Écrit par : Gnostic Instructor   Catégorie : Alphabet de la Kabbale

Dans la tradition Gnostique, nous cherchons à examiner l’utilisation pratique de tous les symboles mythologiques religieux, afin d’exploiter le but même de ces symboles et de nous aider dans notre propre développement vers la perfection de notre âme humaine. En d’autres termes, la Gnose s’appuie sur l’étude du mythe et de la théorie pour renforcer la pratique. C’est le but entier. Nous n’étudions pas la religion ou la spiritualité comme une diversion ou un divertissement, mais parce que nous sommes fatigués de la douleur, nous sommes fatigués de la guerre, nous sommes fatigués d’être dans les ténèbres.

Celui qui aborde l’étude de la Gnose – même s’ils l’appellent autre chose – celui qui cherche à faire l’expérience de la religion, à la connaître à partir de sa propre expérience consciente directe, le fait parce qu’il a vécu et connu la première noble vérité du grand Bouddha Shakyamuni: cette vie est une souffrance. Si quelqu’un n’a pas encore vérifié ce fait, alors la vraie Gnose – la connaissance expérientielle – restera une porte fermée ; pour ceux qui n’ont pas vérifié le fondement de la souffrance, une expérience réelle de la religion restera impossible.

Pour exploiter la vraie Gnose – la connaissance consciente – vous devez être prêt à mourir à tous vos désirs, car la Deuxième Noble Vérité est que la souffrance est causée par le désir. Tant que vous n’avez pas expérimenté cette vérité, vous ne serez pas prêt à mourir psychologiquement, à périr psychologiquement, à renoncer à tous vos désirs. Car c’est par la mort du désir que naît la naissance de l’âme. C’est par la mort psychologique que peut naître une naissance spirituelle.

Si vous avez toujours de l’attachement à vos désirs et une indulgence habituelle au plaisir, la Gnose restera une porte fermée, car là où le plaisir réside, la douleur doit aussi demeurer. C’est la nature de la nature. C’est la fonction même de l’existence matérielle, un grand pendule oscillant entre avidité et aversion, symbolisé dans les deux piliers de l’Arbre de Vie : miséricorde et sévérité, plaisir et douleur. Si vous vous adonnez à l’un, vous renforcez l’autre.

Ce n’est que lorsque ces deux côtés de Tob et Ra (Hébreu pour bien et mal) sont consciemment compris, expérimentés, compris, que l’Arbre de la Connaissance peut donner son véritable fruit.

Ainsi, pour que nous puissions atteindre cette expérience, nous avons un corps physique. Nous habitons ce troisième niveau dimensionnel de la nature et nous souffrons. Nous ne souffrons pas à cause d’un tyran dans le ciel ni à cause des règles lourdes qui nous sont imposées d’en haut. Nous souffrons parce que nous avons le désir : nous avons le désir, la colère et la fierté. C’est pourquoi nous souffrons.

Lorsque notre mental est libéré, lorsque notre cœur est libéré de la peur, de l’envie, de la jalousie et du ressentiment, ainsi que de la multitude de défauts qui corrompent le temple de notre cœur, la souffrance cesse. C’est pourquoi la Troisième Noble Vérité dit: «Il y a un moyen pour sortir de la souffrance».

Le moyen pour sortir de la souffrance est la Quatrième Noble Vérité, qui indique comment atteindre la cessation du désir, et est décrite comme un octuples chemin qu’on peut parcourir dans n’importe quelle vraie religion, sous n’importe quel nom. Ces huit aspects portent de nombreux noms et peuvent être examinés intellectuellement de nombreuses manières, mais dans la pratique, ils sont universels et nécessaires.

C’est ce que nous cherchons : emprunter ce chemin qui ne se trouve pas dans le monde physique. Il est dans le cœur, il est dans le mental. Ce chemin fait appelle à une action urgente, une action psychologique, une action spirituelle, qui peut ne pas être visible physiquement. Cela ne signifie pas toujours que nous modifions nos comportements physiques visibles, comme notre façon de nous vêtir, de parler ou d’agir, même si, dans certains cas, nous devons changer ces choses. Le principal changement est psychologique, et ceci dans le but de modifier la vibration de notre mental.

Nous souffrons parce que notre mental est très chargé de désir, de souvenirs, de colère, d’orgueil et de ressentiment. En tant que tel, chargé de ces éléments très lourds, le mental s’enfonce dans les profondeurs.

Toute la nature est une grande étendue de matière et d’énergie vibrantes, et tout vibre selon son niveau psychologique. Cette humanité vibre à un niveau très dense et bas, et on voit que cette vibration intense augmente de jour en jour. Elle devient de plus en plus lourde.

La vie devient plus compliquée, plus difficile, plus incertaine. Autant d’idées brillantes que nous avons, autant d’optimisme que nous voulons cultiver quant à l’avenir radieux que nous espérons, les faits sont impossibles à nier. Notre monde est en train de couler.

Un simple récapitulatif de l’expérience de notre vie et de celle de nos parents et grands-parents et de leurs parents peut montrer à quel point la vie est devenue beaucoup plus compliquée, plus chargée de difficultés, de responsabilités, d’incertitudes et de souffrances. Nous constatons que le rythme augmente et que toutes nos actions commencent à s’amplifier et à devenir accablantes.

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Quand nous examinons l’étendue de notre planète, nous ne pouvons pas comprendre l’étendue et la profondeur de nos problèmes. Il est impossible pour notre mental d’imaginer l’ensemble du scénario, l’éventail des menaces et des dangers potentiels qui se multiplient jour après jour: les changements climatiques, la prolifération de la pollution, la présence de matières radioactives dans nos eaux et nos sols, la menace de guerre – ce qui pourrait se déclencher n’importe où à tout moment et nous submerger – la prolifération de la luxure, la dégradation de la famille, l’effondrement de notre système de justice pénale, de notre système d’éducation, de notre système politique, à tous les niveaux, dans tous les aspects de la vie.

Nous ne voyons pas un Âge d’Or émerger ici. Nous ne voyons aucune civilisation pénétrer dans la lumière du soleil, reflétant glorieusement la beauté du divin. Au lieu de cela, nous voyons une civilisation qui se moque de tout ce qui fait allusion à la religion, qui se moque de la vertu, qui ridiculise le pur, qui crucifie les Prophètes. C’est notre monde, c’est pourquoi nous avons besoin de ces études.

Notre étude de la Gnose n’est pas simplement destinée à nous divertir ou à nous laisser distraire de nos problèmes: c’est pour les résoudre. Notre monde existe comme il le fait à cause de notre existence en tant qu’individus. Notre monde tremble de douleur parce que nous, en tant qu’individus, tremblons de douleur et d’obscurité, avec une angoisse suprême, la solitude et le vide spirituel, aspirant à connaître le Divin, mais ne connaissant même pas le langage du Divin, désirant savoir résoudre nos problèmes, même les plus petits, mais ne sachant pas comment communiquer avec la divinité qui est à l’intérieur de nous.

Kabbale : La Méthode pour Recevoir d’en Haut

La Kabbale est la langue de Dieu, c’est la langue des mondes internes, c’est la méthode par laquelle tous les Bouddhas, les Avatars, les Messagers, expriment la Parole.

La Parole, ou le Logos, est cette expression suprême de la lumière, qui est une forme de connaissance qui dépasse tellement l’intellect, que c’est comme si nous comparions un atome de poussière à une galaxie. C’est pourquoi, lorsque nous nous approchons de la Kabbale, de la Gnose ou de Daath, nous sommes submergés, car nous essayons de comprendre une galaxie avec le mental d’une fourmi et nous sommes une fourmi flottant dans l’infini. Nous sommes un grain de poussière dans l’infini.

Le potentiel de compréhension de la nature, de l’illumination, du Divin, existe à l’intérieur de nous, car nous avons la Conscience (l’essence, l’âme humaine), qui est une particule de cette étendue, une particule du Divin. À l’intérieur de nous, nous avons un élément qui est lié à Dieu, mais malheureusement, cet élément dort et la plupart d’entre nous n’en ont même pas Conscience. Dans cette tradition, nous l’appelons la Conscience, mais on peut aussi l’appeler l’essence, tandis qu’en termes Sanskrits ou Bouddhistes, il est appelé tathagatagarbha, qui signifie «l’embryon du Bouddha» ou le Buddhadatu, la nature du Bouddha. Ces termes font tous référence à une graine, un germe dans l’utilisation ancienne du mot, comme la graine d’un grand arbre ; c’est un élément qui, s’il est soigné et nourri, peut devenir un Bouddha, un Ange, un être humain pleinement développé.

