Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Les Mystères de la Vie et de la Mort

Les âmes des morts doivent traverser les sphères de la Lune, de Mercure, de Vénus, du Soleil, de Mars, de Jupiter et de Saturne. Chacune de ces planètes est enveloppée d’une atmosphère astrale.

Les atmosphères astrales se pénètrent et se compénètrent mutuellement sans se confondre. Toutes ces atmosphères sont en relation avec l’air que nous respirons.

La Lune : quand l’âme entre dans la sphère lunaire, elle se sent très attirée vers le lieu où est enterré son corps et veut agir exactement comme si elle avait un véhicule de chair et d’os. Ces âmes s’assoient dans leur maison pour déjeuner et manger et ressentent les mêmes besoins physiques qu’avant.

Mercure : quand l’âme entre dans l’atmosphère de Mercure, elle voit l’atmosphère s’éclaircir davantage et elle voit toutes les choses encore plus belles qu’auparavant. Ces âmes qui, dans la vie, n’ont jamais su s’adapter à toutes les circonstances de l’existence, souffrent alors l’indicible. Ces âmes pleines d’orgueil et d’arrogance veulent que tout le monde les respecte comme avant, pour leur argent et leur position sociale. Cependant, dans la sphère de Mercure, on ne respecte les âmes que pour leur sainteté et pour leur sagesse. Les âmes qui dans la vie furent humbles, dévotes et charitables, se sentent heureuses dans la sphère de Mercure.

Vénus : plus tard, l’âme entre dans la sphère de Vénus. Dans cette sphère, les âmes redeviennent enfantines, se réjouissent comme des enfants et jouent au sein de la nature. Dans la sphère de Vénus, nous devenons profondément religieux et comprenons que toutes les religions du monde sont des perles enfilées sur le fil d’or de la Divinité. Dans la sphère de Vénus, nous devenons mystiques et jouissons parmi les bois et les montagnes de la nature. Nous sommes heureux.

Ces âmes qui n’eurent jamais aucune attirance religieuse, ces âmes matérialistes, se sentent, là-bas, hors de leur ambiance ; comme des oiseaux dans une basse-cour étrangère ; elles souffrent l’indicible. Celles qui furent délirantes et fanatiques en ce qui concerne les questions religieuses ressentent alors un immense remords pour leurs mauvaises actions, parce qu’elles comprennent le mal qu’elles ont fait aux autres. Ces âmes souffrent indiciblement. Quelque temps après, l’âme entre dans la sphère du Soleil.

Le Soleil : Dans cette sphère, nous comprenons l’unité de toutes les vies, nous comprenons que la vie qui palpite dans notre coeur est la même qui palpite dans le coeur même de chaque monde qui voyage à travers les espaces. Dans la sphère du soleil, nous comprenons ce qu’est la Fraternité universelle et nous sentons que nous formons une seule grande famille humaine. Ces âmes qui furent égoïstes ressentent là-bas, dans la sphère solaire, un profond remords et une grande souffrance morale. Ces âmes souffrent du remords de leurs mauvaises actions. Dans la sphère solaire, nous voyons dans chaque visage un frère.

Mars : Plus tard, l’âme entre dans la sphère de Mars. Dans cette sphère, nous ressentons le désir ardent de nous éloigner pour toujours des choses du monde matériel. Dans cette sphère, nous vivons une vie de ravissement mystique et nous sentons la forte influence de François d’Assise, du Bouddha. Là-bas, nous sentons que la vie de chaque fleur est notre propre vie. Nous aspirons donc avec ardeur à nous éloigner du monde matériel pour toujours.

Jupiter : plus tard, l’âme entre dans la sphère de Jupiter. Dans cette sphère, nous comprenons que la religion que nous avons eue sur la terre était uniquement une école par laquelle nous devions passer. A ce moment-là, nous renonçons à cette religion de la terre et nous pénétrons alors dans la Conscience cosmique.

Saturne : au cours de cette « vie », l’âme s’immerge, beaucoup plus tard, dans la sphère de Saturne et elle flotte alors délicieusement parmi toutes les étoiles de l’espace. Elle visite les divers mondes et s’immerge dans l’infini plein de musiques ineffables, d’orchestres délicieux qui résonnent dans l’immense chorale de l’éternité où seule règne la véritable félicité de l’espace sans limite.

Ce chapitre est tiré de Au-delà de la Mort (1970) par Samael Aun Weor.