Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Enseignements Cosmiques d’un Lama

Des nouvelles alarmantes de dernière heure soulignent l’idée que les Tyriens comme les Troyens sont sur le point d’alunir.

Un écrivain très intelligent disait : « Quand l’homme arrivera sur la Lune, il devra se dépouiller des patries et drapeaux, des armes destructrices et des ambitions impérialistes ; il portera la conscience de son humanité et ses meilleurs équipements scientifiques pour l’enquête de vérité, de ce qu’il y a dans les « cirques », les mers et les montagnes élevées de Séléné, et voir quels métaux et ressources en général on peut extraire de la superficie lunaire. Il serait inique et criminel de profiter de telles ressources à des fins guerrières, en faisant valoir des droits de conquête et en prétendant à sa possession pour un ou deux pays seulement de superficie lunaire, établissant des « Petites Amériques » ou des « Petites Russies ».

Nous ne devrons pas emporter sur la Lune des supériorités raciales supposées, ni la prédominance des nations fortes sur les faibles. Et si des colonies « sélénites » en arrivaient à s’établir, ce ne serait pas ces camps ou ces bagnes, mais des communautés où la coopération, la fraternité et le sacrifice mutuel seraient les conditions d’une survie précaire, et qui sait, peut-être douloureuse au début ».

Belles paroles, magnifiques intentions, sublimes voeux ! La crue réalité de la vie est malheureusement différente ; de telles phrases s’adressent aux anges, et nous ne sommes que des démons pervers.

Dieu bénisse les sublimes aspirations de cet auteur. Nous voudrions bien que tous les gens pensent comme lui ! La chose, malheureusement, est très différente. Le mal, en ce cas, commence précisément avec la « Tour de Babel », l’absurde système de fusées cosmiques, produit vital de l’ignorance. Des navires extraterrestres équipés par des gens d’autres mondes seraient tout indiqués, mais ceci exige un plus grand effort, et il est ostensible que les terriens haïssent mortellement le droit chemin.

Réduire en poussière le Moi psychologique, acquérir des mérites, éliminer les frontières, etc., est une abomination pour les mauvais, alors que ce sont là les conditions fondamentales de la navigation cosmique. N’importe quelle humanité planétaire remplissant ces conditions reçoit les vaisseaux cosmiques (soucoupes volantes). Le système des fusées viole la Loi. De très antiques traditions disent que les Titans atlantes voulurent assaillir le ciel et ils furent foudroyés par la terrible foudre de la Justice Cosmique.

Nous les terriens de ce siècle sommes finalement à un nouveau carrefour ; la rencontre personnelle avec les Génies devient inévitable ; cet évènement pourrait se produire sur Séléné ou sur Mars. De toute manière, les faits parleront d’eux-mêmes. Le moment venu d’entendre des conditions arrivera ; nous sommes devant le dilemme d’être ou de ne pas être de la philosophie.

« Les prophéties devront s’accomplir comme elles ont été écrites, par un chemin ou par un autre. Ou le Royaume des cieux s’établit sur la Terre, ou l’annihilation de ses habitants sera inévitable ».

« Le choix repose sur l’homme lui-même. Mais la responsabilité initiale repose sur les épaules des leaders spirituels du monde entier ».

Ces affirmations du présent message de Noël 1969-1970 auraient provoqué des rires en d’autres temps. Maintenant tout est différent. Tyriens et Troyens sont sur le point d’alunir.

Il est bien certain que l’on inventera des fusées cosmiques toujours plus puissantes et que beaucoup de gens voyageront jusqu’à la Lune dans les décades futures.

Il est indiscutable que la Grande Prostituée exportera sur Séléné toutes ses abominations. Il est évident et manifeste que les terriens établiront sur notre satellite voisin, des hôtels, des habitations en tous genres, des cabarets, des maisons de jeux, des maisons de tolérance, etc.

La nuit lunaire, d’une durée de près de 14 jours, donnera aux touristes un spectacle évidemment merveilleux. L’atmosphère lunaire dont les astronomes nient instamment l’existence, existe en vérité, même si c’est sous une forme très raréfiée. Il ne fait aucun doute que la non-existence d’une atmosphère lunaire semblable à celle de la Terre n’est pas un obstacle à ce que notre satellite voisin possède une certaine « ionosphère ».

Il est ostensible que le champ ionosphérique lunaire possède peu d’épaisseur, il permet cependant la production de phénomènes lumineux de nature thermoélectrique, lesquels peuvent expliquer à eux seuls l’apparition de taches variables et de points de grande luminosité ou brillants, observables au cours des nuits de pleine lune.