La graine de la Conscience, ou la graine de l’âme, réside dans chaque être humain, mais c’est juste un embryon ; il faut la cultiver et la soigner. C’est pourquoi l’humanité a reçu de nombreuses religions et enseignements mystiques. Toutes les religions ont pour objectif fondamental de nourrir et de développer cette graine.

En termes Hébreux, cette graine est symbolisée dans la lettre Nun, d’où provient le nom Noah. L’histoire de Noah et de sa fameuse arche représente le début de ce processus de développement de cette graine. Ce processus est symbolisé à travers toutes les histoires de la Bible, de Noah à ses enfants, en passant par Joseph et Moïse et au-delà. Chacun de ces Prophètes représente un stade de développement, symbolique, du développement de l’essence, jusqu’à devenir un être humain à part entière, une âme, représentée par Moïse.

«Moïse est né et était d’une extrême beauté. Il a été nourri dans la maison de son père pendant trois mois. Et quand il a été chassé, la fille de Pharaon l’a élevé et l’a nourri comme son propre fils. Et Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et fut puissant en paroles et en actes.» – Actes 7 :20

Moïse représente cette âme qui a atteint le nirvana, la Terre Promise, et est devenue un être humain à part entière. Son nom, à proprement parler, est Moshe, qui s’écrit משה Mem, Shin, Hei, et ces lettres codent le sens de son nom ; cela signifie «né de l’eau et de l’esprit».

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Si vous avez étudié le Christianisme, vous savez ce que Jésus a dit à Nicodème:

     Yeshua répondit: «En vérité, en vérité, je te le dis, si quelqu’un ne naît (la lettre ה Hei) d’eau (la lettre מ Mem) et du Pneuma (Esprit, la lettre ש Shin), il ne peut pas entrer dans le royaume de Theos (Dieu). Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né du Pneuma est Pneuma. Ne vous étonnez pas de ce que je vous ai dit : Vous devez naître de nouveau. Le vent souffle là où il se lève et vous l’écoutez, mais vous ne pouvez dire pas d’où il vient ni où il va ; il en est de même pour tous ceux qui sont nés du Pneuma.» – Jean 3

«Vous devez naître de nouveau, d’eau et de Pneuma» signifie que vous devez devenir Moshe. En d’autres termes, vous devez naître spirituellement en tant qu’âme humaine.

Aucune créature de l’univers ne naît par conviction: la naissance est toujours un acte sacré (sacrement) de la sexualité érigée. De la pureté sexuelle (chasteté) – c’est-à-dire une conception immaculée – le sauveur (Yeshua) est né.

C’est pourquoi Jésus a dit: «Avec patience vous posséderez votre âme.» [Luc 21 :19] Il n’a jamais dit que nous avions une âme. Il y a donc beaucoup de choses dans notre religion, qu’elles soient Chrétiennes ou Juives, Bouddhistes ou Hindoues, Musulmanes ou Zoroastriennes, au sein desquelles nous devons nous plonger.

Toutes les histoires de toutes les Écritures sont symboliques et nous enseignent comment développer notre âme. Cet enseignement n’est pas facile ; accomplir le développement de l’âme humaine, c’est accomplir le plus grand travail de l’univers. Ce n’est pas quelque chose qui vient facilement ou vient du jour au lendemain.

Beaucoup de gens aiment se réconforter avec l’idée qu’ils peuvent simplement croire en une religion ou faire une pratique quotidienne de dix à quinze minutes et ils seront sauvés. Si vous ne l’avez pas entendu auparavant, je suis désolé de vous le dire, car je sais que c’est douloureux, mais cette croyance n’est pas vraie.

Le développement de l’âme humaine requiert chaque atome de votre Être. Chaque atome, chaque bout de votre matière et de votre énergie doit être dirigé vers la libération de la souffrance. C’est à ce point que c’est difficile, c’est à ce point qu’est le défi. Pourquoi? Parce que le résultat final est un Dieu, un Ange, un Bouddha. Une telle créature ne naît pas automatiquement, du jour au lendemain ou mécaniquement, de la même manière qu’une planète ne naît pas spontanément du jour au lendemain. Un soleil, un système solaire, une galaxie, ces choses correspondent psychologiquement au niveau des Anges, des Bouddhas, des Prophètes. Ce sont d’énormes événements cosmiques, qui se produisent sur de très longues périodes et qui nécessitent d’énormes dépenses d’énergie. De même, développer l’âme humaine nécessite une énorme énergie.

Quand une graine éclate physiquement pour devenir un arbre, la graine meurt. Cette graine meurt et cette nouvelle vie émerge au sein de celle-ci, mais pour que cette graine devienne un germe, et qu’un germe devienne un énorme arbre, il faut une énorme quantité d’énergie et de matière. Le développement de notre âme est le même. L’émergence de l’âme à l’intérieur de nous exige que la coquille meure. Cette coquille est notre personnalité. C’est notre nom, c’est notre histoire, ce sont nos croyances, nos théories, nos idées, tout ce que nous pensons être nous-mêmes, parce que nous ne sommes qu’une graine.

Cette mort est symbolisée dans l’histoire de Noah et de l’arche. Noah (נח de la lettre Nun, la graine) entre dans l’arche afin d’échapper à la souffrance. Vous devriez savoir que dans la Bible, en Hébreu, le mot arche n’existe pas, comme nous l’avons expliqué dans une conférence précédente [voyez : l’Arche de l’Alliance]. Lorsque vous regardez dans l’Hébreu pour trouver le mot «arche», vous verrez soit, תבת tebah (navire) soit ארון aron. Aron signifie un véhicule, un conteneur ; plus exactement, c’est Aron Kodesh, qui signifie le véhicule sacré. Mais aron peut aussi être traduit par cercueil.

La toute dernière ligne de la Genèse / Bereishit (le premier livre de la Bible) dit: «Joseph est mort et a été placé dans un aron en Égypte». Joseph représente la lignée de Noah et symbolise le développement de cette graine de notre âme, qui doit mourir. L’essence est placée dans ce cercueil, afin que cette essence puisse être sauvée.

Tout ce qui est impur doit mourir. Lorsque Noah entra dans l’arche, tous les êtres dégénérés furent punis par un grand déluge ; les seuls éléments survivants étaient les purs. La même chose arrive avec notre âme. Cette histoire représente le développement de notre âme. Quand Joseph est entré dans l’arche, cela représente un stade ultérieur du développement de l’âme. La Genèse se termine avec la mort de Joseph, et le chapitre suivant est l’Exode, au moment où Moïse vient.

Moïse arrive parce qu’Israël est à nouveau pris au piège de la souffrance. Le nom Israël (Ish-Ra-El) ne désigne pas une nation ancienne ; il représente toutes les parties de notre Être, la Conscience, notre divinité prise au piège dans Mitzrahim. Les Bibles Française disent «Égypte», mais en Hébreu, il est écrit : Mitzrahim, «la place entre les eaux», qui fait référence à l’Enfer.

«ISRAËL est un mot qui doit être analysé. «IS » nous rappelle Isis et les Mystères Isiaques (Isaac). «RA» nous rappelle le Logos Solaire. Souvenons-nous du disque de RA trouvé dans l’Égypte antique des Pharaons. «EL» est «EL». «EL» est (Chesed) le Dieu intérieur, profond à l’intérieur de chacun de nous. En séquence et corollaire étymologique correct, le peuple d’Israël est constitué des différentes parties de l’Être. Toutes les multiples parties conscientes et indépendantes de notre propre Être individuel constituent le peuple d’Israël.» – Pistis Sophia Dévoilée par Samaël Aun Weor

Nous sommes pris au piège de la souffrance, de l’esclavage. Ainsi, les parties de Dieu que nous avons à l’intérieur de nous sont dans Mitzraïm, asservies par un tyran, qui est l’ego, notre désir, qui veut se nourrir, se construire, devenir grand et riche, gras, et nous le permettons, parce que nous nous permettons d’avoir l’orgueil, la colère, la luxure, l’envie et la jalousie, et tous ces défauts que nous avons à l’intérieur. Moshe représente un degré supplémentaire de développement de l’essence.

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Chacun de ces symboles – Noah, Joseph et Moïse-Moshe – représente des étapes dans le développement de l’âme humaine. Sur l’Arbre de Vie (Kabbale), l’âme humaine est liée à Tiphereth, qui se trouve au centre même de l’Arbre de Vie, que vous le regardiez verticalement ou horizontalement, c’est le milieu. Cette image de l’Arbre de Vie nous représente ; il représente également la nature, l’univers, la manière dont la nature est construite et son fonctionnement. Mais pour nous, la principale chose à savoir est que cela représente la structure même de qui nous sommes.

