Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Chemin Étroit

Des recherches ésotériques que j’ai réalisées en corps astral m’ont permis de constater que les personnes qui ont renoncé au sexe sans avoir travaillé auparavant dans le magistère du feu, sans avoir atteint la seconde naissance, se chargent de vibrations Vénénoskiriennes terriblement malignes.

Il est urgent de savoir, il est nécessaire de comprendre que ce type spécial de vibrations pernicieuses, après avoir saturé totalement les corps lunaires, ont le pouvoir d’éveiller l’abominable organe Kundabuffer.

Toute personne abstème qui est empoisonnée par les perverses vibrations Vénénoskiriennes se caractérise par ce dualisme fatal d’un cynisme expert et d’un fanatisme extrême au plus haut degré.

Dans les mondes infernaux, il y a beaucoup d’ascètes dans l’erreur, beaucoup d’abstèmes qui ont renoncé au sexe sans avoir d’abord fabriqué leurs corps solaires dans la neuvième sphère, sans être parvenus à la seconde naissance.

Le chemin qui conduit à l’abîme est pavé de bonnes intentions. L’Averne est rempli de sincères dans l’erreur.

Dans ce monde douloureux où nous vivons, il existe beaucoup de pseudo-ésotéristes et de pseudo-occultistes endormis qui rêvent qu’ils sont éveillés, sans comprendre que le sommeil de la conscience les tient encore dans ses griffes et qu’à l’intérieur d’eux-mêmes, il y a des ombres vengeresses qui les guettent.

Ces pauvres gens se croient illuminés et renoncent au sexe sans avoir d’abord travaillé dans la neuvième sphère, sans avoir atteint la seconde naissance, cette naissance dont Jésus parla à Nicodème.

Le résultat d’une abstinence absurde de ce genre est toujours la fatalité ; ces personnes ont la conscience endormie, et si elles l’avaient éveillée, elles pourraient vérifier par l’expérience directe l’immense activité des vibrations Vénénoskiriennes malignes à l’intérieur de leurs corps lunaires et elles verraient finalement, avec une terreur indicible, l’épouvantable développement de l’abominable organe Kundabuffer dans leur nature animale submergée.

Les sincères qui sont dans l’erreur ne veulent pas comprendre que celui qui veut monter doit d’abord descendre.

L’orgueil mystique est une caractéristique du pharisien intérieur, de ceux qui se prétendent initiés, saints et sages sans avoir auparavant fabriqué les corps solaires, sans jamais avoir travaillé dans la neuvième sphère, sans être au préalable arrivés à la seconde naissance ; ils finissent par renoncer au sexe et par développer l’abominable organe Kundabuffer.

Il est très difficile de sortir de leur erreur ces sincères qui se trompent, car ils se sentent supertranscendants, ils se croient des dieux sans avoir même posé le pied sur le premier échelon de l’échelle sainte.

Un type particulier d’infrasexuels de Lilith maudissent le Troisième Logos, ils haïssent à mort le sexe et ils ne voient aucun inconvénient à l’affubler des plus infâmes qualificatifs.

Cela ennuie les infrasexuels que nous, les Gnostiques, nous donnions au sexe une préférence spéciale.

Tout infrasexuel se croit un saint et, comme il est tout à fait naturel, il regarde avec un certain air de dédain les personnes qui ont une sexualité normale, les traitant de gens inférieurs, de gens qui se trompent, etc.

Le Grand-Arcane, que les infrasexuels détestent tant, se trouve bien caché entre les colonnes J et B de la Maçonnerie.

L’étude du Novénaire sacré aboutit toujours à la pierre cubique à pointe qui, par ses neuf faces merveilleuses, réunit en elle-même toute la perfection splendide du cube et toute l’élévation équilibrée de la pyramide à base quadrangulaire.

Si nous ouvrons intelligemment la sainte pierre philosophale et étendons ses faces merveilleuses et splendides, nous obtenons de nouveau avec un étonnement mystique le symbole sacré de la sainte croix, expression parfaite du magistère du feu, par l’union de deux croix, la première étant formée des cinq carrés qui constituent les faces inférieures de la pierre, et la seconde, par les quatre triangles de son sommet.

Tout véritable initié sait très bien que la première croix, de type quadrilatéral, symbolise la nature avec ses quatre éléments qui se développent sous forme de cristallisations de l’Akasha, de la Mulaprakriti, de l’Ens-Seminis universel.

On nous a dit sagement que la seconde croix, formée par les quatre ternaires ou triangles ésotériques splendides qui émanent d’un centre ou point originel, est la croix ésotérique, expression vivante du Logos tri-un crucifié dans la matière.

Dans cette pierre vive du temple située entre les colonnes de l’Adam-Kadmon, nec plus ultra, on trouve la clé de l’auto-réalisation intime.

La Pierre Philosophale est le sexe. C’est la pierre cubique de Yesod. Il s’avère stupide de vouloir se convertir en une colonne du temple du Dieu vivant sans avoir auparavant ciselé la pierre brute.

En d’autres mots, personne ne peut arriver à la maîtrise, à l’Adeptat, sans avoir travaillé dans la neuvième sphère.

La pierre cubique à pointe a neuf faces, neuf sommets et seize arêtes.

La pierre cubique à pointe nous dit que toute élévation requiert une humiliation préalable ; il est important de descendre d’abord aux mondes infernaux, au neuvième cercle, sous la surface de la terre, pour avoir le droit de monter au ciel.

Il est impossible d’entrer dans le Royaume lorsqu’on viole les lois de la pierre cubique de Yesod.

Ceux qui renoncent au sexe sans avoir d’abord atteint la seconde naissance violent les lois de la pierre sainte.

Ces innocents qui vivent de l’autre côté du mauvais fleuve, ces mystiques sublimes, ces sages vénérables, ces nobles patriarches qui demeurent dans les limbes pour le délit d’avoir renoncé au sexe sans avoir d’abord fabriqué les corps solaires, ceux-là ont pu éviter la question des vibrations Vénénoskiriennes derrière le bouclier protecteur de la sainteté.

Il est stupide de renoncer au sexe sans avoir auparavant atteint la deuxième naissance, il est absurde de violer les lois de la pierre sainte.

Les innocents des limbes ont besoin de se réincorporer pour travailler dans la neuvième sphère et atteindre la seconde naissance ; c’est la seule façon dont ils pourront entrer dans le Royaume.

Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.

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