Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Enseignements Cosmiques d’un Lama

La radioastronomie, science atlante qui se perd dans la nuit profonde des siècles, ressurgit en notre temps d’une façon apparemment accidentelle grâce aux incessants efforts réalisés par Karl G. Jansky et les Bell Telephone Laboratories pour détecter l’onde de haute fréquence qui interférait de manière trop gênante dans les communications vitales trans-océaniques de leur compagnie.

Jansky commença ses observations en août 1931 avec une longueur d’onde de 14,6 mètres (20 600 kilocycles) et parvint très rapidement à détecter les sources des deux types d’onde. La première fut attribuée aux éclairs qui se produisent de façon terrible pendant n’importe quel orage. La deuxième, le savant en question la signala dans des orages très éloignés dont les radio-émissions étaient déviées vers la Terre, probablement par les régions ionisées des couches hautes de l’atmosphère.

Cependant apparaît quelque chose d’insolite ; il arriva à détecter ce qu’il ne cherchait pas : un sifflement de voix aigu d’étrange intensité variait lentement pendant le jour. Jansky informa très sincèrement le Proceeding of the Institute of Radio Engeneers que la direction de ce bizarre et mystérieux sifflement passait par les quatre points cardinaux de la rose des vents toutes les vingt-quatre heures.

« Au mois de décembre passé, ainsi qu’en janvier » dit-il « sa direction coïncidait généralement avec celle du Soleil, sa source ne pouvant être détectée avec précision ». Il informa ensuite « que sa direction allait en se déviant, et qu’en mars il précédait en temps la direction du soleil, et ce d’environ une heure ».

Jansky, c’est évident, émit beaucoup de suppositions, fit de nombreuses conjectures quant à cet étrange sifflement et ceci à juste titre : l’affaire était trop bizarre, mais à la fin il tira ses propres conclusions.

« Les radio-émissions » dit-il « paraissaient provenir ou d’une source unique, ou bien d’un grand nombre de sources disséminées dans tout le firmament au-delà du système solaire ». On a pu trouver avec une entière exactitude que le centre cosmique spécial d’où proviennent ces radio-émissions se trouve dans le centre de notre galaxie, dans la constellation du Sagittaire elle-même.

Ceci ne signifie absolument pas que des ondes de tous les autres coins de la Voie Lactée ne parviennent pas à la Terre. Il est évident que notre galaxie est une source vivante de bruits radio, avec plusieurs zones de grande intensité d’émission. Le Logos résonne et notre Voie Lactée n’est pas muette ; elle se soutient par le Verbe, le son, par le Fiat lumineux et spermatique du premier instant.

« Au début était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu ».

Le son, le Verbe, la parole créatrice, se propage partout et arrive en tous lieux.

Evidemment, la deuxième guerre mondiale, épouvantable en tous sens, empêcha tout progrès nouveau en radioastronomie.

Les opérateurs britanniques dénoncèrent en février 1942 une nouvelle forme d’obstruction adoptée par les allemands ; mais quand on fit connaître la nouvelle interférence à J.S. Hey de l’Army Operational Research Group, on put vérifier que le son perturbateur avait son origine dans une tache solaire.

Nous pouvons affirmer sans crainte de nous tromper que les ondes radio sont une amplification des ondes lumineuses de plus grandes longueur. La merveilleuse découverte de ce que quelques parties du ciel brillent dans la frange du spectre radio signifie en fait que quelque chose de complètement nouveau a surgi soudain dans le firmament.

On a pu prouver intégralement que les nuages d’atomes d’hydrogène individuels, contrairement à ce qui se passe avec les paires d’atomes du gaz d’hydrogène, émettent réellement des ondes radio d’une longueur de 21 centimètres. L’éminent homme de science Van de Hulst suggéra très sagement que les nuages d’hydrogène dispersés dans tout l’univers doivent éparpiller des ondes radio de 21 centimètres dans toutes les directions.