Pour que nous puissions sortir de la souffrance, développer Moshe en nous, qui peut conduire toutes les parties de Dieu à travers le désert, l’Égypte et la Terre Promise (le Ciel, Nirvana), nous devons savoir comment construire l’arche (aron). Moïse reçut des instructions pour construire l’arche (aron) et il dut le faire pour sauver la nation de Dieu. Ces histoires représentent un travail que nous devons accomplir spirituellement et psychologiquement en nous-mêmes.

Nous ne sommes pas vraiment intéressés par le passé, savoir si Moïse était un vrai gars ou pas; cela n’a aucun rapport avec nos souffrances. Nous devons faire face aux faits, à la réalité à laquelle nous sommes confrontés au jour le jour. Notre réalité quotidienne doit changer, nos faits quotidiens, notre existence.

Pour que nous comprenions comment construire l’aron, nous devons connaître la science, le langage. Nous devons pouvoir recevoir les ordres, les instructions pour le faire. En Hébreu, ces instructions sont appelées Kabbale. En Sanskrit, ils sont appelés Dharma, qui signifie la Loi, la Vérité, la Voie. La Quatrième Noble Vérité est l’Octuple Chemin, le Dharma, les instructions pour construire l’arche. De même, il y a de nombreux noms pour cette science, qui n’appartient pas à un groupe ou à un autre, mais a été donnée à l’humanité de nombreuses fois.

Lorsque vous entrez réellement dans la pratique complète de la Kabbale, l’octuple chemin, ou le Dharma, peu importe comment vous l’appelez, votre véritable objectif doit être de développer la capacité de recevoir des instructions du Divin, pas simplement d’imiter les autres, pas simplement de suivre mécaniquement certaines règles ou certains comportements, mais de se développer, se tenir debout, regarder à l’intérieur de soi et voir la lumière de Dieu par soi-même et connaître la vérité par expérience. Gnose signifie : connaissance consciente de la vérité. Et le mot Kabbale vient de Kabel, «recevoir». Cela ne signifie pas mémoriser, cela ne signifie pas Intellectualiser ou croire, cela signifie recevoir de l’intérieur. C’est quelque chose qui vient de l’extérieur de notre mental et de notre âme. Par extérieur, je veux dire en dehors du mental que nous avons maintenant. La Kabbale ne vient pas de la mémorisation ou des croyances. Plutôt que de remplir le mental de théories, de livres et d’idées, nous devrions ouvrir notre mental afin que le Divin, Dieu, Allah, Christ, puissent nous parler.

Si vous lisez le livre de l’Exode, le Très Saint explique à Moshe qu’il guidera le peuple israélien à travers l’aron, et puis il donnera les instructions pour le construire, et elles sont très précises (nous les avons expliquées dans le conférence précédente). Ces instructions sur la façon de construire l’aron sont la première étape que nous devons effectuer. Une fois que nous l’avons construit, nous pouvons recevoir les conseils divins personnellement, par nous-mêmes.

«Nous avons tous l’Ancien des Jours dans nos profondeurs, mentionne le grand Kabbaliste Schimeon Ben Jochai, mais rares sont ceux qui savent obéir à l’Ancien des Jours.» – Samaël Aun Weor

Ce guide n’est pas intellectuel, il est intuitif. La langue de Dieu, la langue des mondes internes, la langue de la Kabbale, est intuitive, elle n’est pas intellectuelle. Nous pouvons comparer cela à la façon dont nous apprenons une langue. Alors que je vous parle à présent, surtout si vous parlez Français, vous ne pensez pas aux mots que je dis, vous entendez seulement le sens. Une fois que vous aurez appris la Kabbale, les Écritures seront les mêmes pour vous : vous n’aurez plus à analyser les mots ni à essayer de mémoriser le sens des choses ; le sens sera clair, immédiat, car vous parlez la langue. C’est la même chose avec La Kabbale. Ainsi, dans ces conférences, lorsque nous vous présentons tous les sephiroth de l’Arbre de Vie, ou parlons des vingt-deux lettres Hébraïques, cela semble si difficile et compliqué (et vous pourriez dire «trop intellectuel»), vous devez vous arrêter ici et vous rappelez que, lorsque vous tentiez d’apprendre votre langue maternelle, ce n’était pas facile, cela prenait du temps. Vous deviez grandir et vous développer patiemment, et apprendre chacune des lettres de votre langue avec patience, jusqu’au jour où, sans vous en rendre compte, vous ne seriez plus obligé de penser aux lettres ou aux mots, ni à ce qui est un verbe et un nom et un pronom, tout a flué naturellement ensemble. Il en est de même pour la Kabbale.

Peu à peu, vous arriverez à un endroit où vous ne devrez plus vous demander: «Que veut dire Tiphereth? Que signifie Daath?» Parce que vous connaîtrez.

Ce que j’essaie de vous exprimer, c’est que la Kabbale n’est pas intellectuelle à moins que nous ne le fassions. Mais pour apprendre la Kabbale, nous devons la mémoriser. De la même manière que nous avons mémorisé notre langue, que nous avons appris à parler et à nous exprimer, nous devons mémoriser la Kabbale. Nous devons mémoriser ces dix sphères et mémoriser les vingt-deux lettres Hébraïques, car elles sont une langue et cette langue est la langue des mondes supérieurs. Je ne dis pas que l’Hébreu est la langue des mondes internes : la Kabbale l’est et l’Hébreu est Kabbalistique. Mais, le Sanskrit, le Tibétain, le Chinois, le Maya et de nombreuses autres langues sacrées le sont aussi. Toutes contiennent des connaissances.

Que nous soyons Bouddhiste, Hindou ou Chrétien, peu importe, ces archétypes appliquent et transmettent la connaissance de notre tradition. Lorsque vous étudiez, mémorisez, apprenez et devenez très familier avec les archétypes Kabbalistiques, lorsque vous plongez dans ces archétypes, vous pouvez immédiatement comprendre la signification de toute histoire religieuse, car chaque religion découle de la même lumière ; chaque mythe vient de la même source. Ainsi, la science de la Kabbale les explique. C’est pourquoi, dans cette tradition, nous parlons de Shiva, Bouddha, Krishna, Quetzalcoatl, Zeus et Odin, car ils portent tous des noms différents pour la même chose.

L’Arbre de Vie

L’Arbre de Vie est représenté dans cette structure de dix sphères (sephiroth), et pour nous, cela peut sembler étrange ou complexe, mais à mesure que vous vous familiariserez avec cet objet, il deviendra pour vous un outil très merveilleux et puissant. Cette structure code vraiment et révèle une sorte de sagesse qui dépasse de loin l’intellect, que l’intellect ne pourra jamais saisir, il ne le peut pas, mais l’intuition le peut. Pour que vous puissiez accéder à la connaissance intuitive, vous devez d’abord former votre intellect, pour comprendre les concepts de base, puis vous laissez l’intellect s’écarter, afin que l’intellect puisse être le véhicule qu’il est destiné à être, un outil, mais pas le seul. Lorsque l’intellect est entraîné et subordonné à l’intuition, vous pouvez pénétrer les significations plus profondes encodées dans cette structure.

L’Arbre de Vie a plusieurs niveaux d’application, pas un seul. Lorsque nous examinons cette structure de dix sphères, nous voyons un modèle archétypal qui représente chaque niveau d’existence.

Cet outil peut être appliqué de nombreuses manières. Le plus immédiat, le plus important, il nous représente. L’Arbre de Vie représente n’importe quel homme ou femme physiquement, psychologiquement, spirituellement et plus encore.

Nous pouvons l’appliquer à nous-mêmes physiquement ; si vous superposez ce diagramme sur votre corps, la sephirah au sommet se rapporte au sommet de votre tête ; en Hébreu, cela s’appelle Kether, qui signifie couronne. Toutes les autres sphères correspondent à différentes parties du corps, jusqu’à la plus basse, appelée Malkuth, qui se rapporte physiquement à vos pieds.

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Mais psychologiquement, spirituellement, cet outil révèle également la nature de qui nous sommes. Si nous commençons par le bas, Malkuth représente psychologiquement le corps physique et, en remontant le long de cette structure, vous constaterez que tous nos aspects psychologiques sont parfaitement représentés.

Immédiatement au-dessus de Malkuth, nous voyons Yesod, qui signifie «fondation». Cela représente l’énergie vitale du corps. Le corps physique (Malkuth) est la matière, alors que Yesod est son énergie ; les deux sont co-dépendants. Vous ne pouvez pas en avoir un sans avoir l’autre. En ce sens, ils sont un, ils dépendent l’un de l’autre; vous ne pouvez pas séparer Yesod et Malkuth.

La sphère suivante est Hod, qui se rapporte à nos émotions, notre corps émotionnel, que certains appellent le Corps Astral.

La suivante est Netzach, qui se rapporte à notre processus de cognition.

Ensuite vient Tiphereth, qui se rapporte à notre cœur, à notre Conscience, à notre volonté.

