Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Parsifal Dévoilé

Je dus après avoir créé le TO SOMA HELIAKON dans la FORGE DES CYCLOPES (le sexe), passer par un temps de profondes réflexions.

C’est le moment opportun pour expliquer que dans le « corps d’or » de l’homme solaire comme dans un vase saint, se trouvent contenus l’émotion supérieure, le mental de l’ascète Gnostique et la volonté consciente.

Il n’est pas superflu d’insister sur ce fait transcendantal de la seconde naissance, qui advint après que je me fus vêtu de l’habit des noces de l’âme dans le neuvième cercle dantesque.

Je rencontrai dans la résidence de l’amour d’autres frères et sœurs qui avaient également travaillé intensément dans « la forge incandescente de Vulcain » (le sexe).

Tous resplendissaient glorieusement parmi les Divins, enchantements indescriptibles du Vendredi Saint. Il ressort clairement que je parle, de manière mystique, du temple des « Nés deux fois ». Humanité Divine, extraordinaires gens de différentes nationalités, peuples et langues !

J’en vins à comprendre dans cette « Aula Lucis », de manière intégrale, l’idée transcendantale selon laquelle l’Homme doit être aussi uni charnellement avec Dieu. Indiscutablement, la créature humaine peut S’AUTORÉALISER intimement, uniquement en remettant son corps à Dieu.

Il est ostensible, bien que cela semble paradoxal, que tous ceux qui sont « Nés deux fois » n’ont pas dissout le Moi.

Après la seconde naissance, je fus instruit intensivement dans le temple ; je compris alors que je devais mourir d’instant en instant si je ne voulais pas me convertir en Hanasmussen, au double centre de gravité.

J’ai déjà expliqué dans mes livres précédents, que les Hanasmussen sont des échecs cosmiques, des avortements de la Divine Mère KUNDALINI, des cas perdus.

Il est indispensable, urgent, de mourir radicalement en notre propre personne, dans notre chair, dans le Moi, avec le ferme propos d’incarner la puissance de Dieu en nous.

Nous avons besoin de nous réconcilier avec le faiseur Suprême, de manière à ce qu’il puisse reconnaître dans la chair sa propre créature.

La lumière et la poussière doivent célébrer leurs noces, et ciel et terre se libérer ensemble dans l’Amour.

Un nouveau ciel est déjà disposé et de même ainsi doit se créer une nouvelle terre, égale à lui, en beauté et en magnificence.

L’extérieur n’est que la projection de l’intérieur. Qui est déjà bien mort et a Dieu à l’intérieur de lui, projette un paradis.

De profondes réflexions ébranlèrent mon âme… Je compris à fond et de manière intégrale chacune de mes propres erreurs Psychologiques.

Ô ! MAHALAKSHMI, MAHA SARASWATI, ISIS, ADONIA, INSOBERTE, TONANTZIN, DIVINE MÈRE KUNDALINI ! OM… SANTI… SANTI…

Mère Divine, sans toi, jamais je n’aurais pu éliminer les démons rouges de SETH, ces entités des ténèbres qui personnifient nos défauts !

Un jour quelconque, peu importent la date, le jour ou l’heure, le Kether de la Kabbale hébraïque, « l’Ancien Des Jours », « mon Père qui est en secret », « l’Occulte de l’occulte », « la Bonté des bontés », « la Miséricorde des miséricordes » vint me visiter.

Le Seigneur s’assit sur son Trône et dit : « Travaillant comme tu le fais, tu vas très bien ; tu dois continuer ton travail ». Le temps passait et je mourais, d’instant en instant… Comprendre et éliminer, voilà quelle fut ma tâche.

Il est écrit en charbons ardents dans le grand livre des splendeurs, que ceux qui sont morts en eux-mêmes, seront reçus dans le monde des défunts…

Mon cas ne fut pas une exception à la règle funéraire. Vêtu de ces Vêtements funèbres que j’ai coutume d’utiliser après chaque désincarnation, je vécus alors heureux dans la demeure Occulte.

Je veux terminer le présent chapitre, en transcrivant et même, en commentant brièvement chaque verset de la Confession Égyptienne.

« Papyrus NEBSENI »

1. « Ô Toi, Esprit, qui marches à grandes enjambées et qui surgis dans Héliopolis, écoute-moi ! Je n’ai pas commis d’action perverse. »

Il est évident, que celui qui fut en vérité, capable de faits mal intentionnés, cessa d’exister. Seul l’Ego commet ces actes-là. L’Être du défunt, même avec son corps vivant, ne réalisera jamais rien de pervers.

2. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans Ker-aha et dont les bras sont environnés de feu ardent ! Je n’ai pas agi avec violence. »

Il ressort clairement, de toute évidence, que la violence a de multiples faces. L’Ego brise les lois, blesse les honneurs, profane, force le mental d’autrui, casse, flétrit, ternit, intimide le prochain, etc. L’Être respecte le libre-arbitre de nos semblables ; il est toujours serein et paisible.

3. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans Hermopolis et qui respires le souffle Divin ! Mon cœur déteste la brutalité. »

Certes, l’Ego est grossier, maladroit, incapable, ami de la légèreté, bestial par nature et animal par instinct. L’Être est distinct, raffiné, sage, capable, Divin, doux, sévère, etc.

4. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans les sources du Nil et qui t’alimentes de l’ombre des morts. Je n’ai pas volé. »

L’Ego se complaît dans le larcin, la rapine, le saccage, le pillage, le rapt, la séquestration, la fraude, l’escroquerie ; il aime enlever, emprunter et ne pas rendre, abuser de la confiance des autres et détenir le bien d’autrui, exploiter le prochain, se dédier à la spéculation, etc.

* L’Être se réjouit dans le don en donnant, et même dans le renoncement aux fruits de l’action ; il est serviable, désintéressé, charitable, philanthrope, altruiste, etc.

5. « Ô Toi, Esprit, qui te manifestes dans RE-STAU et dont les membres pourrissent et empestent ! Je n’ai pas tué mes semblables. »

L’assassinat est, sans doute aucun, le plus grand acte de corruption qui existe dans le monde. Non seulement on enlève et on éteint la vie des autres avec des revolvers, gaz, couteaux, venins, pierres, bâtons, potences, mais encore on annihile la vie de ses semblables avec de dures paroles, de violents regards, des actes d’ingratitude, infidélité, trahison, éclats de rires…

Nombre de pères et mères de famille vivraient encore si leurs enfants ne leur avaient enlevé l’existence par leurs mauvaises actions. Des multitudes d’époux et épouses respireraient encore sous la lumière du soleil si le conjoint ou la conjointe l’avait permis.

Rappelons-nous que l’être humain tue ce qu’il aime le plus. Toute souffrance morale peut nous rendre malade et nous mener au sépulcre. Toute maladie a des causes psychiques.

6. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans le ciel, sous la double forme du lion, je n’ai pas diminué la mesure de blé. »

L’Ego altère arbitrairement le poids des vivres.

7. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans Lethopolis et dont les deux yeux blessent, tels des poignards ! Je n’ai pas commis de fraude. »

L’Être ne commettrait jamais semblable délit.

8. « Ô Toi, Esprit au masque éblouissant qui vas lentement et à reculons. Je n’ai pas soustrait ce qui appartenait aux Dieux. »

L’Ego se plaît à saccager les sépultures des Grands Initiés, à profaner les tombes sacrées, à dérober les reliques vénérées, à sortir les momies de leurs demeures, à chercher dans les entrailles de la terre les choses saintes pour les profaner.

9. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans Herakleopolis et qui aplatis et tortures les os ! Je n’ai pas menti. »

L’Ego prend plaisir à l’imposture, au leurre, à la fausseté, au bobard, au canular, à la vanité, à l’erreur, à la fiction, à l’apparence, etc. L’Être est différent ; il ne ment jamais, il dit toujours la vérité, quoi qu’il arrive.

10. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans Memphis et qui fais surgir et croître les flammes ! Je n’ai pas soustrait l’aliment de mes semblables. »

L’Ego se plaît à séparer la nourriture de ses semblables, à négocier illicitement avec l’aliment d’autrui, à soustraire, à extraire ne serait-ce qu’une partie de ce qui ne lui appartient pas, à affamer les peuples ou des groupes de gens, à accaparer les vivres, en augmenter les prix, en tirer d’absurdes plus-values, à enlever, à dérober, à commettre des larcins, refuser le pain à l’affamé, etc.

11. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans l’Amenti, Divinité des deux sources du Nil ! Je n’ai jamais diffamé. »

L’Ego aime la calomnie, l’imposture, le murmure, la médisance ; discréditer les autres, les dénigrer, les injurier, etc. L’Être préfère se taire plutôt que de profaner le verbe.

12. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans la région des lacs et dont les dents brillent comme le soleil. Je n’ai pas été agressif ! »

L’Ego est, par nature, provocateur, caustique, ironique, mordant, insultant, piquant ; il aime l’attaque, l’assaut, l’agression ; il blesse du subtil sourire de Socrate et tue avec l’esclaffement tonitruant d’Aristophane. Dans l’Être toujours serein, s’équilibrent avec sagesse, douceur et vérité.

