pour créer cela, si nous travaillons avec l’Alchimie. Il ne s’agit pas de croire. Vous pouvez croire ce que vous voulez. Si vous ne mettez pas en pratique ce que nous prêchons ici, c’est une perte de temps.

Oui ?

Public : Vous avez dit le Mem final ?

Instructeur : Oui, Mem fermé.

Public : Quelle est la différence entre cela et Dagaz ?

Instructeur : Dagaz c’est pareil. Dagaz est Manas ; on peut aussi l’appeler Dagaz, ou Manas. Mais on l’appelle aussi le Mem מם car c’est précisément la manière dont vous vous connectez à votre Être intérieur, avec Dagaz, ou prière, ou Manas. On l’appelle aussi Man-As, qui est le mental, parce que vous y priez. C’est avec votre mental, avec votre manas, votre conscience que vous priez.

Voilà donc Mem מם. Deux Mem מם. Aussi, dans le Futharkh : Mem ouvert מ, Mem fermé ם.

Oui ?

Public : Parfois, nous remplaçons le N dans Mani par un S. La Nun deviendrait-elle un Shin ou un Samech ?

Instructeur : Shin, je crois. Shin, parce que Shin utilise les trois Vav ווו là. Les trois systèmes nerveux. C’est le symbole du feu : trois Vavs.

Et bien sûr, c’est une bonne question car le maître Samael dit : « Ne prononcez pas le mantra : Aum Mani Padme Hum, tel qu’il est écrit. Prononcez-le plutôt Om Masi Padme Hum. Les gens qui ne comprennent pas l’Alchimie diront : « Pourquoi ? Pourquoi ? » C’est parce que le N, qui est le Nun, le poisson, le spermatozoïde, l’ovule, devient énergie, et c’est le Ssssss, le feu.

C’est ce que nous faisons : Om Ma… et puis imaginez votre spermatozoïde, votre ovule, Ssssssssssssiiiiiiiiii. C’est la manière ésotérique de prononcer le mantra, car nous sommes des Alchimistes. Les gens qui ne sont pas Alchimistes, ils le répètent machinalement. Ils disent : Aum Mani Padme Hum, Aum Mani Padme Hum, Aum Mani Padme Hum…. Mais ils ne comprennent pas. Nous le comprenons. C’est pourquoi nous disons Masi.

C’est le joyau. Afin de créer le joyau, il faut transmuter l’énergie, avec le S, le Shin, le feu.

Oui ?

Public : Vous avez donc dit que nous sommes l’âme humaine, que nous sommes l’essence, n’est-ce pas ? Et puis, vous avez dit qu’il y a Chesed, ou l’Être, et puis vous avez parlé de l’ego, que nous avons l’ego. Alors, y a-t-il vraiment trois volontés différentes ? Existe-t-il la volonté de l’ego, la volonté de l’âme humaine et la volonté de Chesed ? Ou est-ce seulement la volonté de Chesed contre la volonté de l’ego ?

Instructeur : Il n’y a que deux volontés. Rappelez-vous que la volonté de Tiphereth תפארת est cette volonté qui dit : « Mon Père » ou « Mon Dieu », « s’il te plaît, si c’est possible, enlève-moi cette épreuve. Mais que ma volonté ne soit pas faite, mais que la tienne soit faite. » C’est à ce moment-là que nous livrons notre propre volonté parce que Dieu veut que cet humain se livre à Lui volontairement, parce que Dieu n’est pas un tyran. C’est pourquoi Il nous a donné la liberté, le libre arbitre.

Mais malheureusement, notre libre arbitre est enfermé dans l’ego, qui est la mauvaise volonté. Ainsi, dans ce cas, ce n’est pas la volonté d’Atman, la Monade, qui se mêle à l’ego, mais nous, notre conscience, qui sommes piégés dans l’animalité que nous avons ; c’est la mauvaise volonté.

La mauvaise volonté s’appelle désir. Si vous vous observez, vous avez du désir, beaucoup d’envie de faire quelque chose ; mauvaise volonté. Elle est animale. Nous devons transformer cette mauvaise volonté en volonté pour Dieu. C’est la transformation de l’animal en humain. Ou, comme le dit la mythologie Grecque, transformer l’âne en homme. Nous sommes l’âne. Jésus montait l’âne, mais en nous, cet âne nous monte ; c’est le problème. C’est l’animalité que nous avons.

Voilà donc l’effort que nous devons faire : transformer l’animal en humain. C’est là le grand œuvre, devenir un être humain, avoir le droit d’être appelé être humain. Ce mantra que nous avons expliqué renferme tout cela.

C’est pourquoi ce mantra est très populaire auprès des Tibétains. La raison en est que lorsque nous accomplissons tout le mantra, en nous, il est dit : « Voici, un Bouddha ». Hmm ? Le mantra tout entier, dit-il, est le mantra de Chenrezig qui est Avalokitesvara, le même Christ, matérialisé en nous. C’est le mantra de Chenrezig.

Ok, merci beaucoup.

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est To Be or Not to Be Human.

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