Ensuite, Geburah, est la Conscience divine, celle qui se trouve dans notre Conscience humaine.

Au-dessus se trouve Chesed, l’Esprit, notre Père intérieur, le Fils de Dieu.

Et les trois au sommet sont le triangle supernel, le trois en un, la trinité, le Logos. Ce sont des aspects qui sont au-delà de l’Esprit et qui sont donc très difficiles à comprendre pour nous. Mais, conceptuellement, le plus bas de ces trois, Binah, signifie compréhension, ou intelligence. Le suivant, Chokmah, signifie sagesse. Et le sommet est Kether, la couronne. Ces trois-en-un sont l’Être de notre Être, le Dieu de notre Dieu, le Trikaya ou les trois corps du Bouddha.

Vous pouvez donc voir que lorsque nous remontons depuis notre corps physique, les choses se raréfient, deviennent plus subtiles, plus difficiles pour l’intellect. Mais, si vous êtes intuitif dans votre compréhension, vous pouvez le comprendre.

Cette structure a tellement d’importance. Elle fournit la clé avec laquelle nous pouvons comprendre le sens de nos rêves ou de nos visions. Les visions, les rêves, sont une langue symbolique que l’intellect ne peut pas pénétrer, mais nous sentons le sens, nous savons qu’il y a quelque chose là et nous ressentons souvent de la douleur parce que nous savons qu’il y a un sens, mais nous ne pouvons pas le saisir. C’est parce que notre essence est faible, notre Conscience est faible, notre propre nature du Bouddha n’est pas développée et éduquée.

Au fur et à mesure que nous étudions cette science, apprenons, enseignons à notre Conscience, nous nous développons, nous commençons peu à peu à avoir les outils en main pour comprendre cette langue, de la même manière qu’un jeune bébé a du mal à communiquer et à comprendre ses parents. Le parent a du mal à exprimer et à communiquer avec l’enfant. Mais, progressivement, la communication peut être établie à mesure que l’enfant apprend. Vous voyez, l’enfant doit apprendre, pas le parent. Nous sommes cet enfant. Notre divinité intérieure, notre Dieu intérieur ou Bouddha parle la langue, mais nous n’écoutons pas, nous ne comprenons pas. Nous essayons de tout faire avec notre intellect, nos croyances, nos théories et n’écoutons pas la langue de Dieu.

Certains étudiants disent: «Pourquoi Dieu ne me parlera-t-il pas simplement en Français?» C’est comme s’attendre à ce que nous parlions la langue d’une fourmi. Ce que notre Source Divine a besoin de nous exprimer ne peut pas être exprimé dans nos paroles terrestres. Vous en aurez maintenant la vérité lorsque vous aurez un rêve ou une vision – cela peut être très bref, mais cela contiendra tellement de connaissances, d’informations, que votre intellect s’étonnera, votre Être entier sera choqué de voir à quel point la connaissance peut être dans un symbole. Notre langue ne peut pas transmettre cela.

D’après mon expérience, c’est la même chose que donner des conférences. Il est incroyablement difficile d’exprimer en des mots ce que l’on comprend intuitivement, car notre langue ne peut pas exprimer tout l’éventail des sens. La seule façon de vraiment comprendre ces conférences est de plonger intuitivement dans le contenu. L’écoute des conférences est un bon début, mais vous ne pouvez pas la comprendre si vous écoutez seulement superficiellement et que vous vous occupez de vos affaires ; vous devez prendre les clés et les actualiser, les utiliser, y plonger. Pour ce faire, vous devez d’abord former un peu votre intellect, étudier un peu, apprendre les différents symboles afin que votre intellect soit préparé. Mais alors, vous devez plonger dans ces symboles et ces significations, abandonner votre intellect et vous ouvrir le mental pour voir de nouvelles choses. C’est comme cela que Dieu vous apprendra. Votre propre Dieu intérieur (quoi que vous appeliez cela) attend de vous apprendre. C’est pourquoi vous écoutez ces conférences. Quelque chose à l’intérieur de vous vous pousse à cela.

Cet Arbre de Vie est l’arche, c’est l’aron, c’est un cercueil. Il s’agit d’un véhicule saint et sacré, un conteneur dont les mystères et la complexité vous prendront toute une vie. Vous ne l’obtiendrez pas dans cette vie, pas complètement. Cela prend des vies, c’est-à-dire à quelle profondeur, à quel point c’est sacré.

Lorsque Dieu explique à Moshe de construire son arche, il donne des instructions très spécifiques. La chose intéressante est que cette arche a six côtés, angles ou aspects. Quatre sont sur les côtés, un en haut et un en bas, comme une boîte, comme un cercueil. Lorsque vous étudiez la Kabbale, vous réalisez que ces six se situent entre Chesed et Yesod, le gros de l’arbre, le milieu de l’arbre. C’est parce que ces six sephiroth nous représentent. Lorsque nous regardons l’arbre psychologiquement ou spirituellement, nous sommes psychologiquement un mental qui aspire au yoga, à l’union, au religare, à la religion et à l’union avec Dieu.

Rappelez-vous, Dieu a dit à Moïse, «quand tu construiras l’arche, je viendrai et passerai au-dessus de l’arche pour parler avec la nation et leur donner des instructions.» Dans ce cas, Dieu désigne les trois sphères supérieures (le Logos, le trois en un), la Trinité, l’Aleph, le Souffle), qui flotte au-dessus des sphères restantes sur l’arbre (l’Aron, le cercueil), dans lequel nous devons mourir.

Vous voyez, nous avons tous un corps physique qui symbolise l’arche, l’Aron. Le corps physique est un symbole et nous avons besoin du corps physique pour faire ce travail. Mais, le corps physique est Malkuth, qui est au fond, il n’est pas développé. Nous avons besoin de développer notre Moshe, notre propre Moïse, notre âme humaine, afin de créer l’arche complète, qui est l’âme, ces sphères supérieures : Chesed, Geburah, Tiphereth, Netzach, Hod, Yesod. Pour ce faire, Yesod et Malkuth sont un. En unissant ces éléments et en en faisant un, et lorsque vous comprenez la signification de cet élément sexuellement, spirituellement, psychologiquement, tout l’Arbre de Vie a un aspect différent. Il se révèle être tout à fait autre chose.

Jésus a dit aux Pharisiens que nous étions comme des sépulcres blanchis, des tombeaux blanchis. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour nettoyer l’extérieur de nous-mêmes afin d’avoir une apparence pure et propre, joli et agréable, mais à l’intérieur, nous sommes pleins de crasse et de déchets. À l’intérieur, psychologiquement, nous sommes pleins de pourritures, de maladies, de maladies psychologiques, que nous pouvons désigner par de nombreux noms. La luxure est la principale. Dans notre mental, nous cachons une énorme quantité de luxure et nous l’entourons de colère, d’orgueil, d’envie, de justifications, de honte et de peur.

Nous sommes une tombe blanchie, nous sommes un cercueil (aron), mais Dieu n’est pas à l’intérieur. La Shechinah, l’essence de Dieu, est partie. Nous devons purifier ce temple, le temple du cœur, qui, sur l’arbre, se rapporte à Tiphereth, le cœur. Par cette purification psychologique et sexuelle, nous faisons peu à peu ce que Dieu a expliqué à Moïse : recouvrir l’arche d’or. L’or se rapporte au soleil, au Christ, à Apollon, à la lumière, à la pureté, au Christ. Lorsque notre arche, notre mental, devient pur, il devient un véhicule approprié pour recevoir la présence de Dieu, et donc la présence de cette instruction. Mais cela se produit par étapes ; c’est un long processus, c’est un long travail, c’est très difficile. C’est pourquoi nous avons tant de symboles, tant d’histoires pour expliquer cela. C’est pourquoi nous devons étudier et travailler.

Ce qui est très curieux, cependant, c’est que dans le livre de l’Exode / Shemot, lorsque Dieu donna des instructions détaillées sur la construction de l’arche, Moïse ne la construisit pas. Avez-vous réalisé cela? Toutes les instructions ont été données à Moshe, mais il ne les construit pas. Au lieu de cela, Dieu désigne quelqu’un d’autre, en fait, deux autres pour la construire. Pour comprendre ce symbole, vous devez avoir une très bonne intuition de l’Arbre de Vie, mais je vais vous guider rapidement. Vous devrez peut-être y revenir encore une fois, car c’est très, très profond.

    «Le Seigneur dit à Moïse: «J’ai appelé Bezalel, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Judah, et je l’ai imprégné de l’esprit de Dieu, de la sagesse, du discernement, avec la connaissance et avec le talent pour tout le savoir-faire pour faire du tissage de maître, pour travailler avec de l’or, de l’argent et du cuivre, avec le métier de la pierre pour le sertissage et avec le métier du bois, pour faire [tout types de] travail. Et voici, j’ai placé avec lui Oholiab (Aholiav), fils d’Ahisamac, membre de la tribu de Dan, et tous ceux qui ont le cœur sage et dans le cœur desquels j’ai inculqué la sagesse, et ils prendront tout ce que je t’ai ordonné.»