L’atome d’hydrogène compte bel et bien un électron et un proton, les deux décrivant d’authentiques orbites, royales et magnifiques, agissant pour autant harmonieusement comme de fines baguettes magnétiques. Ainsi comme des aimants contigus, les pôles du même nom se repoussent mutuellement ; l’alignement le plus parfait de ces particules arrive quand leurs pôles magnétiques se trouvent dans la direction opposée.

L’atome pour cela acquiert une force déterminée qui lui permet de libérer l’électron de telle façon que son pôle positif reste aligné avec le pôle positif du proton. Une fois que cette libération a eu lieu, l’atome conserve une légère réserve d’énergie. Vient finalement le meilleur : l’électron est libéré en émettant très intelligemment cette énergie sous la forme d’onde radio. Celle-ci oscille toujours avec une fréquence de 1 420 405 752 fois par seconde (1 420 mégacycles), ce qui correspond à une longueur d’onde de 21 centimètres.

La découverte des émissions de 21 cm donna évidemment un formidable élan à la radioastronomie. Dès lors il est ostensible, palpable et clair, que l’on a pu enregistrer scientifiquement des éruptions sur le Soleil, déterminer la température de la superficie lunaire et des planètes les plus proches, découvrir l’existence de particules atomiques attrapées et tournant furieusement dans des champs magnétiques éloignés, comme cela arrive dans les nuages gazeux turbulents de la nébuleuse du Cancer, etc.

La première grande antenne du National Radio Astronomy Observatory, en Virginie occidentale, fut projetée pour des longueurs d’onde de 21 cm.

Deux physiciens proposèrent de chercher des signaux intelligents venant d’autres mondes.

Il est évident qu’en ces moments critiques de notre existence, d’autres humanités planétaires nous envoient des trains d’ondes correspondant aux nombres premiers en désirant ardemment notre réponse. Le présence de signaux interstellaires est totalement réelle et si nous ne les captons pas, c’est que les moyens pour le faire ne sont pas à notre portée. Beaucoup d’intellectuels nieront l’importance profonde, pratique et philosophique qu’aurait le registre des communications interstellaires.

Nous les gnostiques croyons qu’une recherche particulière des signaux mérite, en vérité, une série de super-efforts considérables. Les possibilités de succès sont difficiles à estimer, mais si nous ne faisons pas de recherche, si nous n’essayons pas, ces possibilités sont réduites à zéro.

Il existe sans doute une centaine d’étoiles de taille tout à fait appropriée à une distance de 50 années-lumière.

Il est évident que des 7 étoiles qui se trouvent à 15 années-lumière, 3 d’entre-elles (Alpha du Centaure, Serpentaire 70 et Cygne 61) sont pleinement visibles de la Terre, par le fond merveilleux de la Voie Lactée. Ceci nous invite à penser que les émissions de 21 cm provenant de plus loin qu’elles, seraient 40 fois plus intenses que celles d’autres régions de l’espace étoilé infini.

Donc, les signaux qui viennent de près de ces étoiles à la longueur d’onde indiquée pourront être reçus uniquement s’ils sont d’intensités exactes.

On aurait besoin pour envoyer aux mondes éloignés de quelques 10 années-lumière d’une antenne comme celle projetée par la Nacy for Sugar Groce, en Virginie occidentale, à condition que l’antenne réceptrice ait les mêmes dimensions que le transmetteur et qu’on utilise des transmetteurs pas plus puissants que ceux actuellement utilisés sur Terre.

Nous devons comprendre que depuis longtemps d’autres humanités planétaires ont établi des canaux de communication ; un jour nous devrons les connaître et elles espèrent toujours patiemment la réponse de notre monde terrien, chose qui leur annoncerait qu’un nouvelle société est entrée pour faire partie de la fraternité intelligente.

Ce chapitre est tiré des Enseignements Cosmiques d’un Lama (1970) de Samael Aun Weor.