13. « Ô Toi, Esprit qui surgis près de l’échafaud et qui, vorace, te précipites sur le sang des victimes. Sache-le ! Je n’ai pas donné la mort aux animaux des temples. »

Les animaux consacrés à la divinité ; cependant, l’Ego blesse et assassine les créatures dédiées à l’Eternel. L’Être ne sait que bénir et aimer, faire toutes les choses parfaites.

14. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans la vaste salle des trente juges et qui te nourris des entrailles des pécheurs, je n’ai frustré personne. »

L’Ego se plaît à usurper, enlever, faire des malversations, voler frustrer, troubler, bouleverser, etc.

15. « Ô Toi, Seigneur de l’ordre Universel qui te manifestes dans le Salon de la Vérité Justice, apprends-le ! Je n’ai jamais accaparé les champs de culture. »

La terre appartient à celui qui la travaille ; l’ouvrier travaille, laboure, à la sueur de son front. Cependant les puissants, les propriétaires terriens retiennent, et absorbent les terres cultivables. Ainsi est l’Ego.

16. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans Bulatis et qui marches à reculons, apprends-le ! Je n’ai jamais écouté aux portes. »

L’Ego est curieux et pervers par nature et par instinct. On dit que les haies de ronce, les murs extérieurs et intérieurs ont des oreilles. Il est clair que les portes en ont aussi. L’Ego est enchanté de s’immiscer dans les affaires intimes d’autrui ; Méphistophélès ou Satan, est toujours indiscret, perquisiteur, inquisiteur.

17. « Ô Toi, Esprit, Asti, qui apparais dans Héliopolis ! Je n’ai jamais péché par excès de paroles. »

Le Moi sait être bavard, disert, beau parleur, loquace, il sait papoter, bavarder comme une pie, pérorer, colporter des ragots, parler pour ne rien dire, être mauvaise langue, et avoir la langue bien pendue, etc. L’Être dit strictement l’indispensable ; il ne joue jamais avec la parole.

18. « Ô Toi, Esprit Tatuf, qui apparais dans Ati ! Je n’ai jamais prononcé aucune malédiction contre personne, quand on m’a fait du tort. »

L’Ego aime médire, dénigrer, abominer, discréditer. L’Être ne sait qu’aimer, bénir, pardonner.

19. « Ô Toi, Esprit Uamenti qui apparais dans les caves de torture ! Je n’ai jamais commis d’adultère. »

L’Ego est mystificateur, corrompu, vicié, faux ; il jouit dans la justification de l’adultère, le rendant sublime, lui donnant des teintes ineffables, subtiles ; il s’offre le luxe de le couvrir, de le cacher à soi-même et aux autres, de le décorer, de l’enjoliver de normes légitimes, avec des lettres de divorce ; de le légaliser en de nouvelles cérémonies nuptiales.

Celui qui convoite la femme d’autrui, est, de fait, un adultère, même si jamais il ne copule avec elle ; en vérité, je vous dis que l’adultère, dans les tréfonds du subconscient des gens les plus chastes, a bien souvent de multiples facettes.

20. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans le temple d’Ansu et qui regardes avec attention les offrandes qu’on t’apporte. Sache-le ! Je n’ai jamais cessé d’être chaste dans la société. »

La chasteté absolue, n’est possible que quand l’Ego est bien mort. Nombre d’anachorètes qui atteignirent, dans le monde physique, la pureté, la virginité de l’âme, l’honnêteté, la candeur, etc, quand on les soumit à des épreuves dans les mondes suprasensibles, échouèrent, récidivèrent, tombèrent, tel Amphortas, entre les bras impudiques de Kundry, Gundrige, cette tumultueuse blonde qu’on appelait Hérodiade.

21. « Ô Toi, Esprit qui apparais dans Hehatu, toi, chef des antiques Dieux ! Je n’ai jamais fait peur aux gens. »

L’Ego aime terroriser, horripiler, épouvanter, intimider les autres, menacer, abattre moralement le prochain, l’humilier, l’effrayer, etc. Les maisons commerciales ont l’habitude d’envoyer à leurs clients nonchalants des rappels souvent très fins mais toujours menaçants.

22. « Ô Toi, Esprit Destructeur, qui te manifestes dans Kauil. Je n’ai jamais violé l’ordonnance des temps. »

L’Ego, change arbitrairement les horaires, et altère le calendrier. Il est utile de rappeler l’ordre authentique des sept jours de la semaine : Lundi, Mercredi, Vendredi, Dimanche, Mardi, Jeudi, Samedi. Les pseudo-sapiens altérèrent cet ordre.