Ces quelques phrases cachent des volumes de connaissances. Mais, vous ne pouvez pas comprendre si vous ne connaissez pas la Kabbale. Lorsque vous étudiez la Kabbale et que vous connaissez les lettres et l’Arbre de Vie, la signification est magnifique. Donc, brièvement, je vais vous en donner un niveau, mais ce n’est pas tout, ce n’est qu’un morceau.

Betzalel

La première phrase dit: «Voici que j’ai appelé nommément Betzalel, fils d’Uri, fils d’Ur, de la tribu de Judah». C’est donc l’un des hommes que Dieu a désigné pour construire l’arche pour Moshe. Mais pour comprendre cela, vous devez comprendre qui est Moïse, qu’est-ce que Moïse représente, et pour comprendre cela, vous devez connaître l’Arbre de Vie.

Comme je l’ai mentionné, Moshe est lié à Tiphereth, l’âme humaine, qui est liée à notre volonté, notre Conscience humaine. En d’autres termes, l’essence s’est développée, établie dans le Nirvana. C’est une âme qui a créé les Corps Solaires. C’est un prophète, mais c’est une partie de nous que nous pouvons atteindre, auquel nous pouvons parvenir. C’est seulement la première étape du travail, mais même cela demande de nombreuses années de travail et beaucoup de changements dans la vie de chacun.

Moshe représente la Conscience qui s’est éveillée et a atteint la Cinquième Initiation de Feu, le cinquième Mystère Majeur, et qui a franchi une autre étape et est entrée dans la Chemin Direct, le Chemin du Bodhisattva. Nous ne parlons pas d’un Bouddha Pratyeka, d’un Nirvani ou d’un saint commun (qui ont tous acquis la Cinquième Initiation du Feu, liée à Tiphereth). Moshe représente une âme qui dépasse la simple sainteté. Moshe représente un niveau de développement peu commun. Cela peut être fait, mais seulement avec de grands changements. Ceci est représenté dans son histoire; Moshe a beaucoup souffert, était un révolutionnaire et représente le chemin de la révolution spirituelle.

Cet homme que Dieu nomme «Betzalel» est réputé être un fils d’Uri et le fils d’Ur. Beaucoup de gens lisent ceci et pensent que c’est littéral, que c’étaient littéralement les noms de ses parents, mais quand vous connaissez l’Hébreu, et que vous regardez les lettres, cela a beaucoup de sens. Ces noms signifient en réalité lumière et blancheur ou pureté. Ur, Aur, est l’Hébreu pour lumière et Uri vient du mot Hébreu pour blanc, pur, propre.

La tribu de Judah est la tribu du lion, qui représente le Christ, Bouddha, qui est le lion de la Shakya.

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En outre, il est dit que le nom Betzalel signifie «à l’ombre d’El». El, E-L est l’Hébreu pour Dieu. Alors, qui est à l’ombre d’El? El dans la Kabbale est le nom de Chesed. Betzalel est dans son ombre, représente ainsi un aspect de notre Être, de notre âme, lié à la Monade, à ce triangle sur l’Arbre de Vie. Betzalel est spécifiquement lié au côté droit: Chesed, miséricorde, amour.

Oholiab (Aholiav), le deuxième homme, est lié au côté gauche, à Geburah, et nous savons que cela est vrai car il vient de la tribu de Dan, qui est la tribu du jugement, sévérité, qui est Geburah.

Nous voyons donc ici la Trinité de la Monade:

  1. Moïse-Moshe: Tiphereth
  2. Betzalel: Chesed
  3. Oholiab (Aholiav): Geburah

Il faut les trois pour créer l’aron. En d’autres termes, ces deux hommes font partie de Moshe, l’âme ; ils font partie de lui. Tout cela est expliqué dans le Zohar, dans la Kabbale.

Cela signifie pour nous que pour que l’arche soit construite et que la prophétie soit accomplie, nous devons d’abord atteindre le niveau d’être un Moshe, atteindre le développement de l’aron à ce niveau. C’est beaucoup de travail, un long processus de développement.

Dans cette deuxième phrase, Dieu dit: «… et je lui (Betzalel) ai imprégné l’esprit de Dieu, de la sagesse, de l’intelligence, de la connaissance.»

L’esprit de Dieu est le Ruach Elohim. Le Ruach Elohim est cet esprit de Dieu qui a plané au-dessus des eaux de la Genèse afin d’initier la création. Le Ruach Elohim est lié aux hauteurs de notre Intime, cet esprit qui travaille dans l’Alchimie afin de créer l’âme.

Betzalel était imprégné de sagesse; sagesse en Hébreu est Chokmah.

Il était imprégné d’intelligence. Intelligence en Hébreu est Binah.

Il était imprégné de connaissance; connaissance en Hébreu est Daath. Daath est une sphère cachée située entre Binah et Chesed, c’est-à-dire entre le triangle supérieur et le reste de l’arbre. À ce stade, entre l’aron et le Logos, se trouve Daath.

Betzalel exploite toutes ces forces du Ruach Elohim, représentées dans cette haute trinité, mais inactives, activées à travers Daath, la connaissance.

Daath est la connaissance cachée, le secret, la connaissance secrète qui n’a jamais été donnée à l’humanité, que depuis ces cinquante dernières années. Ce n’était jamais public auparavant. Ce que nous vous enseignons, c’est la connaissance de Daath. c’est la révélation complète de tous les mystères.

La raison pour laquelle nous enseignons cela ouvertement maintenant, c’est parce qu’il n’y a plus de temps; notre temps est écoulé. Nous avons créé un tel désordre, un tel désordre dans notre mental, nous avons corrompu notre propre aron à un point tel que le Divin a déclaré qu’il était temps de nouveau pour un grand déluge. Les instructions pour l’arche sont donc données ouvertement à quiconque veut développer son propre Noah, entrer dans son propre aron, développer son propre Moshe, qui créera son propre aron et sera sauvé. Mais pour être sauvé, il faut mourir.

Tout ce qui est impur dans cette arche doit mourir. Cela peut arriver si nous tirons parti des éléments que nous avons déjà. Nous avons la graine, le commencement, les premiers éléments nécessaires au développement de l’âme. Nous avons un corps physique, nous avons quelques connaissances, nous aspirons à connaître la vérité par nous-mêmes. En d’autres termes, toutes ces choses indiquent que notre propre Intime nous pousse à le faire. De la même manière, il a poussé Noah et il a poussé Moïse.

Si nous sommes sérieux, si nous voulons renoncer à nos propres fautes et à la fausse personnalité à laquelle nous sommes attachés depuis si longtemps, si nous voulons purifier notre mental de toutes les ordures que nous avons accumulées pendant des vies, nous pouvons faire de notre arche quelque chose de beau et de pur. Mais pour cela, nous avons besoin de connaissances et de sincérité.

La clé est cachée ici dans cette petite histoire que je viens à peine de vous dévoiler: Betzalel est capable de réaliser la construction de l’aron car il connaissait le secret des lettres Hébraïques.

«Betzalel a effectué tout le travail du Tabernacle en utilisant le secret des lettres gravées, avec lesquelles le ciel et la terre ont été créés, A SAVOIR, LE NOM 42. Il s’appelait donc «Betzalel», puisqu’il connaissait la gravure de ces lettres, avec lesquelles le ciel et la terre ont été créés. S’il ne les connaissait pas, il n’aurait pas pu faire le travail dans le Tabernacle. Le sens en est que, puisque le Tabernacle au-dessus a été construit et que toutes ses actions ont été accomplies uniquement par le secret de ces lettres, ainsi dans le Tabernacle en-dessous, rien n’a été construit si ce n’est par le secret de ces lettres.» – Zohar

Ceci est indiqué explicitement dans le Zohar, dans cet antique texte Kabbalistique. Betzalel, qui fait partie de la Monade, qui fait partie de Moshe, de notre Être intérieur, est cette partie qui peut le faire intuitivement. Nous devons nous entraîner pour atteindre ce niveau. Betzalel, cet aspect de notre Être, peut recevoir la sagesse (Chokmah), l’intelligence (Binah), la connaissance (Daath), du Logos, si nous utilisons notre âme humaine, Moshe, et suivons les instructions qui nous sont données à l’intérieur. Pas les instructions que je vous donne ou que tout livre vous donne, mais les instructions que vous recevez lorsque vous enlevez vos chaussures et vous inclinez devant les pieds de votre propre buisson ardent, votre propre Arbre de Vie ardant, pour vous incliner humblement devant votre Intime, celui qui dit «Eheieh Asher Eheieh», car il est ce qu’il est et il est le seul à pouvoir enseigner à votre âme ce que vous devez faire.

