Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Enseignements Cosmiques d’un Lama

La Russie organise l’horreur spatiale. A Washington on lance le cri d’alarme. On dit que les charges atomiques infernales détonnent à partir d’un contrôle à longue distance. Le système machiavélique d’horreur, qui consiste en une série, sans aucun agrément, de bombes atomiques est, certes, abominable, exécrable, horripilant. Réellement, la vie sur la surface de la Terre devient presqu’impossible, le mal du monde a déjà débordé, il est arrivé jusqu’au ciel.

Le Kremlin a l’intention – pas très belle, il est vrai – de mettre en marche son monstrueux programme dénommé : « Système fractionnel de bombardement orbital », les effrayantes bombes S.F.B.O., n’ont rien d’une belle caresse, ni d’une démonstration d’amour à la pauvre humanité dolente, c’est évident. Ces bombes nucléaires seraient placées en orbites très basses – environ 160 km de la Terre – et on les ferait naturellement exploser à partir d’un contrôle à distance, contre des objectifs militaires et des villes sans défenses, avant qu’elles n’achèvent leur premier circuit ; les horribles bombes S.F.B.O., c’est évident, parcoureraient fatalement une fraction d’orbite avant leur détonation. La basse altitude rendrait possible le fait que la bombe orbitale ne serait pas découverte par le système d’alarme préventif sur lequel comptent les Etats-Unis d’Amérique.

On nous a informé que les russes ont achevé au moins treize expériences scientifiques de type S.F.B.O. ; on nous a dit que les sept premières expériences orbitales avaient échoué, mais il paraît, par contre, que les six suivantes furent un succès complet. Les Yankees ne sont évidemment pas de douces brebis et nous pouvons être sûrs qu’ils imiteront non seulement l’exemple soviétique, mais en outre, ils inventeront bien pire.

« Coexistence pacifique ou guerre atomique » s’exclamait, menaçant, un ministre soviétique ; malheureusement, Tyriens et Troyens haïssent la paix et ceci est déjà démontré par des faits clairs, convaincants et définitifs. En ces moments de crise mondiale et d’explosion démographique, il existe partout des symptômes alarmants de guerre mondiale. Les particules radioactives des explosions nucléaires altèrent profondément les zones supérieures de l’atmosphère mondiale. Il est ostensible que ces zones – n’importe quel homme de science le sait – constituent quelque chose comme une espèce de filtre suprême pour les rayons solaires ; quand ce merveilleux filtre aura été complètement altéré par les dégoûtantes explosions nucléaires, il est indiscutable qu’il ne pourra plus filtrer, analyser, ni décomposer les rayons solaires en lumière et chaleur ; nous verrons alors le Soleil noir comme la silice.

Il convient de savoir que la couche supérieure de l’atmosphère planétaire est le sustentateur vivant de notre monde, et que son altération contribuerait à l’intensification de tremblements de terre et de raz-de-marées. Alors, les villes tomberont en poussière, et des vagues maritimes jamais vues fouetteront les plages ; il est écrit dans l’évangile chrétien qu’un son très étrange sortira du fond même des mers.

Des maladies inconnues, non découvertes par la science, sont en train de faire leur apparition, comme conséquence de l’abus atomique ; le phosphore des cerveaux humains sera contaminé par les radiations et beaucoup de gens perdront la raison, marchant dans les rues, rendus fous ; les hôpitaux seront envahis de malades pour lesquels il n’y aura aucun remède ; les eaux de la Terre et du ciel seront évidemment contaminées aussi, et les cueillettes, les récoltes se perdront, ne pouvant pas être utilisées par les gens affamés, car elles seront chargées de radiations.

Alors, nous verrons dans les rues des scènes dantesques, horribles et nous n’entendrons, dans les ruines fumantes de cette perverse civilisation de vipères, rien que des hurlements, sifflements, hénissements, grincements, mugissements, croassements, miaulements, aboiements, feulements, ronflements et grognements.

Ce chapitre est tiré des Enseignements Cosmiques d’un Lama (1970) de Samael Aun Weor.