23. « Ô Toi, Esprit qui apparais en Urit et dont j’écoute la voix qui psalmodie ! Je n’ai jamais cédé à la colère. »

L’Ego est toujours disposé à se laisser entraîner par la colère, le courroux, l’emportement, la rage, l’irritation, la mauvaise humeur, la fureur, l’exaspération, etc.

24. « Ô Toi, Esprit qui apparais dans la région du lac Hekat, sous la forme d’un enfant ! Je ne fus jamais sourd aux paroles de la Justice. »

L’Être aime toujours l’équité, le droit, d’impartialité, la rectitude, le juste. Il veut la légalité, ce qui est légitime, cultive la vertu et la sainteté ; il est exact en toute chose, juste, complet ; il aspire à la précision, à la ponctualité.

Par contraste, l’Ego essaie toujours de se justifier et disculper ses propres délits ; il n’est jamais ponctuel, il désire suborner, il veut soudoyer et corrompre les tribunaux de la justice humaine.

25. « Ô Toi, Esprit qui apparais dans Unes et dont la voix est si pénétrante ! je n’ai jamais fomenté de querelle ! »

L’Ego trouve agréable la plainte, la discorde, la dispute, la querelle, la brouille, il est ami des chamailleries, des altercations, des conflits, des procès, des litiges, des discussions, des réclamations, des guerres, etc.

Nous dirons, en antithèse, que l’Être est distinct : il aime la paix, la sérénité ; il est ennemi des dures paroles, abhorre les altercations, les disputes. Il dit ce qu’il doit dire et garde le silence, laissant à ses interlocuteurs pleine liberté de penser, accepter ou rejeter ; après quoi il se retire.

26. « Ô Toi, Esprit Basti, qui apparais dans les Mystères ! Je n’ai jamais fait verser de larmes à mes semblables. »

Les pleurs des opprimés tombent sur les puissants comme un éclair de vengeance. L’Ego cause partout, lamentations et regrets. L’Initié, bien mort, même si son corps est encore en vie, laisse, partout où il passe, des étincelles de lumière et d’allégresse.

27. « Ô Toi, Esprit dont le visage est dans la partie postérieure de la tête et qui sors de ta demeure occulte ! Jamais je n’ai commis de péché contre nature avec les hommes. »

Les infrasexuels de Lilith, homosexuels, pédérastes, lesbiennes, efféminés, etc., sont des semences dégénérées, des cas perdus, sujets qui, d’aucune manière, ne peuvent s’autoréaliser. Pour eux seront les ténèbres extérieures, où l’on entend seulement pleurs et grincements de dents.

28. « Ô Toi, Esprit, à la jambe enveloppée de feu et qui sors d’Akhekhu ! Je n’ai jamais péché par impatience. »

L’anxiété, le désarroi, le manque de patience et de sérénité, sont entrave, obstacle, empêchement, pour le travail ésotérique et l’AUTO-RÉALISATION INTIME DE L’ÊTRE.

Le moi est par nature impatient, il a toujours tendance à se troubler, se fâcher, rager, exploser, s’enflammer, s’emporter. Il ne sait pas attendre et indiscutablement, il échoue.

29. « Ô Toi, Eprit qui sors de Kenemet et dont le nom est Kenementi ! Je n’ai jamais injurié personne. »

Il est évident que l’Initié bien mort, parce qu’il a dissout le Moi, n’a, à l’intérieur de lui, que l’Être et évidemment, celui-ci est de nature divine ; en conséquence, il serait incapable d’injurier le prochain. L’Être n’offense personne, il est parfait en pensée, parole et œuvre. L’Ego blesse, maltraite, nuit, insulte, outrage, offense, etc.

30. « Ô Toi, Esprit qui sors de Saïs et qui portes en tes mains ton offrande ! Je n’ai jamais été querelleur. »

L’Ego aime les tintamarres, le tapage, les bagarres, les disputes, les heurts, le chahut, les rixes, les remue-ménages, les querelles, etc.

31. « Ô Toi, Esprit (Esprit de Dieu nde) qui apparais dans la cité de Djefit et dont les visages sont multiples ! Je n’ai jamais agi avec précipitation. »

Le Moi a toujours la tendance marquée à s’écheveler ; il est emporté, écervelé, étourdi, imprudent, téméraire, irréfléchi, il veut courir, se dépêche, ne prend pas de précaution. L’Être est très différent. Profond, réfléchi, prudent, patient, serein, etc.