La décomposition des électrons et des ions en « positrons » et « mégatrons » ou « antipositrons » nous approche évidemment de la connaissance intime de ces merveilleuses zones électromagnétiques, d’une grande conductibilité électrique. L’atmosphère lunaire très ténue ou mince pourrait être améliorée artificiellement par des moyens ou procédés scientifiques adéquats.

Le corps céleste qui a été un motif de fascination pour l’humanité, déclencha cette première impression de Lowell : « On dirait du plâtre ou du sable de plage de couleur grise ». La Lune telle qu’elle fut captée par Apollo 8 et son image envoyée à la Terre, fut décrite par les astronautes nord-américains comme vaste, désolée et impénétrable, quelque chose comme une pierre-ponce gigantesque. Il est ostensible et manifeste que la Lune est un monde mort, un cadavre cosmique.

L’affirmation selon laquelle la Lune est un monde naissant, est évidemment ridicule. Affirmer que la Lune est un morceau de terre lancé dans l’espace est une ineptie. Il est évident qu’en quelques endroits très lointains de la croûte lunaire existent encore des résidus de vie végétale et animale très « larvaires » ; il est également indiscutable que dans le sous-sol lunaire il y a en quelques endroits des possibilités d’eau. Très bientôt, les explorateurs du sol sélénite pourront mettre en évidence la réalité de ce pont dont nous parle Keyhoe, et dont l’observation est attribuée à J. O. Neill, éditeur de sciences dans le journal « Herald Tribune ».

Il est clair que ce pont a été érigé par des créatures intelligentes ; ce n’est donc pas un phénomène naturel.

La Lune est le satellite de la Terre, dans la mécanique céleste exclusivement. D’un point de vue plus philosophique, nous pouvons, nous devons même insister sur l’idée que la Terre est le satellite de la Lune.

Aussi surprenante que puisse paraître cette déclaration insolite, les connaissances scientifiques ne cessent de le confirmer à satiété. Ces évidences sont notoires, preuves en sont les marées, les changements cycliques dans de nombreuses formes de maladies qui coïncident avec les phases lunaires ; on peut les constater dans le développement des plantes, et l’influence de la Lune sur les phénomènes de conception et gestation humaine est très marquée. La Lune comme tout monde de l’espace infini, naquit, grandit, vieillit et mourut.

La Lune fut une planète vivante au cours du grand Jour Cosmique passé ; alors elle eut des vies minérales, végétales, animales, humaines très riches. La Lune est la mère de la Terre et tourne incessamment autour de sa fille comme si elle était vraiment un satellite. La Lune est donc celle qui représente le rôle principal et de la plus grande importance, tant dans la formation de la Terre elle-même, qu’en ce qui concerne le peuple des êtres humains.

Sans aucun doute, la Lune mère transféra ses pouvoirs vitaux à sa fille (la Terre) en exhalant son dernier soupir. Les archéologues pourront découvrir dans le sous-sol lunaire des ruines de gigantesques cités qui existèrent autrefois dans le Mahamvantara passé. Il est évident que la Lune pourra être utilisée comme plate-forme cosmique pour de futurs voyages vers d’autres mondes habités.

Tout Jivanmukta ou Mahatma pourra vérifier par lui-même les précédentes manifestations dans le monde lunaire. Il est ostensible que la Lune fut en d’autres temps la demeure des sélénites. Il ne s’avère pas difficile de comprendre que sur la croûte lunaire, sept races humaines évoluèrent et involuèrent. En accord avec la sage loi de la Récurrence se déroulant toujours dans tous les mondes, la première race sélénite fut une génération de géants.

Basés sur ladite loi, nous pouvons comprendre sans grande difficulté que les dernières familles de Séléné furent lilliputiennes. Le retour involuant de l’humanité sélénite à l’état germinal élémentaire primitif est indiscutable. Le repos des germes élémentaires au cours du grand Pralaya est, de fait, un axiome de l’antique sagesse.

La loi de l’éternel retour rendit possible le nouveau développement des germes élémentaires de la vie. La loi de récurrence répéta tout le processus évoluant et involuant de ces germes lunaires, ici, sur la planète Terre (rappelons-nous que notre monde est fils de Séléné). Si tout se répète, il est indiscutable que toute l’histoire de l’humanité terrienne est une répétition dans le temps des annales de Séléné. Dans un lointain futur, l’humanité terrestre sera revenue à l’état germinal élémentaire primitif : la Terre, alors, sera une nouvelle lune.

Ce chapitre est tiré des Enseignements Cosmiques d’un Lama (1970) de Samael Aun Weor.