Le chemin est singulier, comme Jésus l’a expliqué, il y a une porte, elle est étroite et il est très difficile de l’atteindre, mais cette porte est la vôtre, ce n’est pas celle de quelqu’un d’autre, c’est la vôtre parce que vous avez la vôtre. Karma, vous avez vos propres problèmes, vous avez votre propre Être, votre propre Intime qui vous instruira selon vos besoins. C’est pourquoi nous répétons que vous ne devez suivre personne, mais celui qui dit : «Eheieh Asher Eheieh», Je Suis ce que Je Suis. «Eheieh Asher Eheieh», Il Est celui qu’Il Est. C’est notre intime.

Pour suivre cela, nous devons nous humilier devant cet arbre ardent. Pour cela, nous devons illuminer l’arbre ; en ce moment, notre propre arbre est sombre. Lorsque nous fermons les yeux, nous méditons, nous prions, tout ce que nous voyons est l’obscurité. Lorsque nous espérons entendre la voix de Dieu, nous n’entendons rien. Lorsque nous aspirons à une réponse à ce que nous devrions faire, nous attendons et nous entendons rien.

Le feu qui illumine l’arbre est caché à l’intérieur de l’arbre. Quand vous frappez une allumette, quand vous allumez un feu, d’où vient le feu? C’est un mystère, n’est-ce pas? D’où vient le feu? Il y a beaucoup de théories, mais qui sait vraiment? Tout ce que nous savons, c’est que nous frappons l’allumette et que la flamme émerge. Mais cela ne peut se produire que si toutes les conditions sont convenables, et ensuite cette magie se produit, la flamme éclate.

La création de ces conditions nous est donnée dans ce que nous appelons «la seconde loi», en termes Bouddhistes, ils l’appellent le Vinaya; ce sont des lignes directrices pour le comportement qui créent des conditions dans lesquelles cette flamme peut éclater. Ces directives incluent : arrêter de tuer, arrêter de mentir, cesser de prendre des substances intoxicantes, cesser de fumer, cesser de gaspiller de l’énergie, ne pas commettre d’adultère, ne pas voler… de nombreuses choses, parce qu’avec notre comportement actuel, nous trempons l’allumette (notre arbre) dans toutes sortes de choses sales qui empêchent la flamme d’émerger. L’allumette de notre âme doit être propre, elle doit avoir accès à l’air, au souffle de Dieu, pour que cette flamme puisse éclater.

Cette flamme que nous appelons Kundalini, que nous appelons Shin, que nous appelons la Pentecôte ou l’Avent; c’est l’émergence de l’intelligence même de Dieu. Vous voyez, ces trois sphères au sommet de l’arbre peuvent être symbolisées par la lettre Shin, en Hébreu, qui représente une flamme, et cette flamme peut jaillir de nous, qui sommes la graine de l’arbre qui doit être enflammée. Mais si notre Aron, notre arche est submergée dans les eaux de Klipoth, dans les eaux denses et noires du grand déluge, aucune flamme ne peut émerger. Nous devons flotter sur les eaux, comme le Ruach Elohim dans l’aron, notre arche. Alors, cette flamme peut émerger et l’illumination vient, la direction de Dieu et la communion avec la Shechinah, cette intelligence, la Mère Divine, la Kundalini, la Pentecôte.

Si nous sommes sérieux dans la création de l’aron, nous commençons par revoir notre comportement. Peu importe si nous croyons en Dieu ou non ; si nous créons les conditions, si nous produisons les causes, les effets apparaîtront, c’est inévitable. Vous n’avez pas à croire en la flamme de l’allumette, mais si vous la frappez, la flamme va émerger. La même chose est vraie pour l’âme. Ce n’est pas une question de croyance ou d’incrédulité, d’accepter ou de rejeter, c’est à travers l’action. Comme l’a si bien dit Samaël Aun Weor:

«La Gnose arrive à travers l’action intuitive,»

Pas à travers l’intellect, pas à travers la croyance: l’action.

Pour nous aider dans ce processus, nous allons maintenant commencer un cours dans lequel nous allons présenter, discuter et examiner les lettres en Hébreu très lentement et avec soin, afin que chacun de nous ait la chance d’apprendre ces lettres, de les comprendre, afin que nous puissions les appliquer. De cette façon, au fur et à mesure que vous les apprendrez, vous aurez le pouvoir d’étudier l’Écriture et vos propres expériences, à travers les rêves et les visions, de manière à ce que vous puissiez acquérir la connaissance par vous-même, de sorte que vous puissiez compter sur Celui qui est à l’intérieur de vous pour vous guider. C’est le but de la Gnose. Ainsi, lorsque vous lisez des histoires, comme celle que je lisais dans la Bible, ou que vous lisez des Écritures, vous commencez à comprendre les arcanes, les mystères, les connaissances cachées qui s’appellent Daath.

C’est pourquoi Samael Aun Weor a dit dans l’un de ses livres,

    «Dans la Kabbale, nous devons constamment regarder les lettres Hébraïques.» – Samael Aun Weor, Tarot et Kabbale

    «En matière d’Ésotérisme, d’Orientalisme, d’Occultisme, etc., les érudits ont toute liberté pour écrire ce qu’ils veulent. Cependant, ils ne doivent pas oublier le Livre d’Or, je veux dire la «mesure standard», «Le Tarot» (22 Arcanes)…

    Personne ne peut violer les Lois du Tarot en toute impunité, sans obtenir ce qu’il mérite; rappelez-vous que la Loi de la Katancia, le Karma Supérieur existe… Il y a une responsabilité dans les paroles…

    C’est à dire. Le Dogme de l’Évolution enfreint les Lois cosmiques de l’Arcane 10 du Tarot (la roue du Samsara), viole les desiderata du Livre d’Or… amène de nombreuses personnes à l’erreur.

    Il est évident que tous les occultistes érudits, tous les ésotéristes, doivent toujours se baser sur le «standard de Mesure», le Tarot (22 arcanes), s’ils ne veulent pas tomber dans l’absurde.»

Malheureusement, la plupart d’entre nous n’ont pas reçu cette éducation, pour des raisons diverses. Maintenant, nous pouvons le faire. C’est ce que nous ferons pour la prochaine période de conférences sur chaque lettre, par ordre consécutif. De cette façon, petit à petit, ces histoires qui vous paraissent très cryptiques commencent à vous paraître très simples, car en réalité, pour l’intuition, elles ne sont pas compliquées, elles sont belles.

De même, si je vous décrivais une fleur et n’utilisais que des termes intellectuels, vous ne comprendriez pas, cela n’aurait aucun sens. Ou si quelqu’un vint à vous et dit : «Bien, il y a cette chose qui est un clou d’orteil et il y a cette chose qui est un globe oculaire, mais nous ne savons pas ce que cela signifie», car ils ne voient pas tout le corps de la personne. Ils ne voient que les petites choses et ne peuvent pas les comprendre. Vous devez étudier le tout, tout le corps du travail. Ce corps est englobé dans les lettres Hébraïques et dans les dix Sephiroth. Si vous étudiez la Gnose sans étudier la situation dans son ensemble, vous ne faites que de petites choses, sans pour autant obtenir tout le travail. Si vous voulez créer l’aron, vous avez besoin de toute la science.

Question: Donc, lorsque nous apprenons les lettres, cela signifie-t-il que nous devrions sortir et obtenir une Bible écrite en Hébreu?

Instructeur: C’est une bonne idée d’avoir une Bible en Hébreu original; vous verrez beaucoup de choses qui ne sont pas en Français. Par exemple, la plupart d’entre nous qui avons grandi dans les pays Francophones ont entendu parler de ces arches – l’Arche de Noah, l’Arche de Moïse – mais il n’y a pas seulement deux arches dans la Bible, il y en a quatre ou cinq ou plus. En fait, le mot arche n’est même pas dans la Bible en Hébreu ou en Grec. C’est seulement en Latin et en Français. Donc, lorsque vous étudiez l’Hébreu, vous pouvez apprendre des choses qui ne font pas partie de ce que nous considérons collectivement comme «notre religion».

Il y a beaucoup de choses cachées. Dans ces conférences, nous effleurons à peine la surface, car nous savons que c’est difficile à comprendre. Alors, quand vous le faites vous-même, vous commencez à regarder dans ces lettres, vous verrez, il y a une connaissance énorme, une belle connaissance, et cela est vrai de toute religion, de toute Écriture. Il en va de même pour le Sanskrit, le Tibétain, le Chinois et la langue Maya; tous codent une intelligence et une sagesse énormes.