32. « Ô Toi, Esprit qui apparais en Unth et qui es plein d’astuce ! Je n’ai jamais manqué de respect aux Dieux. »

Pendant ce cycle actuel ténébreux du KALI YUGA, les gens se moquent des Dieux Saints, Prajapatis ou Elohim Bibliques ; les multitudes de la future sixième grande race, vénéreront à nouveau les ineffables.

33. « Ô Toi, Esprit, orné de cornes, qui sors de Satiu ! Je n’ai jamais usé de mots excessifs dans mes discours ! »

Qu’on observe les bavards des différentes émissions de radio ; ainsi est le Moi : toujours jacassant.

34. « Ô Toi, Nefer Tum qui sort de Memphis ! Je n’ai jamais commis de frustration, ni agi avec perversité. »

La frustration a de nombreux coloris de type psychologique. Se sentent victimes de frustration, les fiancées leurrées, les maris trahis ; les pères et les mères abandonnés, ou moralement blessés par leurs enfants ; le travailleur injustement licencié ; l’enfant qui n’a pas reçu la récompense promise ; le groupe ésotérique abandonné par son guide ; etc. Le Moi aime frustrer, pervertir, corrompre, infecter tout ce qu’il touche.

35. « Ô Toi, TUM SEP, qui sors de Djedu ! Jamais je n’ai jamais maudit le Roi. »

Les chefs d’État sont des véhicules du Karma. En cela jamais nous ne devons les maudire.

36. « Ô Toi, Esprit, dont le cœur est actif et qui sors de Debti ! Je n’ai jamais pollué les eaux. »

Ce serait le comble de l’absurde, qu’un Initié, à l’Ego bien mort, commette le crime de jeter des ordures ou des cochonneries dans les lacs ou les rivières. Il est évident cependant que l’Ego est enchanté par ces crimes, jouit en faisant le mal, ne ressent aucune compassion pour les créatures ; il ne veut pas comprendre qu’en contaminant l’élément liquide, il porte préjudice à tout ce qui est vivant.

37. « Ô Toi, Hi, qui apparais dans le ciel, sache-le. Mes paroles n’ont jamais été hautaines. »

L’Ego est par nature hautain, superbe, orgueilleux, arrogant, impérieux, méprisant et dédaigneux. Néanmoins, il a l’habitude de dissimuler son orgueil sous la tunique d’Aristype – vêtement à trous et reprises – et s’offre même le luxe de parler avec une feinte mansuétude et des poses piétistes, mais sa vanité se voit à travers les trous de son habit.

38. « Ô Toi, Esprit qui donne les ordres aux Initiés. Je n’ai jamais maudit les Dieux. »

Les gens pervers abominent et dénigrent les Dieux, les Anges ou Devas.

39. « Ô Toi, Neheb Nefert qui sors du lac ! Je n’ai jamais été impertinent ni insolent. »

L’impertinence et l’insolence sont fondées dans le manque d’humilité et de patience. L’Ego a l’habitude d’être lourd, irrévérencieux, importun, extravagant, grossier, précipité, maladroit.

40. « Ô Toi, NEHEB-KAU, qui sors de la ville ! Je n’ai jamais intrigué pour me faire valoir. »

L’Ego veut monter au sommet de l’échelle, se faire sentir, être « quelqu’un dans la vie ». Le Moi est acteur, brouillon, intrigant, auteur de machinations, de mises en scènes, ami des conspirations, des complots épineux, obscur, dangereux.

41. « Ô Toi, Esprit (Esprit de Dieu nde) dont la tête est sanctifiée et qui promptement sors de ta cachette ! Sache-le : jamais je ne me suis enrichi suivant un mode illicite ! »

L’Ego vit en fonction du « plus » ; le processus accumulatif du Moi est, certes, horripilant : plus d’argent ; peu importent les moyens, même s’il s’agit de falsifier, leurrer, frauder, escroquer, piéger. Méphistophélès est un escroc, pervers, mauvais ; Satan, le Moi-même, a toujours été ainsi.

42. « Ô Toi, Esprit qui sors du monde inférieur et porte devant toi ton bras coupé ! Jamais je n’ai dédaigné les Dieux de ma cité. »

Ces déiduses ineffables, anges protecteurs des populations, Esprits familiers, etc, méritent notre admiration et notre respect. Ce sont des Dieux Pénates des temps antiques. Chaque cité, village, métropole ou hameau, à son esprit recteur, son Prajapati. Il n’existe de famille, qui n’ait son propre régent spirituel. L’Ego déprécie ces pasteurs de l’âme.

Ce chapitre est extrait de Le Parsifal Dévoilé (1972) par Samael Aun Weor.

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