Question: Comment pouvons-nous mieux enseigner et encourager l’étude de la Kabbale, même si les étudiants se sentent frustrés et disent que c’est soit trop compliqué, soit impossible, ou au-delà de leur niveau?

Instructeur: Oui, c’est difficile pour les étudiants de comprendre la Kabbale et c’est difficile de l’enseigner, mais comme je l’ai expliqué, lorsque nous étions enfants, l’école était difficile, il y a des choses dans notre éducation qui ont été très difficiles pour nous. Je ne parle pas de choses dont nous n’avions pas vraiment besoin ; beaucoup de choses que nous avons apprises, nous n’avions pas vraiment besoin. Mais il y a des choses dans notre développement qui sont nécessaires, et la Kabbale est nécessaire.

Donc, si quelqu’un est un instructeur essayant d’enseigner la Gnose, vous devez trouver les particularités de votre propre Être et savoir comment votre propre Être va l’enseigner. Vous pouvez voir que chacun de nous qui enseignons ici a une manière différente. Nous exprimons différemment, nous nous concentrons sur des choses différentes, car nous suivons nos propres idiosyncrasies ; chaque instructeur doit faire la même chose. Chacun de nous a quelque chose à offrir.

Néanmoins, nous ne pouvons pas éviter d’enseigner ce qui doit être enseigné. Si nous faisons cela, nous condamnons les âmes qui ont besoin de cet enseignement. Si notre Intime, notre Être, nous guide à enseigner ou à étudier chose, nous devons le faire, car il est Dieu, et qui sommes-nous pour aller contre la direction de Dieu? Cela place souvent un instructeur dans une position inconfortable, mais nous devons nous rappeler que cela est vrai de tous ceux qui suivent les instructions de Dieu ; ce n’est pas facile. Noah a été ridiculisé, les gens ont essayé de tuer les Prophètes, symboliquement, dans toutes les religions. En tant qu’instructeur, quiconque enseigne devra faire face à la même chose. Les gens ne vous aimeront pas pour cela. Ils ne le feront pas, alors ne vous attendez pas à l’amour. Vous devez suivre votre Être et enseigner ce que vous êtes amené à enseigner de l’intérieur et le faire avec courage et sincérité.

Question: Oui, en plus d’étudier les lettres Hébraïques, à quel point est-il important d’avoir le Zohar pour pouvoir étudier aussi…

Instructeur: Le Zohar est aussi une belle écriture à étudier. Je recommande donc d’étudier le Zohar; vous en obtiendrez beaucoup. Mais, soyez prêt à être confus. Le Zohar est extrêmement stratifié. C’est pourquoi nous allons nous concentrer sur les lettres Hébraïques et sur les dix Sephiroth, car ce sont les éléments de base de la langue. C’est comme apprendre l’ABC; nous devons connaître les lettres de base. Samael a déclaré que le problème avec les étudiants est qu’ils n’apprennent même pas les lettres, les premières lettres : les lettres Hébraïques, nous ne le savons même pas. Nous devons les connaître.

Toute personne qui étudie la doctrine de Samaël Aun Weor doit étudier les Écritures: la Bible, le Zohar, le Talmud, tous les Sutras, les Tantras, le Popul Vuh, la Bhagavad Gita, le Mahabharata et plus encore. Nous avons besoin de connaître un très grand nombre de textes sacrés. Tous contiennent des connaissances et des informations Kabbalistiques qui nous enseignent ce que nous devons savoir. Nous ne pouvons pas ignorer cela.

Je suggérerais que lire les commentaires sur les Écritures est une perte de temps. Nous devrions lire les Écritures elles-mêmes et nous devrions méditer ; c’est là que se trouve la vraie connaissance. Lorsque vous lisez un commentaire, vous ne lisez qu’une interprétation qui filtrera la capacité de votre Être de vous communiquer. Les écritures sont plus difficiles pour l’intellect, mais une fois que vous avez les connaissances de base réunies, organisées dans votre mental, vous pouvez atteindre l’aspect intuitif, ce dont nous avons vraiment besoin.

Question: Connaissez-vous une bonne version du Zohar?

Instructeur: Il y a de nombreuses versions du Zohar, tout comme il y a de nombreuses versions de la Bible. Les meilleures versions seront dans la langue d’origine, ce qui est le plus difficile à étudier pour nous, car nous ne connaissons pas l’Hébreu ou le Sanskrit. Mais vous devriez essayer de trouver des versions que vous pouvez vous permettre, ou qui sont gratuites, mais qui restent aussi fidèles que possible à l’original ou qui vous montrent l’original. Par exemple, essayez de trouver une Bible qui a la langue d’origine ; vous pouvez obtenir ce que l’on appelle une Bible interlinéaire, ou un polyglotte, qui vous montre mot pour mot les différentes langues, ce qui vous aide à en comprendre le vrai sens; vous pouvez trouver beaucoup de choses qui ne sont pas en Français. Cela est vrai pour toutes les Écritures de n’importe quel pays, de chercher dans la langue d’origine, car la plupart du temps, les traducteurs ne connaissent pas cette connaissance. Ils interprètent donc en fonction de la sensibilité moderne, qui n’a rien à voir avec la connaissance cachée. Lorsque vous lisez une interprétation ou une traduction, la grande majorité des connaissances réelles a disparu. C’est pourquoi nous devons étudier l’Hébreu, et si vous en avez la capacité de le faire, étudier le Chinois, étudier le Tibétain, étudier le Sanskrit; ceux-ci approfondiront vos connaissances.

Cependant, le plus important est de méditer sur ce que nous étudions. Grâce à la Méditation, nous pouvons acquérir une connaissance qui dépasse de loin celle de tout livre.

Question: Oui, vous parliez du filtrage des Écritures. Qu’en est-il de la «Qabale mystique» de Dion Fortune, voyez-vous qu’il s’agit d’un filtre; dans quelle mesure ce livre est-il fiable? Parce que je sais qu’il y a des erreurs là-dedans…

Instructeur: Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que chaque livre soit parfait. Le livre de Dion Fortune est un très bon livre, mais il présente quelques problèmes, quelques choses, mais ce sera le cas pour tout ce que nous étudions. Même les Écritures ont été corrompues, même les Écritures contiennent des erreurs. La Bible elle-même a des passages qui sont de la magie noire. Oui, il y a de la magie noire dans la Bible. Mais si vous n’étudiez pas la Kabbale, vous ne le saurez pas.

Vous devez donc étudier et analyser ce que vous étudiez. Ce n’est pas juste de le prendre et de l’accepter tel qu’il est. Vous devez analyser. C’est pourquoi je dis qu’il faut y plonger : méditer, méditer, méditer. Écoutez les conseils que votre Dieu vous donne intuitivement, et à travers des visions, c’est ainsi que vous les atteignez. Je vais vous donner un exemple. Il y a de nombreuses années, l’un de mes instructeurs me poussait à étudier la Kabbale, et j’avais beaucoup de résistance, car ce n’est pas facile à apprendre. Un jour, je me suis dit : «Je vais essayer de trouver un bon livre à lire». J’ai donc trouvé ce livre que tout le monde disait être un excellent livre. Toutes les critiques, toutes les recommandations, tout le monde a dit «c’est génial, le principal, vous devez lire celui-ci.» Je le regardais dans la librairie et j’ai senti que quelque chose n’allait pas, alors je l’ai remis et suis parti. Plus tard dans la journée, je me suis souvenu que j’avais rêvé que deux rabbins étaient venus me chercher avec un beau livre rempli de symboles Kabbalistiques, mais intuitivement, je savais qu’il était corrompu et je suis parti. Mais je ne me souvenais pas du rêve quand je regardais le livre dans la librairie, je ne m’en suis souvenu que plus tard, puis je réalisais, ugh, je suis si stupide…. Mais au moins, j’ai écouté ce petit sentiment, quelque chose qui ne va pas, alors je l’ai rangé. C’est la chose que nous devons tous apprendre. Je me sens très chanceux d’avoir vécu cette expérience. Si je ne l’avais pas ressenti et me suis souvenu de ce rêve, j’aurais peut-être repris ce livre et appris des choses qui ne convenaient pas, et étaient erronées. Et cela est vrai pour n’importe quoi: il faut écouter à l’intérieur.

Question: Oui, quelle est l’importance de la Gématrie de la Kabbale, de ses aspects mathématiques?

Instructeur: Nous allons étudier la Gématrie; les mathématiques sont la science même de la Kabbale. Chaque lettre Hébraïque est un nombre, ainsi chaque nom, chaque mot a une signification numérique. La Kabbale est une science des nombres. Mais, ce genre de mathématiques n’est pas une mathématique intellectuelle, c’est intuitive. C’est une sorte de mathématique qui ne signifie pas que nous devons nous asseoir et tout enregistrer sur papier. Parfois, il peut être utile d’examiner la signification d’un nom, comme par exemple le nom Adam, qui est Aleph, Daleth, Mem. Ce nom, numériquement, est le chiffre neuf lorsque vous ajoutez les lettres, ce qui a une signification très significative ; C’est vrai pour tous les noms, Yeshua, Moshe, mais vous ne pouvez pas additionner le nom Français, vous devez additionner le nom Hébreu. Nous allons en parler dans le cours.

Question: Est-ce différent du cours sur les vingt-deux arcanes?

Instructeur: Ce sera différent. Il y a quelques années, nous avons suivi un cours sur les vingt-deux Arcanes, dans lequel nous avons discuté des vingt-deux lettres relatives au Tarot et à la Kabbale. C’est un parcours très dense, profond et difficile. Celui que nous avons l’intention de faire maintenant sera simple – enfin, aussi simple que possible. La Gnose n’est pas simple, mais nous allons essayer de présenter quelque chose qui nous aidera tous à comprendre les structures de base, de manière à pouvoir aller plus loin.

Question: Devrions-nous réviser, comme chaque semaine?

Instructeur: Vous devriez méditer. Je suggérerais que vous méditiez.

Question: Est-il suffisant d’avoir une intuition sur la Kabbale pour la comprendre plutôt que de l’étudier pour acquérir une expérience directe?

Instructeur: C’est une question intéressante. Ce serait comparable à vous aller en Chine sans parler Chinois et en essayant de vous déplacer dans le pays en comprenant intuitivement de quoi tout le monde parle. Vous pourrez peut-être avoir un petit peu parfois, mais je dirais que la plupart du temps, vous allez être confus. Il est préférable que vous appreniez la langue.

La Kabbale est une langue donnée pour une raison. La Kabbale est divine. La Kabbale a été donnée à l’humanité dans un but précis ; ce n’est pas pour le divertissement, ce n’est pas pour la distraction, ce n’est pas seulement pour Intellectualiser. C’est une langue. C’est la langue des mondes internes. Si vous ne voulez pas apprendre cette langue, c’est à vous de décider, mais si vous allez dans les mondes internes, vous ne comprendrez rien. Vous avez peut-être un peu d’intuition ici et là, mais vous n’en comprendrez pas le sens. La signification est transmise une fois que vous avez les symboles organisés dans votre mental ; de la même manière que vous apprenez une langue, n’importe quelle langue. Il y a beaucoup de gens qui résistent à apprendre la Kabbale et ils finissent par être très confus.

    «L’étude de la Kabbale a pour objectif d’être qualifié pour le travail dans les mondes internes… Celui qui ne comprend pas reste confus dans les mondes internes. La Kabbale est la base pour comprendre la langue de ces mondes.» – Samael Aun Weor, Tarot et Kabbale

Question: J’ai une question, vous parliez de cette Sephirah cachée, c’était…

Instructeur: Daath.

Question: Oui, donc je suppose que cela a toujours été connu, mais il est plus connu publiquement à une époque plus moderne. D’une certaine manière, cela fait partie de la langue que nous sommes en train de comprendre parfaitement et nous avons enfin la langue pour aborder les préoccupations de notre paradigme. Pourquoi est-ce vrai? Et les incarnations précédentes d’êtres humains, comme Atlantide, avaient-elles aussi cette connaissance et est-ce la raison de son échec?

Instructeur: Daath est un symbole dans l’Arbre de Vie. Daath représente l’Arbre de la Connaissance. Si vous vous en souvenez dans le livre de la Genèse, la femme était tentée de manger de l’Arbre de la Connaissance et, lorsqu’elle échoua, nous tombâmes dans la souffrance et tous nos problèmes commencèrent.

Le symbole de Daath est si profond et implique tant de choses. Nous avons donné de nombreuses conférences à ce sujet. Mais en synthèse, en général, il représente la connaissance de l’Arbre du Bien et du Mal. Cette connaissance a deux conséquences potentielles.

  • marcher sur le chemin de Tob, qui est la bonté, et la bonté est Chesed, la miséricorde, l’Intime,
  • marcher sur le chemin de Ra, qui signifie pollution ou méchanceté.

Daath, la connaissance, mène à l’un ou à l’autre. Donc, pendant longtemps, cette connaissance a été cachée, précisément parce que nous, qui sommes si impurs, prenions ce fruit et devenions plus pervers. Cette connaissance a été protégée pour notre propre bien, pas pour nous punir. Certaines personnes disent que les mystères ont été cachés et qu’il s’agit d’une cruauté des Dieux ; ce n’est pas le cas, c’est fait par compassion. C’est la même chose que de dire, si vous avez un mauvais enfant, leur donneriez-vous un fusil? Non, la connaissance est extrêmement puissante, la connaissance que nous expliquons dans ces conférences et dans les livres. La Gnose ou Daath est un type de pouvoir, une arme, une épée à double tranchant; cela peut vous couper et cela peut vous tuer, ou cela peut tuer votre ego.

C’est pourquoi nous voyons que beaucoup de ceux qui entrent dans les mystères résultent en un grand nombre de personnalités démoniaques. C’est ce qui ressort de la plupart des écoles de mystères de ces temps. Les personnes qui émergent de cette forme de connaissance sont vraiment démoniaques : elles vénèrent la luxure, elles vénèrent l’orgueil, elles sont idolâtres d’elles-mêmes. Nous voyons rarement un Moïse, un Krishna. C’est pourquoi la connaissance a toujours été protégée, dans cet Âge Noir, pour cette raison: empêcher la création de pires en de pires démons.

Mais maintenant que cet âge arrive à la fin et que cet âge doit se fermer, il faut extraire la graine du prochain âge et donner la connaissance ouvertement, de sorte que quiconque veut échapper à la souffrance, se réaliser pleinement, pour atteindre l’union avec le divin, puisse le faire. Ceux qui ne le feront pas s’empireront ; ils vont prendre cette connaissance et s’empirer, et nous le voyons. C’est pourquoi il a été dit que les Gnostiques étaient les pires personnes sur la surface de la planète, et celui qui a dit cela c’était le chef du mouvement Gnostique, parce que nous avons cette connaissance et que nous nous aggravons la plupart du temps. La majorité des étudiants ne travaillent pas vraiment, sérieusement sur leur ego. Au lieu de cela, nous prenons cette connaissance et nous devenons très fiers, nous nous remplissons de nous-mêmes, nous nous pavanons partout comme des paons montrant nos plumes Gnostiques; c’est une abomination qui se passe partout.

La vraie science requiert la mort, et par la mort, la libération, par la mort, la résurrection.

Donc, vous avez également posé des questions sur l’Atlantide. L’histoire de Noah est un symbole de ce qui s’est passé en Atlantide, et est exactement ce qui se passe maintenant. Seulement maintenant, c’est pire, car le karma est plus lourd.

Question: Vous avez mentionné les archétypes, qu’est-ce que cela veut dire exactement?

Instructeur: Un archétype est comme un diagramme, un plan. Lorsque vous allez construire un bâtiment, vous avez d’abord besoin d’un plan directeur. Vous le dessinez, vous tracez une structure ; c’est ce qu’est un archétype. Ainsi, dans le monde des archétypes (Atziluth), qui se rapporte à ce triangle supérieur, il y a toutes les possibilités, tous les potentialités, et c’est pourquoi à partir de là nous obtenons les instructions de l’aron, nous obtenons le plan.

De la même manière, tous ces sephiroth représentent des archétypes en nous, car ils ne sont pas encore développés, ce ne sont que des dessins, des contours. Les possibilités sont là, mais jusqu’à ce que nous devenions cela, ce ne sont que des archétypes. Nous étudions Moïse, nous étudions Jésus, qui sont des archétypes à l’intérieur de nous, ils représentent quelque chose qui peut devenir, mais ne l’est pas encore.

Question: Donc, si on a un rêve qui pourrait ressembler à un avant-goût des plans ou…?

Instructeur: C’est possible. Souvent, dans nos rêves, nous voyons des archétypes ou on nous enseigne des archétypes. Ainsi, interpréter les rêves est quelque chose de profondément personnel, qui doit être intuitif et prend souvent des années. Vous savez, le vrai sens d’un rêve ne se révèle souvent pas avant de nombreuses années. Cela demande beaucoup de patience. Il y a des rêves que j’ai faits il y a 10, 15 ou 20 ans, même lorsque j’étais enfant, que je ne comprends que maintenant. Donc, pour cela, nous devons simplement faire preuve de patience et continuer à attendre et à attendre que cette compréhension se concrétise. Rappelez-vous, la compréhension est Binah, la Mère Divine; c’est elle qui fournit cela, mais selon son emploi du temps, pas le nôtre.

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Alphabet of Kabbalah Introduction.

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